Le démarrage de l’EPR de Flamanville (Manche) est attendu en 2024. Une partie du combustible initialement prévu repart chez Framatome, sans raison clairement explicitée.
...
Connu / TG le 27/10/23 à 09:56
Réservé aux abonnés - 2 min. de lecture
Poussée par le programme de nouveau nucléaire français, Framatome prévoit 100 millions d’euros d’investissements pour son site du Creusot (Saône-et-Loire). Cette enveloppe comprend notamment un nouveau bâtiment pour réaliser les internes de cuves à partir de l’été 2026 et un centre d’usinage et de soudage. Elle s’accompagnera de 70 nouveaux emplois directs sur le site.
...
Laurent Gless, directeur du site Framatome au Creusot (Saône-et-Loire)
...
Le site fabriquait déjà les composants carbone et inox des îlots nucléaires pour les générateurs, les pompes ou encore le circuit primaire. Avec les internes de cuves, ensemble d’équipements pour maintenir les éléments combustibles dans la cuve du réacteur, le site du Creusot assurera la chaîne de production d’un bout à l’autre. «Les nouveaux équipements nous amèneront à fabriquer près de 8 000 articles par EPR, à les usiner, les souder, les assembler… depuis le Creusot», détaille le responsable.
...
Clés : Enquête EDF Framatome Organisation industrielle
Comment EDF a remis sur les rails la filière nucléaire française... et la prépare à bâtir des EPR2
Pour lire l’intégralité de cet article, testez gratuitement L'Usine Nouvelle - édition Abonné
En trois ans au lieu de deux, le plan Excell de reconquête dans la confiance dans la filière nucléaire d’EDF a presque atteint son objectif: être prêt à construire de nouveaux réacteurs en France. Retour sur cet immense chantier, et les défis qu'il reste à relever.
Réservé aux abonnés
Aurélie Barbaux
18 Novembre 2022 \ 08h00
7 min. de lecture
Comment EDF a remis sur les rails la filière nucléaire française... et la prépare à bâtir des EPR2
© EDF Energy
Le plan Excell d'EDF ne vise pas seulement à remettre la filière nucléaire française sur les rails pour construire les EPR2 en France, mais à éviter de nouveaux dérapages sur le chantier d'Hinkley Point C au Royaume-Uni.
Trois ans après son lancement en décembre 2019 par Jean-Bernard Levy, c’est l’heure du bilan pour le plan Excell d’EDF, qui vise à assurer la reconquête de la confiance dans la filière nucléaire. Et il semble plutôt positif. «Malgré le contexte énergétique, qui pourrait rendre mes propos décalés, Excell, c’est puissant et progressivement, cela délivre», assure Alain Tranzer, un ancien de PSA (désormais Stellantis) arrivé fin avril 2020 au poste, nouvellement créé alors chez EDF, de délégué général à la qualité industrielle et aux compétences nucléaires. Seuls quatre des 30 objectifs fixés ne sont pas complètement atteints. «Un coup de collier reste à donner», convient celui qui assure sa mise en oeuvre d'Excell.
[...]
Cet article est réservé à nos abonnés
=>
Chercher quelqu'un qui l'est ACT
Etats-Unis , Nucléaire , Climat , Framatome , Technos et Innovations
Framatome a annoncé le 13 octobre un partenariat avec l’américain General Atomics Electromagnetic Systems pour développer un concept de petit réacteur nucléaire modulaire de 50 MWe. Commercialisation possible vers 2035.
...
En septembre 2019, on apprenait que le consortium français Nuward, constitué en 2017 par le CEA, EDF, Naval Group et TechnicAtome, allait collaborer avec l'américain Westinghouse pour développer un SMR de 170 MW tout intégré afin d’être prêt à le produire en série en 2030. Si TechnicAtome maîtrise bien la conception de réacteur nucléaire de puissance embarqué dans les sous-marins, le CEA et EDF disposent de la technologie et de l’ingénierie et Naval Group d’un outil industriel ad hoc, il leur manquait une brique, celle de de sûreté passive, pour faire fonctionner les mini-réacteurs avec un minimum de maintenance. Cette brique, l’américain Westinghouse en dispose. L’accord avec lui devrait aussi permettre d’accélérer les procédures auprès des autorités de sûreté américaine et canadienne.
Un projet américain
Cette fois, c’est Framatome, filiale à 75 % d’EDF, qui vient d’annoncer un partenariat avec un américain, General Atomics Electromagnetic Systems (GA-EMS), pour développer son SMR. Ce sont ses équipes aux États-Unis qui travailleront à la conception de plusieurs structures, systèmes et composants critiques de ce SMR, dont les options technologiques sont très différentes de celles de Nuward.
Le duo franco-américain veut construire un réacteur modulaire rapide (FMR) de 50 mégawatts électriques (MWe) à sûreté passive et refroidi à l'hélium, un gaz chimiquement inerte qui n'est ni explosif, ni corrosif, et qui ne s'active pas. Il pourra être fabriqué en usine, puis monté sur site, pour réduire les coûts financiers et augmenter sa capacité. Le combustible fonctionnera pendant environ 9 ans avant d'être remplacé. L'équipe, dirigée par GA-EMS, voudrait finaliser la conception du FMR dès 2030 pour une utilisation commerciale au milieu des années 2030, précise General Atomics dans son communiqué.
Framatome déjà partenaire d'Holtec
Ce n’est pas la première incursion de Framatome dans les SMR. À l’origine, avec Siemens, de la conception du réacteur nucléaire de troisième génération français EPR, le français a aussi une activité dans les phases aval de la production de combustibles. En mai 2020, il a annoncé avoir été retenu par l’équipementier nucléaire américain Holtec International a pour fournir du combustible nucléaire à son petit réacteur modulaire SMR-160. "L’inclusion de Framatome dans notre programme SMR-160 garantit qu’un futur propriétaire de centrale utilisant un SMR-160 aura facilement accès à une solide chaîne d’approvisionnement internationale en combustible", expliquait alors l’entreprise américaine dans un communiqué. Holtec aurait déjà des prospects sérieux pour ses SMR, notamment Energoatom en Ukraine.
...
Ndlr :
- délai compatible avec le réchauffement climatique ? NON ! Cela ne risque-t-il pas de bloquer encore le déploiement massif des ENR ? ACT
- quelle différence entre sûreté passive et sécurité intrinsèque ? Des éléments à https://fr.qaz.wiki/wiki/Passive_nuclear_safety Continuer ACT
7312 lectures
Le Président de la République pourrait annoncer les commandes de 6 à 10 réacteurs nucléaires.
Ainsi que creusot-infos l’a révélé ce mardi matin (lire notre article ci-dessous), Emmanuel Macron, même si ce n’est pas encore officiel, devrait bien venir au Creusot. Et selon nos dernières informations, c’est la date du mardi 20 octobre qui serait retenue.
Le Président de la République viendra bien au Creusot pour parler industrie et surtout et évidemment de l’avenir de la filière nucléaire, au sujet de laquelle il s’était exprimé le 2 Mai 2016, quand il était venu avec sa casquette de Ministre de l’Economie.
Ainsi que creusot-infos l’a annoncé, c’est bien à Framatome qu’il se rendra, avec une visite de la Forge et sans aucun doute de l’atelier d’usinage. Une visite qui devrait être l’occasion d’annonces importantes, selon plusieurs sources.
Emmanuel Macron devrait en effet préciser le nombre de réacteurs EPR qui devraient être mis en service dans les prochaines années, en fait au cours de la prochaine décennies et au-delà. Selon plusieurs source on parle de six à huit ou dix réacteurs.
Toujours selon les confidences portées à la connaissance de creusot-infos, si l’option d’une visite le mardi 20 octobre est maintenue, le Président de la République devrait se rendre exclusivement sur le site industriel et visiter directement les installations de Framatome. Pour des questions de cohérence, Emmanuel Macron devrait aussi rencontrer les dirigeants d’Industeel groupe ArcelorMittal qui sont partie prenante, puisque la Forge du Creusot a besoin d’être fournie en matière première par un aciériste. A suivre…
...