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L'astrophysicien, philosophe et poète Aurélien Barrau, reconnu pour son engagement dans la défense de la nature, ouvrait le 2 avril 2024 le festival RÊVE GÉNÉRAL, qui (ré)concilie art, science et démocratie. Plus d'informations : https://www.news.uliege.be/conference-aurelien-barrau
Tr.: ... le pompage des eaux souterraines a très légèrement déplacé l'axe de la terre ... la science n'est qu'une manière parmi d'autres ... vérité ... besoin d'artistes, d'imagination, plus que de moyens techniques ... la science ne décide pas de ce qui est souhaitable ... monde souhaitable avant que durable ... agents conversationnels type chat-gpt ... nous sommes endoctrinés à la techno-délinquence ... LES CAUSES ... penser systémique et global ... la science est là où on la met ... prosaïque/politique ... déconstruction ... mes travaux : théorie de la relativité (espace courbe, dilatation de l'espace, le cadre fait partie de l'oeuvre, le monde devient relationnel) ; mécanique quantique (décrit la lumière, défie l'intuition, blessure narcissique, l'ordre influe sur le résultat, intrication, l'être physique n'existe pas, ...). Rôle de la science : la gravitation quantique, théorie des cordes, microcosme/macrocosme, le multivers, redécouverte de l'unité et de l'altérité ... le gigantisme est un pb ex ITER, pire nouvelle possible, serait utilisé contre notre bonheur, le spatial (course à la conquête du néant) dépolitisation du cosmos ... humilité ... conclusion : ... des représentants de la civilisation la plus meurtrière ... toute pensée qui ne se déploie pas hors de l'ordre me semble aujourd'hui caduque, morte-née et effondrée avant d'éclore.
NAHEL : COMMENT MACRON A ENCORE TOUT RATÉ - JEAN FRANÇOIS BAYART
Publié Il y a 2 jours • 56 vues - 2+
La parution d'une tribune d'opinion en mai dernier dans les colonnes du quotidien suisse Le Temps, qui posait alors une question simple “Où va la France?”, a résonné partout dans le pays et même au-delà.
À l’époque, pour son auteur, le professeur et politologue Jean-François Bayart, “Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu”.
Notre journaliste @CemilSanli avait été le premier à l'avoir invité et reçu sur un plateau, pour un entretien alors ancré dans l'épisode "retraites et 49-3".
Depuis, nous sommes passés d’une contestation syndicale totale et très majoritairement pacifique, face à une réforme des retraites antidémocratique, à un soulèvement violent des quartiers dits populaires suite à la mort de Nahel, jeune automobiliste de 17 ans tué par balle par un policier à Nanterre.
Pour Jean-François Bayart, ces deux événements, et bien d’autres encore, sont liés et illustrent un “basculement français”.
Il revient alors avec un nouveau papier dans le même quotidien, comme pour répondre à sa propre question posée il y a à peine 2 mois : “On sait mieux où va la France”.
Jean-François Bayart est de nouveau l'invité de Cemil Sanli pour ce nouvel entretien d’actu.
0:00 Pré-intro
1:20 Introduction
2:45 Macron, le Poutine du Monde Libre?
7:24 La Bollorisation de la France
12:30 Les ingrédients du basculement
15:30 Nahel, une exécution extrajudicaire?
19:22 Un chercheur en colère
26:53 Le "retrait de l'Etat"
31:14 Nahel : Macron, président absent
35:40 Le pouvoir soumis à la Police
45:26 Un déclin Français?
50:44 Le spectre du confinement
56:06 Démocratie illibérale, ou autoritaire?
59:47 Une autre Police est-elle possible?
1:03:07 Fin
Visibilité Publique
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes bayart cemil entretien nael - Justice Macron Violences policières
Durée 1h 8min 59s
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Le véritable problème, c'est la doctrine du maintien de l'ordre ... procédures de médiation en Allemagne par ex ... inquiet de la haine de classe (séparatisme de la bourgeoisie) et de la bêtise ... jeunesse avait subi le confinement, en danger par la police ... économie morale ... illibéralisme ... extrême centre du directoire pas démocratique ... Macron s'inscrit là dedans ... en appelle à un sursaut citoyen ... nous sommes devant une révolution conservatrice ... réponse à l'échelle européenne ex en Pologne ...
Ndlr : voir aussi https://www.letemps.ch/opinions/debats/on-sait-mieux-ou-va-la-france
"
On sait mieux où va la France - Le Temps
OPINION. J’ai été accusé d’exagérer lorsque j’ai évoqué le basculement de la France; malheureusement la suite ne me donne pas tort, argumente le professeur de l’IHEID Jean-François Bayart
"
Connu / TG le 07/07/23 à 15:58
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Mardi 23 juin, Ugo Bernalicis était l'invité d'Audrey&Co sur LCI pour débattre de la réorganisation du trafic aérien, du travail le dimanche, de la mort de Cédric Chouviat et des violences dans la police, face à Jean-Michel Aphatie et Coralie Dubost, députée LREM.
179 commentaires
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"Des tests, des tests, des tests!" ordonnait l'OMS. Mais en France, les labos s'y mettent à peine! Un mois de perdu, et le confinement qui se rallongé, alors que l'Allemagne envisage la sortie. Faute de mesures sanitaires, nous avons droit aux mesures policières...
Leur politique nous mène droit dans le mur. Dans l'après, il faudra relocaliser, contre les traités européens et de l'OMC. Et valoriser les métiers dont l'utilité est aujourd'hui prouvée.
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À la veille de la 20ème journée de mobilisation des gilets jaunes, la nouvelle doctrine en matière de maintien de l’ordre va-t-elle favoriser plus encore les violences policières ? David Dufresne, journaliste qui a mis en place la plateforme de signalement des violences policières « Allô place Beauvau », est l’invité de .#LaMidinale.
http://www.regards.fr
VERBATIM
Sur l’état des lieux des violences policières
« Il y 582 signalements. Tous ne sont pas des violences à proprement parler mais 95% le sont. »
« Dans ces violences, il y a des mutilés : 22 personnes ont perdu un œil, 5 ont perdu une main et plus d’une centaine ont été visées à la tête par des LBD. »
Sur la réaction du ministère de l’Intérieur
« Le ministère se contrefiche de nos chiffres officiellement. Officieusement, c’est plus compliqué que ça. »
« Ce recensement précis, documenté, ville par ville, acte par acte, blessure par blessure, n’existe pas. »
« Castaner, Nunez, Philippe ont été plusieurs fois interpellés sur mon travail, à l’Assemblée, dans les médias. Ils n’ont jamais démenti mon travail. »
« Pendant un mois et demi, on a été dans une dénégation politique invraisemblable. »
Sur la nouvelle doctrine
« On ne change pas de doctrine au milieu de la bataille : soit il n’y a pas de changement, soit il y a un changement et ça signifie une improvisation, une panique. »
« Ce qui se passe depuis quatre mois illustre leur improvisation, des manquements et une doctrine du maintien de l’ordre qui ne sait plus où elle va. »
« Là où le discours politique est assez malin, c’est qu’ils mélangent tout : maintien de l’ordre, services d’ordre, rétablissement de l’ordre. »
« Le maintien de l’ordre s’est transformé en machine de répression. »
« La réponse ne devrait pas être policière, elle devrait être fiscale, sociale, politique, juridique. »
Sur les poursuites judiciaires des victimes des violences
« On a appris hier que quelqu’un qui a perdu un œil il y a sept ans, à cause d’un tire de LBD, allait recevoir 50.000€ de dédommagements. Sept ans de procédures ! »
« Il y a des plaintes, elles sont instruites, la justice prend son temps. »
« Ce qui est injuste, c’est que les enquêtes IGPN sont plus longues que les comparutions immédiates du lundi et du mardi qui suivent les manifestations du samedi. »
« La condamnation pénale [des policiers] est rarissime mais contrairement à ce que l’on croit, une plainte IGPN peut avoir du poids. »
Sur l’évolution de la violence policière
« L’examen historique est très clair : la France n’a pas connu de répression policière aussi forte d’un mouvement social, depuis cinquante ans. »
« Il faut remonter à 1921 pour avoir l’armée dans le maintien de l’ordre - quasiment un siècle ! »
« Le fait qu’on en parle [des violences policières], c’est aussi la suite logique d’une police beaucoup plus brutale depuis une trentaine d’années et notamment dans les quartiers populaires. »
« Aujourd’hui, on sait qu’en quatre mois on a tiré plus de LBD que depuis l’existence des LBD il y a une dizaine d’année. »=
Sur la politique d’Emmanuel Macron
« Aujourd’hui, l’usage de la police par le politique n’est pas tout à fait démocratique. »
« Le préfet ne rend compte qu’au ministre : il y a donc un lien direct entre le politique et le policier. »
« Le préfet de police de Paris ne rend pas des comptes à son supérieur. Le patron de la police rend des comptes au ministre de l’Intérieur. En Occident, c’est unique. »
« Il y a une mainmise du politique sur la police. »
« Qui donne tous les vendredis les ordres ? Ce n’est pas le chef de la police. Ce n’est même pas le préfet de police : c’est la place Beauvau, c’est le ministre. Donc, c’est politique. »
Sur la 20ème journée de mobilisation des gilets jaunes
« Ce que l’on sait, c’est qu’il y aura des gens qui iront manifester en sachant qu’ils peuvent perdre un œil ou une main. En sachant qu’on les rend tous complices. »
Sur le mot « populaire »
« Ce qui est populaire aujourd’hui, le peuple, c’est les gilets jaunes. Pourquoi avoir peur de le dire ? »
« Il y a quelque chose d’assez insupportable dans l’époque dans laquelle on est, c’est l’euphémisation de tout. Monsieur Castaner, quand il parle d’éborgnés, il parle de gens gravement atteints à la vision. Ce doux euphémisme est d’une violence incroyable. »
« Le mot peuple est si beau. »
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Quatre mois après le début des manifestations et au moment où s’achève le grand débat national, l’acte XVIII des Gilets jaunes met de nouveau l’exécutif sous pression. La manifestation de ce samedi a été marquée par un regain de violences sur les Champs-Elysées, à Paris, où pendant plusieurs heures des milliers de manifestants et de casseurs ont affronté les forces de l’ordre, saccagé des dizaines de commerces, enflammé des banques, des kiosques et des barricades.
Face à ce puissant regain de tensions, Emmanuel Macron a écourté ses vacances dans une station de ski des Hautes-Pyrénées et s’est rendu sur les lieux pour constater le saccage de la plus belle avenue du monde. « Sur les Champs-Élysées, ce qu’il s’est passé, ça ne s’appelle plus une manifestation. Ce sont des gens qui veulent détruire la République et tout avec elle. Tous ceux qui étaient là se sont rendus complices de ça », a réagi le chef de l’Etat avant de promettre des « décisions fortes et complémentaires » afin que ces violences « n’adviennent plus ». Oui, mais lesquelles ? « Que font la police et son ministre ? », s’époumone l’opposition, qui s’interroge depuis samedi sur « le laxisme sécuritaire » voire le laisser-faire de l’exécutif face aux « casseurs professionnels » qui ont saccagé une partie des Champs-Élysées. Sous le feu des critiques de la droite et de la gauche, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner voit également les jugements sévères se multiplier au sein de la majorité.
Dans ce contexte, Matignon a décidé de reprendre la main. Ce lundi, le Premier ministre s’est rendu à l’Élysée pour faire « ses propositions d'adaptation au président de la République » afin « de renforcer la doctrine et de s'assurer à tout moment de la fermeté de son exécution ». Car l'heure est aux comptes et Matignon l'avoue : il y a eu des « dysfonctionnements » du dispositif de sécurité face à une flambée de violence qui renvoie à un niveau de tension connu en décembre, avec le saccage de l'Arc de Triomphe. Pour plusieurs syndicats de police, la solution passe désormais par une réponse plus musclée. « Il faut assumer d'aller au contact et peut-être d'avoir des blessés. En face de nous, ce ne sont pas des enfants de chœur », a ainsi déclaré son secrétaire général adjoint d’Alliance, Frédéric Lagache.
D’autres se prononcent en faveur d’une interdiction encadrée des manifestations. Le syndicat des commissaires de police réclame lui une « solution politique » et non sécuritaire. « Ce ne sera ni à la police, ni à la gendarmerie de régler la crise des Gilets jaunes », souligne David Le Bars, le secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale.
Alors que va décider l’exécutif ? Quels ont été les « dysfonctionnements » du dispositif de sécurité ? Qui sont ces casseurs ? Se dirige-t-on vers une interdiction de manifester sur les Champs-Élysées ? Faut-il modifier la doctrine du maintien de l’ordre en France ? Quelles réponses le gouvernement doit-il apporter ?
Invités :
- Yves Thréard, éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- Nicolas Chapuis, journaliste police-Justice au Monde
- Christophe Rouget, secrétaire général adjoint du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI-CFDT)
- Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique de Marianne
Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi
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