Derrière son image familiale et écolo, le géant du meuble suédois, plus gros consommateur de bois au monde, révèle des pratiques bien peu scrupuleuses. Une investigation édifiante sur cette firme à l’appétit démesuré.
C’est une des enseignes préférées des consommateurs, qui équipe depuis des générations cuisines, salons et chambres d’enfants du monde entier. Depuis sa création en 1943 par le visionnaire mais controversé Ingvar Kamprad, et au fil des innovations – meubles en kit, vente par correspondance, magasins en self-service… –, la petite entreprise a connu une croissance fulgurante, et a accompagné l’entrée de la Suède dans l’ère de la consommation de masse. Aujourd’hui, ce fleuron commercial, qui participe pleinement au rayonnement du pays à l’international, est devenu un mastodonte en expansion continue. Les chiffres donnent le tournis : 422 magasins dans cinquante pays ; près d'un milliard de clients ; 2 000 nouveaux articles au catalogue par an… et un exemplaire de son produit phare, la bibliothèque Billy, vendu toutes les cinq secondes. Mais le modèle Ikea a un coût. Pour poursuivre son développement exponentiel et vendre toujours plus de meubles à bas prix, le géant suédois dévore chaque année 20 millions de mètres cubes de bois, soit 1 % des réserves mondiales de ce matériau… Et si la firme vante un approvisionnement responsable et une gestion durable des forêts, la réalité derrière le discours se révèle autrement plus trouble.
Greenwashing
Pendant plus d’un an, les journalistes d’investigation Xavier Deleu (Épidémies, l’empreinte de l’homme) et Marianne Kerfriden ont remonté la chaîne de production d’Ikea aux quatre coins du globe. Des dernières forêts boréales suédoises aux plantations brésiliennes en passant par la campagne néo-zélandaise et les grands espaces de Pologne ou de Roumanie, le documentaire dévoile les liens entre la multinationale de l’ameublement et l'exploitation intensive et incontrôlée du bois. Il révèle comment la marque au logo jaune et bleu, souvent via des fournisseurs ou sous-traitants peu scrupuleux, contribue à la destruction de la biodiversité à travers la planète et alimente le trafic de bois. Comme en Roumanie, où Ikea possède 50 000 hectares de forêts, et où des activistes se mobilisent au péril de leur vie contre une mafia du bois endémique. Derrière la réussite de l’une des firmes les plus populaires au monde, cette enquête inédite éclaire l’incroyable expansion d’un prédateur discret devenu un champion du greenwashing.
Réalisation Marianne Kerfriden, Xavier Deleu
Pays France
Année 2023 Info et société Enquêtes et reportages
Durée 95 min
Disponible Du 20/02/2024 au 02/06/2024
Genre Documentaires et reportages
À la télévision le lundi 18 mars à 09:25
Connu depuis https://wegreen.fr/publication/saccage-de-nos-forets-europeennes
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Actu
Saccage de nos forêts Européennes • 1 Mars 2024 • Evelyne Sfez - WeGreen Public
0 commentaire 1 j'aime
Tags Climat
L'horreur...
Ikea coupe 2 arbres , donc 2 puits de carbone, par seconde essentiellement dans nos forêts d'Europe...
Boycottons, faisons le savoir.
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Les sols sont en danger dans le Val de Loire ! Par @tontonjipe
Orléans St-Denis-de-l’Hôtel - Jargeau - Événement public - Une personne participe
Lieu Mairie Saint-Denis-de-l'Hôtel, Loiret, France
Date et heure Le dimanche 5 décembre 2021 de 13:00 à 15:00
Site web le-castor-enerve.fr/
À propos de cet événement
Le 5 décembre 2021 aura lieu la 9ème Journée mondiale des sols, organisée par les Nations Unies.
Cet événement vise à mettre en lumière l’importance de leur préservation et les rôles essentiels qu’ils jouent dans notre environnement. C'est pourquoi la Coordination La Loire Vivra, qui réunit les personnes et les collectifs qui luttent contre le contournement Est d'Orléans, a choisi cette date pour organiser une marche, de Saint Denis de l'Hôtel jusqu'à Darvoy, pour la défense et la sauvegarde des sols en Région Centre Val de Loire.
Coordination de collectifs et de personnes en lutte contre le contournement est d'Orléans et son pont. coordinationlaloirevivra@riseup.net
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Connu / https://mastodon.online/@faidit/107322758953049631
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Message épinglé 22 nov. / faidit 🇪🇺 @faidit@mastodon.online - 0
#Jargeau #saccageloiret BALANCE TON PONT
https://youtu.be/Y-153RhiEZI
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Complété / https://mastodon.online/@faidit/107280065221343181
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Message épinglé 15 nov. / faidit 🇪🇺 @faidit@mastodon.online
📆 5 Décembre 2021 #SaintDenisdelHotel #Loiret #saccageloiret #PatrimoineMondial
À l'occasion de la #JournéeMondialedesSols mobilisation contre le contournement est d'#Orléans via un projet routier climaticide !
Les sols sont en danger dans le Val de Loire ! - 0
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Quatre mois après le début des manifestations et au moment où s’achève le grand débat national, l’acte XVIII des Gilets jaunes met de nouveau l’exécutif sous pression. La manifestation de ce samedi a été marquée par un regain de violences sur les Champs-Elysées, à Paris, où pendant plusieurs heures des milliers de manifestants et de casseurs ont affronté les forces de l’ordre, saccagé des dizaines de commerces, enflammé des banques, des kiosques et des barricades.
Face à ce puissant regain de tensions, Emmanuel Macron a écourté ses vacances dans une station de ski des Hautes-Pyrénées et s’est rendu sur les lieux pour constater le saccage de la plus belle avenue du monde. « Sur les Champs-Élysées, ce qu’il s’est passé, ça ne s’appelle plus une manifestation. Ce sont des gens qui veulent détruire la République et tout avec elle. Tous ceux qui étaient là se sont rendus complices de ça », a réagi le chef de l’Etat avant de promettre des « décisions fortes et complémentaires » afin que ces violences « n’adviennent plus ». Oui, mais lesquelles ? « Que font la police et son ministre ? », s’époumone l’opposition, qui s’interroge depuis samedi sur « le laxisme sécuritaire » voire le laisser-faire de l’exécutif face aux « casseurs professionnels » qui ont saccagé une partie des Champs-Élysées. Sous le feu des critiques de la droite et de la gauche, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner voit également les jugements sévères se multiplier au sein de la majorité.
Dans ce contexte, Matignon a décidé de reprendre la main. Ce lundi, le Premier ministre s’est rendu à l’Élysée pour faire « ses propositions d'adaptation au président de la République » afin « de renforcer la doctrine et de s'assurer à tout moment de la fermeté de son exécution ». Car l'heure est aux comptes et Matignon l'avoue : il y a eu des « dysfonctionnements » du dispositif de sécurité face à une flambée de violence qui renvoie à un niveau de tension connu en décembre, avec le saccage de l'Arc de Triomphe. Pour plusieurs syndicats de police, la solution passe désormais par une réponse plus musclée. « Il faut assumer d'aller au contact et peut-être d'avoir des blessés. En face de nous, ce ne sont pas des enfants de chœur », a ainsi déclaré son secrétaire général adjoint d’Alliance, Frédéric Lagache.
D’autres se prononcent en faveur d’une interdiction encadrée des manifestations. Le syndicat des commissaires de police réclame lui une « solution politique » et non sécuritaire. « Ce ne sera ni à la police, ni à la gendarmerie de régler la crise des Gilets jaunes », souligne David Le Bars, le secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale.
Alors que va décider l’exécutif ? Quels ont été les « dysfonctionnements » du dispositif de sécurité ? Qui sont ces casseurs ? Se dirige-t-on vers une interdiction de manifester sur les Champs-Élysées ? Faut-il modifier la doctrine du maintien de l’ordre en France ? Quelles réponses le gouvernement doit-il apporter ?
Invités :
- Yves Thréard, éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- Nicolas Chapuis, journaliste police-Justice au Monde
- Christophe Rouget, secrétaire général adjoint du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI-CFDT)
- Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique de Marianne
Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi
Catégorie Divertissement
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Macron n'a pas écouté, alors ils ont décidé de crier encore plus fort. Les Gilets Jaunes, accompagnés des black blocs, ont pris les Champs-Élysées et saccagé le Fouquet's ainsi que d'autres symboles du capitalisme.
Tous n'étaient pas d'accord avec ces procédés, mais les violences ont redoublées des deux côtés pour un acte XVIII qui marque la fin du grand débat, mais certainement pas la fin des Gilets Jaunes.
Catégorie Actualités et politique 380 commentaires
Drastic 213 il y a 6 heures
Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !!!🇫🇷✊🏼
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