Guillaume Faburel défend la thèse d'une nécessaire "fin des villes", au sens des métropoles tentaculaires que nous connaissons aujourd'hui et dont la subsistance quotidienne n'est possible que par la dépendance avec les espaces environnants qu'elles vident de leurs ressources.
Avec Guillaume Faburel Professeur à l'Institut d'Urbanisme de Lyon - Université Lumière Lyon 2
Guillaume Faburel est géographe et professeur à l'Université Lyon 2, il défend la thèse d'une nécessaire "fin des villes", au sens des métropoles tentaculaires que nous connaissons aujourd'hui et dont la subsistance quotidienne n'est possible que par la dépendance avec les espaces environnants qu'elles vident de leurs ressources.
Auteur de Indécence urbaine - Pour un nouveau pacte avec le vivant (Climats – essai), pour lui les grandes villes sont responsables des crises majeures de notre temps. Elles imposent des rapports consuméristes et productivistes au monde sans offrir en retour une écologie à la hauteur de la dévastation orchestrée par l’idéologie urbaine. Pour enrayer ce mouvement mortifère, il ne s’agit pas seulement de changer de civilisation, mais de changer ce qu’est la civilisation, de développer la recherche d’autonomie comme mode de vie, dans ce qu’elle recrée de proximité et de solidarités, en faisant le choix d’une autre abondance, celle de la vie. Le monde d’après est là.
Co-organisateur et participant aux états généraux du post-urbain, de la Fondation de l’Écologie Politique, il participera aux rencontres de l'An III qui se tient les 14, 15 et 16 juin. Ces rencontres accompagnent le travail sur les perspectives du post-urbain et poursuivront le travail engagé depuis maintenant quatre années autour d’une géographie alternative, désurbanisée et réempaysannée, déconcentrée et poly-centralisée, démarchandisée et relocalisée, avec un peu de décroissance à la clef, proposant une autre façon d’habiter, autonome et écologique cette fois-ci, affrontant toutes les oppressions, toutes les dominations.
La ville comme moteur du changement ?
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Pendant les états généraux du post urbain qui commence le 14 juin 2024, Guillaume Faburel co-organise notamment un atelier Se soigner avec la nature ou comment préserver les savoirs grâce aux herboristes.
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tr.: ... bifurcation écologique ... les résultats de européennes étaient attendues ... depuis 50 ans de métropolisation ... enjeu de retisser du lien ... l'avenir de l'humanité se joue dans la ruralité ... réunir, mettre en partage ...
Our Mission:
350VT is building a people-powered and people-led climate justice movement in Vermont for a just, thriving world.
We are guided by the voices, experiences, and solutions of those most impacted by the global climate crisis. We strive to work at the intersections of the climate crisis and social justice to address the climate crisis equitably and effectively.
We are building collective power for climate justice.
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Connu /mel
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Sujet : An Update from Families Rise Up!
Date : Fri, 17 May 2024 18:55:15 +0000 (UTC)
De : Families Rise Up, 350Vermont organizers@350vt.org
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(50') - Pour toute information complémentaire ou intervention, contactez : GEMPPI BP 30095 13192 Marseille cedex 20 - gemppi@wanadoo.fr - 06 98 02 57 03 - 04 91 08 72 22 - http://www.gemppi.org - Groupe d’Etude des Mouvements de Pensée en vue de la Protection de l’Individu
Formations en ligne certifiantes « MOOC gestion des risques sectaires » : https://www.gemppi.org/formations/moo..
Inscription : http://gemppi.org/moodle/
GEMPPI - Association d'aide aux victimes de dérives sectaires
Toutes les vidéos du GEMPPI sont ici : https://www.gemppi.org/videos/chaine-youtube-du-gemppi/
Tr.: ... kinésiologie ... énergie universelle ... devenir thérapeuthe ... magnétisme ...
... créé en 1922 à l'initiative de savants et d'éducateurs qui, au sortir de la première guerre mondiale, ont ressenti l'urgence de lutter contre l'acceptation fataliste par les hommes, de la guerre comme solution.
L'un de ses principes fondateurs était : "L'éducation nouvelle prépare, chez l'enfant non seulement le futur citoyen capable de remplir ses devoirs envers ses proches et l'humanité dans son ensemble, mais aussi l'être humain conscient de sa dignité d'homme".
De nombreux éducateurs, au sein du G.F.E.N., ont nourri leur recherche de la pensée de précurseurs universels tels que Rousseau, Pestalozzi, Jacotot, Montessori, Decroly, Makarenko, Korczak, Bakulé, Freinet, Piaget, Freire.
Paul Langevin, Henri Wallon, Gaston Mialaret, Robert Gloton, Henri Bassis, qui ont été présidents ou vice-présidents du GFEN, ont également contribué à forger l'identité actuelle de ce Mouvement de Recherche et de Formation en Education.
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Siège national : Groupe Français d'Education Nouvelle 94200 Ivry Sur Seine - 01 46 72 53 17 - gfen@gfen.asso.fr
Cause commune avec le mouvement des agriculteurs - 25.01.2024 / Melenchon.fr
La mobilisation actuelle des agriculteurs me vaut des questions posées en mode privé par de nombreux amis dans l’expectative.
Il est frappant de voir de quel soutien bénéficie le mouvement dans l’opinion. Mais la récupération de la parole publique sur les chaines d’info, pour réclamer « moins de normes » en agriculture crée du doute chez mes interlocuteurs. Car souvent, ils expriment à leur manière la demande inverse, par exemple contre la diffusion de l’empoisonnement par le glyphosate et les autres pesticides. Sans oublier la dernière décision de l’Union européenne « libérant » de toute contrainte la propagation des OGM. Bref l’opinion générale a bien intégré les exigences écologiques qui s’imposent de façon vitale à notre époque. Mais à mon avis c’est justement sur ce point que se trouve actuellement l’opportunité politique la plus grande avec le mouvement paysan contrairement à la crainte qui peut s’exprimer.
Commençons par le plus simple. Les agriculteurs demandent à être payés suffisamment pour vivre dignement de leur travail. Comment le monde salarial pourrait-il contester une telle revendication ? Ne formule-t-il pas exactement la même pour lui ? Plus de 8 français sur 10 partagent ce ras-le-bol d’un monde où tout augmente, de l’essence à l’électricité, sauf les salaires. Le mouvement actuel contribue donc directement à la diffusion de l’exigence du juste partage qui est à la racine de la pensée insoumise en économie.
Il faut bien comprendre qu’une telle aspiration ne se résume pas à une question de survie. Elle touche plus profond. C’est l’exigence de reprendre le contrôle sur son existence. La misère, l’impasse économique sont vécues à juste titre comme des confiscation de soi, des soumissions à des contraintes injustes imposées de force. Ici est en jeu un fondamental des processus de révolutions citoyennes partout dans le monde. Le mouvement des gilets jaunes avait la même racine : reprendre le contrôle de son existence. Revendication moderne s’il en est.
Mais cela n’est pas la seule conjonction à observer. Il y a des raisons très profondes de soutenir et même de prendre appui sur le mouvement paysan pour porter et faire avancer très loin des objectifs généraux de grande portée en matière d’idéal de société. Nous sommes dans l’ère des mouvements opposés aux aspects fondamentaux du libéralisme. Au-delà des apparences il faut savoir le discerner pour construire du futur collectiviste. Le libre-échange, la « concurrence libre et non faussée », le marché en tout et pour tout sont ici mis en cause de plein fouet avec les mots simples de la vie quotidienne d’un double point de vue autant écologique que social. Les deux dimensions fusionnent en un processus unique dans cette mobilisation au-delà des mots, des postures, des modes d’action.
Les campagnes se vident à force de maltraitances sociales contre la partie la plus menacée du monde agricole soumis délibérément à la concurrence sauvage du marché mondial pour ses productions. La population totale des agriculteurs a été réduite à quatre cent mille personnes, 1,5 % de la population active…. Ce nombre s’interprète mieux par comparaison du nombre des autres catégories de population, quand on est dans un pays qui compte par exemple trois millions d’étudiants. Le retour à une agriculture vivrière, produisant les fruits et légumes dont nous avons besoin (pour ne citer que cela), est une urgence. La relocalisation de ces productions de fruits et légumes est le moyen essentiel d’une politique d’exigence sanitaire. Mais aussi une question de souveraineté et de sécurité des approvisionnements. Car en période de risque de guerre généralisée et de coupure des chaînes d’approvisionnement mondialisées (on l’a vu pendant l’épidémie de Covid-19) notre sécurité collective passe aussi par notre souveraineté alimentaire. Cela nécessite une classe agricole assez expérimentée et nombreuse pour être capable de porter cette bifurcation de la production. Liquider le monde paysan actuel comme le font les politiques européennes néolibérales est un contre sens.
Pourtant la politique néolibérale en cours y conduit directement. Le lobby agro-industriel n’y voit que des avantages. La libre disposition d’espaces arables immenses dédiés aux productions vers le marché mondial et complètement intégrée au commerce et la finance mondiale est la « révolution verte » dont le lobby agroalimentaire a besoin. L’Union européenne y travaille sans trêve. Ce n’est donc pas un hasard si le mouvement paysan est en cours sur tout le territoire de l’Union. Les gouvernements français ont laissé faire comme ils l’ont déjà fait pour l’industrie. Parce que cela coïncide avec les intérêts de la finance qui domine tous les secteurs d’activité aujourd’hui.
L’Union européenne aggrave volontairement la situation. Elle prépare une catastrophe supplémentaire avec l’adhésion prévue de l’Ukraine à l’Union européenne. Nous y sommes déjà opposés pour protéger les salariés de nos pays. En effet ils seraient soumis à une compétition salariale insupportable quand on sait que le SMIC ukrainien est de moins de 150 euros mensuels. Il en irait de même aussi brutalement dans l’agriculture. Les coûts de production sont déjà trois à cinq fois moindre qu’ici. On a déjà une assez ample expérience des résultats de ce contraste. Le miel de là-bas sort à 3,50 euros, contre 6 euros en France. On consomme donc davantage de miel importé que de miel des terroirs locaux. L’apiculture en déroute vide la population active des zones qu’elle anime. Depuis l’ouverture du marché à leur volaille, la consommation de celle-ci a été multipliée par cinq en France, au détriment des productions locales. Avec le système actuel de la politique agricole commune l’Ukraine absorberait une énorme part des subventions agricoles européennes pourtant financées d’abord par la France.
Le fléau de la politique libérale européenne rapproche donc de fait dans un combat commun possible, salariés des villes et des champs. Une convergence tout à fait décisive est possible entre les deux non seulement dans la situation présente mais dans des revendications communes sur le fond du projet de société. Le libéralisme n’a aucune réponse positive possible face à la demande des agriculteurs. Au contraire. La logique du libre-échange promet de nouvelles concurrences, et donc de nouvelles baisses des rémunérations.
À l’inverse, seule la politique de désobéissance européenne prônée par les Insoumis ouvre une issue. Dommage que les partis de centre gauche de la NUPES y aient renoncé et brisé l’union pour cela. Ils l’avaient pourtant adoptée dans le programme partagé de l’Union populaire. Il faut comprendre l’ampleur de cette idée. Elle crée un contexte. Cela commence déjà par le changement des objectifs de production agricole. Pour nous la production vivrière doit avoir la priorité. Je viens de le rappeler. Mais cet objectif ne peut pas être dissocié des mesures qui l’accompagnent nécessairement. Je parle ici de la « clause de sauvegarde sanitaire » mise en avant dans nos rangs par Aurélie Trouvé députée insoumise ingénieure agronome. La relocalisation de l’agriculture vivrière est le premier moyen dont nous disposons pour pratiquer une politique intense de prévention sanitaire contre la marée de pesticides, et des autres raisons de dégradation de la santé des populations. Aucune marchandise agricole ne pourrait être vendue en France si elle n’est pas conforme aux normes sanitaires que fixerait notre pays.
Ainsi, on voit que la lutte « contre les normes » portée par l’agrobusiness libéral serait le contraire de ce qu’il faut faire. Sans norme sanitaire, pas de protectionnisme sanitaire possible. Et surtout ce protectionnisme sanitaire ne pourrait plus s’adosser sur les normes et règles internationales qui le rendent possible et légal. Les agriculteurs se tireraient une balle dans le pied s’ils suivaient les revendications des libéraux en agriculture. Cela les conduirait au contraire de leurs objectifs. Et ils se couperaient de surcroit du monde des familles qui ne veulent plus subir la loi des consommations actuellement imposées par l’agroalimentaire. Le principal dirigeant du syndicalisme agricole dominant étant lui-même un dirigeant de l’agroalimentaire, il illustre certes l’évolution constante depuis des années des élites dirigeantes du monde agricole. Sur ce point, dans une autre profession, on parlerait de conflit d’intérêts. Car l’agro-alimentaire a une responsabilité non négligeable dans la détresse actuelle des agriculteurs. Cette industrie a augmenté de plus de 50 % ses marges de profit. Elle porte la responsabilité quasi-totale de l’inflation sans cause du prix de l’alimentation. Et cela se paie sans discussion possible à un bout de la chaîne sur le dos des producteurs, et à l’autre bout sur celui des consommateurs.
Ce lien qui unit la politique agricole des Insoumis et les revendications du monde paysan, a été magnifiquement établi par la proposition de loi défendue par Manuel Bompard, député insoumis des Bouches-du-Rhône et coordinateur de notre Mouvement. Il avait fait adopter avec le groupe parlementaire insoumis à la majorité de l’Assemblée nationale deux mesures directement impliquées dans le dénouement possible de la crise actuelle. C’est le blocage des marges de profit de l’agroalimentaire, d’une part, et la fixation de prix planchers pour les produits agricoles, d’autre part. La majorité obtenue sur ce plan en novembre au cours de notre niche parlementaire était un événement dont nous avons beaucoup parlé à l’époque. Comme on le sait pour finir, il a manqué six voix pour le vote final de cette loi. Les macronistes et LR avaient remobilisé leurs députés pour voter contre nous. Mais l’absence des leaders de la « gauche d’avant », comme Fabien Roussel du PCF, par exemple, avait permis à cette manœuvre d’aboutir.
Dans la lutte actuelle la Confédération paysanne joue un rôle positif ou elle cherche à faire le lien entre les revendications écologiques et sociales. On voit alors comment une bataille de cause commune est possible unifiant la population. A l’inverse du corporatisme affiché par le syndicat dominant qui ne tient aucun compte des demandes de la société dans son ensemble en réclamant l’abolition des normes anti-pesticides ou des restrictions des gaspillages de l’eau, ou l’extension des zones d’épandage de produits contestés par exemple. Mais si l’on met de côté ces demandes qui ne font nullement l’unanimité, on peut dire que du point de vue des objectifs comme du point de vue des moyens gouvernementaux pour régler les problèmes, il peut n’y avoir aucune contradiction entre les revendications du mouvement social agricole actuel et notre programme écologique et social. La question d’actualité posée au gouvernement par Mathilde Hignet député insoumise en a fait la démonstration. Dans ces conditions, le moment est donc bien celui où faire cause commune avec le mouvement des agriculteurs et construire une convergence citoyenne.
Ensuite, le mouvement agricole a permis de faire une démonstration politique de masse. On se souvient des accusations « d’écoterrorisme » contre les militants et la tentative de dissolution des « Soulèvements de la terre » à propos des bassines ! Ici, rien de semblable. Le gouvernement, les médias, les chroniqueurs ne pipent mot. Donc le mouvement des agriculteurs a fait reculer les appels à la violence policière et judiciaire habituels du pouvoir macroniste comme on les avait constatés face aux Gilets jaunes et aux révoltes urbaines. Tout le monde voit des autoroutes bloquées, un bâtiment public explosé, des voies de chemin de fer comme l’accès à une centrale nucléaire bloqués, des arbres coupés. Ni les médias ni les responsables politiques « n’appellent au calme ». Ainsi la raison et le droit à la dignité des gens commencent à être prioritaires dans la parole publique pour régler une crise. Ou bien faudrait croire que les donneurs de leçons de morale d’hier, leurs leçons, la classe médiatique qui les a relayés sans limite et qui se tait à présent, est faite de manipulateurs sans vergogne. Faisons le pari de croire à leur bonne foi et à leur compréhension désormais de la vigoureuse stratégie de la conflictualité portée par les agriculteurs. D’ailleurs le pouvoir macroniste recommande publiquement « la plus extrême modération » à la police. Comment ne pas approuver cette consigne. Personne ne doit être abattu pour « refus d’obtempérer ». Pas d’œil crevé non plus, pas de comparution immédiate, pas de recommandations pour condamner à de la prison ferme. Comme je l’avais fait avec mes camarades à l’époque des révoltes urbaines, il faut faire triompher d’abord la justice sociale si l’on veut retrouver la concorde civile.
Nous allons voir à présent comment le Waouuuu super Premier ministre va faire face au problème grâce à son jeune âge et ses talents de communicants déjà mille fois célébrés par les médias enamourés. Macron ferait bien de se préparer à trouver une idée de « grand débat » supplémentaire ou des « chèques survie agricole » selon son inépuisable habitude des pratiques cosmétiques. Mais ce temps-là est passé, je crois bien. Et je m’en réjouis. Le pays regarde et réfléchit. Il finira par comprendre ce que veut dire le libéralisme, la concurrence « libre et non faussée », le libre échange sans règles sanitaires, l’élargissement sans fin de l’Union européenne et la financiarisation de l’agriculture : le chaos. Un ordre nouveau est à construire et il peut faire un avenir en commun pour notre pays.
Connue / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1750483102814629917
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Jean-Luc Mélenchon @JLMelenchon
La CGT voit juste. La convergence est possible et nécessaire avec la lutte des agriculteurs. Un front écologique et social peut s'exprimer. Voir ma note de blog.
12:37 PM · 25 janv. 2024 · 97,4 k vues
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CP 06 août 2023
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Connu / TG le 07/08/23 à 09:18
← Front pédagogique : RDV le 4 juin à Paris !
Le mouvement antinucléaire s’organise pour contre-attaquer la relance du nucléaire militaire et civil, et tous les projets qui en découlent. Une première assemblée a eu lieu ce samedi 3 juin 2023 pour coordonner de futures actions contre le nucléaire et son monde.
Le nucléaire n’est bon ni pour la planète, ni pour son climat, ni pour la paix.
Dangereux et désastreux pour l’environnement, le climat et l’humanité, le nucléaire est une industrie du passé. Il n’a aucune solution pour ses propres déchets.
Le pire est donc à venir si le gouvernement français parvient à lancer un nouveau programme nucléaire ! Car la survie du nucléaire, c’est aussi celle du consumérisme et de cette folle course en avant dont nous ne voulons pas.
Au contraire, une écologie sociale et solidaire est à construire de toute urgence. Nous ne pouvons plus différer sa mise en œuvre.
Le nucléaire ET SON MONDE, STOP !
Les dirigeants industriels et politiques français tentent d’imposer des projets nucléaires par nature nuisibles : construction de nouveaux réacteurs, prolongation de vie des réacteurs actuels, enfouissement des déchets les plus radioactifs à Bure, nouvelle piscine à La Hague…
C’est pourquoi les différentes composantes du mouvement antinucléaire français ont décidé de se regrouper face à cette urgence et d’unir leurs forces lors de futures actions qui seront organisées dans les mois à venir.
Des rencontres auront lieu tout l’été et seront autant d’espaces où le mouvement anti-nucléaire continuera de se retrouver pour se préparer.
Retrouvez l’agenda dans le détail ici : https://paris3juin.noblogs.org/
La Coordination Anti-Nucléaire
Contacts presse désignés pour cette assemblée :
Catherine Fumé : 06 62 84 13 88
Stéphane Lhomme : 06 64 10 03 33
Angélique Huguin : 06 88 27 16 06
Marion Rivet : 06 64 66 01 23
avec la participation de :
- Manuela Royo : membre du MODATIMA et de l’assemblée constituante (Chili)
- Layla Staats : résistance autochtone pour les droits d’accès à l’eau (Nation Mohawk)
- Juan Pablo Gutierrez : Porte-parole de l’Organisation Nationale des Indigènes de Colombie (ONIC) qui lutte contre des projets extractivistes sur leur territoire (Colombie)
- Ercan Jan : militant des luttes écologistes pour l’eau au Kurdistan, membre du mouvement Mezopotamta Ekoloji Hareketi (Turquie)
- Eloïse Bérard : chargée de programme "Vivant et Commun(s)" à la Fondation Danielle Mitterrand, animatrice de la table ronde
PROCÈS
Nous avons appris par voie de presse la volonté du Ministre de l’Intérieur de dissoudre le « mouvement DefCo », à la demande notamment du Front National, et ce au motif d’appels au « soulèvement ».
A notre connaissance, aucun courrier en vue d’une réelle procédure ne nous a été envoyé, nous n’avons donc aucune idée des motivations de cette éventuelle dissolution ni de l’entité qui serait visée. En effet, l’appellation « DefCo », employée par le ministre est à Rennes un terme que l’on retrouve régulièrement dans les dossiers judiciaires, les PV de la préfecture et les articles de presse pour désigner toute pratique dite « contestataire »
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Connu / https://twitter.com/Defense_Co/status/1643139159639375872
Publié Il y a 4 jours • 1,6K vues
Au lendemain de la manifestation historique du 25 mars 2023 contre les méga-bassines à Sainte-Soline, Basile Dutertre, membre du mouvement organisateur Les Soulèvements de la Terre nous répond. Il revient sur les graves violences policières et la détermination des opposants à continuer leur combat.
Quelques heures après le tournage de cet entretien, ce mardi 28 mars 2023, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le lancement d’une procédure de dissolution à l’encontre du mouvement écologiste Les Soulèvements de la Terre devant l’Assemblée nationale.
Journaliste : Clara Menais
Montage : Alexandre Cassier Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Production : Sophie Romillat Directeur du développement : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaissa Directeur de la rédaction : Denis Robert
#Mégabassines #Liberté #Dissolution
Visibilité Publique Publié originellement 28 mars 2023
Catégorie Divertissement
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes blast manifestation mouvement écologiste Soulèvements de la Terre violences policières
Durée 13min 25sec
Commentaires désactivés
Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?w3qnSw
Nous, organisations issues du mouvement environnemental et social, tenons à apporter notre soutien aux personnes blessées ce week-end lors de la mobilisation contre les bassines à Sainte-Soline. Nous avons une pensée pour toutes et tous les manifestant·es qui se sont mobilisé·es pour défendre un accès équitable à l’eau et qui se sont trouvé·es pris·es dans des scènes de violence.
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Nous condamnons le recours à la violence de la part de l’État dans la répression des mouvements écologistes et sociaux, à Sainte-Soline comme dans les manifestations contre la réforme des retraites. Le droit de manifester est un pilier de notre démocratie, et la construction d’une société écologique ne se fera pas sans la mobilisation des citoyens et des citoyennes. Nos désaccords ne doivent pas se transformer en conflits et nous attendons de la police et de la gendarmerie qu’elles encadrent dans le calme le droit de manifester.
La répression des mouvements écologiques comme sociaux s’intensifie depuis plusieurs années. La Ligue des droits de l’homme en appelle à l’arrêt de cette escalade répressive « alarmante pour notre démocratie ». Les lanceurs d’alerte, associations, citoyens et citoyennes qui se mobilisent de manière non violente ont toujours été un vecteur de progrès dans l’histoire de nos sociétés. Leur droit de se mobiliser, pacifiquement, mérite d’être respecté. Nous appelons Emmanuel Macron et son gouvernement à se reprendre, et à engager un débat démocratique et apaisé avec l’ensemble de la société.
Liste des signataires
ActionAid France, AequitaZ, Agir pour l’Environnement, Alofa Tuvalu, Alternatiba Paris, Alternatiba, Les Amis de la Terre France, ANV Cop 21, France Nature Environnement, Greenpeace France, La Voix Lycéenne, MAN (Mouvement pour une alternative non violente), Notre affaire à tous, Oxfam France, Reclaim Finance, Réseau Action Climat, Union syndicale Solidaires, Virage Energie, WECF France, Zero Waste France
POLITIQUE • LA FRANCE INSOUMISE
Ce devait être un moment de réflexion, prévu samedi 10 décembre, mais des figures
« insoumises » s’estiment mises de côté et jugent la question du pluralisme évitée.
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Lire aussi : Clémentine Autain tente d’organiser le débat hors les murs de LFI
https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/12/01/clementine-autain-tente-d-organiser-le-debat-hors-les-murs-de-lfi_6152485_823448.html
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• Lecture 3 min. Article réservé aux abonnés
Connu / TG du 9/12/22 à 20:11
Après la mobilisation en octobre de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, 5 opposants aux réserves de substitution sont jugés ce lundi à Niort. Un procès qui s’inscrit dans un contexte de ...
Partis politiques - 4 min
Jean-Luc Mélenchon, leader LFI, à Paris le 18 octobre © AFP - JULIEN DE ROSA
Passée de 17 à 75 députés, La France Insoumise doit se restructurer. C’est l’argument officiel de la réorganisation du mouvement dont les grandes lignes ont été dévoilées ce jeudi.
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préparer les troupes en vue d’une dissolution que le leader LFI juge inéluctable, mais aussi de rappeler à l’ordre les trublions, François Ruffin et Clémentine Autain notamment, qui semblent déjà dans les starting-blocks pour la succession du chef.
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Faire de LFI, une machine de guerre
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Des actions militantes pour marquer les esprits
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en s’arrimant au combat des jeunes écologistes qui bloquent les routes, font irruption avec de la colle ou de la soupe dans les musées. "On parle de sabotage ou d’éco-terrorisme !", s’insurge Manon Aubry. "On voit comment on renverse les termes. C’est une opération de diversion : pointer les militants écologistes à l’heure où les seuls qui doivent être pointés du doigt, ce sont les dirigeants de ce gouvernement pour leur inaction climatique." Ainsi, La France Insoumise s’apprête à lancement son pôle Agit Prop pour mener des actions militantes qui frapperont les esprits. La fédération du peuple et de ses combats passe par un soutien aux luttes en cours pour le pouvoir d’achat, la taxation des superprofits ou contre la réforme des retraites.
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l’ouverture d’un QG de LFI dans tous les départements. Chaque député.e se verra confier un ou plusieurs départements dans lesquels la France Insoumise est absente avec la charge d’y faire campagne en vue d’élections législatives
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Renforcer l'assise financière du mouvement
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fédérer les élus LFI et Nupes, avec des intergroupes NUPES dans les collectivités territoriales, et au plan national une coordination à laquelle ne pourront appartenir que des élus effectivement adhérents de la France Insoumise.
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Extrait de ce Michel Midi
... d’abord un parcours qui est celui d’un homme libre, d’un homme de cohérence, d’un homme d’engagement.
... à votre disposition des notes idées produites par nos experts et bénévoles membre des différents groupes de travail du pôle idées.
-> https://l-engagement.fr/idees
Dont
- 12 Octobre 2021 - DÉMOCRATIE ET ACTION PUBLIQUE
Rendre sa majorité politique au bloc populaire
La victoire du macronisme a révélé le désalignement des gauches et droites avec leurs bases sociales historiques. Seule l’émergence d’un bloc populaire permettra de briser la tenaille entre bloc bourgeois et bloc réactionnaire et de gagner l’élection présidentielle de 2022 à gauche. - 15 Septembre 2021 - SOCIÉTÉ ET ENVIRONNEMENT
Démétropoliser la France
Le système métropolitain dicte toutes les politiques publiques de la ville depuis des années ; pourtant, les français rêvent d'autre chose. Il est temps de démétropoliser. - 20 Mars 2021 - ÉCONOMIE ET ENTREPRISES
Pour une sortie de crise juste et démocratique
Le pôle idée de l’engagement vous propose ses réflexions sur l’état de la crise due au Covid-19, et des pistes pour en sortir.
La crise climatique est là. Et pour y faire face, le monde doit opérer une transition de son système énergétique. Se tourner vers de nouvelles sources. Mais de l'avis des experts, cette transition ne pourra se faire que si elle se fait en collaboration avec les citoyens. La notion de communauté énergétique a été développée dans cette optique. Elle est débattue depuis quelques semaines sur la plateforme EDF Pulse & You. Vous aurez peut-être aussi votre mot à en dire...
La notion de communauté énergétique a vu le jour dans la législation européenne en 2018. Elle a ensuite été introduite en droit français par Loi Énergie Climat en 2019. Quant à sa transposition en droit français, elle semble désormais imminente. Encore un peu plus après l'annonce par Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, il y a quelques jours, de la publication prochaine d'un décret à ce sujet.
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une véritable transformation du marché de l'énergie. Un marché qui laisse de plus en plus émerger des consomm'acteurs. Ils ont envie de s'impliquer dans le déploiement des énergies renouvelables. Et ils profitent pour cela généralement de l'émergence de nouvelles technologies à des tarifs abordables.
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Définitions associées
C'est quoi, la transition énergétique ?
Ce que "climat" veut dire
L'Émergence : qu'est-ce que c'est ?
Une Énergie renouvelable : définition simple
Connu / tg rn du 9/1/22 à 13h19
Les Soulèvements de la Terre a aimé
BassinesNonMerci - Mauz'ZAD info @MauzZAD_info · 8h
Communiqué de la @ConfPaysanne, @lessoulevements et Bassines-Non-Merci, suite aux arrestation d'activistes du mouvement anti-bassines qui ont eu lieu hier.
Une date importante à noter : la méga-manif contre les méga-bassines du 6 novembre à Mauzé (entre Niort et La Rochelle)
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L'ARf est un mouvement laïque, sans affiliation politique ou religieuse. Les positions qui s'expriment au nom de l'ARf, au sens des visions du vivre ensemble, ne sont pas partisanes.
... s'exprimer sans prosélytisme d'aucune sorte.
... nécessité d'un double mouvement d'adaptation intérieure ("inner adaptation" dans les textes de Deep Adaptation International) et extérieure. Cela semble être au cœur même de notre conception de la "Résilience".
Certains peuvent l'interpréter comme une dimension "spirituelle" de l'Adaptation radicale. Ce terme n'a alors en notre sein, aucune connotation religieuse.
Nous cherchons ainsi à développer une conscience réflexive et critique sur la manière d'organiser notre rapport au monde, au vivant dans son ensemble et dans la diversité de son expression. Cela nous apparait comme une composante essentielle de notre capacité d'adaptation en tant qu'êtres humains.
C'est un travail qui s'articule autour d'une volonté d'orienter notre action de manière rationnelle, systémique et adaptée aux changements et événements auxquels nous devons faire face.
...
Nous sommes des femmes et des hommes, des êtres vivants sur une Terre encore vivante.
Nous contribuons à réparer le tissu déchiré du Monde. Nous sommes des tisseurs de lien.
Nous sommes conscients des effondrements en cours et que notre planète ne peut plus soutenir une croissance sans limites. Nous sommes conscients de la transformation profonde que nous devons opérer dans nos modes de fonctionnements et de pensée.
Face à cette réalité, nous nous mettons en mouvement pour anticiper, agir à la Racine.
Nous faisons souvent partis de collectifs qui réfléchissent, qui œuvrent chacun à leur niveau en fonction des contextes locaux, régionaux, territoriaux ... Nous agissons aussi individuellement.
Nous sommes également conscients que, même si de nombreux collectifs existent déjà, c'est en créant du lien entre eux que le mouvement de fond prendra de l'épaisseur, de la densité pour opérer le changement de cap nécessaire.
En mettant en lumière les points de convergence tout en tenant compte des différences, nous matérialisons une sorte de carrefour, un espace des possibles, un espace vivant de circulation des idées, un espace de respiration.
Nous choisissons de nous enrichir de la diversité pour aller plus loin, ensemble.
Nous allons vers ... plutôt que contre ... Nous privilégions le dialogue même si nous ne sommes pas totalement d'accord. L'écoute est donc au centre de notre action.
Nous nous rêvons port d'attache pour poser les choses, pour mûrir les réflexions. Un havre où se ressourcer pour mieux repartir dans l'action juste. Nous nous imaginons comme sur un pont de singe, maintenant l'équilibre dans le mouvement.
Nous nous appuyons sur nos valeurs premières : Compassion, Curiosité, Respect et sur notre Raison d'être
Notre base de réflexion, de recherche part de l 'expression des 4R par Jem Bendell : Résilience - Renoncement - Restauration - Réconciliation -
Nous facilitons ainsi les prises de conscience, soutenons les initiatives existantes et mettons en lumière les actions possibles pour reprendre notre pouvoir et notre responsabilité face à l'urgence et aux défis que nous rencontrons actuellement.
Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui ont le courage de se mettre en mouvement pour que la Terre
demeure un lieu dans lequel les générations futures pourront continuer à vivre.
Nous sommes reconnaissants à la Terre de nous nourrir et de nous héberger.
Notre membrane est notre capacité à opérer du lien. Nous sommes des Tisserand.e.s.
Catherine, Thierry, Nadège, Olivier
Ndlr : différences et similitudes / MpT ? ACT
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Le programme actualisé du candidat Jean-Luc Mélenchon sera publié le 18 novembre. En attendant, tour d'horizon, non exhaustif, de quatre mesures phares.
L'Avenir en commun, le programme du candidat Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle 2022 sortira le 18 novembre prochain. Une version actualisée, mais qui devrait être grandement basée sur le travail élaboré lors de la dernière campagne de 2017. Un scrutin où le leader de la France insoumise avait obtenu 19.58% des voix. Réforme des institutions, loi d'urgence sociale, planification écologique… Voici quatre mesures phares du programme du candidat Insoumis, qui fera campagne sous l'étiquette d'un nouveau mouvement "l'Union populaire".
La convocation d'une Assemblée constituante
C'est une des mesures centrales du programme de Jean-Luc Mélenchon, qui figurait déjà sur son programme en 2017 et que l'on retrouve sur la version de travail du programme l'Avenir en commun datant de novembre 2020. Le candidat propose ainsi d'organiser, une fois élu, un référendum grâce à l'article 11 de la Constitution pour "engager le processus constituant", c'est-à-dire déterminer les modalités de composition de cette future Assemblée, qui ne comportera aucun ancien parlementaire. Une fois nommée, elle sera chargée de rédiger une nouvelle Constitution pour la France permettant le passage à une 6e République que LFI veut "démocratique", "égalitaire" et "imposant l'impératif écologique".
Parmi les fondements de ce nouveau régime : favoriser l'intervention citoyenne, donner le droit de vote à 16 ans et reconnaitre le vote blanc, permettre la création d'un référendum d'initiative citoyenne (RIC) afin de proposer, d'abolir une loi ou de révoquer des élus, par exemple.
La Loi d'urgence sociale
Dans une interview au JDD, Jean-Luc Mélenchon rappelait son souhait de faire du social une priorité, prônant une loi d'urgence en conséquence. "Il faut au pays un choc de consommation populaire", défend-t-il. La loi s'articulerait autour de trois idées : le blocage des prix sur les produits de première nécessité comme le gaz, l'électricité, le carburant mais aussi certaines denrées alimentaires. Le candidat propose ensuite d'augmenter le Smic à 1.400 euros net mensuels, puis de reporter de deux ans les prêts garantis par l'Etat, les PGE, accordés pendant la crise sanitaire. La France Insoumise plaide également pour une "garantie dignité" complétant les minimas sociaux pour ne plus être sous le seuil de pauvreté et la mise en place du RSA jeune de 18 à 25? ans
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