Laïcité et spiritualité en psychanalyse ©Getty - FANATIC STUDIO / GARY WATERS
Laïcité et spiritualité en psychanalyse - Dimanche 31 mars 2024 / L'inconscient
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Quels sont les rapports entre la théorie psychanalytique et divers aspects de la spiritualité et de la laïcité ? Ces questions font débat au sein de la psychanalyse depuis l’origine avec Freud qui s’en est expliqué dans de nombreux ouvrages tout comme d'un autre point de vue avec Françoise Dolto.
Avec Jean-Pierre Winter Psychanalyste et écrivain
De son abondante correspondance et échanges avec le Pasteur suisse protestant Pfister, Freud a écrit un livre traitant frontalement de ces questions et qu’il a baptisé : « L’avenir d’une illusion ». Dans cet ouvrage, après avoir remarqué que « la voie de l’intellect est basse, mais elle ne s’arrête pas tant qu’on ne l’a pas entendue » il conclut : « Non, notre science n’est pas une illusion. Mais ce serait une illusion de croire que nous puissions trouver ailleurs ce qu’elle ne peut nous donner ». Manière de dire avec le poète Heine : « Nous abandonnons le ciel, aux anges et aux petits moineaux ». Une illusion est souvent la satisfaction, la réalisation de désirs très anciens parmi les plus pressants de l’humanité. On peut corriger ses erreurs, comme le fait la science, mais on ne peut pas grand-chose contre ses illusions qu’elles soient religieuses, politiques ou amoureuses. Toutefois, et cela peut paraitre contradictoire, Freud assigne à la psychanalyse la tâche de dessiller l’homme moderne pour qu’il se sépare de ses encombrantes croyances qu’il juge infantiles voire névrotiques. C’est son point de vue de savant athée mais pourtant une psychanalyste, pourtant rigoureusement freudienne, Françoise Dolto, envisage de considérer l’affaire autrement.
Le travail de Dolto, concernant plus sa spiritualité que ses croyances, s’appuie sur des exemples bibliques dont elle se sert comme de sujets fictifs qui représentent un certain état de la psyché, et de la psychologie humaine. C’est ainsi qu’elle évoquera le cas bien connu de Caïn et Abel dont Victor Hugo a fait un poème intitulé « La conscience » . Si je devais donner un titre à son interprétation, ce serait : « Mourir pour vivre » idée assez centrale de toute son œuvre. C’est une autre formulation tout aussi parlante que le concept de « castration symboligène » employé par elle pour décrire les différentes renonciations auxquelles on se soumet au cours de notre évolution psychique : renoncement au primat de la satisfaction orale, puis anale, puis totalement pulsionnelle. C’est une certaine forme de mort qui permet une relance du désir, de la vie, et cette notion de relance, dans sa spiritualité à elle, s’appuiera sur la notion de résurrection, sans la réduire à sa dimension essentiellement religieuse. Sa compréhension de la résurrection, c’est justement l’idée que les textes sur lesquels elle s’appuie offre le matériel nous permettant de penser ce que veut dire « mourir pour vivre », donc pour renaître autrement.
Clés : Société Bien-être Psychologie Religions – Spiritualité Psychanalyse Sigmund Freud Françoise Dolto
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Hier soir, Emmanuel Macron est revenu sur la cérémonie de Hanoukka qui s’est tenue en sa présence à l’Élysée début décembre.
Clés : Politique Vie citoyenne
Tr.: ... modestie ... principes ...
Marche contre l'antisémitisme, 19 novembre 2023, Paris. ©AFP - Xose Bouzas / Hans Lucas
À chaque fois, le mécanisme est le même. D’abord, le trauma. Charlie Hebdo, en janvier 2015. Samuel Paty, en octobre 2020. L’émotion est immense et sincère.
Le coup de projecteur donné sur la majorité silencieuse rassure. On pense assister à un sursaut. En vérité, à l’échelle individuelle, la terreur accomplit son travail. À l’échelle individuelle, la trouille s’installe, et on l’appelle résilience. Depuis Charlie, soyons lucides, le droit au blasphème n’existe plus qu’en théorie. Et depuis Paty, de plus en plus de professeurs disent s’être auto-censurés : jusqu’à 64% des profs d’histoire-géo selon l’IFOP. Personne ne veut s’effacer, mais personne ne veut se faire traiter injustement d’« islamophobe ». Ni subir des menaces. Et personne – croyez-moi – ne veut passer des nuits à se demander : « à partir de quand faut-il que je m’inquiète » ? C’est ainsi qu’à chaque trauma collectif, la peur progresse. Et je crains que nous soyons encore en train de vivre un de ces moments.
Un effacement de beaucoup de Français juifs
La flambée inédite d’actes antisémites que nous vivons depuis le 7 octobre est en train d’entraîner un effacement de beaucoup de Français juifs : ils cachent tout ce qui pourrait leur attirer des menaces, des coups, voire pire. Et je ne vous parle pas seulement de signes d’appartenance religieuse, non : ils retirent jusqu’à leur nom de famille des boîtes aux lettres, ou des applications commerçantes. Écoutez cette info que nous avons publiée dans L’Express : chez Grasset, une rescapée des camps de la mort a fait retirer le mot « juive » du titre de son livre à paraître. Elle était trop terrorisée pour associer son nom et sa photo à ce qualificatif.
J’espère me tromper, mais je pense que cet effacement restera, en grande partie. À chaque fois que la peur se diffuse, elle ne repart pas. Et c’est ainsi que la norme des plus belliqueux progresse. Car tous les combats culturels sont des combats normatifs. Les minorités vindicatives font l’histoire, non par la force du nombre, mais par l’intimidation qu’elles exercent sur les plus nombreux.
Parler aux jeunes
Que faire face à cela ? D’abord, être chaque fois plus à faire entendre la voix de la majorité. Sur ce point, l’optimisme est permis. Politiques, professeurs, citoyens… la société rompt de plus en plus le silence. Ensuite, et c’est peut-être le point le plus important : il faut parler aux enfants ; aux ados. Il faut leur apprendre nos lois, nos principes et nos mœurs. Il faut leur expliquer la laïcité et l’universalisme sans s’excuser, sans avoir honte, et sans se reposer uniquement sur l’école. Nous, les adultes, nous avons la responsabilité d’éduquer. Cela paraît peut-être un truisme dit comme ça, mais j’ai l’impression que ça ne coule plus toujours de source. Les enfants sont notre avenir. Ne le gâchons pas.
Clés : Politique Vie citoyenne Antisémitisme
Gabriel Attal, ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, était l'invité du Grand Entretien, ce jeudi. Il a notamment précisé que les élèves portant l'abaya ou le qamis ne seront pas acceptés en cours dès lundi. Il assure aussi qu'il y aura bien un enseignant devant chaque élève.
Avec Gabriel Attal Homme politique
À quatre jours de la rentrée scolaire, le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal était l'invité de France Inter, ce jeudi matin. Son annonce, dimanche dernier, d'interdire le port de l'abaya et du qamis à l'école, ces tenues traditionnelles portées par certains élèves musulmans, fait beaucoup réagir.
Accusé, notamment par la secrétaire générale de la CGT, d'avoir instrumentalisé le sujet "pour évacuer les questions centrales de la rentrée", le ministre répond que "l'école de la République s'est construite autour de principes forts, notamment la laïcité, c'est notre responsabilité de garantir qu'elle sera toujours respectée". "Je me suis posé la question de savoir s'il fallait avancer sur ce sujet et faire cette annonce au moment de la rentrée scolaire", assure-t-il. "Et ce qui m'a convaincu, c'est mon échange avec les chefs d'établissement. C'est un sujet difficile dans beaucoup d'établissements et dans certains, l'abaya s'est installée depuis plusieurs années (...) J'ai retenu que prendre cette décision au moment de la rentrée, qui est une forme de nouveau départ annuel, serait moins difficile à faire appliquer que de le faire en cours d'année", estime le ministre.
Concrètement, lundi, les jeunes qui porteront ces tenues et leur famille seront accueillis "pour leur expliquer le sens de la règle, pourquoi on prend cette décision, pourquoi on ne peut pas porter l'abaya ou le qamis dans l'école". Mais "non", ils ne pourront pas assister aux cours, affirme le ministre de l'Éducation.
Pour accompagner les personnels dans les discussions avec les élèves, Gabriel Attal a promis une note de service, avec le mode d'emploi de cette interdicton. "Elle sera envoyée aujourd'hui aux chefs d'établissement, elle clarifie la règle, elle explique qu'on ne peut pas porter l'abaya et le qamis dans l'école de la République, elle donne des pistes pour faire ce travail d'échanges." Le ministre donnera aussi aux personnels de direction "un courrier signé de ma main à destination des familles pour lesquelles ils jugent qu'il est nécessaire de leur transmettre ce courrier". "Mais surtout, pour les établissements pour lesquels on anticipe que ce sera un sujet plus important que pour d'autres, il y aura un accompagnement humain."
Dans ce contexte, la droite et l'extrême réclament, de nouveau, le port de l'uniforme à l'école. Gabriel Attal s'est dit favorable à des expérimentations. "Je ne crois pas que ce soit une solution miracle qui permette de régler tous les problèmes de l'école, en revanche, c'est un débat qui existe et la meilleure manière de faire progresser le débat, c'est d'expérimenter les choses", précise le ministre, qui indique qu'il n'y a, pour le moment, pas d'expérimentations lancées sous son impulsion. En revanche, certains maires, comme le maire Rassemblement national Louis Aliot à Perpignan, ont annoncé vouloir le faire dans leur ville.
3000 postes à pourvoir à l'issue du concours d'enseignants
Mais la question qui préoccupe beaucoup de parents et de professeurs est de savoir s'il y aura bien un enseignant devant chaque élève à la rentrée. "Oui", répond Gabriel Attal. "On a un peu moins de postes à pourvoir à l'issue du concours, que l'année précédente, autour de 3000. C'était environ 1500 de plus l'année précédente." Ces postes qui étaient vacants "sont déjà très largement pourvus avec des contractuels, qui seront formés avant leur prise de fonction et qui, pour 90% d'entre eux, enseignaient déjà l'année dernière", assure-t-il. Au total, ces enseignants contractuels représentent "autour de 4-5% des enseignants dans notre pays".
"En septembre 2023, chaque enseignant gagnera 125 euros net de plus par mois qu'à la rentrée 2022"
L'une des grandes nouveautés de la rentrée scolaire est le "Pacte enseignant", des missions supplémentaires proposées aux enseignants en échange d'augmentation de leurs salaires. Le pourcentage d'enseignants nécessaire pour que cela fonctionne avait été évalué à 30%. Quel est-il dans la réalité ? Le ministre botte en touche : "Ça n'a pas démarré puisque la rentrée n'a pas encore eu lieu", répond Gabriel Attal. "Il faut donner sa chance à ce dispositif, c'est nouveau, il va monter en puissance progressivement."
Le président avait aussi promis une revalorisation sans condition. "En septembre 2023, chaque enseignant gagnera 125 euros net de plus par mois qu'à la rentrée 2022, et ça ira jusqu'à 250 euros net de plus par mois selon votre degré d'ancienneté, c'est pour tout le monde, pas besoin de missions supplémentaires", détaille le ministre de l'Éducation.
Au total, la promesse était qu'aucun enseignant gagne moins de 2000 euros net par mois : "Pour les néo-titulaires, on sera à 2100 euros net par mois en cette rentrée, avec la revalorisation du point d'indice." "En moyenne, on est autour de 10%" de hausse des salaires, affirme le ministre.
Clés: Politique Société Gouvernement français Éducation Gabriel Attal
Tr.: ... abaya, qamis (ou kamis) ... travail de médiation et d'échange ...
L’abaya interdite à l’école : défense de la laïcité ou police du vêtement ?28 Minutes (29/08/2023)
Dimanche 27 août, le ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse de France Gabriel Attal a annoncé l’interdiction du port de l’abaya. Que penser de cette interdiction ? On en débat avec Amine El Khatmi, Frédéric Dabi et Nesrine Slaoui.
Pays France Année 2023 Info et société Décryptages Durée 23 min
Disponible Du 29/08/2023 au 28/08/2024
Genre Émissions
résumé : deux thèses s'affrontent :
- c'est culturel et pas massif, pas grave. LFI fait un recours.
- c'est cultuel, ça met en danger la laïcité et la république, suite au traumatisme de l'assassinat de samuel paty chez les professeurs
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🗣 Invitation d'E. Macron, préférendum, rentrée scolaire, abayas : retrouvez l'intégralité de mon passage dans la matinale de Sud Radio du 30 août 2023.
Tr.: ... laïcité ...
Retrouvez la conférence des AMFIS 2022 intitulée : « Fondements de la laïcité », avec Jean-Marc Schiappa, historien.
Connu / TG 23/09/22 à 22:14
L'ARf est un mouvement laïque, sans affiliation politique ou religieuse. Les positions qui s'expriment au nom de l'ARf, au sens des visions du vivre ensemble, ne sont pas partisanes.
... s'exprimer sans prosélytisme d'aucune sorte.
... nécessité d'un double mouvement d'adaptation intérieure ("inner adaptation" dans les textes de Deep Adaptation International) et extérieure. Cela semble être au cœur même de notre conception de la "Résilience".
Certains peuvent l'interpréter comme une dimension "spirituelle" de l'Adaptation radicale. Ce terme n'a alors en notre sein, aucune connotation religieuse.
Nous cherchons ainsi à développer une conscience réflexive et critique sur la manière d'organiser notre rapport au monde, au vivant dans son ensemble et dans la diversité de son expression. Cela nous apparait comme une composante essentielle de notre capacité d'adaptation en tant qu'êtres humains.
C'est un travail qui s'articule autour d'une volonté d'orienter notre action de manière rationnelle, systémique et adaptée aux changements et événements auxquels nous devons faire face.
...
Nous sommes des femmes et des hommes, des êtres vivants sur une Terre encore vivante.
Nous contribuons à réparer le tissu déchiré du Monde. Nous sommes des tisseurs de lien.
Nous sommes conscients des effondrements en cours et que notre planète ne peut plus soutenir une croissance sans limites. Nous sommes conscients de la transformation profonde que nous devons opérer dans nos modes de fonctionnements et de pensée.
Face à cette réalité, nous nous mettons en mouvement pour anticiper, agir à la Racine.
Nous faisons souvent partis de collectifs qui réfléchissent, qui œuvrent chacun à leur niveau en fonction des contextes locaux, régionaux, territoriaux ... Nous agissons aussi individuellement.
Nous sommes également conscients que, même si de nombreux collectifs existent déjà, c'est en créant du lien entre eux que le mouvement de fond prendra de l'épaisseur, de la densité pour opérer le changement de cap nécessaire.
En mettant en lumière les points de convergence tout en tenant compte des différences, nous matérialisons une sorte de carrefour, un espace des possibles, un espace vivant de circulation des idées, un espace de respiration.
Nous choisissons de nous enrichir de la diversité pour aller plus loin, ensemble.
Nous allons vers ... plutôt que contre ... Nous privilégions le dialogue même si nous ne sommes pas totalement d'accord. L'écoute est donc au centre de notre action.
Nous nous rêvons port d'attache pour poser les choses, pour mûrir les réflexions. Un havre où se ressourcer pour mieux repartir dans l'action juste. Nous nous imaginons comme sur un pont de singe, maintenant l'équilibre dans le mouvement.
Nous nous appuyons sur nos valeurs premières : Compassion, Curiosité, Respect et sur notre Raison d'être
Notre base de réflexion, de recherche part de l 'expression des 4R par Jem Bendell : Résilience - Renoncement - Restauration - Réconciliation -
Nous facilitons ainsi les prises de conscience, soutenons les initiatives existantes et mettons en lumière les actions possibles pour reprendre notre pouvoir et notre responsabilité face à l'urgence et aux défis que nous rencontrons actuellement.
Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui ont le courage de se mettre en mouvement pour que la Terre
demeure un lieu dans lequel les générations futures pourront continuer à vivre.
Nous sommes reconnaissants à la Terre de nous nourrir et de nous héberger.
Notre membrane est notre capacité à opérer du lien. Nous sommes des Tisserand.e.s.
Catherine, Thierry, Nadège, Olivier
Ndlr : différences et similitudes / MpT ? ACT
... festival de bêtises anti-laïques ... on doit certes considérer que pour les croyants la loi de Dieu est toujours supérieure à celle des hommes. Mais cette certitude n’implique pas que l’on soit libéré d’obéir à ladite loi humaine du fait d’un commandement attribué à Dieu. D’ailleurs l’islam maléquiste et le christianisme des évangiles demandent de se soumettre à celle-ci. Cela est d’autant plus facile que la loi républicaine ne condamne jamais une opinion religieuse. Ni n’oblige à des comportements que la religion interdit. Le liberté du mariage des homosexuels n’oblige aucun gay croyant à se marier. Ni la liberté d’avorter n’est une obligation de le faire. Les lois républicaines sont des lois « ouvertes » chaque fois qu’elles s’approchent du domaine de l’intime conviction. Si les sectes sont sous surveillance dans notre pays c’est en raison de leur comportement fiscal ou de leur goût pour l’emprise sur les individus les plus faibles. Jamais pour leur message « spirituel ».
...
ce n’est pas faire injure de dire que le christianisme n’est pas un humanisme au sens philosophique et historique de ce mot. Car l’humanisme né de la Renaissance instaure l’être humain comme auteur total de son histoire dont il ne doit des comptes qu’à sa conscience
...
sachons tirer la leçon de l’électoralisme bigot de certains responsables politiques : l’histoire de France est celle de tous les Français et elle n’est pas l’héritage d’une religion, en France gallo-romaine, des Lumières et de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen moins qu’ailleurs.
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Avec la série « 2022 : Nos pas ouvrent le chemin », nous vous proposons d’entrer dans les coulisses de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, avec des images inédites. Vous y découvrirez, épisode après épisode, toute une partie du travail collectif réalisé pour faire vivre cette campagne et remporter la victoire en 2022.
Ce troisième épisode est consacré aux mois de janvier et de février 2021. Il revient sur l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi sur le séparatisme attaquant la laïcité et la loi de 1905 et la lutte des députés insoumis pour sauvegarder la séparation des églises et de l'État.
Cet épisode montre les coulisses de la préparation d'un discours de Jean-Luc Mélenchon à la tribune de l'Assemblée nationale et les coulisses du premier Forum Thématique consacré aux questions de démocratie et de libertés.
Enfin, ce troisième épisode offre des images inédites de la préparation et de l'émission Balance Ton Post de Cyril Hanouna à laquelle Jean-Luc Mélenchon a participé, et explique les raisons de sa participation.
Retrouvez le premier épisode de la série, qui aborde les préparatifs du lancement de campagne ici : https://youtu.be/D4oz9nCNIIE
Et le deuxième épisode qui retrace le mois de décembre 2020 : https://youtu.be/ocr3pjaVfkg
Connue / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1426816231923978240
Religions
Saint-Chamond, la ville où les élus écolos sont les Judas de la laïcité - Natacha Devanda · Mis en ligne le 2 août 2021
« La laïcité n'est pas négociable. » C'est sous ce beau titre que le groupe politique Europe Écologie-Les Verts de Saint-Chamond a fait paraître un communiqué de presse pour défendre... l'indéfendable, c'est-à-dire des propos bien réacs de Mmadi Ahamada, l'imam de la mosquée dudit bled de la Loire.
...
Le 21 juillet, en pleine fête de l’Aïd, l’imam fait son prêche en plein air, non loin du terrain où une future mosquée est en construction. Les croyants sont au rendez-vous. « Femmes musulmanes, tâchez d’obéir aux droits d’Allah et à ceux de vos époux, restez dans vos foyers et ne vous exhibez pas de la manière des femmes d’avant l’islam », déclame le prêcheur en citant l’un des versets du Coran.
...
à Charlie, on trouve bien dommage qu’en 2021, les seuls politiques immédiatement choqués par les propos sexistes d’un imam, soient des membres du RN ou un ministre de droite.
Que disent le PC, la France insoumise, les socialistes, les associations féministes des propos moyenâgeux tenus par l’imam ? Rien. ...
=>
Questionner LFI -> https://twitter.com/JulienDelalande/status/1422303044876869643
"Est-ce vrai @AQuatennens ? Prêche publié en direct sur un réseau social, donc public ? Contraire à l'égalité H/F ? Pas laïque ? Expulser l'imam ?"
ATT rép.
Connu / https://twitter.com/Charlie_Hebdo_/status/1422240780463247360
"
... 15 - 116 - 232
"
Alors que sa formation, CAP 21, vient d’être exclue de la primaire écologiste qui aura lieu en septembre, l’ancienne ministre de l’environnement Corinne Lepage fustige le comportement de la direction d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV).
... Jean-Marc Governatori, trop centriste à leurs yeux ... Les statuts ont été changés à la dernière minute, avec l’ajout de deux nouvelles règles auxquelles je devais me soumettre. Il s’agissait de m’interdire toute expression publique “désagréable” à l’égard de la direction du parti EELV, et de m’engager de soutenir le candidat vainqueur de la primaire, quel qu’il soit. ... En retour, j’ai donc demandé à tous les candidats de signer un engagement à défendre les valeurs républicaines et laïques. La direction d’EELV m’a répondu que ma demande était “insultante et diffamatoire”. ...
Connu / https://twitter.com/corinnelepage/status/1414611445929713665
Ndlr : on ne peut pas donner tort à EELV en lisant la charte des valeurs régissant la plateforme pour la primaire... https://projet.lesecologistes.fr/pages/chartedesvaleurs
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éléments clés relevés : intelligence collective, éthique, gauche, espaces de débat, ...
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Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 28 juin 2021 dans le cadre du débat sur le projet de loi séparatisme.
Le président du groupe « La France insoumise » a expliqué que la laïcité n'était pas un athéisme d'État et qu'elle était au contraire le moyen pour chaque Français de vivre libre, qu'il soit croyant ou non. Il a rappelé que la laïcité était d'abord la séparation stricte des Églises et de l'État et que la seule limite à l'exercice des religions était le respect de la loi et de l'ordre public.
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un texte du gouvernement qui montrait du doigt les musulmans et dont les débats avaient pu être vécus comme humiliants par ces derniers. Il a rappelé que les musulmans n'étaient pas les ennemis de la France et qu'ils n'avaient jamais manqué à l'appel de la patrie, notamment lors de la seconde guerre mondiale quand il a fallu chasser l'occupant allemand de Notre-Dame-de-la-Garde.
Le candidat à l'élection présidentielle a fait le lien entre la laïcité, la souveraineté et la République, traçant l'histoire de la laïcité dans notre pays. Il a expliqué que la laïcité garantissait le fait qu'aucune transcendance ne pouvait s'opposer à la loi décidée par le peuple et qu'elle était donc la garantie de la souveraineté populaire.
Fabrice Rousselot, Directeur de la rédaction
Auteur Valentin Soubise Doctorant en science politique, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Le président du groupe parlementaire La France insoumise mène actuellement une fronde, sur les bancs de l’Assemblée nationale, contre le projet de loi « séparatisme », finalement rebaptisé « projet de loi confortant le respect des principes de la République ».
Dans son discours du 1ᵉʳ février, Jean‑Luc Mélenchon juge « inutile » et « dangereuse » une loi qui selon lui demanderait aux associations musulmanes de prêter des « serments d’allégeance » à la République.
« Non, les chemins de la raison ne s’ouvrent pas à la faux. Non, la porte de l’universel ne s’ouvre pas à coups de pied. Non, l’amour de la République, comme tout amour, ne vaut rien sous la menace. »
Jean‑Luc Mélenchon réaffirme ainsi une conception de la laïcité qui ne doit pas être un « athéisme d’État », imposé par la contrainte, mais une séparation stricte où l’État, « indifférent » à la religion, garantit à chacun une liberté absolue de conscience.
La laïcité a selon lui apporté une contribution historique essentielle à la sortie des guerres de religion en France et son enjeu principal est aujourd’hui encore de garantir « l’unité du pays ».
Or, le député considère que ce projet de loi ouvre au contraire « la porte à un déferlement » contre les musulmans.
...
Au Karl Marx de La Question juive qui rejette les droits de l’Homme comme une mystification bourgeoise dissimulant l’exploitation, Jean‑Luc Mélenchon semble alors préférer le philosophe Jacques Rancière qui souligne l’efficacité et la performativité de la « phrase égalitaire » : affirmer et croire en une égalité qui n’existe pas encore est le seul moyen de la faire progresser dans la réalité.
L'auteur réalise sa thèse sous la direction de Frédéric Sawicki.
Clés : gauche Jean-Luc Mélenchon extrême gauche laïcité partis politiques discours islamophobie La France insoumise (LFI)
Connu / https://twitter.com/cremieuxrag/status/1362085129502535683
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Chômeurs insoumis a retweeté
Robert Crémieux Herbe Abeille @cremieuxrag ·17 févr.
La République laïque de Jean‑Luc Mélenchon : un débat qui fracture la gauche et bien plus encore #islamogauchisme
via @FR_Conversation - 0 - 1 - 1
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Ndlr : article très intéressant et bien documenté mais JLM n'est en aucune façon à l'extrême gauche, pourquoi ce mot-clé plutôt que de parler de radicalité ? Manipulation ? ACT
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Dans ce 130e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient d’abord sur la volonté de Facebook de diminuer l’impact des publications politiques. Il appelle à s’abonner à sa chaîne YouTube et au réseau social « Action populaire » pour s’assurer de recevoir les informations importantes.
Jean-Luc Mélenchon revient ensuite sur la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement, et en particulier sur la question des vaccins. Il explique que le gouvernement n’a écouté aucune des alertes qui avaient été lancées par les insoumis depuis le début de cette crise sur le déconfinement, la 2e vague, le vaccin et enfin les 3e et 4e vagues.
Le député insoumis parle ensuite sur les débats en cours à l’Assemblée sur le projet de loi visant à « renforcer les principes républicains ». Il analyse les incohérences de ceux qui accusent les insoumis un jour d’être les amis des religions et le lendemain d’être des « bouffeurs de curés ». Il défend un point de vue d’équilibre et présente sa vision des choses : protéger la liberté du culte, ne stigmatiser personne pour sa religion, rétablir l’indifférence de l’État vis-à-vis des religions. Il dénonce, aussi, la pente prise par certains d’une stigmatisation permanente des musulmans dans les débats.
Enfin, le député insoumis analyse la situation en Amérique latine où le candidat progressiste pourrait l’emporter au premier tour en Equateur. Il explique que cela permettrait de reconstituer un arc de forces progressiste en Amérique latine.
SOMMAIRE
00:00 : Intro
00:10 : Facebook censure la politique
03:48 : Covid-19 : gestion de la crise et vaccins
09:54 : Loi sur le « renforcement des principes républicains »
25:07 : Deux évènements en lien avec la 6e République
26:14 : Elections en Equateur et situation politique en Amérique latine
LES LIENS
- Commander la Revue sur la 6e République : https://bit.ly/3oNNCTf
- Rejoindre le réseau « Action populaire » : https://actionpopulaire.fr/
- Facebook va arrêter de recommander les groupes politiques à ses utilisateurs : https://bit.ly/39LYixd
- Libertés civiles : avec les mesures anti-Covid, la France classée dans les « démocraties défaillantes » : https://bit.ly/3rnNgUS
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Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 1er février 2021 contre le projet de loi dit de renforcement « des principes républicains ». Le président du groupe « La France insoumise a dénoncé une loi inutile et dangereuse qui va semer de la division dans le peuple français en stigmatisant les musulmans.
Après avoir rappelé que le gouvernement a réussi à mettre d'accord contre cette loi tous les cultes, le député insoumis a interpellé la majorité sur les défis qui sont devant nous. La pandémie, le dérèglement climatique, les 800 plans sociaux, les 10 millions de pauvres, l'augmentation du gaz, des péages, de l'électricité, les millions de personnes à l'aide alimentaire... Alors que le Parlement va discuter pendant deux semaines du voile, de la polygamie, des certificats de virginité, du contenu des cantines scolaires ou de la mixité dans les horaires des piscines.
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé ensuite l'hypocrisie du gouvernement. Il a parlé des différents séparatismes qui existent bel et bien dans notre pays dont il n'est pourtant pas question dans cette loi : le séparatisme social des riches, le séparatisme religieux du Concordat, le séparatisme institutionnel de l'Union européenne.
Le Président du groupe La France insoumise a rappelé que l'État est indifférent aux religions et que c'est le gage de notre liberté. Puis il a dénoncé l'amalgame insupportable entre islam et islamisme. Il a pris à partie l'Assemblée en demandant aux députés quand les musulmans avaient manqué à l'appel de la patrie.
Jean-Luc Mélenchon a conclu son discours en disant que la France est grande parce qu'elle fait France de tout bois et que l'amour de la République, comme tout amour, ne vaut rien sous la menace.
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Le député de la France insoumise de la Seine-Saint-Denis Alexis Corbière était l'invité de la matinale LCI. Il a répondu aux questions de Jean-Michel Apathie sur la campagne de vaccination ainsi que sur le projet de loi principes républicains du gouvernement.
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