Lucie Castets et Marine Tondelier
C’était en juin dernier. Tout le monde pensait que c’était impossible, et pourtant nous l’avons fait !
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alerter sur les dangers d’un gouvernement dirigé par le Rassemblement national. Pour convaincre, aussi, que nos propositions sont à même de répondre aux défis démocratiques, écologiques et sociaux.
Votre engagement a déjoué tous les pronostics : la gauche et les écologistes, allié·es, ont réussi à devenir la première force à l’Assemblée nationale.
Cela n'a pas suffi. Emmanuel Macron a ignoré le changement demandé dans les urnes et nommé un Premier ministre qui ne défend aucune de nos priorités : la restauration des services publics, la bifurcation écologique, la défense du niveau de vie, la préservation de nos libertés publiques.
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Anthony Caillé, secrétaire général de la CGT-Intérieur-Police, estime sur franceinfo que le gouvernement "ne doit pas faire l'impasse ...
Connu / TG le 27/07/23 à 11:38
Un réacteur nucléaire sur le Port de Marseille ? &qu...
L’annonce d’Emmanuel Macron a "stupéfait" les associations engagées de longue date pour une sortie du nucléaire.
Connu / TG le 02/07/23 à 17:42
La société industrielle lyonnaise Carbon va implanter la première giga-usine dédiée à la fabrication de panneaux solaires “made in France”, ...
Connu / TG le 07/03/23 à 20:31
Clé : Inégalités, Luttes sociales
Ce lundi 23 janvier, des milliers de boulangers et boulangères ont manifesté à Paris, face au ministère de l’économie, contre la hausse des prix de l’énergie. Avec l’explosion des profits des grands patrons du secteur et la spéculation sur le gaz et l’électricité, le gouvernement laisse les boulangers en détresse, avec des factures intenables. Certaines boulangeries doivent mettre la clé sous la porte.
À Marseille
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«Concrètement» il s’agit de «faire une manipulation sur le compteur pour que les boulangers puissent avoir un tarif soit de 50%, soit de 60% gratuit», explique le secrétaire général de la branche locale du syndicat. En décembre, la CGT-Énergie avait déjà basculé tout un quartier populaire de Marseille en tarif «heure creuse». Et ces derniers jours, contre la casse des retraites, plusieurs coupures de courant ont visé des entreprises et des lieux de pouvoir.
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Les salariés de l’énergie sont doublement touchés par la contre-réforme de Macron : à la fois par le recul de l’âge de la retraite et par la suppression des régimes spéciaux. Qui rétablit le courant lors de tempêtes, ou escalade les pylônes ? Ce sont eux. Et le gouvernement voudrait forcer ces agents à trimer en situations délicates jusqu’à épuisement.
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Puisque la grève seule ne suffit plus pour se faire entendre, la multiplication des actions de désobéissance, de redistribution et de sabotage fera peut-être céder le gouvernement. En tout cas, elle montre que la solidarité n’est pas un vain mot, et que le pouvoir en place est nuisible et inutile.
Source : https://www.liberation.fr/economie/social/reforme-des-retraites-et-prix-de-lenergie-pour-lutter-contre-un-ennemi-commun-la-cgt-marseille-passe-des-boulangers-en-tarif-reduit-20230123_UIS6BIPKANA5VPOO5CKVBGMHKI/
Connu / https://twitter.com/ContreAttaque_/status/1617603894468837376
Crise énergétique : une application lancée à Marseille pour lutter contre les lumières inutiles la nuit
Lancée samedi à Marseille, l’application Extinction Nocturne vise à recenser les établissements qui ne respectent pas la législation sur ...
Connu / TG
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Les Amis de la Terre Bouches du Rhone ont lancé une application Extinction Nocturne visant à recenser les établissements qui ne respectent pas la législation sur l'éclairage de nuit.
Peut-on utiliser cette application et se rapprocher des Amis de la Terre ?
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CQFD est un journal papier. Plus précisément, un mensuel de critique et d’expérimentations sociales, qui sort en kiosque le premier vendredi de chaque mois. Chaque vendredi tout court, nous publions aussi quelques articles sur ce site internet, issus de la version papier ou inédits.
Publié depuis 2003, CQFD est basé à Marseille
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Né des cendres du Rire, le journal du Réseau d’information sur les réfractaires au service militaire, CQFD reste insoumis et carrément hostile à ceux et celles qui voudraient l’enrôler sous quelque drapeau que ce soit.
Il témoigne des luttes sociales et des diverses aspirations à l’émancipation : féminismes, résistances au travail aliéné, antiracismes, autogestion, écologie sociale, etc. En même temps, il s’évertue à dénoncer frontalement l’organisation mortifère du monde ultralibéral : politiques sécuritaires, surveillance technologique, contrôle des chômeurs, servilité des médias, nationalismes, etc.
CQFD a pour emblème un chien rouge qui se libère de ses chaînes, emprunté à Simplicissimus, un hebdomadaire satirique allemand de la fin du XIXe siècle. La devise de ce chien rouge ? « Mordre et tenir ».
Étranger à tout dogmatisme, CQFD n’est pas un tract. Il croit en la complexité et aux contradictions de l’enquête de terrain, tout en donnant la parole à des chercheurs, chercheuses, auteurs et autrices. CQFD ne fait pas du journalisme de préfecture ; il préfère traîner dans les rues, les bars, les usines occupées, les cambrousses en bagarre contre l’agriculture industrielle, ou encore les maquis (urbains ou campagnards).
Farouchement indépendant, ce canard sauvage est financé presque exclusivement par ses lecteurs et lectrices (abonnements et dons, ventes en kiosque). C’est à peine s’il s’autorise une petite subvention de temps en temps, tout en ne crachant pas sur les contrats aidés quand il s’en présente un.
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Trois frères et sœur se réunissent autour de leur père mourant, dans une calanque marseillaise autrefois paradis de pêcheurs et d’ouvriers. Par Robert Guédiguian, un film bouleversant sur le temps qui passe et les illusions évanouies.
Dans une calanque abandonnée à l'hiver, Armand, Joseph et Angèle se retrouvent au chevet de leur père, victime d’une attaque qui l’a laissé paralysé et aphasique. Armand tient vaille que vaille le restaurant ouvrier autrefois géré par ce dernier, tandis que son frère retraité, accompagné de sa "trop jeune fiancée", dilue ses déconvenues dans un humour pince-sans-rire. Comédienne sans cesse en tournée, Angèle, elle, avait rompu avec les siens il y a vingt ans, incapable d’accepter la mort de sa fille. Tandis que les jours s’écoulent au rythme des soins, des promenades et des dîners, la fratrie voit débarquer des militaires, à la recherche de migrants rescapés d’un naufrage…
Utopie engloutie
Dans le huis clos de la crique baignée de soleil pâle, les vagues charrient des chagrins inguérissables, des malentendus tenaces, mais aussi de tendres souvenirs, à l’instar d’un joyeux Noël communautaire ou d’une lumineuse virée en voiture, au son de "I Want You" de Dylan, de la fratrie alors trentenaire (émouvant extrait de Ki lo sa? du même Guédiguian, avec, déjà, les merveilleux Ariane Ascaride, Gérard Meylan et Jean-Pierre Darroussin). Avec la mort du patriarche, c’est une utopie de la solidarité, un paradis prolétaire qui seront bientôt engloutis, aspirés par la spéculation immobilière et la course au profit, malgré la résistance d’Armand, qui s’accroche à sa modeste brasserie, d’un couple âgé, derniers survivants d’un voisinage déserté, et de Benjamin, un jeune pêcheur, fou d’Angèle et de théâtre classique. Le réalisateur (Marius et Jeannette, Les neiges du Kilimandjaro) fuit toutefois l’amertume pour parer ce constat désenchanté d’une douce nostalgie, parsemant son récit d’éclats d’humour et d’espoir, que symbolisent la beauté de la nature et la force d’une entraide retrouvée.
Réalisation : Robert Guédiguian
Scénario : Robert Guédiguian Serge Valletti
Production : Agat Films
Producteur/-trice : Robert Guédiguian Marc Bordure
Image : Pierre Milon
Montage : Bernard Sasia
Avec :
- Jean-Pierre Darroussin (Joseph, le frère d'Angèle)
- Jacques Boudet (Martin, le père d'Yvan)
- Gérard Meylan (Armand, le frère d'Angèle,)
- Ariane Ascaride (Angèle Barberini)
- Anaïs Demoustier (Bérangère, l'amie de Joseph)
- Robinson Stévenin (Benjamin)
- Yann Trégouët (Yvan)
- Geneviève Mnich (Suzanne)
- Diouc Koma (le soldat)
- Fred Ulysse (Maurice)
Son : Laurent Lafran
Pays : France
Année : 2016
Ndlr : est-ce Le Rove à l'ouest de Marseille ou une autre calanque proche ?
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Jean-Luc Mélenchon était à Marseille le 10 juin 2022 pour le dernier jour de la campagne de premier tour des élections législatives. D’entrée de jeu, il a fustigé l’attitude d’Emmanuel Macron qui est sorti de sa réserve présidentielle pour taper sur la NUPES et Jean-Luc Mélenchon. Il a dû rappeler encore une fois que si la NUPES avait la majorité à l’issue des élections, le candidat désigné par cette coalition deviendra Premier ministre, n’en déplaise au chef de l’Etat.
Jean-Luc Mélenchon est revenu sur le problème d’utilisation et de doctrine de la force de police dans la France de Macron. Il a fait référence à la mort d’une jeune femme de 21 ans lors d’un contrôle de police à Paris, suite à un refus d’obtempérer du chauffeur de la voiture dont elle était passagère. Il en a profité pour rappeler la nécessité de refonder la police de la cave au grenier.
Il est également revenu sur le problème central de la sécheresse, alors qu’un quart département sont d’ores et déjà en alerte. Il a déploré l’état d’impréparation de la macaronie pour faire face et insisté sur la nécessité de relever les services publics et l’Etat pour mettre en oeuvre la planification écologique.
En réponse à Gabriel Attal qui l’accuse de vouloir installer la « guillotine fiscale », il a rappelé à qui le programme de la NUPES comptait augmenter les impôts : héritage maximum à 12 millions d’euros, rétablissement de l’ISF, etc. Il a ensuite accusé Macron d’avoir un programme caché : celui qu’il a promis à la Commission européenne. Il a en effet promis de ramener le déficit à 3% d’ici 2027, ce qui revient à prévoir un plan d’austérité de 80 milliards.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite expliquer sa logique économique. Elle consiste d’une part à relancer la consommation populaire pour éviter la récession. D’autre part, il compte bloquer les source de l’inflation en bloquant les prix du carburant, de l’énergie et produits de première nécessité. Il s’est inscrit en faux contre la décision de la BCE de remonter les taux d’intérêt.
Il a fini son discours sur les mesures les plus importantes à prendre pour réparer la démocratie. Il a promis la mise en place du référendum d’initiative citoyenne (RIC), la mise en place de la proportionnelle aux élections législatives, la création d’une autorité indépendante pour organiser les élections, l’abaissement à 1 million de signature le seuil pour le référendum d’initiative partagée. Il a affirmé qu’une personne devrait être chargée au gouvernement de la mise en place de ces mesures démocratiques.
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Le 12 mai 2022, Jean-Luc Mélenchon tenait un discours lors d’un apéro de l’Union populaire à Marseille.
Le candidat au poste de Premier ministre est revenu dans un premier temps sur la dernière élection présidentielle. Il a expliqué que le peuple français avait installé une situation sans précédent lors de la dernière campagne avec la composition de 3 grands blocs : les libéraux, l’extrême-droite et le bloc populaire constitué par l’action autour d’une ligne de rupture avec le néolibéralisme. Il a appelé à s’appuyer sur la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale pour entraîner la société et se donner pour objectif la rupture avec le néolibéralisme et l'harmonie des êtres humains entre eux et avec la nature.
Il a rappelé que l’élection législative était celle qui allait donner le mandat pour gouverner. En votant pour une majorité de la Nouvelle Union Populaire, nous pourrons choisir le Premier ministre. Jean-Luc Mélenchon a réitéré son intention, en cas de majorité de la nouvelle union à l’Assemblée, de déterminer et de conduire la politique de la Nation conformément à la Constitution. Le programme qui s’appliquera sera celui de la Nouvelle Union Populaire écologique et sociale.
Sur l’Europe, il a souligné que le programme choisi par les Français s’appliquera même s’il est contradictoire aux traités européens. Il a expliqué que l’idée européenne avait besoin d’un renouveau démocratique et que pour qu’elle vive, il fallait que les peuples voient que leur volonté était respectée. Il a pointé du doigt M. Macron qui demande à respecter les traités alors que lui-même ne le fait pas, ni pour les 3% ni pour les limites de la dette. Il a également été condamné 2 fois pour inaction écologique.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite abordé la crise sociale dans le pays, avec des gens qui basculent dans une situation de misère avec l’inflation. Il a souligné que la première manière de régler le problème était d’augmenter les minimas sociaux, d’augmenter les retraites et les salaires. Il a ensuite évoqué la question des retraites en rappelant que les retraités n’étaient pas des « inactifs ». Il a donc alerté sur le fait que l'affaire des retraites n’était pas un petit sujet dans la prochaine campagne des législatives. En effet, puisque M. Macron veut mettre la retraite à 65 ans, pour pouvoir attendre de la toucher à taux plein, il faudra attendre d’être au RSA ou au chômage.
Le candidat au poste de Premier ministre a indiqué que si les gens votent pour la Nouvelle Union Populaire, ils pourront avoir le SMIC à 1 400€, les négociations salariales et la retraite à 60 ans.
Enfin, il a expliqué qu’il ne serait pas candidat lors des prochaines élections législatives à Marseille. Il a indiqué que Manuel Bompard le serait dans cette circonscription en tant que représentant des plus éminents de la jeune génération des insoumis. Il a appelé les habitants à voter pour lui afin de le faire élire à l’Assemblée nationale.
Politique - Dossier : Élections législatives 2022
Jean-Luc Mélenchon confirme ce jeudi soir qu'il ne se représente pas pour être député à Marseille. C'est Manuel Bompard, son ancien directeur de campagne lors de la présidentielle, qui sera candidat dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône.
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Manuel Bompard est un fidèle de Jean-Luc Mélenchon, il a notamment assuré la direction de sa campagne présidentielle cette année. Le Toulousain est également aujourd'hui élu eurodéputé dans une circonscription du Sud-Ouest, il pourrait donc démissionner de ce mandat en cas d'élection à Marseille. Il a déjà été candidat en 2017 aux élections législatives, dans une circonscription de Haute-Garonne.
Clés : Assemblée nationale Bouches-du-Rhône Élections législatives Jean-Luc Mélenchon La France insoumise NUPES - Nouvelle Union Populaire Economique et Sociale
#LaMidinale - 1 090 vues - 103 - 39,8 k abonnés - 28 commentaires
Quelle place pour les quartiers populaires dans la bataille des législatives ? Kevin Vacher, militant marseillais de « Nos vies, nos voix » et candidat aux élections législatives dans la 4ème circonscription des Bouches-du-Rhône, est l'invité de #LaMidinale.
VERBATIM
Sur sa candidature
« Pour moi cette candidature n’était pas évidente. J’ai beaucoup posé la question aux gens de savoir s’ils trouvaient cela délirant, légitime, intéressant, s’ils pensaient que j’avais des choses à porter spécifiquement. Donc ma candidature est une décision collective. »
« Personnellement je pense que depuis 15 ans que je milite, j’ai appris qu’il y avait tout un tas d’expériences dans cette ville, extrêmement stigmatisées tout comme le sont l’ensemble des quartiers populaires. »
« Ces dernières années, j’ai beaucoup milité sur la question du mal logement et on a gagné des politiques publiques face à la mairie de Gaudin. On s’est alors dit qu’on pouvait aller plus loin et faire irruption à l’Assemblée. »
Sur l’association entre mondes politiques et associatifs
« Je pense que le système politique est fait pour annihiler les luttes militantes. Il y a un pessimisme démocratique très fort chez les gens : c’est extrêmement légitime. Cela étant dit, comment faire pour rassembler toutes les énergies militantes, pour que la représentation nationale soit prise vraiment au mot, c’est à dire que l’Assemblée soit représentative de la diversité militante et sociale. Cela demande des outils, la première chose est qu’il faut agir en collectif. Notre mouvement ‘Nos vies, nos voix’ est composé uniquement de gens qui viennent du mouvement social, d’initiatives citoyennes, d’habitants et d’habitantes qui ont envie de s’impliquer directement dans notre ville. »
« Notre mandat tel qu’on le pense est un mandat régulé par ce qu’on appelle un contrat de mandature, pour spécifier ce à quoi je m’engage. Cela permet d’organiser les expériences de terrain. »
À l’heure ou le GIEC nous donne 3 ans pour agir, il y a vraiment une urgence à repenser la façon dont s’organise la politique. La vie politique doit être rythmée par la vie associative et syndicale. »
Sur l’utilité du rôle de député
« La Nupes est un premier cap pour se reconnecter aux aspirations populaires, mais il y a un deuxième cap à franchir. On peut gagner arithmétiquement des voix, mais si on ne gagne pas les cœurs, notamment de ceux et celles qui s’abstiennent, on ne construira rien. »
« J’avais entendu pendant la COP de Glasgow, Manon Aubry et Eric Piolle appeler le mouvement social à venir investir la vie politique. Il va falloir construire cela. Dans cette Assemblée, il faudra mettre en contradiction LaREM et le RN, et imposer les sujets de la Nupes. »
Sur l’investiture ou non de la Nupes
« Je trouve extrêmement intéressant la position de Jean-Luc Mélenchon de dire ‘ce n’est pas moi que vous élisez, c’est le programme’. Nous on a fait des propositions citoyennes de lois pendant cette campagne qui font écho à l’avenir en commun, donc c’est naturellement que j’ai proposé de porter ce programme dans le cadre de la Nupes. »
« Ce qui est sûr, c’est que ce cadre est le bon mais sous conditions. Cela doit nous permettre d’aller plus loin dans la représentation nationale. On a par exemple un vrai problème de parité à Marseille avec une candidate pour 7 circonscriptions. »
« On porte aussi le fait que la clarté et la transparence sont utiles. Il n’y a pas de ‘process’ pour être candidat dans cette Nupes, cela se passe en privé. Nous, on a fait une campagne extrêmement transparente. On a systématiquement tenu informés les citoyens. Force est de constater qu’il n’y a pas cette culture de la transparence dans le milieu politique. C’est dommage car cela permet de rassurer les gens et de donner un gage de confiance. »
« Je soutiens cette Nupes jusqu’au bout : il n’y a que ce cadre-là qui est important et intéressant. Être dissident n’a pas de sens, par contre on aimerait savoir quelle place vont avoir les mouvements citoyens dans cette Nupes. On est prêt à être des acteurs autonomes qui vont la jouer collectif et compter sur le long terme. »
http://www.regards.fr
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"Cette fois-ci, la victoire est à portée de main". Plusieurs milliers de personnes étaient réunies cet après-midi sur les plages du Prado pour le meeting de Jean-Luc Mélenchon. Le candidat de l'Union populaire à l'élection présidentielle a déroulé les axes forts de son programme tout en concentrant ses attaques sur Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Une manière d'identifier ses principaux concurrents pour une qualification au deuxième tour qu'il croit possible.
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Le 27 mars 2022, Jean-Luc Mélenchon prononçait un discours sur la plage du Prado à Marseille. Dans ce discours, il a abordé la question de la Méditerranée et de la guerre d’Ukraine. Il a plaidé pour la paix après avoir dédié ce rassemblement à la résistance du peuple ukrainien et l’insoumission du peuple russe. Il a proposé une force de casques bleus pour s’interposer autour des centrales nucléaires et protéger la Méditerranée d'une possible pollution en cas d'incident.
Le candidat de l'Union populaire a ensuite consacré une deuxième partie de son discours à la lutte contre la précarité en proposant notamment la titularisation des 800 000 contractuels de la fonction publique, des quotas maximum de CDD et la requalification des travailleurs ubérisés en salariés. Il a fustigé la proposition d’Emmanuel Macron de contraindre les allocataires du RSA à des travaux d’intérêt général. Cette proposition peut être assimilée à du travail forcée d’après la définition de l’Organisation internationale du travail.
Jean-Luc Mélenchon a aussi abordé la question de l’école. Il a mis en alerte contre la marchandisation de l’école qu’Emmanuel Macron veut imposer s’il est réélu. Au contraire, le candidat de l’Union populaire compte rétablir le caractère national du service public de l’éducation, en revenant notamment sur Parcoursup, la réforme du lycée et du collège. Il a dit vouloir rétablir la place des diplômes nationaux à l'inverse de ceux qui veulent laisser toute la place au contrôle continu.
Enfin, le candidat de l'Union populaire a commenté les ressemblances entre les programmes économiques d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Sur la retraite, sur les salaires, sur les prix, sur la politique de l’offre, sur le nucléaire : leurs raisonnements et leurs propositions sont très proches. C’est pourquoi il a invité les électeurs à faire barrage dès de le premier tour en empêchant le pays d’être enfermé dans un second tour entre Macron et Le Pen.
Retrouvez cette vidéo dans une version accessible aux personnes sourdes et malentendantes : https://youtu.be/HLh64dRsbks
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Rendez-vous ce samedi 5 février à 18h30 pour le meeting de l’Union populaire à Marseille avec Danièle Obono, Manuel Bompard, Mathilde Panot et Manon Aubry. Participez et réagissez en direct avec #MeetingMarseille
Les reportages
3ans. Cela fait 3ans que Zineb Redouane, une Marseillaise de 80 ans, a perdu la vie après avoir reçu sur le visage au moins un tir policier. 3ans d’opacité, 3 ans d’immobilité. Au final, 0 mise en examen et une procédure judiciaire enlisée.
Trois ans. Cela fait trois ans que Zineb Redouane, une Marseillaise de 80 ans, a perdu la vie après avoir reçu sur le visage au moins un tir policier en marge de l’acte III des Gilets jaunes. Trois ans d’opacité, trois ans d’immobilité. Autopsies aux conclusions différentes en France et en Algérie, expertises qui se contredisent. Au final, zéro mise en garde à vue, zéro mise en examen et une procédure judiciaire enlisée. Pour dire non à l’oubli, des centaines de personnes ont manifesté dans les rues de Marseille le samedi 4 décembre dernier. Pour Zineb, mais aussi pour d’autres… Toutes et tous victimes de violences policières et d’indifférence judiciaire. Taha Bouhafs était à leurs côtés.
Il nous revient avec des témoignages puissants. Des témoignages qui convergent presque tous. Et pointent du doigt une institution judiciaire considérée comme complice. Mathieu Rigouste, chercheur indépendant en sciences sociales, réalisateur et militant était lui aussi à Marseille. Il travaille notamment à la construction d’un réseau d’entraide et de soutien pour les familles de victimes de crimes policiers. Pour lui, les mécanismes qui aboutissent à l’impunité des forces de l’ordre sont construits par la police mais validés par les médias, la justice et les autres institutions. Les victimes n’ont pas le choix : elles doivent mettre en place un réseau de solidarité pour pouvoir organiser leur défense.
Tr.: ... affaire politico-judiciaire, les politiciens ont indiqué qu'il fallait protéger les forces de l'ordre et la justice refuse d'admettre et de fait protège le policier. ... déni de justice ... systémique ... institution judiciaire considérée comme complice ... mécanismes construits par la police mais validées par les autres institutions justice et médias ... réseau entraide-vérité-justice ... la violence policière, c'est aussi la violence judiciaire, et surtout, la violence de l'État.
Connu / https://twitter.com/CerveauxNon/status/1472224570996408322
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Le Média a retweeté Cerveaux non disponibles @CerveauxNon · 18 déc.
Des témoignages de familles de victimes de #ViolencesPolicieres recueillis par @T_Bouhafs
confirment le rôle central de la justice dans l'impunité policière.
« La justice est au service de la police, historiquement et institutionnellement » Michel Foucault
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#Macron #étudiants #Marseille 18 091 vues - 3 k - 23 - 228 k abonnés - 361 commentaires
L'équipe du Fil d'Actu : Présentation : Tatiana Ventôse
Écriture : Tommy Lasserre Réalisation : Yohann Delozier
Connue / https://twitter.com/LeFildActu1/status/1436031664724094980
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Le Fil d'Actu @LeFildActu1
Pour la rentrée scolaire, Emmanuel #Macron nous a donné une vision de son « école du futur » : un projet " disruptif " qui, sous couvert de liberté, attaque l'autorité de l'enseignant, mais aussi les fondements de l'école républicaine...
Flèche vers le bas DÉCRYPTAGE Flèche vers le bas
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Durée de lecture : 11 minutes - Clés : Nature Monde Congrès mondial de la nature
L’Union internationale pour la conservation de la nature tient son congrès mondial du 3 au 11 septembre à Marseille. Les acteurs de la préservation de la biodiversité se retrouveront pour accorder leurs voix et tenter de peser sur les décideurs politiques et économiques. Le but : interrompre le processus d’effondrement du vivant.
1. Qu’est-ce que l’UICN ?
... « C’est le lieu où se retrouvent tous les spécialistes et acteurs de la conservation de la nature », dit Maud Lelièvre, présidente du comité français de l’UICN. Cette branche hexagonale réunit ainsi des ONG environnementales telles que le WWF ou France Nature Environnement (FNE), des agences publiques comme l’Office national de la biodiversité (OFB), mais également des représentants des ministères de l’Écologie ou des Affaires étrangères.
« C’est une organisation hybride, avec un côté très scientifique et un autre politique », précise Arnaud Gauffier, du WWF. En 1961, son ONG — le World Wild Fund for nature (WWF) — a d’ailleurs été fondée pour soutenir financièrement les actions portées par l’UICN, créée pour sa part en 1948
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2. À quoi va servir ce Congrès mondial ?
... Le congrès prend en effet place quelques mois avant la COP26 sur le climat et la COP15 sur la biodiversité — prévue en Chine début 2022. Pour autant, rien de décisif n’est à attendre de cette séquence marseillaise, et pour cause : les motions votées par l’UICN sont des recommandations plus que des dispositions contraignantes.
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Le sommet fait aussi figure de congrès scientifique, avec nombre de chercheurs présents : « Cet événement constitue une arène différente pour les débats sur la conservation de la nature, avec l’intérêt notamment de donner la parole à des groupes issus de la société civile qui ne l’ont pas souvent », souligne Didier Bazile, chercheur au Cirad et coanimateur de la thématique de recherche prioritaire Biodiversité.
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3. Quels sont les points qui font débat ?
En parallèle du Congrès mondial, plusieurs associations entendent jouer les trouble-fête. « Une motion polémique sera particulièrement suivie, note ainsi Inf’OGM, celle sur la biologie de synthèse, dont fait partie le forçage génétique. » L’un des aspects discutés au sein de l’UICN est de savoir si cette technique est une option pertinente pour la préservation de la biodiversité. « Le forçage génétique pourrait permettre de supprimer des populations d’espèces considérées comme envahissantes en biaisant le ratio sexuel ou en altérant leur fertilité », assure le site d’information, qui s’interroge : « L’humanité peut-elle s’autoriser à manipuler le vivant pour... le “préserver” en dépit des enjeux environnementaux, sanitaires et socio-économiques sous-jacents ? »
Ainsi, malgré un apparent consensus — tant scientifique que politique — sur les questions de biodiversité, de nombreux sujets abordés lors du sommet font débat. « C’est l’occasion pour nous de questionner la manière dont se fait la conservation de la nature », dit Fiore Longo, de Survival International. Avec d’autres associations, son ONG organise, les 2 et 3 septembre, un « congrès alternatif », intitulé « Notre terre, notre nature », « qui mettra en lumière l’opposition mondiale aux tentatives de gouvernements, de l’industrie de la conservation de la nature et de grandes ONG de transformer 30 % de la planète en “aires protégées” ». Autre sujet de débat, battu en brèche lors de ce contre-sommet, les « solutions fondées sur la nature », largement promues par l’UICN, mais « qui posent une valeur marchande sur la nature et constituent une fausse solution pour lutter contre le changement climatique », selon Survival International.
« C’est l’opportunité de montrer ce qui se fait réellement sur le terrain, les vols des terres, les violations des droits humains commises au nom de la conservation de la nature, dit Mme Longo. Depuis des décennies, l’UICN et les gouvernements ne parviennent pas à répondre à la crise écologique, alors que depuis des siècles voire des millénaires, des peuples autochtones et des communautés locales ont su préserver leur lieu de vie. » L’ONG, qui défend la reconnaissance des droits des peuples autochtones, veut créer « une coalition d’organisations et de peuples pour la justice sociale et environnementale ». À ses côtés, Extinction Rebellion entend ainsi se mobiliser toute la semaine, en vue notamment de « dénoncer le greenwashing » — Nutella et Veolia font partie des sponsors officiels de l’événement : « Alors que nous assistons à la sixième extinction de masse du vivant, l’heure n’est plus aux effets d’annonce, mais à des prises de décisions radicales », estime le mouvement.