53 min - Disponible jusqu'au 09/12/2025
Sous-titres Version originale Info et société Enquêtes et reportages Documentaires et reportages
Gros plan sur l'escalade vertigineuse du risque nucléaire depuis que la plus grande centrale du continent européen est tombée aux mains de la Russie, au début de la guerre.
Dans le sud-est de l'Ukraine, la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande de toute l'Europe, fait partie des territoires conquis par les troupes russes dans les premiers jours de l'invasion, tout début mars 2022. Ces dernières avaient au préalable occupé celle de Tchernobyl, non loin de la frontière avec la Biélorussie, avant d'en être chassées par l'armée ukrainienne. Assortie des menaces régulières de Vladimir Poutine sur une possible dévastation nucléaire, et des appels de certains de ses conseillers à recourir à l'arme atomique pour vaincre rapidement l'Ukraine, la guerre porte ainsi en germe une catastrophe qui dépasserait en ampleur celles de Tchernobyl et de Fukushima, en 1986 et 2011. La centrale a d'abord été visée par les tirs des assaillants, puis a fait l'objet d'un incendie d'origine indéterminée, avant que le gigantesque barrage de Nova Kakhovka, construit sur le Dniepr à une centaine de kilomètres en aval, ne soit détruit. Outre les immenses inondations occasionnées, son explosion, dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement, a fait craindre pour l'alimentation en eau de la centrale.
Arme fatale
Pour éclairer cet enjeu crucial du conflit, qui tend à être oublié chaque fois que décroît l’imminence du péril, Pavel Cherepin recueille les témoignages de deux anciens salariés ukrainiens – l'un expulsé après avoir été arrêté et torturé, l'autre ayant pris la fuite –, qui ont refusé de passer sous le contrôle du nouveau gérant russe de la centrale, Rosatom. Il confronte ces récits avec les analyses alarmantes de différents experts, dont le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, qui a pu se rendre plusieurs fois sur le site à l'issue de difficiles négociations, et s'efforce de maintenir avec Moscou un dialogue vital. Rappelant que Zaporijjia fournissait à l'Ukraine près de la moitié de ses ressources énergétiques, ce documentaire montre aussi combien le chantage nucléaire constitue pour le bellicisme russe une arme potentiellement fatale.
Réalisation Pavel Cherepin - Année 2024
Connue / https://x.com/ARTEfr/status/1877762326310359338
Au moins 9,6 millions de personnes concernées. Le tritium est le principal produit radioactif rejeté dans l’environnement par l’industrie nucléaire.
Dès les années 1990, la Commission de Recherche et d'Information Independantes sur la Radioactivite révélait la contamination d’eaux potables autour des sites nucléaires de Marcoule (Gard) et Valduc (Côte d’Or).
Sa recherche devenue obligatoire depuis 2005, la CRIIRAD a décidé de mettre elle-même à disposition du public, sur la page www.criirad.org/tritium, les résultats qu’elle a extraits des bases de données officielles.
Détecté dans 2 392 communes entre dont Paris, Créteil, Versailles…, le tritium est surtout mesuré dans des agglomérations situées à proximité des cours d’eau dans lesquels les centrales nucléaires rejettent des effluents radioactifs.
Connu / TG le 10/12/24 à 15:29
Publié le 28 octobre 2024
Énergies, Nucléaire
A 9h ce matin, une quarantaine d’activistes de Greenpeace France sont entrés au sein du périmètre de la centrale nucléaire de Gravelines pour dénoncer sa vulnérabilité aux risques d’inondation et de submersion par la mer. Des activistes, à bord d’embarcations sur le canal de rejet de la centrale, brandissent un message d’information publique : « Montée des eaux, nucléaire à l’eau ». Des cerfs-volants en forme de méduses et 60 fumigènes bleus symbolisent l’eau qui monte sur la centrale. Alors qu’un débat public est en cours, Greenpeace France met en lumière la dangerosité du projet d’EDF de construire deux nouveaux réacteurs nucléaires sur ce site, au cœur du delta de l’Aa, en proie à des inondations qui impactent de plus en plus la population, et au bord d’une mer dont le niveau va monter inexorablement.
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L’impossible garantie de la sûreté nucléaire face au dérèglement climatique
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Un monde à + 3,1 °C, c’est la multiplication des catastrophes climatiques avec notamment l’accélération de la fonte des calottes glaciaires et donc l’augmentation du niveau de la mer. Tous nos repères actuels seront bouleversés, et il est déjà acté que des territoires côtiers deviendront inhabitables y compris sur la Côte d’Opale [2].
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Un vide abyssal d’informations dans le dossier du projet d’EDF
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Pour Roger Spautz, chargé de campagne Nucléaire à Greenpeace France
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Pour Pauline Boyer, ingénieure et chargée de campagne Transition énergétique à Greenpeace France : « Alors que la population est déjà fortement touchée par les inondations en 2024, qu’en sera-t-il en 2120 ? Tous nos repères actuels auront changé à cause des impacts du dérèglement climatique. Il ne s’agira plus alors de relever d’un mètre la hauteur d’un mur ! »
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Greenpeace France rappelle qu’il est bien plus efficace, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et pour la justice sociale, d’investir dans la sobriété, la rénovation des logements et le développement des énergies renouvelables que dans le nucléaire.
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Notes aux rédactions
[1] EDF prévoit le dimensionnement de ses réacteurs nucléaires pour résister aux risques climatiques jusqu’à 2070, alors que leur exploitation est prévue au moins jusqu’en 2100 et leur démantèlement vers le milieu du siècle prochain. EDF dit qu’elle réévaluera et fera des ajustements tous les 10 ans. C’est un fonctionnement par étape.
[2] Le Centre d‘études sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), qui dépend du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, a annoncé qu’un certain nombre de terres et de maisons situées sur le littoral de la Côte d’Opale étaient amenées à disparaître.
[3] La CPDP : Commission particulière du débat public.
#Gravelines #Nouveau nucléaire #Nucléaire #Parc nucléaire #Protection de l'environnement #Sortir du nucléaire #Stop EPR #Sûreté nucléaire #Transition énergétique
EDF a déclaré un « événement significatif environnement » auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire le 30 septembre, trois jours après que la centrale de Flamanville a dépassé le seuil annuel de 100 kg d'émissions d'hexafluorure de soufre (SF6). Ce gaz à effet de serre a un potentiel de réchauffement 23 000 fois supérieur à celui du CO2.
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15 octobre 2021 \ 17h36 / Valentin Hamon--Beugin - 2 min. de lecture
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Ce n'est pas la première fois que la centrale de Flamanville dépasse le seuil autorisé. Cette situation a déjà été observée au moins en 2018 (149 kg) et en 2020 (102 kg). Avant 2018, la déclaration des dépassements de seuil n'était pas obligatoire. Mais le site n'est pas le seul à devoir progresser sur la question. L'Autorité de sûreté nucléaire de Caen avait déjà épinglé la centrale de Penly (Seine-Maritime) en juillet lors de son bilan annuel 2020, évoquant des « lacunes persistantes concernant les rejets de gaz SF6 ».
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Heureusement, des alternatives au SF6 commencent doucement à émerger, comme le Novec 4710 du conglomérat américain 3M. Ce mélange gazeux possède un potentiel de réchauffement 99,99% inférieur au SF6, pour une durée de vie dans l'atmosphère de 16 jours. Une solution défendue par General Electric, et depuis en partie adoptée par le gestionnaire français RTE. De son côté, le géant Schneider Electric veut faire une croix sur le SF6 grâce à son tableau électrique innovant, qui n’utilise que de l’air pur et du vide.
La centrale nucléaire de Gravelines dans les Hauts-de-France est la plus importante d’Europe avec six réacteurs nucléaires (qui auront tous plus de 40 ans l’année prochaine et vont arriver en fin de vie). EDF a l’intention d’y construire deux nouveaux réacteurs de modèle EPR2. Pourtant, la centrale est déjà vulnérable au risque de submersion marine et fluviale. Greenpeace France publie aujourd’hui un rapport pour alerter sur la vulnérabilité du nucléaire face à la montée des eaux : La centrale nucléaire de Gravelines, un château de sable en bord de mer.
-> https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2024/10/RAPPORT-La-centrale-nucleaire-de-Gravelines-un-chateau-de-sable-en-bord-de-mer-Greenpeace-2024.pdf
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aujourd’hui la majeure partie de la zone autour de la centrale est située sous le niveau de la mer lors des marées les plus hautes. ... urgence d’agir pour protéger cette zone contre des décisions industrielles lourdes de conséquences, notamment la construction de nouveaux réacteurs nucléaires de modèles EPR2.
L’inquiétante et tenace opacité d’EDF
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combien de temps la sûreté de la centrale de Gravelines peut-elle être assurée si celle-ci devient une île ? Qu’en est-il d’une conjonction d’événements météorologiques extrêmes dans une région déjà soumise à un risque important d’inondations, lui-même aggravé par le dérèglement climatique ? Autant de questions sans réponses dans les documents d’EDF.
Aujourd’hui, dans le cadre de la politique de relance du nucléaire impulsée par Emmanuel Macron, EDF prévoit de construire deux nouveaux réacteurs nucléaires sur un promontoire de 11 mètres de haut qui sera situé sur un terrain adjacent à la centrale existante : une tour atomique qui, elle aussi, pourrait devenir une île. EDF entretient une opacité concernant la prise en compte de ces risques, notamment dans son dossier des maîtres d’ouvrage (DMO), publié pour la Commission nationale du débat public (CNDP). Pourtant EDF doit fournir les informations nécessaires sur le projet dans le cadre du débat public organisé par la CNDP, censée servir à informer la population locale sur les risques liés au dérèglement climatique, les coûts… Or aujourd’hui dans ces documents, les mesures de sûreté envisagées et leurs référentiels ne sont pas détaillés, les marges de sécurité sont décrétées sans explications et aucune analyse de risque ni aucun calcul ne sont fournis.
Un danger pour les populations
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Cette concentration de réacteurs augmente les risques d’incidents graves dans une zone où se situent déjà de nombreux sites industriels classés dangereux (SEVESO).
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’envisager des solutions alternatives plus sûres et durables, avec des politiques énergétiques ambitieuses et justes, en optant pour des modes de vie plus sobres et en développant des énergies renouvelables.
=> Pétition https://agir.greenvoice.fr/petitions/non-aux-epr2-a-gravelines-danger-pour-les-habitants-et-les-generations-futures
191 signatures (589 AU 6/10/24, 1 080 au 12/10, 5 764 au 29/10)
Destinataire(s) : Monsieur le Président de la République
Campagne lancée par Fournier N.
Au détriment des populations concernées, le président Emmanuel Macron a annoncé la construction de 6 nouveaux réacteurs nucléaires (modèle EPR2) dans plusieurs territoires du pays, dont Gravelines dans les Hauts-de-France. Située en bord de mer du Nord, notre commune accueille déjà 6 réacteurs et constitue la plus grande centrale nucléaire d’Europe de l’Ouest !
Nous dénonçons la sur-concentration de ces infrastructures nucléaires, déjà implantées en nombre sur ce notre territoire et refusons toute nouvelle installation, alors même que le territoire de Gravelines est vulnérable au dérèglement climatique et particulièrement aux submersions marine et fluviale.
Compte-tenu de ces risques réels et des dégâts irréversibles sur la population, nous appelons EDF et le gouvernement à abandonner immédiatement le projet de construction de deux nouveaux réacteurs EPR2 à Gravelines.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Dangers environnementaux et industriels : Un cocktail explosif
- Le risque de crue dans le delta de l'Aa
- La proximité des sites Seveso : Une zone à hauts risques industriels
- Un territoire sur-nucléarisé : Le plus grand pôle nucléaire au monde
- Vieillissement des infrastructures et coexistence dangereuse des réacteurs
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affirmer notre opposition au projet et de faire prendre conscience largement des dangers qui pèsent sur notre territoire en participant largement à l’enquête de La Commission Nationale du Débat Public, ouverte du 17 septembre 2024 au 17 janvier 2025. L’enjeu est de taille, mobilisons-nous !
https://www.debatpublic.fr/construction-dune-paire-de-reacteurs-epr2-sur-le-site-de-gravelines-5105
Connue / https://x.com/EprNonGrav/status/1836475439872672201
la demande d'implantation de deux nouveaux réacteurs nucléaires sur le site de Golfech formulée par J.M. Baylet président de la communauté de communes des 2 Rives… constitue un profond déni de réalité
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En pleine guerre, Kiev et Moscou parviennent à communiquer pour entretenir la plus grande centrale d’Europe, ...
Dans les années 70, le premier ministre Pierre Messmer décide de lancer le plus grand plan de construction de ce ...
Les inspecteurs de l’ASN soulèvent de très grave manquement de EDF dans la surveillance et le suivi des activités sous-traités sur le site de Flamanville …
ALLO le GIFEN,
ALLO le COPSAR,
votre stratégie, va très très mal finir !
Au vu de cet examen par sondage, l’organisation définie et mise en œuvre sur le site concernant la surveillance des prestataires apparait perfectible. Les inspecteurs considèrent que des améliorations doivent être apportées à l’analyse et à l’intégration du retour d’expérience dans les programmes de surveillance. Les inspecteurs ont également identifié des marges de progrès dans la définition des programmes de surveillance, la description des modalités desurveillance et la politique de protection des intérêts…
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Connu / TG le 11/07/24 à 11:38
Connu / TG le 14/02/24 à 8:10
Greenpeace alerte sur le « projet » de l’entreprise nucléaire étatique russe Rosatom de redémarrer les réacteurs de la centrale
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Connu / TG le 7/03/24 à 13:28
Une pollution a été détectée dans les eaux de la Garonne, dimanche 24 décembre 2023, entre le Tarn-et-Garonne et le Lot-et-Garonne. EDF a annoncé qu'il s'agit d'un dysfonctionnement au niveau de la centrale nucléaire...
Connu / TG le 25/12/23 à 12:21
France : Golfech : 350 kilos de produits chimiques dans l’environnement / Réseau Sortir du nucléaire
Fin octobre 2023, en contrôlant un matériel qui refroidit certains locaux du réacteur 2 de la centrale ...
Connu / TG le 13/10/23 à 17:26
Connu / TG le 3/11/23 à 1:00
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Sachant que FLA1 était à l’arrêt depuis 18 mois (jusqu’à début septembre) qu’au bout de 24 mois on considère que ce n’est pas possible de redémarrer un réacteur. Et que dans la précipitation, après seulement quelque jours de « redémarrage » on découvre une défaillance de vanne similaire à la catastrophe de Three Mile Island….
Le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Flamanville (Normandie) est resté trois jours avec
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EDF veut licencier Arnaud Bégin, ancien inspecteur de la sûreté nucléaire. Celui-ci assure qu’il a été harcelé pour avoir été trop rigoureux : il pointait de graves problèmes de sécurité dans les centrales.
Connu / TG le 16/10/23 à 14:39
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?m2QGsA
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Alors que la canicule impose à EDF une réduction d'activité pour les centrales nucléaires situées en bordures du Rhône, du Bugey dans l'Ain et du Tricastin dans la Drôme.
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Le moteur d'un pont de manutention est tombé, ce jeudi 27 juillet, à la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, en Ardèche. L'incident ...
Connu / TG le 28/07/23 à 10:28
L'Autorité de sûreté nucléaire critique la centrale de Gravelines face à l'absence d'évolution concernant la sûreté nucléaire et la radioprotection.
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Connu / TG le 20/06/23 à 21:36
Connu / TG le 22/06/23 à 14:01