“Qu’on se le dise, la pharmacie de garde, c’est la pharmacie d’urgence” : tel est l’intitulé du communiqué que vient de publier ...
Connu / TG du 9/12/22 à 13:33 puis revu à TG du 11/12/22 à 23:00
Dr. Gonzo @DocteurGonzo4
#Thread En mars, Véran a distribué dans les hôpitaux cet anticorps de synthèse inefficace et non-autorisé par l’EMA.
La semaine dernière, la firme Eli Lilly a finalement retiré sa demande d’autorisation à l’EMA...
8:23 AM · 13 nov. 2021·- 1 471 Retweets 135 Tweets cités 1 576 J'aime
Rappel : les anticorps monoclonaux sont des anticorps de synthèse fabriqués à partir d’animaux transgéniques (souris, lapins chèvres... génétiquement modifiés) qu’on tue pour récupérer leur sang
Ces produits sont évidemment brevetés et vendus à prix d’or. https://google.fr/amp/s/sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2700369-anticorps-monoclonaux-c-est-quoi-covid-19-effets-secondaires-france-indication-has-ronapreve-ema-1636730595.amphtml/
Janvier 2021. Le bamlanivimab est en essai clinique de phase 2. Le laboratoire Eli Lilly publie une étude dans le JAMA montrant que ce produit n’a pas montré d’efficacité contre le Covid. Les auteurs insistent sur le caractère "exploratoire" de leurs données.
Dans la même étude, les auteurs ont testé le bamlanivimab en association avec un autre anticorps monoclonal, l’etesevimab, et ont noté cette fois une baisse de la charge virale, sans pour autant confirmer l’efficacité clinique
jamanetwork.com
Effect of Bamlanivimab Alone vs With Etesevimab on Viral Load in Patients With Mild to Moderate...
This randomized clinical trial compares the effects of 3 doses of bamlanivimab monotherapy (700 vs 2800 vs 7000 mg) vs combination bamlanivimab and etesevimab vs placebo on change in day 11 severe...
En outre, selon l’étude, le bamlanivimab est susceptible de favoriser l'apparition de mutations sur le virus en résistance au traitement : des variants. Sa prescription constitue donc un risque collectif non négligeable surtout si on base la stratégie sanitaire sur la vaccination
Contre toute attente, le 12 février, sous la pression du pouvoir, le bamlanivimab (seul) reçoit de la part de l’@ansm une autorisation spéciale (ATUc)
C’est le 1er traitement contre le Covid autorisé en France
L'ANSM justifie son choix de la façon suivante : elle espère un bénéfice "sur la base (...) des données préliminaires" de l'étude de phase 2 (alors qu’aucune donnée ne permet d’espérer quoi que ce soit) et invoque « l'urgence sanitaire ».
Citer le Tweet
Dr. Gonzo @DocteurGonzo4 · 19 août
Que vaut l’expertise de l’ANSM ? Dépakine | L’ANSM est poursuivie depuis 2016 dans le cadre de l’affaire de la Dépakine (près de 3000 enfants malformés) pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires »
Afficher cette discussion
Le 22 février, un protocole d'utilisation du bamlanivimab (seul) ouvre le traitement aux personnes de 80 ans et +
Quelques jours + tard, le protocole est remanié en catastrophe. Les patients doivent être hospitalisés 10 jours plutôt qu’un, afin de vérifier l’absence de variant.
Le 27 février, après avoir enjoint les médecins hospitaliers à prescrire le bamlanivimab aux 80 ans et +, le ministère de la santé, via la DGS, prend ses précautions :
Citer le Tweet
Florian Zores @FZores · 27 févr.
Debut de rétropédalage (aka un "erratum") sur le bamlanivimab dans le DGS-urgent du jour.
En gros, "prenez vos responsabilités, on s'en lave les mains"
Je rappelle qu'en l'état de données publiées, ce traitement n'a montré aucune efficacité
Le 16 mars, l’@ansm publie une nouvelle ATUc permettant l’administration de la combinaison bamlanivimab/etesivimab, produit par Eli Lily (2000€ la dose), et la combinaison casirivimab/imdevimab (Ronapreve) du laboratoire Roche (1700€ la dose).
Véran vantait alors le fait que 83 centres hospitaliers avaient déjà reçu des milliers de doses de bamlanivimab (et que des « dizaines de milliers » ont été commandé)
Il rappelait simplement que ce produit devait être « administré avec prudence » Tête qui explose On croit rêver.
Fin Mars 2021, on pouvait même observer cette scène hallucinante : Véran vendre ces produits présumés inefficaces et non-autorisés par l’EMA comme un VRP de l’industrie pharmaceutique, sans aucune données scientifiques à l’appui.
Vidéo intégrée
Chez @franceinfo, @MathieuMolimard, du CHU de Bordeaux, déclare : « Le bamlanivimab est l'hydroxychloroquine du riche. Nous n'avons pas d'élément de preuve que ce produit ait un effet qui justifie sa prescription. On a l’impression d’assister à la mort de l’évaluation clinique »
Il ajoute : « Les médecins ont constaté l'absence "de décroissance de la charge virale" lors des essais. Le bamlanivimab ne permet donc pas de réduire la quantité de virus chez les patients. » https://google.fr/amp/s/www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-bamlanivimab-un-traitement-qui-enthousiasme-veran-mais-divise-les-experts-20210302_WYKN5UMHEBBERBTLFGIBBKDRX4/%3foutputType=amp
Et selon le @hcsp_fr (23 mars) : https://hcsp.fr/Explore.cgi/Telecharger?NomFichier=hcspa20210323_corethtoetanmoacdu.pdf
Macron & Véran ont donc distribué pendant des mois dans nos hôpitaux un médicament que toute la communauté scientifique déclarait inefficace
Ils auraient commandé au moins 85000 doses. La dose étant vendue 2000€ le coût total pour le seul bamlanivimab est de 170 millions€ min.
En avril, sur 10 des 18 CHU contactés par le média Industrie et Technologies, seuls 4 ont confirmé utiliser ces traitements.
On constate donc une pression du pouvoir d’Etat pour prescrire ces produits douteux pendant qu’une majorité de médecins refuse de les prescrire.
Pourquoi Macron & Véran ont organisé une fraude d’une telle ampleur (plusieurs centaines de millions d’argent public tout de même) ?
En tout cas, même @franceinfo à relevé une situation de conflit d’intérêt.
Au sein du comité de direction de Lilly France, en charge des nouveaux produits, on trouve... Béatrice Cazeneuve... qui est aussi l’épouse du député LREM Jean-René Cazeneuve, et la mère de deux conseillers de l’Elysée et de Matignon : Marguerite et Jean Cazeneuve.
Citer le Tweet
Céline @Celine_at_Paris · 28 févr.
Donc le médicament miracle identifié par Macron qui ne marche pas (1) est commercialisé par Eli Lilly, dont la directrice des nouveaux produits France (2) est l'épouse d'un député LREM (3), la mère de l'adjoint au chef de cabinet de l'Élysée (4) et de sa conseillère santé (5).
Marguerite Cazeneuve est aussi une ex cadre de Mc Kinsey. Elle est aussi l’épouse d’Aurélien Rousseau, patron de l’ARS Ile-de-france. Le monde est petit chez les macronards.
liberation.fr
Traitement contre le Covid-19 : y a-t-il un conflit d’intérêt entre le labo Lilly et certains...
L'ANSM a autorisé l'utilisation d'un traitement contre le Covid, développé par le laboratoire Lilly. Dans celui-ci travaille Béatrice Cazeneuve, femme d'un député LREM et mère de deux conseillers...
3/11/21. Eli Lilly retire sa demande d’autorisation pour le bamlanivimab et l’etesevimab après que l’EMA lui a demandé des données relatives à la fabrication.
Le labo a fait des stocks et a arrêté sa production avant tout contrôle. Or, l’EMA suspecte des problèmes de qualité...
EU Medicines Agency @EMA_News · 3 nov.
Double point d'exclamation EMA ends the #RollingReview of Lilly’s #COVID19treatment bamlanivimab and etesevimab, after the company informed us that it was withdrawing from the process.
Read the press release: https://ema.europa.eu/en/news/ema-ends-rolling-review-antibodies-bamlanivimab-etesevimab-covid-19-following-withdrawal-lilly
Read a Q&A document: https://ema.europa.eu/en/documents/medicine-qa/questions-answers-end-rolling-review-antibodies-bamlanivimab-etesevimab-covid-19_.pdf
8:23 AM · 13 nov. 2021·- 128 Retweets 2 Tweets cités 214 J'aime
mots-clés AstraZeneca COVID-19 déni effets indesirables graves janssen Moderna Mortalité vaccinale Pfizer pharmacovigilance tabou Vaccination générale Vaccins anti-covid
La pharmacovigilance des vaccins anti-covid est déniée car elle menace l’idéologie de la vaccination intégrale portée par les industries pharmaceutiques, les gouvernements et les principaux médias. Cette vaccination de masse conduit pourtant à une mortalité inédite dans l’histoire de la médecine moderne. Il y a urgence à la suspendre pour évaluer la balance bénéfice/risque au cas par cas.
...
prouver que la vaccination ne protège pas de la contamination et de la transmission du Sars-Cov-2, en particulier de l’actuel variant Delta (ou indien), ce qui contredit massivement les déclarations répétées des représentants du pouvoir exécutif français relatives à la « protection vaccinale ». Aux États-Unis, le directeur du NIAID, Antony Fauci, vient du reste de le reconnaître publiquement, recommandant même le port du masque en intérieur par les personnes vaccinées.
...
la pharmacovigilance fonctionne presque partout de façon passive ... la sous-estimation de l’état réel des problèmes est à la fois permanente et massive. Les premières études françaises, au début des années 2000, estimaient qu’environ 95% des effets indésirables des médicaments n’étaient pas rapportés
...
Conclusion
La question des effets indésirables graves des vaccins anti-covid fait l’objet d’un déni et d’un silence de la part du gouvernement et des principales agences sanitaires (Agence nationale de sécurité du médicament, Haute autorité de santé, Haut conseil de santé publique, etc.). Tout se passe comme s’il s’agissait d’un véritable tabou, en France comme dans la plupart des autres pays occidentaux.
...
Connu / https://twitter.com/bloginfo/status/1422064156656689152
"
Denis Szalkowski @bloginfo · 14h #TousVaccines Et au final, combien de morts de la #Vaccination ? - 3 - 0 - 1
"
Ndlr : remis en cause par certains commentaires et par https://twitter.com/Mediapart/status/1422234753055531012
&
https://twitter.com/OlivierSchneid/status/1422592315856654336
"
Olivier Schneid @OlivierSchneid · 5h Dérive intellectuelle du sociologue @LMucchielli, qui cite pour référence le site #complotiste @france_soir : #illustration - 0 - 0 - 0
"
= CONTROVERSE
Enquête et recherches avec Quentin Ravelli, sociologue, chargé de recherche au CNRS.
En 2015, il a publié La Stratégie de la bactérie : Une enquête au cœur de l’industrie pharmaceutique au Seuil. Il y décrit et analyse tout la chaîne de production du médicament - de la constitution des molécules à la fabrication des emballages en passant par le lobbying et le service commercial. À partir de sa connaissance du fonctionnement routinier de l’industrie pharmaceutique, nous avons souhaité discuter avec lui de la situation actuelle, de la production des vaccins, de la médecine en temps de crise épidémique, de l’emprise de l’industrie sur le corps médical et de queues de cerises [1]
[1] Nous nous excusons pour les quelques problèmes techniques et remercions M. Ravelli d’avoir accepté d’essuyer les plâtres de lundisoir. Son entretien a été enregistré avant celui avec Jérôme Baschet.
->
https://youtu.be/9eBdkvXJojc
Connu / https://twitter.com/pretalemploi/status/1412353911856545797
"Jean-Marc Le Hunsec @pretalemploi · 6 juil. - 0 - 0 - 0"
...
Plutôt que le rapport à l’écran, ne devrait-on pas interroger le rapport à la distance ?
... La posture de l’enseignant en ligne ne peut pas être la même qu’en classe « physique ». En ligne, les enfants ne sont pas un public captif, cela a ses avantages, mais aussi ses inconvénients. La place des parents, bien plus présents dans cette école hors des murs, bouscule aussi les habitudes des uns et des autres. Les notions de groupes, mais aussi de présence ou d’absence vont ainsi devoir être ré-interrogées.
...
une fois mis en place, non seulement le retour en arrière sera très compliqué, mais les risques de surenchère seront inévitables, à coup de prétendue « intelligence artificielle » ou d’algorithmes étudiant de façon détaillée les comportements des utilisateurs de ces plateformes afin de conseiller en permanence des corrections pédagogiques, mais aussi comportementales.
Comme le démontre Christophe Masutti dans son ouvrage Affaires Privées : Aux sources du capitalisme de surveillance32, la surveillance est un corrélat social. Là où cela peut poser problème, c’est lorsqu’on finit par ne plus penser nos relations sociales autrement que par l’automatisation et la technicisation de la surveillance.
...
rares sont les pédagogues qui comprennent comment fonctionnent ces algorithmes, ou par qui et comment ils sont écrits, ni quels sont les bénéfices que l’entreprise qui les a réalisés escompte. S’ils le savaient, je doute qu’ils regarderaient ces applications avec autant d’appétence.
Cela m’amène à une seconde question.
Le numérique étant, qu’on le veuille ou non, omniprésent : quelle place veut-on donner à l’éducation aux médias et à la littératie numérique ?
...
s’il y a bien une chose qu’a pu démontrer la crise de la COVID-19, c’est bien que cette littératie était loin d’être un acquis. Non seulement pour les élèves, qu’on présentait souvent comme des digital natives alors qu’il n’en était rien, mais aussi – et surtout – pour les enseignants.
...
Tant que les formations au numérique se focaliseront davantage sur les outils, les pratiques, les usages, que sur l’éducation aux technologies en général, et aux médias en particulier, les capacités de littératie numérique stagneront.
...
il ne s’agit pas d’un impensé au niveau du ministère – du moins je ne le pense pas – mais bien d’une volonté politique. Former aux outils permet de garder le contrôle ... Si par contre, le monde éducatif reconnaît le caractère ambivalent des outils (toute technologie est un pharmakon35, c’est-à-dire à la fois remède, poison et bouc-émissaire, disait le philosophe Bernard Stiegler, décédé cet été)
...
même rapidement formés à cette question, je pense que les enseignants parviendraient rapidement à identifier les valeurs du logiciel libre – « liberté, égalité, fraternité » – et à les mettre en regard de celles des logiciels dits privateurs : aliénation, discrimination, marchandisation.
J’en viens donc à une quatrième question.
L’école doit-elle rester un espace sanctuarisé vis-à-vis de la marchandisation ?
...
L’école doit-elle accompagner les élèves à faire société ? Ou doit-elle exclusivement les préparer à un emploi ?
...
comme l’indique Nico Hirtt dans son ouvrage L’école prostitué : L’offensive des entreprises sur l’enseignement37, le numérique à l’école peut alors servir de cheval de Troie afin de faciliter l’introduction de concepts néo-libéraux tels que « l’employabilité ».
...
se dépêtrer d’une vision « solutionniste » ne servant que des intérêts privés et non l’intérêt général.
Pierre-Yves Gosset, co-directeur et délégué général de l’association Framasoft (texte sous licence Creative Commons BY39)
Image d’illustration : école Arménienne équipée d’ordinateurs du projet (libre) One Laptop Per Child
Classé dans : Éducation, Framasoft, Internet et société, Libr'en Vracconfinement, école, Éducation, EducationNationale, Framasoft, Histoire, Libre, Microsoft, RezoTIC
Ndlr :
- ne surtout pas rater la lecture du début qui retrace l'histoire de Framasoft.
- ce billet est UNE RÉFÉRENCE à valoriser ACT
- Enfin, sa thèse (former des citoyens émancipés du 21è siècle) est indispensable pour maintenir à moins de 2°C le réchauffement climatique notamment PLPDL ACT
Conférence des AMFiS2020 avec :
- Pauline Londeix (Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament)
- Jean Louis Peyren (CGT Sanofi )
- Manuel Bompard (eurodéputé LFI)
Terminer >15:25 ACT
107 209 vues - 11 k - 116 - 176 k abonnés - 1 104 commentaires
Transcription : ... licenciements, rémunération des actionnaires, risque de pénurie de médicaments ...
Les laboratoires pharmaceutiques n’ont plus grand chose à voir avec ce qu’ils étaient il y a cinquante ans, ou même il y a vingt ans. De plus en plus gros et de plus en plus financiarisés, ils sont devenus des machines à siphonner des milliards d’euros ou de dollars pour les redistribuer aux actionnaires, notamment les grands fonds de Wall Street.
En 1955, Jonas Salk, père du premier vaccin contre la polio, à qui l’on avait demandé à la télévision qui détenait le brevet sur cette découverte, avait eu cette réponse demeurée célèbre : « Eh bien, au peuple je dirais. Il n’y a pas de brevet. Pourrait-on breveter le soleil ? »
...
l’évolution de 11 laboratoires pharmaceutiques parmi les plus importants au monde (Sanofi, Novartis, AstraZeneca, GlaxoSmithKline, Merck, Eli Lilly, Roche, Abbott, Pfizer, Bristol Myers Squibb et Johnson&Johnson) entre 1999 et 2017. Mis à part pour les quatre premiers, nous disposons même des chiffres depuis 1990 – une éternité à l’échelle de cette industrie. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes.
Entre 1999 et 2017, le chiffre d’affaires de ces onze laboratoires a été multiplié par deux, pour atteindre la somme record de 395 milliards d’euros en 2017 ! Parallèlement, la valeur de leurs actifs a été multipliée par 3,3 pour atteindre 873 milliards d’euros (un chiffre toutefois en repli par rapport au record de 2016 : 988 milliards). Les dividendes et rachats d’actions – autrement dit la part des profits directement redistribués aux actionnaires – ont été multipliés par 3,6 pour atteindre 71,5 milliards d’euros en 2017 – alors que les bénéfices nets n’ont augmenté « que » de 44 % sur la même période.
Pour les sept laboratoires que l’on peut suivre depuis 1990, les hausses sont encore plus spectaculaires. Leur chiffre d’affaires cumulé a été multiplié par plus de six, leurs bénéfices par cinq, leur actif par plus de douze de même que leurs dividendes et rachats d’actions (1)
...
Le secteur pharmaceutique a lui aussi sa propre forme de « garantie publique » : les systèmes d’assurance maladie, et le soutien gouvernemental à la recherche. C’est en grande partie grâce à cette garantie publique qu’ils sont devenus ce qu’ils sont aujourd’hui : des monstres hyper-financiarisés, qui se sont mis au service des actionnaires plutôt que des patients.
NOTES
(1) Pour les dividendes et rachats d’actions, nous ne disposons que des chiffres depuis 1991, et non 1990 comme pour les autres.
(2) Sanofi se situe dans la moyenne avec 91,2 % de ses profits redistribués aux actionnaires sur la période (mais 107 % pour la dernière décennie 2007-2017). Les champions sont Merck avec 114,7 % et Pfizer avec 107,7 %. Le plus modéré est Roche avec 58 % sur la période.
(3) Profitant de la réforme fiscale de Trump, Johnson&Johnson a rapatrié aux États-Unis une quantité importante de fonds localisés dans des paradis fiscaux, pour les distribuer à ses actionnaires dans des conditions avantageuses. D’où cette ardoise fiscale qui est bien moindre que ce qu’elle aurait été avant la réforme.
(4) Vanguard possède ainsi 7,2 % de Merck, 7,5 % de Bristol Myers Squibb, 7,7 % d’Abbott, 7,3 % de Pfizer, 6,5 % d’Eli Lilly, 7,6 % de Johnson & Johnson. Soit 3,04 milliards de dividendes en 2017. State Street, Capital Group et Wellington Management ne suivent pas loin derrière.
Connu / https://twitter.com/transnationales/status/1261239320557621248
"
Obs. Multinationales @transnationales
1000 milliards d’euros de profits en vingt ans
141% des profits aux actionnaires
Soutien massif des pouvoirs publics
Le modèle des grands labos comme #Sanofi décrypté dans les #PharmaPapers
Des alternatives existent à juste leur donner plus d'argent...
12:17 PM · 15 mai 2020 - 43 Retweets 28 J'aime
Entre 1999 et 2017, Big Pharma a engrangé 1019 milliards d’€ de profits.
De quoi investir pour trouver des remèdes et des vaccins ? Non
925 milliards ont été directement redistribués aux actionnaires, soit 90,8 %. En 2017, c'était 141,9 % #Sanofi
De fusions en licenciements massifs, de rachats en délocalisation, comment #Sanofi est devenue #BigPharma 12 Ko - 0 - 5 - 6
"
... William Nasser, directeur du laboratoire MAP1 (Microbiologie, Adaptation et Pathogénie)
...
La bacterie Dickeya dadantii transforme la pectine en « POS »
...
Un article2 paru dans le « Journal of Biological Chemistry » souligne l’apport du travail de modélisation réalisé en collaboration avec Jacques-Alexandre Sepulchre de « l’Institut de Physique de Nice » qui a permis d’optimiser le fonctionnement de l’appareil pour générer des quantités relativement importantes de POS.
...
Les POS, complexes de sucres aux vertus prometteuses
...
capacité des POS à enrayer le développement de la Galectine 3, une protéine impliquée dans la progression des cancers métastasiques. La pectine décomposée par la bactérie Dickeya dadantii révèlerait donc un potentiel inexploité et un intérêt écologique puisque, disponible en grande quantité dans les déchets verts, la réutilisation de la pectine pourrait représenter une alternative au brûlage.
« La lignine et la cellulose, également présentes en grande quantité dans les végétaux, sont déjà utilisées pour fabriquer du bioéthanol. **La pectine pourrait être réutilisée au sein des industries pharmaceutiques et alimentaires**, offrant aux déchets verts une seconde vie profitable à la santé des populations », conclut Sylvie.
1 INSA Lyon/CNRS/Université Lyon 1
2 Modelling the bioconversion of polysaccharides in a continuous reactor: A case study of the production of oligogalacturonates by Dickeya dadantii, Sepulchre JA, Reverchon S, Gouzé JL, Nasser W (2019 February 1)
ndlr :
- que veut dire POS ? Selon https://insb.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/valorisation-des-dechets-vegetaux-par-la-bacterie-dickeya-dadantii oligosaccharides dérivés de la pectine (POS), en français, donc POS est la traduction anglaise ?