Justice Confidentiel
L’ancienne eurodéputée Maxette Pirbakas, que le RN présentait comme sa « spécialiste de l’agriculture », a été condamnée, jeudi 27 juin, dans une affaire de détournements au sein du syndicat agricole révélée par Mediapart.
Jordan Bardella n’aime tellement pas la « fraude » dans le monde agricole qu’il y a consacré une de ses rares interventions au Parlement européen. Le 18 décembre 2019, le patron du RN prend la parole dans l’hémicycle pour dénoncer un prétendu « détournement » qui consisterait à « utiliser les fonds agricoles pour installer des migrants »
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l’eurodéputée d’extrême droite a aussi été condamnée, mardi 30 avril, à verser plus de 160 000 euros à un assistant parlementaire qu’elle n’avait pas payé pendant deux ans et demi
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Déjà condamnée dans une troisième affaire (pour le non-paiement d’une pension alimentaire) en septembre 2023, l’ancienne spécialiste du RN, qui a touché plus de 100 000 euros de la PAC en 2019, doit également faire face à la plainte d’une autre collaboratrice parlementaire, qui l’accuse là encore de salaires non versés, mais aussi de demandes de rétrocessions de 1 000 euros par mois.
L’économiste Guillaume Allègre propose, dans une tribune au « Monde », de modifier les règles de versement du revenu de solidarité active afin d’éviter les pièges qui aggravent la situation des plus vulnérables.
Publié aujourd’hui à 07h00 Temps de Lecture 3 min.
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Connu / https://mastodon.top/@gallegre@mas.to/112042013861151301
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Luc Ⓐ🏴 ⏚ a partagé 6 gallegre@mas.to framasky@framapiaf.org Guillaume Allègre @gallegre@mas.to
Ma tribune dans Le Monde. Mon titre original était : "Juliette ou les malheurs de la vulnérabilité". Celui-ci est plus explicite !
Le Monde · 8 h
RSA : « La spirale de la pauvreté est alimentée par une technocratie qui ne cherche que la fraude et pas le non-recours »
Par Guillaume Allègre
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Connu / https://fr.wikipedia.org/wiki/Bio_Fuel_Systems#cite_note-tel-2
Ndlr : page inexistante. L'archive via https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.ceva.fr%2Ffre%2FS-INFORMER%2FInformations-generales%2FLa-fin-de-la-societe-BFS#federation=archive.wikiwix.com&tab=url
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octobre 2014, Bio Fuel Systems a été obligé d'arrêter son projet d'usine à Carboneras ( ) en Espagne, à la suite d'une décision de la justice espagnole ; une procédure pour fraude a été lancée ...
Et selon http://www.teleprensa.com/internacional/bio-fuel-systems-abandons-the-carboneras-ecofield-project-and-is-about-to-close-the-experimental-plant-based-in-spain.html
accessible via l'archive https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.teleprensa.com%2Finternacional%2Fbio-fuel-systems-abandons-the-carboneras-ecofield-project-and-is-about-to-close-the-experimental-plant-based-in-spain.html#federation=archive.wikiwix.com&tab=url
c'est tordu et compliqué... STOP car elle n'est même pas citée dans https://fr.wikipedia.org/wiki/Algocarburant
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Pour Lafarge, qui a mené des tests avec son partenaire allemand Salata sur l'un de ses sites, le bilan global du processus sur les plans de l'énergie et du CO2 n'est pas satisfaisant et au moins dix années de recherche seront encore nécessaires pour améliorer ce bilan. « C'est le procesus qui doit évoluer, car nous ne travaillons qu'avec des algues présentes à l'état naturel à proximité de nos sites, précise le directeur R&D groupe, Pascal Casanova. Pas question de contaminer l'environnement avec une espèce importée. » À cette condition, il se dit prêt à examiner des solutions clés en main qui seraient satisfaisantes sur les plans économique et énergétique.
Sophy Caulier avec Dominique Pialot
28 Commentaires
- Michael à écrit le 28/06/2020 à 7:25
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BFS c'est révélé être une fraude pour capter des fonds européens (cf. wikipédia notamment) Je vous invite à retirer ou modifier cet article
En Biélorussie, portés par l’espoir d’un avenir meilleur et plus démocratique, les membres d’une troupe de théâtre clandestine s’opposent tant bien que mal au gouvernement en place.
Créé en 2005, le Théâtre Libre du Belarus – une troupe clandestine – se bat contre le gouvernement d’Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 26 ans. Parsemé de témoignages précieux, le documentaire suit trois membres de la troupe, Maryna, Pavel et Denis, durant les manifestations pacifiques qui ont suivi les élections présidentielles frauduleuses de 2020.
Réalisé par le Biélorusse Aliaksei Palyyan, ce documentaire engagé donne à voir l’impressionnante lutte d’un peuple contre un régime criminel, uni par un même souhait de réelle démocratie et de liberté d’expression.
Réalisation : Aliaksei Paluyan - Producteur/-trice : Jörn Möllenkamp
Auteur.e : Aliaksei Paluyan - Pays : Allemagne - Année : 2021
Publié : 3 mars 2022 à 17 h 49 min
Auteur : sniadecki
Étiquettes: 2022, énergie, CEA, fraude scientifique, gaspillage, ITER, nucléaire
Catégories: Actualité, Critique de la technologie
Comme tous les grands projets technologiques, le réacteur expérimental de fusion nucléaire ITER a atteint son point de non retour : trop d’argent a déjà été investi pour arrêter le projet, les difficultés se multiplient et nécessitent de plus en plus d’argent pour simplement pouvoir continuer. Dans ces conditions, la direction, prise entre ces injonctions contradictoires, […]
4 311 vues - 48 - 28 abonnés
En Europe, 80 % des marchandises sont transportées par voie routière. Mais à quel prix ? Enquête sur la folie des poids lourds.
Cela n’aura pas échappé aux automobilistes : les autoroutes européennes sont encombrées par des files de poids lourds toujours plus interminables. Alors que près de 80 % des marchandises transitent par voie routière, le nombre de camions en circulation devrait augmenter de 40 % dans cinq ans. Pourquoi ce choix de la route au détriment du rail ou du transport maritime, qui présentent pourtant de nombreux avantages, notamment écologiques ? Pour quelle raison les camions sont-ils aussi nombreux – un tiers d’entre eux, selon les estimations – à rouler à vide ? Diesel bon marché, dumping sur les salaires des chauffeurs, explosion des commandes sur Internet, production et livraison à flux tendu : cette folie des poids lourds, qui résulte d’une série de décisions politiques, notamment un investissement massif dans les autoroutes, sert des intérêts économiques. Si les entreprises privées profitent de ce système, les citoyens en subissent les conséquences : embouteillages, pollution, risques sanitaires et usure précoce des infrastructures publiques. À l’échelle du continent, la Suisse offre pourtant un modèle plus vertueux : le pays a su s’affranchir du lobby automobile pour miser sur le transport ferroviaire.
Réalisation : Jens Niehuss Pays : Allemagne Année : 2019
3 commentaires
Tr.: ... just in time ... Michael Cramer, europarlementaire, alliance 90/LES VERTS ... un 40 tonnes détériors 60 000 fois plus qu'une voiture la route ... Steffen Bilger, secrétaire d'État parlementaire au ministère fédéral des transports ... une part importante de ces camions roule à vide ... Dirk Flege, dg ALLIANZ PRO SCHIENE e.V (alliance pour le rail) ... transport camions trop bon marché ... essor phénoménal vente en ligne ... Amazon en Pologne ... Krzysztof Dombrowski, employé chez Amazon ... Agnieszka Mroz, emballeuse chez Amazon ... articles emballés ici et réexpédiés en Allemagne ... tous les jours un camion quitte les entrepôts presque à vide ... main-d'oeuvre en pologne meilleur marché ... pôle logisitique de 5000 salariés ... Michael Wahl, mobilité équitable, syndicat allemand DGB ... ouvriers 4xmoins payés qu'en allemagne ... Wojciech Ciesla, journaliste sur les fraudes ... les transporteurs anticipent les amendes et les intègrent dans leurs coûts
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Dr Thomas Bourdrel, la pollution atmosphérique est catastrophique à Strasbourg, et du bruit ... 100 milliards d'euros de frais générés par la pollution ... Martin Schmied, bureau fédéral de l'environnement, responsable transports, bruit et aménagement du territoire ... 7,5 milliard d'euros en moins dans les caisses de l'état ... 500 000 poids-lourds en fr, plus de 3 millions en allemagne ... faire payer ceux qui causent les dommages ... effet rebond énorme 103 g/T.km ... Yvan Lefranc-Morin, dg de Flexibus France autocar électrique chinois BYD (a débuté par les batteries) ... 2h30 pour refaire le plein ... salon de Hanovre ...
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Connu / https://twitter.com/SofiaMobil/status/1472993739413114880
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SOFIA mobilité @SofiaMobil
Les #PoidsLourds, fléau européen Visage inquiet
Même s’il comporte qq longueurs, ce film d’@ARTEfr
doit être vu jusqu’au bout ! Il nous montre qu'on en a pas fini avec les camions Visage grimaçant et qu'un pays comme la Suisse, sans constructeur lobbyiste, a pu stopper le phénomène https://youtube.com/watch?v=VfxRTBjDCPw
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7:14 PM · 20 déc. 2021·- 3 Retwit 2 Tweets cités 5 J'aime
- Illustration #Loiret Triangle pointant vers la droite Elargissement #A10 #Orléans 2x4 voies
- #Diffuseur Saran + #DéviationdeJargeau
=> des milliers Camion de livraison attendus Visage déçu https://twitter.com/SofiaMobil/status/1450155913097134082
Triangle pointant vers la droite #Enmêmetemps : Abandon de la réouverture de la ligne de chemin de fer Orléans-Châteauneuf Visage avec les yeux levés au ciel https://twitter.com/SofiaMobil/status/1191306060872716294
Image Image Citer le Tweet SOFIA mobilité @SofiaMobil · 4 nov. 2019
Le saviez-vous ? La réouverture de la ligne de train Orléans Châteauneuf aurait rendu un immense service aux Loirétains de l'est... Mais les collectivités ont été tellement motivées par ce projet qu’elles ont réussi à le faire capoter https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/abandon-ligne-ter-orleanschateauneuf-est-bon-sens-politique-1578973.html
#DéviationdeJargeau
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#Malbouffe #Nourriture #Scandale - 130 234 vues - 6,3 k - 94 - 326 k abonnés - 874 commentaires
La fraude alimentaire est beaucoup plus invasive et malfaisante qu’on ne l’imagine : dans les supers et les hypers, dans les marchés bios, les restaurants étoilés, les chaînes de fast food, les plats cuisinés, les hangars chinois, les fermes piscicoles, chez les maraichers, les épiciers, dans les rizières camarguaises. Partout. Faux miel, fausses épices, poissons piqués aux nitrites, farines animales interdites mais consommées y compris en France, faux pesticides, faux bouillon cubes, fausses carottes, fausses tomates. Ce zoom arrière avec une journaliste spécialisée en malbouffe peut filer la nausée mais il est surtout formidablement instructif.
Denis Robert cuisine Ingrid Kragl à petit feu et on comprend l’ampleur des dégâts. Les contrôles sont largement inefficaces et les mafias (principalement italiennes) l’ont compris puisque, d’après les stats de Foodwatch, une ONG en pointe sur ces questions depuis 2002 et la crise de la vache folle, la Camorra et Cosa Nostra gagnent aujourd’hui plus d’argent en supervisant ces trafics alimentaires qu’en vendant de la drogue. Pour eux, et c’est une des explications du désastre de santé publique, les risques sont moindres. Vendre de la nourriture contrefaite, contaminée, adultérée, illégale, des appellations d’origine protégée qui n’en sont pas, des imitations de grands crus ou des faux pesticides est devenu un business très juteux où le risque de se faire coincer reste minime. Industriels et politiques le savent mais le sujet, tabou, est occulté en France et un peu partout en Europe. C’est ce que révèle le livre « Manger du faux pour de vrai. Les scandales de la fraude alimentaire » écrit par Ingrid Kragl (Robert Laffont, 2021), en charge des investigations à Foodwatch.
Denis Robert s’appuie sur cette enquête fouillée pour révéler ces questions de salubrité publique trop oubliées par les grands médias et les politiques. Pendant une heure dense, il détaille les magouilles, explique pourquoi les raisons de frauder nos aliments sont légion. Outre le désintérêt des ministères concernées (agriculture, santé), l’autocontrôle des hypermarchés et la baisse des effectifs à Bercy expliquent en grande partie le développement de ce marché international du faux, dont les effets -épidémies, cancers ou gastroentérites-, sont trop méconnus. Ce qui ne peut qu’inquiéter.
Les consommateurs -y compris ceux qui pensent être épargnés en mangeant bio- sont sous informés et victimes de ces trafics : quels sont les produits concernés ? Quelles marques ? Où sont-ils vendus ? En quelle quantité ?
« Le bio coute cher, il est donc en premier lieu l’objet de trafic parfois indécelable, sans moyen d’enquêter, explique Ingrid Kragl, qui ajoute : « La fraude alimentaire est un phénomène croissant mais savamment occulté tant par nos autorités que l’industrie agroalimentaire et la grande distribution qui sont parfaitement au courant. Face à l’ampleur des fraudes, l’opacité de nos autorités françaises qui sont, sinon complices, complaisantes avec les contrevenants - est insupportable ».
Les faits sont implacables et filent le bourdon. Et des migraines. En France, une épice sur deux est frauduleuse. 43% des miels chez nous présentent des défauts de composition, de qualité, sont faussement étiquetés français ; certains n’ont jamais vu l’ombre d’une ruche tant ils sont adultérés chimiquement. Des vins du Languedoc sont frauduleusement rebaptisés Pomerol, Margaux ou Saint-Julien. Un produit bio sur douze contrôlé en France n’est pas aussi bio qu’il le prétend. Dans les Alpes maritimes, ce chiffre monte même jusqu’à un produit bio contrôlé sur trois.
Des chevaux impropres à la consommation, bourrés d’antibiotiques, pénètrent aujourd’hui encore la chaîne alimentaire en catimini. Côté volailles (poulet, dinde, canard, oie et pintade), environ un vendeur sur deux triche – notamment sur les labels de qualité fermier, AOP, IGP, label rouge. En Europe, un pesticide sur sept est contrefait et ces sinistres imitations de produits phytosanitaires sont utilisées dans l’Hexagone. De l’huile de tournesol à un euro le litre se transforme en huile d’olive vendue dix fois plus cher grâce à l’ajout de… chlorophylle. Du thon avarié est injecté d’additifs dangereux pour avoir l’air frais et être ensuite revendu comme si de rien n’était.
Connue / https://wegreen.fr/post/193903
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Sophie M a partagé un post dans le groupe Agriculture, Élevage & Alimentation - Il y a 2 jours Public
Enquête édifiante de l'ONG Foodwatch sur les fraudes alimentaires, organisées en mafias.
Injecter des nitrites dans du thon pour qu'il ressemble à du poisson frais, déguiser de l'huile de tournesol en huile d'olive à l’aide de chlorophylle, des usines à faux miel aux conditions d'hygiène très douteuses... Le long travail d’enquête d’Ingrid a permis de lever le voile sur de bien scandaleuses pratiques, qui alimentent un juteux business.
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Dr. Gonzo @DocteurGonzo4
#Thread En mars, Véran a distribué dans les hôpitaux cet anticorps de synthèse inefficace et non-autorisé par l’EMA.
La semaine dernière, la firme Eli Lilly a finalement retiré sa demande d’autorisation à l’EMA...
8:23 AM · 13 nov. 2021·- 1 471 Retweets 135 Tweets cités 1 576 J'aime
Rappel : les anticorps monoclonaux sont des anticorps de synthèse fabriqués à partir d’animaux transgéniques (souris, lapins chèvres... génétiquement modifiés) qu’on tue pour récupérer leur sang
Ces produits sont évidemment brevetés et vendus à prix d’or. https://google.fr/amp/s/sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2700369-anticorps-monoclonaux-c-est-quoi-covid-19-effets-secondaires-france-indication-has-ronapreve-ema-1636730595.amphtml/
Janvier 2021. Le bamlanivimab est en essai clinique de phase 2. Le laboratoire Eli Lilly publie une étude dans le JAMA montrant que ce produit n’a pas montré d’efficacité contre le Covid. Les auteurs insistent sur le caractère "exploratoire" de leurs données.
Dans la même étude, les auteurs ont testé le bamlanivimab en association avec un autre anticorps monoclonal, l’etesevimab, et ont noté cette fois une baisse de la charge virale, sans pour autant confirmer l’efficacité clinique
jamanetwork.com
Effect of Bamlanivimab Alone vs With Etesevimab on Viral Load in Patients With Mild to Moderate...
This randomized clinical trial compares the effects of 3 doses of bamlanivimab monotherapy (700 vs 2800 vs 7000 mg) vs combination bamlanivimab and etesevimab vs placebo on change in day 11 severe...
En outre, selon l’étude, le bamlanivimab est susceptible de favoriser l'apparition de mutations sur le virus en résistance au traitement : des variants. Sa prescription constitue donc un risque collectif non négligeable surtout si on base la stratégie sanitaire sur la vaccination
Contre toute attente, le 12 février, sous la pression du pouvoir, le bamlanivimab (seul) reçoit de la part de l’@ansm une autorisation spéciale (ATUc)
C’est le 1er traitement contre le Covid autorisé en France
L'ANSM justifie son choix de la façon suivante : elle espère un bénéfice "sur la base (...) des données préliminaires" de l'étude de phase 2 (alors qu’aucune donnée ne permet d’espérer quoi que ce soit) et invoque « l'urgence sanitaire ».
Citer le Tweet
Dr. Gonzo @DocteurGonzo4 · 19 août
Que vaut l’expertise de l’ANSM ? Dépakine | L’ANSM est poursuivie depuis 2016 dans le cadre de l’affaire de la Dépakine (près de 3000 enfants malformés) pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires »
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Le 22 février, un protocole d'utilisation du bamlanivimab (seul) ouvre le traitement aux personnes de 80 ans et +
Quelques jours + tard, le protocole est remanié en catastrophe. Les patients doivent être hospitalisés 10 jours plutôt qu’un, afin de vérifier l’absence de variant.
Le 27 février, après avoir enjoint les médecins hospitaliers à prescrire le bamlanivimab aux 80 ans et +, le ministère de la santé, via la DGS, prend ses précautions :
Citer le Tweet
Florian Zores @FZores · 27 févr.
Debut de rétropédalage (aka un "erratum") sur le bamlanivimab dans le DGS-urgent du jour.
En gros, "prenez vos responsabilités, on s'en lave les mains"
Je rappelle qu'en l'état de données publiées, ce traitement n'a montré aucune efficacité
Le 16 mars, l’@ansm publie une nouvelle ATUc permettant l’administration de la combinaison bamlanivimab/etesivimab, produit par Eli Lily (2000€ la dose), et la combinaison casirivimab/imdevimab (Ronapreve) du laboratoire Roche (1700€ la dose).
Véran vantait alors le fait que 83 centres hospitaliers avaient déjà reçu des milliers de doses de bamlanivimab (et que des « dizaines de milliers » ont été commandé)
Il rappelait simplement que ce produit devait être « administré avec prudence » Tête qui explose On croit rêver.
Fin Mars 2021, on pouvait même observer cette scène hallucinante : Véran vendre ces produits présumés inefficaces et non-autorisés par l’EMA comme un VRP de l’industrie pharmaceutique, sans aucune données scientifiques à l’appui.
Vidéo intégrée
Chez @franceinfo, @MathieuMolimard, du CHU de Bordeaux, déclare : « Le bamlanivimab est l'hydroxychloroquine du riche. Nous n'avons pas d'élément de preuve que ce produit ait un effet qui justifie sa prescription. On a l’impression d’assister à la mort de l’évaluation clinique »
Il ajoute : « Les médecins ont constaté l'absence "de décroissance de la charge virale" lors des essais. Le bamlanivimab ne permet donc pas de réduire la quantité de virus chez les patients. » https://google.fr/amp/s/www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-bamlanivimab-un-traitement-qui-enthousiasme-veran-mais-divise-les-experts-20210302_WYKN5UMHEBBERBTLFGIBBKDRX4/%3foutputType=amp
Et selon le @hcsp_fr (23 mars) : https://hcsp.fr/Explore.cgi/Telecharger?NomFichier=hcspa20210323_corethtoetanmoacdu.pdf
Macron & Véran ont donc distribué pendant des mois dans nos hôpitaux un médicament que toute la communauté scientifique déclarait inefficace
Ils auraient commandé au moins 85000 doses. La dose étant vendue 2000€ le coût total pour le seul bamlanivimab est de 170 millions€ min.
En avril, sur 10 des 18 CHU contactés par le média Industrie et Technologies, seuls 4 ont confirmé utiliser ces traitements.
On constate donc une pression du pouvoir d’Etat pour prescrire ces produits douteux pendant qu’une majorité de médecins refuse de les prescrire.
Pourquoi Macron & Véran ont organisé une fraude d’une telle ampleur (plusieurs centaines de millions d’argent public tout de même) ?
En tout cas, même @franceinfo à relevé une situation de conflit d’intérêt.
Au sein du comité de direction de Lilly France, en charge des nouveaux produits, on trouve... Béatrice Cazeneuve... qui est aussi l’épouse du député LREM Jean-René Cazeneuve, et la mère de deux conseillers de l’Elysée et de Matignon : Marguerite et Jean Cazeneuve.
Citer le Tweet
Céline @Celine_at_Paris · 28 févr.
Donc le médicament miracle identifié par Macron qui ne marche pas (1) est commercialisé par Eli Lilly, dont la directrice des nouveaux produits France (2) est l'épouse d'un député LREM (3), la mère de l'adjoint au chef de cabinet de l'Élysée (4) et de sa conseillère santé (5).
Marguerite Cazeneuve est aussi une ex cadre de Mc Kinsey. Elle est aussi l’épouse d’Aurélien Rousseau, patron de l’ARS Ile-de-france. Le monde est petit chez les macronards.
liberation.fr
Traitement contre le Covid-19 : y a-t-il un conflit d’intérêt entre le labo Lilly et certains...
L'ANSM a autorisé l'utilisation d'un traitement contre le Covid, développé par le laboratoire Lilly. Dans celui-ci travaille Béatrice Cazeneuve, femme d'un député LREM et mère de deux conseillers...
3/11/21. Eli Lilly retire sa demande d’autorisation pour le bamlanivimab et l’etesevimab après que l’EMA lui a demandé des données relatives à la fabrication.
Le labo a fait des stocks et a arrêté sa production avant tout contrôle. Or, l’EMA suspecte des problèmes de qualité...
EU Medicines Agency @EMA_News · 3 nov.
Double point d'exclamation EMA ends the #RollingReview of Lilly’s #COVID19treatment bamlanivimab and etesevimab, after the company informed us that it was withdrawing from the process.
Read the press release: https://ema.europa.eu/en/news/ema-ends-rolling-review-antibodies-bamlanivimab-etesevimab-covid-19-following-withdrawal-lilly
Read a Q&A document: https://ema.europa.eu/en/documents/medicine-qa/questions-answers-end-rolling-review-antibodies-bamlanivimab-etesevimab-covid-19_.pdf
8:23 AM · 13 nov. 2021·- 128 Retweets 2 Tweets cités 214 J'aime
Pesticides : notre santé, leur procès
43%
On est déja 3 .018 à soutenir l’action en justice. (19 .754 au 4/8/21)
Fin octobre 2020, une étude scientifique démontre la présence de toxiques cachés par les industriels dans 14 pesticides achetés dans le commerce ! Avec vous, lançons une action en justice inédite pour exiger le retrait des produits incriminés et la remise en cause du système d’évaluation des pesticides en France et en Europe. Une opportunité historique de protéger notre santé, celle de nos agriculteurs, celle de nos enfants. Soutenez l’action en justice “Secrets Toxiques”.
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Comité de soutien de la plainte Philippe Desbrosses Marie-Monique Robin Jean-Paul Jaud
Révélation : une étude scientifique prouve la présence de produits toxiques non déclarés sur l’étiquette de 14 pesticides.
Depuis 40 ans, les lanceurs d’alertes et les ONG s’inquiètent de l’impact des pesticides sur notre santé et remettent en cause les systèmes d’autorisation de mise sur le marché. En octobre 2020, la dernière étude de Gilles-Eric Séralini et Gérald Jungers, révèle que 14 herbicides contiennent de l’Arsenic, des métaux lourds et d’autres substances toxiques cancérogènes non déclarés sur les étiquettes. Ces chercheurs dénoncent une fois de plus les méthodes d’évaluation des pesticides : seul le “principe actif déclaré” donne lieu à une évaluation sur sa toxicité à long terme. On considère donc que les autres substances, utilisées par nos agriculteurs et par nos voisins dans leurs jardins dans la formule complète, sont forcément inoffensives ? L’étude prouve le contraire !
Ils portent la campagne : générations FUTURES ; NATURE ET PROGRÈS ; Campagne Glyphosate France
Un procès inédit contre les industriels pour réclamer le retrait des produits !
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Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?1hqfgA
Clés : Lanceurs d'alerte ; Travail
Les applaudissements fusent lorsqu’il sort du Pôle emploi Bretagne ce mardi après-midi. Yann Gaudin, conseiller Pôle emploi en sursis, sort d’une énième convocation dans les locaux de son employeur. Dehors, des dizaines de soutiens l’attendent, impatient de savoir ce que sa direction a décidé de faire de lui. « Un mois maximum ». C’est le temps qu’il devra attendre pour être fixé sur son sort. Celui qui se qualifie comme lanceur d’alerte ne se fait pas vraiment d’illusions sur son sort. Il entrevoit une procédure pour le licencier.
Ce conseiller découvre en 2014 des irrégularités dans les procédures d’information des demandeurs d’emploi sur les aides sociales dont ils disposent. Une histoire qui commence avec des intermittents en détresse. Ces derniers ignorent qu’ils peuvent bénéficier d’une aide de 324 euros, sorte de « prime de départ », selon les mots de Yann Gaudin. Il décide d’alerter sa direction sur le manque de communication autour de cette aide spécifique (dont peuvent aussi, par le biais d’une procédure plus facile, bénéficier les allocataire du régime général). Mais rien n’y fait...
Mots-clés Jérusalem-Est Netanyahou procès - 22 commentaires
Le procès que le premier ministre israélien voulait à tout prix éviter s’ouvre dimanche après-midi à Jérusalem. Poursuivi dans trois dossiers pour corruption, fraude et abus de confiance, il risque jusqu’à dix ans de prison. Mais rien, dans la loi ne l’empêche de rester au pouvoir, et de réaliser ses projets d’annexion.
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Son cynisme manœuvrier – aidé par l’absence de convictions de l’intéressé – l’ont débarrassé de son seul rival politique, Benny Gantz, devenu son otage volontaire. Mais Netanyahou sait que ce procès pèsera lourd sur son destin politique. Peut-être d’abord par ce qu’il révèle de sa véritable personnalité. Et du mélange troublant, dans son comportement quotidien entre son intérêt personnel et celui de l’État.
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Pendant une période de cinq ans, de 2012 à 2017, les malversations en cause auraient rapporté à Shaul Elovitch, actionnaire majoritaire du principal groupe israélien de télécommunications, Bezeq, près de 500 millions de dollars.
Selon l’acte d’accusation, le premier ministre, qui détenait aussi à l’époque le portefeuille des télécommunications, aurait facilité en 2015, la fusion de Bezeq avec le réseau de télévision par satellite Yes. Fusion qui aurait littéralement fait exploser le montant des dividendes encaissées par Elovitch et sa famille. En échange, le populaire site d’information Walla, également contrôlé par Elovitch, aurait accepté de soutenir la politique et la personne de Netanyahou tout en multipliant critiques et attaques contre ses opposants. Selon les enquêteurs, qui avaient déjà proposé en 2018 de mettre le premier ministre en examen pour cette affaire, il multipliait, comme sa femme, Sara, les interventions auprès de la rédaction de Walla, pour obtenir des couvertures favorables de ses initiatives, et dénigrer l’action ou la personnalité de ses opposants. Le tout avec le feu vert d’Elovitch et de sa femme Iris.
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À ces trois dossiers, déjà accablants, qui ont conduit, pour la première fois dans l’histoire d’Israël, un premier ministre en exercice sur le banc des accusés, aurait pu – ou dû ? – s’ajouter un quatrième, « le dossier 3000 » ou « l’affaire des sous-marins allemands ». Dans cette affaire sur laquelle une enquête se poursuit officiellement depuis février 2017, Netanyahou est soupçonné de liens financiers directs ou indirects avec une firme métallurgique américaine qui fournit en métaux spéciaux le chantier naval allemand ThyssenKrupp, constructeur des sous-marins de haute technologie livrés à la marine israélienne.
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Au moment où le premier d’Israël annonce que le moment est venu d’annexer une partie au moins de la Cisjordanie, en violation flagrante du droit international, son procès qui s’ouvre dimanche à Jérusalem, illustre peut-être la persistance en Israël d’une justice décente. Mais se trouvera-t-il dans la salle d’audience du tribunal de district de la rue Salah ed-Din (Saladin), en plein cœur de Jérusalem-Est, à deux pas de la Maison d’Orient, qui fut le siège officieux de l’OLP avant d’être fermée par Ariel Sharon en 2001, une voix pour rappeler qu’aucune capitale, sur la planète, à l’exception peut-être de Washington, depuis Trump, ne considère cette partie de la ville comme appartenant à Israël ?
Connu / https://framasphere.org/posts/8631374
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Claude - il y a environ 2 heures / Fenyx - il y a environ 5 heures
Le HFC-23 devrait disparaître de l’atmosphère. Sa concentration ne cesse au contraire d’augmenter.
Au lieu d’une baisse, un record d’émissions de HFC-23
Connaissez-vous le trifluorométhane, ou HFC-23 ? Ce gaz provient de la production de réfrigérant pour les réfrigérateurs et les climatiseurs. Officiellement reconnu comme gaz néfaste, il devait paradoxalement remplacer d’autres aérosols jugés dangereux pour l’environnement et la couche d’ozone : les CFC ou chlorofluorocarbures.
Hélas, ce gaz s’est révélé tout aussi nocif : son impact sur le changement climatique est estimé comme étant 12.000 fois supérieur par tranche d’une tonne à celui du dioxyde de carbone. La réduction des gaz à effets de serre aurait dû entraîner sa disparition, les prévisions tablant sur une baisse de 87 % depuis 2015. Pourtant, au lieu d’une baisse, c’est un nouveau record qui a été constaté, comme le souligne le dernier rapport de Nature Communications. Elles n’ont jamais été plus hautes qu’en 2018.
Des émissions sauvages en Inde et en Chine
Selon cette étude, cette augmentation historique de ces émissions de trifluorométhane provient tout particulièrement de la Chine et de l’Inde. Ces deux pays avaient pourtant affirmé avoir procédé à une réduction drastique de leurs émissions. Au lieu des 2.400 tonnes prédites en fonction des affirmations, ce sont en fait 15.900 tonnes de HFC-23 qui ont été rejetées dans l’atmosphère terrestre.
Un tel écart équivaut à l’ensemble des émissions carbones d’un pays comme l’Espagne sur une année. De quoi supposer que la Chine et l’Inde n’ont en rien tenté de réduire leurs émissions de trifluorométhane. Ou que, comme le suppose ce rapport, il existe une « production substantielle non-déclarée (…) dans un lieu inconnu, dont résulterait une quantité non comptabilisée de HFC-23 se libérant dans l’atmosphère ».
.#environnement #climat #écologie #nature
Alerte : un gaz plus toxique que le CO2 se répand dans l'atmosphère
Alors que la présence de trifluorométhane ou HFC-23 , devrait décroître dans l'atmosphère, sa présence bat des records à cause d'émissions illégales en Asie
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Nous appelons la Commission européenne à rendre obligatoire la déclaration d’origine pour tous les produits alimentaires : pour protéger l’environnement, prévenir les fraudes alimentaires et garantir le droit des consommateurs à l’information.
Pourquoi c'est important ?
...
Les géants de l’agroalimentaire exploitent un vide juridique qui les autorise à apposer la mention « Fabriqué en France » sur leurs produits, même sur ceux qui n’ont pas été fabriqués dans ce pays : cette arnaque à grande échelle nous berne, mais nuit aussi aux fermiers et producteurs alimentaires locaux [2]. Aujourd'hui, nous avons l’occasion de changer les règles.
WeMove Europe s’est associée à d’autres organisations afin d’obliger la Commission européenne à exiger que l'étiquetage des produits alimentaires vendus en Europe indique leur véritable pays d’origine[3].
...
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Cette conférence s'est déroulée lors des AMFiS 2019 avec :
- Anne Guyot-Welke (Secrétaire nationale de Solidaires finances publiques)
- Ugo Bernalicis (député LFI)
Catégorie Actualités et politique 5 commentaires
Connu / https://www.senat.fr/interventions-commissions/duplomb_laurent19507s/duplomb_laurent19507s.html depuis https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?hEJCxQ
Travaux parlementaires > Rapports
Rapport d'information n° 528 (2018-2019) de M. Laurent DUPLOMB, fait au nom de la commission des affaires économiques, déposé le 28 mai 2019
Disponible au format PDF (734 Koctets)
Synthèse du rapport (725 Koctets) https://www.senat.fr/rap/r18-528/r18-528-syn.pdf
La France est incontestablement une puissance agricole de premier plan,
représentant à elle seule près de 17% de la production européenne.
Fruit d’une histoire et d’une longue tradition d’excellence, la puissance agricole
nationale tient avant tout aux savoir-faire de femmes et d’hommes dévoués à leur métier, à l’importance de ses surfaces agricoles couvrant près de 50% du territoire et à son potentiel agronomique élevé.
L’indicateur le plus souvent mis en avant pour démontrer les bonnes
performances de notre agriculture sur les marchés mondiaux est l’excédent commercial
structurel français en matière de produits agricoles. Troisième excédent sectoriel derrière le secteur aéronautique et spatial et la chimie, il fait de l’agriculture l’une des fiertés commerciales françaises.
Toutefois, cet indicateur masque des évolutions alarmantes :
1) La production française stagne en volume alors que celle de ses
concurrents augmente ;
2) L’excédent commercial agricole risque de disparaître si la tendance
actuelle se poursuit ;
3) Les importations de produits agricoles et alimentaires augmentent
alors que leur respect des normes de production exigées en France
n’est pas assuré. Il en résulte une atteinte à la sécurité alimentaire des
Français, à la compétitivité économique de notre agriculture, et, partant, au
revenu de nos agriculteurs.
Le groupe d’études Agriculture et alimentation du Sénat a souhaité, lors de sa
reconstitution en février 2018, débuter ses travaux en faisant un tour d’horizon de ces
problématiques autour d’un dialogue avec plusieurs experts de ces questions.
Avant d’entamer des auditions plus prospectives, le groupe d’études a souhaité ne pas se précipiter et prendre le temps de décrire un enjeu auquel l’agriculture française doit faire face aujourd’hui : la perte de son influence sur les marchés mondiaux.
Aux termes de plusieurs auditions étalées sur un semestre, le groupe d’études
présente, dans ce document, les principaux éléments lui ayant été transmis afin de donner une image sincère à l’instant « T 0 », c’est-à-dire en ce début 2019, de l’agriculture française au niveau mondial.
Cette communication synthétique entend avant tout alarmer le citoyen sur cette face cachée de l’agriculture française. Elle constitue la première étape d’un travail à long terme du groupe d’études. Désormais conscient de cette situation, le groupe d’études entamera dès 2019 une série d’auditions pour prolonger ses réflexions et devenir force de propositions dans les débats à venir.
TABLE DES MATIÈRES
AVANT-PROPOS
I. UN LEADER MONDIAL EN MATIÈRE AGRICOLE : POUR COMBIEN DE TEMPS ?
A. LA FRANCE DEMEURE, DE LOIN, LE PREMIER PRODUCTEUR AGRICOLE EUROPÉEN
B. MAIS ELLE EST EXPOSÉE, COMME D'AUTRES PAYS EUROPÉENS, À UNE ÉROSION DE SON POTENTIEL PRODUCTIF
C. SA PRODUCTION STAGNE DEPUIS LA FIN DES ANNÉES 1990
D. DES PERTES INQUIÉTANTES DE PARTS DE MARCHÉ RELÈGUENT LA FRANCE AU RANG DE SIXIÈME PUISSANCE EXPORTATRICE AU NIVEAU MONDIAL
II. UN EXCÉDENT COMMERCIAL AGRICOLE EN VOIE DE DISPARITION
A. UN EXCÉDENT AGRICOLE OU UN EXCÉDENT VITIVINICOLE ?
B. VERS LA FIN DE L'EXCÉDENT AGRICOLE ?
III. UN RECOURS MASSIF À DES PRODUITS AGRICOLES IMPORTÉS, DONT UNE PARTIE SIGNIFICATIVE NE RESPECTE PAS LES NORMES SANITAIRES REQUISES EN FRANCE
A. DES IMPORTATIONS SIGNIFICATIVES SUR LE MARCHÉ FRANÇAIS
B. UNE CONCURRENCE DÉLOYALE POSANT DE VRAIS DOUTES SUR LA QUALITÉ SANITAIRE DES PRODUITS IMPORTÉS
IV. DE NOMBREUX DÉFIS À RELEVER SUR LES MARCHÉS NATIONAUX ET MONDIAUX
A. RECONQUÉRIR LE MARCHÉ NATIONAL
B. CONQUÉRIR DES MARCHÉS LÀ OÙ LA DEMANDE VA EXPLOSER
C. RENFORCER NOTRE COMPÉTITIVITÉ POUR CONSOLIDER LE REVENU DES AGRICULTEURS
D. LUTTER CONTRE LA CONCURRENCE DÉLOYALE DES IMPORTATIONS NE RESPECTANT PAS LES NORMES IMPOSÉES AUX PRODUCTEURS FRANÇAIS
E. MAINTENIR UNE AMBITIEUSE POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE AU NIVEAU EUROPÉEN
CONCLUSION GÉNÉRALE
EXAMEN EN COMMISSION
LISTE DES PERSONNES AUDITIONNÉES
A lire aussi
7 juin 2019 :
La France, un champion agricole mondial : pour combien de temps encore ? - Rapport d'information n° 528
6 juin 2019 :
"Non, non, rien n'a changé" dans les négociations commerciales alimentaires, malgré la loi Égalim - Un premier bilan très mitigé
9 mai 2019 :
Réforme de la PAC - Résolution n° 96
25 avril 2019 :
Réseau des chambres d'agriculture - Texte n° 466
17 avril 2019 :
Création de l'Office français de la biodiversité - Texte n° 90
5 avril 2019 :
Création de l'Office français de la biodiversité - Rapport n° 424
NDLR :
- climat, changement climatique, biodiversité, gaz à effet de serre, carbone, gaz carbonique, co2, etc, ne figurent pas dans la synthèse :-(
- aucune remise en question du marché agricole mondial, ni prise en compte du changement d'ère géologique nécessitant une relocalisation maximale de l'agriculture, la constitution de réserves et toutes mesures augmentant la résilience de notre agriculture.
Economie Entreprises
De nombreux produits agricoles et alimentaires importés en France ne respecteraient pas "les normes minimales" environnementales et sanitaires "imposées aux producteurs français", selon une estimation contenue dans un rapport sur l'agriculture française publié jeudi par le Sénat.
"Nous consommons aujourd'hui en France, plus d'un jour par semaine, des produits qui sont uniquement des produits importés dans nos assiettes. (...) Le pire, c'est que dans cette alimentation qui provient d'ailleurs, un quart ne respecte pas les normes que nous imposons aux agriculteurs français", a déclaré jeudi le sénateur LR de la Haute Loire, Laurent Duplomb, en présentant le rapport à la presse. https://www.senat.fr/interventions-commissions/duplomb_laurent19507s/duplomb_laurent19507s.html
...
fraude "plus importante" dans les produits biologiques, la Direction de la concurrence et des fraudes (DGCCRF) ayant constaté que "17% des contrôles physiques sur les produits issus de l'agriculture biologique" étaient "non conformes en 2017".
Mais il fustige surtout les produits agricoles (non bio) importés de l'Union européenne, où les taux de non conformité étaient en 2017 de 17% pour les viandes fraîches de boucherie, 13% pour les viandes fraîches de volaille, 25% pour les produits à base de viande, 21% pour le lait cru ou les produits à base de lait.
*Ndlr :
- lien précis du rapport : https://www.senat.fr/rap/r18-528/r18-528.html et son indexation https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Ha9Wfw
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Malgré la demande d’ajournement de l’audience lundi après la tentative de suicide de l’épouse du maire de Levallois-Perret, le procès a été maintenu. Pendant les six prochaines semaines, les époux Balkany vont devoir répondre devant la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris de faits de « fraude fiscale, blanchiment » et pour monsieur de « corruption ». Ensemble, ils sont accusés d’avoir dissimulé au fisc un patrimoine de 13 millions d'euros. Une estimation qui ne s’est pas faite sans mal. Il a fallu aux juges d'instruction Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon lancer 22 commissions rogatoires internationales pour l’établir. De la Suisse au Luxembourg en passant par le Liechtenstein, les Seychelles, le Panama et Singapour, l’enquête a fait le tour des paradis fiscaux pour dévoiler des « comptes cachés », des « prête-noms », des « sociétés écrans ». Patrick Balkany nie toujours être propriétaire du Riad de Marrakech. En revanche, son épouse reconnaît être la propriétaire de la villa Pamplemousse aux Antilles.
L’enquête a aussi mis au jour de fortes sommes en liquide utilisées par le couple, notamment plus de 87 000 euros payés dans une agence de voyages. D’après les époux Balkany, le « matelas » de cash dont ils disposaient, provenait d’héritages. Mais pour les enquêteurs cela ne suffit pas à expliquer leur patrimoine et leur train de vie. Les investigations se sont plutôt orientées vers de vieilles pratiques : les contributions d'entreprises qui travaillent pour la mairie de Levallois-Perret, ou avec Patrick Balkany. Le maire de Levallois-Perret et son épouse, qui est aussi sa première adjointe, encourent une peine de dix ans de prison, des peines d'inéligibilité. Et une amende équivalant à la moitié des avoirs prétendument blanchis, soit un peu plus de 6,5 millions d’euros.
Après cinq ans d’enquête, ce procès symbolique traduit-il la fin d’un système ? Combien la fraude et l'évasion fiscale coûtent-elles à l’État ? La réponse est loin d'être évidente puisque, par définition, l'argent est caché. Mais selon le syndicat Solidaires finances publiques, ce sont 80 à 100 milliards d'euros d'impôts, soit l'équivalent du déficit budgétaire français, qui échapperaient chaque année à l’État à cause de la fraude fiscale. Quels sont les différents mécanismes à l’œuvre ? Quelles sont les mesures mises en place pour lutter contre ? Enfin comment rendre plus efficaces les politiques de lutte anti-fraude ?
Invités :
• Mathieu Delahousse, chef du service investigation de L’Obs.
• Raphaëlle Bacqué, grand reporter au Monde.
• Vincent Drezet, fiscaliste et secrétaire national du syndicat Solidaires-Finances publiques.
• Éric Vernier, chercheur associé à l’IRIS, auteur de « Fraude fiscale et paradis fiscaux ».
37 minutes
La lutte contre la fraude fiscale fait partie des sujets mis en avant par le mouvement des "gilets jaunes" et le grand débat. Aujourd'hui, cette fraude s'organise sur internet, et attire des candidats aux profils très différents.
Ils sont consultant, radiologue ou tenancier de bar. La fraude fiscale n'est plus réservée à une élite. Avec internet, les cabinets recrutent dans tous les secteurs. © ICIJ
Une enquête d'Abdelhak El idrissi, cellule investigation de Radio France, réalisée avec l'ICIJ, le consortium international des journalistes d'investigation.
Officiellement, il n'existe pas de statistiques sociologiques sur les fraudeurs fiscaux français. "L'administration fiscale ne dresse pas de portrait-robot des fraudeurs", confirme Maïté Gabet, cheffe du service du contrôle fiscal à la direction générale des Finances publiques (DGFIP). Mais elle précise que certains secteurs d'activité sont plus "fraudogènes". Par exemple, "une activité exercée en son nom, une activité commerciale, est plus propice à la fraude qu'une activité salariale, pour laquelle votre employeur déclare à l'administration vos revenus".
Il a beaucoup été question ces dernières années de personnalités politiques, économiques ou sportives qui ont été épinglées à l'occasion de révélations de fraude fiscale internationale. Mais la réalité des dossiers quotidiens des services fiscaux est moins clinquante.
35 milliards d'euros rapatriés
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Du fraudeur "escroc" au fraudeur "systémique"
Derrière ces chiffres, le PNF voit passer des personnes aux profils très différents : "Il y a les fraudeurs patrimoniaux qui héritent de fortunes importantes, détaille Éliane Houlette. Il y a ceux qui font très rapidement fortune grâce à leurs qualités entrepreneuriales et qui estiment que cette fortune, ils ne la doivent qu'à eux, donc qu'il n'est pas question qu'ils en remettent une partie à l'État. Il y aussi les fraudeurs escrocs qui perçoivent de l'argent (TVA) qu'ils doivent normalement remettre à l'État. Ce qu'ils ne font pas."
Il y a enfin les fraudeurs "systémiques". Principalement des chefs d'entreprises "qui profitent de la mondialisation, de la dématérialisation et qui rentrent dans des schémas d'optimisation fiscale et de fraude fiscale".
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