#Malbouffe #Nourriture #Scandale - 130 234 vues - 6,3 k - 94 - 326 k abonnés - 874 commentaires
La fraude alimentaire est beaucoup plus invasive et malfaisante qu’on ne l’imagine : dans les supers et les hypers, dans les marchés bios, les restaurants étoilés, les chaînes de fast food, les plats cuisinés, les hangars chinois, les fermes piscicoles, chez les maraichers, les épiciers, dans les rizières camarguaises. Partout. Faux miel, fausses épices, poissons piqués aux nitrites, farines animales interdites mais consommées y compris en France, faux pesticides, faux bouillon cubes, fausses carottes, fausses tomates. Ce zoom arrière avec une journaliste spécialisée en malbouffe peut filer la nausée mais il est surtout formidablement instructif.
Denis Robert cuisine Ingrid Kragl à petit feu et on comprend l’ampleur des dégâts. Les contrôles sont largement inefficaces et les mafias (principalement italiennes) l’ont compris puisque, d’après les stats de Foodwatch, une ONG en pointe sur ces questions depuis 2002 et la crise de la vache folle, la Camorra et Cosa Nostra gagnent aujourd’hui plus d’argent en supervisant ces trafics alimentaires qu’en vendant de la drogue. Pour eux, et c’est une des explications du désastre de santé publique, les risques sont moindres. Vendre de la nourriture contrefaite, contaminée, adultérée, illégale, des appellations d’origine protégée qui n’en sont pas, des imitations de grands crus ou des faux pesticides est devenu un business très juteux où le risque de se faire coincer reste minime. Industriels et politiques le savent mais le sujet, tabou, est occulté en France et un peu partout en Europe. C’est ce que révèle le livre « Manger du faux pour de vrai. Les scandales de la fraude alimentaire » écrit par Ingrid Kragl (Robert Laffont, 2021), en charge des investigations à Foodwatch.
Denis Robert s’appuie sur cette enquête fouillée pour révéler ces questions de salubrité publique trop oubliées par les grands médias et les politiques. Pendant une heure dense, il détaille les magouilles, explique pourquoi les raisons de frauder nos aliments sont légion. Outre le désintérêt des ministères concernées (agriculture, santé), l’autocontrôle des hypermarchés et la baisse des effectifs à Bercy expliquent en grande partie le développement de ce marché international du faux, dont les effets -épidémies, cancers ou gastroentérites-, sont trop méconnus. Ce qui ne peut qu’inquiéter.
Les consommateurs -y compris ceux qui pensent être épargnés en mangeant bio- sont sous informés et victimes de ces trafics : quels sont les produits concernés ? Quelles marques ? Où sont-ils vendus ? En quelle quantité ?
« Le bio coute cher, il est donc en premier lieu l’objet de trafic parfois indécelable, sans moyen d’enquêter, explique Ingrid Kragl, qui ajoute : « La fraude alimentaire est un phénomène croissant mais savamment occulté tant par nos autorités que l’industrie agroalimentaire et la grande distribution qui sont parfaitement au courant. Face à l’ampleur des fraudes, l’opacité de nos autorités françaises qui sont, sinon complices, complaisantes avec les contrevenants - est insupportable ».
Les faits sont implacables et filent le bourdon. Et des migraines. En France, une épice sur deux est frauduleuse. 43% des miels chez nous présentent des défauts de composition, de qualité, sont faussement étiquetés français ; certains n’ont jamais vu l’ombre d’une ruche tant ils sont adultérés chimiquement. Des vins du Languedoc sont frauduleusement rebaptisés Pomerol, Margaux ou Saint-Julien. Un produit bio sur douze contrôlé en France n’est pas aussi bio qu’il le prétend. Dans les Alpes maritimes, ce chiffre monte même jusqu’à un produit bio contrôlé sur trois.
Des chevaux impropres à la consommation, bourrés d’antibiotiques, pénètrent aujourd’hui encore la chaîne alimentaire en catimini. Côté volailles (poulet, dinde, canard, oie et pintade), environ un vendeur sur deux triche – notamment sur les labels de qualité fermier, AOP, IGP, label rouge. En Europe, un pesticide sur sept est contrefait et ces sinistres imitations de produits phytosanitaires sont utilisées dans l’Hexagone. De l’huile de tournesol à un euro le litre se transforme en huile d’olive vendue dix fois plus cher grâce à l’ajout de… chlorophylle. Du thon avarié est injecté d’additifs dangereux pour avoir l’air frais et être ensuite revendu comme si de rien n’était.
Connue / https://wegreen.fr/post/193903
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Sophie M a partagé un post dans le groupe Agriculture, Élevage & Alimentation - Il y a 2 jours Public
Enquête édifiante de l'ONG Foodwatch sur les fraudes alimentaires, organisées en mafias.
Injecter des nitrites dans du thon pour qu'il ressemble à du poisson frais, déguiser de l'huile de tournesol en huile d'olive à l’aide de chlorophylle, des usines à faux miel aux conditions d'hygiène très douteuses... Le long travail d’enquête d’Ingrid a permis de lever le voile sur de bien scandaleuses pratiques, qui alimentent un juteux business.
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LE JOURNAL DU 1er FÉVRIER 2018
Publié il y a 3 min • 0 vues
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Le Média Par lemediatv
Replay du Journal du 1er février 2018 !
SOMMAIRE
00:10 Intro
06:18 L'invité : Adrien Quatennens, député du Nord (FI) / Niche parlementaire LFI : une journée pour rien ?
24:38 Droit de suite / Grèves historiques à L'Equipe
29:16 Le Mag / Xavier Denamur, auteur du documentaire "La République de la malbouffe"
Confidentialité Publique
Publié originellement 01 février 2018
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : Actualités ; Indépendant ; Le Média ; Politiques ; Télévision
Durée42 min 5 sec
26 257 vues - 5 k - 39
Dans ce 86e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur les mobilisation des jeunes contre les politiques qui provoquent le changement climatique. Il parle également de l'instrumentalisation de la lutte contre l'antisémitisme qui a été faite par la République en Marche. Jean-Luc Mélenchon revient ensuite sur la niche parlementaire de la France insoumise et notamment sur notre proposition de loi de lutte contre la malbouffe ou pour mettre en place le RIC. Enfin, il parle des déclarations de Poutine concernant l'installation de missiles pointés vers les occidentaux et de la résurgence du TAFTA.
SOMMAIRE
- 00:11 : Les jeunes se mobilisent pour le climat
- 07:16 : L'instrumentalisation politique de la lutte contre l'antisémitisme
- 12:39 : Niche parlementaire de la France insoumise : la malbouffe et le RIC
- 22:14 : Les missiles de Poutine
- 25:56 : Le TAFTA est de retour
LES LIENS
- La militante suédoise Greta Thunberg et les jeunes marchent pour le climat à Paris : https://www.lemonde.fr/planete/articl...
- L’un des plus grands glaciers de l’Antarctique menace de se détacher : https://www.la-croix.com/Sciences-et-...
- Pour Maillard (LREM), «le RN et LFI portent des racines antisémites très claires» : http://www.lefigaro.fr/politique/le-s...
- VIDEO. Christophe Castaner explique l'usage des LBD à des enfants dans l'émission "Au tableau !" : https://www.francetvinfo.fr/economie/...
- Ivry : perquisitions chez six lycéens suite aux tags contre la proviseure de Romain-Rolland : http://www.leparisien.fr/val-de-marne...
- France inter : propagande macroniste contre le RIC à l’antenne : https://melenchon.fr/2019/02/21/franc...
- Russie: Poutine menace de déployer ses nouveaux missiles contre les Occidentaux : https://www.20minutes.fr/monde/245628...
- JEFTA : il faut un protectionnisme solidaire : https://www.youtube.com/watch?v=8ySXJ...
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Actualités et politique
505 commentaires
Michelle Tirone il y a 9 heures
6 lycéens perquisitionnés par 42 policiers à 6 heures du mat pour des tags... des Gilets Jaunes arrêtés pour être juste venus soutenir le personnel de santé gréviste... c'est très grave ce qui se passe chez nous. Très grave. Je ne sais pas comment ça va se terminer... Mais on doit lutter encore et toujours.
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Jeudi 21 février à partir de 9h15, suivez en direct l'émission spéciale de la France insoumise sur sa niche parlementaire : l'unique jour de l'année où ce sont les propositions de lois de notre mouvement qui sont étudiées en hémicycle. La France insoumise dépose cette année 6 propositions de lois pour :
- Inscrire le RIC, référendum d'initiative citoyenne, dans la Constitution
- Interdire le glyphosate
- Lutter contre la malbouffe
- Créer un fonds d'aide à la création artistique
- Interdire le travail détaché en France
- Rendre le permis de conduire gratuit
Participez et partagez avec le hashtag #LoisFi2019
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