Au début de ce siècle, la découverte de ce qu’on appelle le « microbiote » a révélé, à la surprise générale, que nos corps sont pour une grande part constitués de micro-organismes : on y trouve des bactéries, des virus, des champignons, des levures. Plus récemment, les biologistes ont mis en évidence quelque chose d’encore plus étonnant : ils ont montré que nous possédons tous, à l’intérieur de nous-mêmes, à doses infinitésimales, des cellules provenant… d’autrui ! Ces cellules « étrangères » migrent dans nos corps, peuvent atterrir dans nos organes et participer à leur fonctionnement, pour le meilleur et pour le pire.
Ce phénomène est ce qu’on appelle le « micro-chimérisme ».
Comment ces cellules venues d’ailleurs furent-elles identifiées ? D’où proviennent-elles ? Comment expliquer qu’elles ne soient pas rejetées illico presto et manu militari par nos systèmes immunitaires ? Telles sont les questions qui jaillissent spontanément dans nos esprits. Puis en surgit rapidement une autre, plus métaphysique : ce que nous appelons le « Je » serait-il pour partie un « nous » ? Faudrait-il plutôt parler d’un « je-nous » ?
Avec Lise Barnéoud, journaliste scientifique, auteur de Les Cellules buissonnières (Premier parallèle, 2024).
Clés : Sciences et Savoirs Sciences
L'équipe Etienne Klein, Production etc
*Tr.: ... Fernando Pessoa ... nombreux sont ceux qui vivent en nous. Si je pense, si je ressens, j'ignore celui qui pense, qui ressent. Je suis seulement le lieu où l'on pense, où l'on ressent. ... il avait intuité l'idée qu'on est des holobionts, des écosystèmes, qu'on est juste un lieu où le collectif cellulaire va s'exprimer finalement...
Installée jeudi 21 mars 2024, cette micro-turbine doit produire 50 000 kW par an en utilisant le débit de restitution du captage de Ribou, à Cholet (Maine-et-Loire). Une première en France dans une usine d’eau potable, signée par une entreprise vendéenne.
Connu / TG le 30/03/24 à 16:27
Mise à jour le 11/01/2021 3 min
Devenu micro-entrepreneur au 1er/01/2016, les plafonds de CA doublés depuis le 1er janvier 2018 et la TVA peut s’appliquer dans certains cas… Quelques éclaircissements pour ne pas s’y perdre totalement.
L’auto-entrepreneur devient micro-entrepreneur
Au changement de nom au 1er janvier 2016, rien ne changeait pour les auto-entrepreneurs en activité au 31 décembre 2015, si ce n’est leur nom.
Les nouveaux « micro-entrepreneurs » ayant créé à partir du 1er janvier 2016 ont donc été soumis aux mêmes règles que celles du régime auto-entrepreneur (calcul des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu en pourcentage du CA).
En somme, tout le monde devient désormais auto-entrepreneurs mais avec le nom de micro-entrepreneur !
Et pour les micro-entrepreneurs en activité au 31/12/2015 ?
Initialement un basculement automatique dans le régime micro-social (calcul des cotisations sociales en pourcentage du chiffre d’affaires) était prévu. Il n’aura finalement pas lieu.
Les entrepreneurs soumis au régime fiscal de la micro-entreprise et au régime de droit commun du RSI au 31 décembre 2015 n’ont pas leur situation changer, sauf s’ils souhaitent opter pour le micro-social (calcul des cotisations sociales en pourcentage du CA).
A noter, le RSI va progressivement disparaître à partir du 1er janvier 2018. Tous les travailleurs indépendants, dont les auto-entrepreneurs affiliés jusqu’à présents au RSI seront intégrés successivement au régime général de la sécurité sociale jusqu’en 2020. Le détail du basculement de la sécurité sociale indépendants.
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A partir du 1er janvier 2018 : doublement du plafond de CA du micro-entrepreneur ou auto-entrepreneur
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Soutenu en partie par l'Ademe, le projet HydroScreen a souhaité caractériser la toxicité des cocktails de micropolluants dans l'eau. Dorothée Munoz-Gestin, du laboratoire Tame Water, et David Halter, de Lodiag, l'ont présenté au CGLE 2023.
Pour en découvrir davantage : https://www.actu-environnement.com/ae/news/effet-cocktail-micropolluants-nefaste-vivant-41199.php4&v=e38vFwu4kS4
« Aujourd'hui, d'un point de vue réglementaire, la toxicité des effets cocktail de certains micropolluants n'est pas pris en compte », a tenu à rappeler Dorothée Munoz-Gestin, directrice de Tame Water, à l'occasion du Carrefour des gestions locales de l'eau à Rennes. Son laboratoire de biosurveillance s'est allié au laboratoire Lodiag pour tenter de lever ce verrou à travers leur projet HydroScreen. En partie financé, à hauteur de 800 000 euros, par l'Agence de la transition écologique (Ademe) pour deux ans, ce dernier s'est attelé à prédire la toxicité d'un échantillon d'eau sur la base de la détection de certains cocktails de micropolluants (parmi 850 molécules déjà connues pour leurs effets bactéricides, herbicides ou fongicides).
Lodiag s'est chargé de la détection physico-chimique des substances et a confié l'évaluation de leur toxicité à Tame Water. Pour cela, ce dernier utilise des bioessais : des cultures in vitro de différents types d'organismes vivants (cellules animales ou végétales, des bactéries, des champignons, des levures, etc.). « Dans l'eau, certains micropolluants se retrouvent à des concentrations très basses, en dessous des seuils réglementaires et donc, a priori, des seuils de toxicité, a expliqué Dorothée Munoz-Gestin. Néanmoins, l'effet cumulatif de plusieurs d'entre eux peut avoir un effet “cocktail” néfaste sur le vivant. » Achevé en janvier 2023, le projet HydroScreen compte se poursuivre sous la forme de prestations analytiques pour les collectivités territoriales souhaitant améliorer leur suivi.
Connu / TG le 1/03/23 à 05:18
Iten a investi une dizaine de millions d’euros dans sa première unité de production à Dardilly, près de Lyon (Rhône). Sa capacité devrait quintupler d’ici 2020.
1 min. de lecture
Sept ans après sa création, le fabricant de microbatteries li-ion à l’état solide Iten (anciennement I-Ten)
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Fabien Gaben, fondateur et patron de la société lyonnaise
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combinent une très forte densité d’énergie à une très forte densité de puissance, entre 20 microAh et 500 microAh, peuvent être rechargeables en une minute. Elles peuvent être utilisées pour des cartes à puce qui intègrent des fonctions biométriques, pour des horlogeries internes, des capteurs autonomes et des dispositifs médicaux.
Start up Financement - 2 min. de lecture - Réservé aux abonnés
La jeune start-up parisienne Jimmy annonce une levée de fonds de 15 millions d'euros pour finaliser son concept de chaudière nucléaire industrielle graphite-gaz.
Jimmy a déjà trouvé un industriel pour installer un premier exemplaire de sa chaudière nucléaire en 2026.
Il n’y a pas que dans la production d’électricité que la fission nucléaire suscite un regain d’intérêt. Sa capacité à produire de la chaleur décarbonée permettrait de remplacer les chaudières à gaz ou au fioul des industriels. C’est le pari de la start-up française Jimmy, créée à Paris en 2021 pour développer des microréacteurs nucléaires graphite-gaz de haute température (HTR) de 10 à 20 MW. Une version miniature des SMR, ces petits réacteurs modulaires à eau pressurisée destinés à remplacer les centrales électriques thermiques. Mais si le combustible reste de l’uranium, le modérateur de la fission est en graphite et le fluide caloporteur n’est plus de l’eau sous pression ou des sels fondus, mais de l’hélium.
L'idée de la jeune entreprise tricolore tombe à pic, au moment où l’Europe doit apprendre à vivre sans gaz russe et veut sortir de sa dépendance aux énergies fossiles pour atteindre la neutralité carbone. Et que le programme France 2030 prévoit une enveloppe de 500 millions d’euros pour le développement de réacteurs nucléaires innovants. Après avoir trouvé 2,2 millions d’euros en février pour avancer sur le design de sa chaudière nucléaire, Jimmy a annoncé lundi 24 octobre une nouvelle levée de 15 millions d’euros. Les actionnaires du premier tour de table, EREN Industries, Noria, Otium Capital, Polytechnique Ventures, ont remis au pot. Ils ont été rejoints par de nouveaux entrants, des industriels intéressés par la technologie.
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Des robots d'une dizaine de micromètres sont aujourd'hui capables de saisir, pousser, ou même « palper » des cellules ! Ces étonnantes micromachines, conçues à l'Institut des systèmes intelligents et de robotique, sont d'ores et déjà déployées dans des projets d'applications biomédicales. Les images sont saisissantes ...
Sommaire
Librecours, éducation populaire et littératie numérique
- Présentation
- Littératie numérique
- Inventaire de l'existant
- Architecture présente et à venir
Interprétation des scénarios Ademe 2022 sur l'axe low-technicisation / techno-solutionnisme
ataraxie - agilité - ingénierie soutenable en lien avec le numérique
Lownum, low-technicisation et numérique
- Définition et hypothèses
- Niveau macro : stratégie technologique
- Niveau méso : modes d'action
- Niveau micro : tactique méthodologique
- Actions
- UPLOAD
Illich, 1973 - il n'y a pas d'informatique low-tech - le numérique revêt un caractère holistique ; toutes les autres technologies humaines dépendent du numérique ...
i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?H9xLQg
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UPLOAD ce serait une fédération de plateformes en ligne et de lieux physiques
Chacun aura accès à tous les contenus, y compris pour les copier et les modifier, et pourra proposer des sessions de formation. On y trouvera sûrement un peu de tout, encore beaucoup d'informatique, tant qu'il y aura des ordinateurs et un peu de l'électricité, mais aussi des humanités, parce que c'est important également d'essayer de comprendre les humains, et puis de l'écologie, pour essayer de mieux comprendre comment la Terre fonctionne, participer à évaluer nos impacts, s'autonomiser, jardiner ou apprendre à réparer.
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Petit bout de rêve d'UPLOAD
"« Ils arrivent à l'école. C'est des anciens bureaux de la ville qui devaient être détruits, trop vieux, trop à l'écart. Finalement, ils les ont filés à l'asso. Petit à petit chaque nouvelle promo rénove, de l'isolation surtout. Avec du chanvre qu'on fait pousser nous mêmes. Y a toujours plein de volontaires pour faire pousser du chanvre. C'est pas du style second empire, plutôt un gros cube décrépit planté au milieu de nulle part, et en hiver, avec les champs rasés de frais et la forêt sans feuilles, c'est un peu triste. Mais le méga-tag plein de couleurs qui tartine toute la façade donne la patate quand tu t'approches. Il annonce dans un style à la fois foutraque et fier : UPLOAD. Université Populaire Libre Ouverte Autonome Décentralisée. Et en plus petit en dessous : Technologie, Écologie, Humanité. »" (Next INpact Magazine #3)
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Risques | 03 mai 2022 | Laurent Radisson | Actu-Environnement.com
© zhenlan gao/EyeEm
Par une décision rendue le 28 avril, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a condamné la France en raison de la pollution de l'air aux microparticules PM10 dans les zones de Paris et Martinique-Fort-de-France. La Commission européenne avait annoncé, en octobre 2020, qu'elle avait décidé de traduire la France devant la juridiction européenne. Cette dernière a retenu deux griefs liés à des manquements à la directive du 21 mai 2008 relative à la qualité de l'air ambiant. Il s'agit, en...
La suite de cet article est réservée à nos abonnés
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Connu / tg 4/5/22 à 12:33
Yucheng Yang, Jack West, George K. Thiruvathukal, Neil Klingensmith, Kassem Fawaz
Abstract
In the post-pandemic era, video conferencing apps (VCAs) have converted previously private spaces — bedrooms, living rooms, and kitchens — into semi-public extensions of the office. And for the most part, users have accepted these apps in their personal space, without much thought about the permission models that govern the use of their personal data during meetings. While access to a device’s video camera is carefully controlled, little has been done to ensure the same level of privacy for accessing the microphone. In this work, we ask the question: what happens to the microphone data when a user clicks the mute button in a VCA? We first conduct a user study to analyze users' understanding of the permission model of the mute button. Then, using runtime binary analysis tools, we trace raw audio in many popular VCAs as it traverses the app from the audio driver to the network. We find fragmented policies for dealing with microphone data among VCAs — some continuously monitor the microphone input during mute, and others do so periodically. One app transmits statistics of the audio to its telemetry servers while the app is muted. Using network traffic that we intercept en route to the telemetry server, we implement a proof-of-concept background activity classifier and demonstrate the feasibility of inferring the ongoing background activity during a meeting — cooking, cleaning, typing, etc. We achieved 81.9% macro accuracy on identifying six common background activities using intercepted outgoing telemetry packets when a user is muted.
Publication
The 22nd Privacy Enhancing Technologies Symposium
Date
July, 2022
Links https://wiscprivacy.com/papers/vca_mute.pdf
Connu/ https://twitter.com/bortzmeyer/status/1520065480257687554
"
Hervé Le Crosnier a retweeté Stéphane Bortzmeyer @bortzmeyer · 9h
Vous savez quoi ? L'application de vidéo-conférence que vous utilisez vous écoute, même quand le micro est coupé (muted).
7 - 35 - 42
"
Une nouvelle étude révise à la hausse le nombre de décès provoqué par la combustion des énergies fossiles.
Comme si le nombre élevé de morts lié au Covid-19 dans le monde ne suffisait pas, une étude coordonnée par l'université Harvard, avec trois universités britanniques (à Londres, Leicester et Birmingham), indique que 8,7 millions de décès prématurés sont à déplorer en 2018, en lien avec la combustion des énergies fossiles. Elle est publiée dans Environmental Research, ce 9 février. C'est plus du double des précédentes estimations les plus pessimistes qui tablaient sur 4,2 millions de morts prématurés par an dans le monde.
Uniquement pour la France, le nombre de décès prématurés est évalué à près de 100.000 (97.242), ce qui représenterait 17% des morts recensés en 2018. Tandis que les études traditionnelles effectuées en Europe, évaluent ce niveau autour de 48.000 morts prématurés par an dans l'Hexagone, à cause des particules fines de type PM2,5 (qui font moins de 2,5 micromètres de diamètre). Toutefois des particules encore plus petites peuvent entrer profondément dans les poumons, passer dans le sang et créer des inflammations chroniques, des problèmes cardiaques voire des cancers. Ces mécanismes ont été affinés ces dernières années, notamment du fait des mesures de particules encore plus petites (PM1) qui pourraient même se retrouver au niveau du cerveau.
...
Connu / https://twitter.com/LeGflc/status/1454131063173926914
"
GFLC @LeGflc · 28 oct.
400 morts par terrorisme en France en 20 ans. 960 000 par pollution de l'air.
Pourtant : la France est «en état d’exception permanent avec des mesures attentatoires à l’État de droit qui sont prolongées en permanence».
"
Les conclusions du rapport du GIEC – plus précisément de son Groupe de travail 1 – sont on le sait effrayantes tant elles décrivent un monde pris dans la catastrophe environnementale en cours. Cet article de Daniel Tanuro les analyse précisément et ouvre des perspectives radicales, anticapitalistes, seules à même d’empêcher le désastre.
...
solution miracle : l’augmentation de la part des « technologies bas carbone » (nom de code pour le nucléaire, notamment les « microcentrales) et, surtout, le déploiement des dites « technologies à émissions négatives » (TEN – ou CDR, pour Carbon Dioxyde Removal), censées refroidir le climat en retirant de l’atmosphère d’énormes quantités de CO2 à stocker sous terre. C’est l’hypothèse dite du « dépassement temporaire du seuil de dangerosité » de 1,5°C.
Sur le nucléaire, inutile de s’étendre après Fukushima. Quant aux « technologies à émissions négatives », elles n’existent pour la plupart qu’au stade du prototype ou de la démonstration, et leurs effets sociaux et écologiques promettent d’être redoutables (on y revient plus loin). Qu’à cela ne tienne : on veut nous faire croire qu’elles sauveront le système productiviste/consumériste et que le marché libre se chargera de les déployer. En vérité, ce scénario de science-fiction ne vise pas avant tout à sauver la planète ; il vise avant tout à sauver la vache sacrée de la croissance capitaliste et à protéger les profits des plus grands responsables du gâchis : les multinationales du pétrole, du charbon, du gaz et de l’agrobusiness.
Le GIEC entre science et idéologie
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le résumé du GT1 cautionne l’idée que les technologies à émissions négatives pourraient ne pas être déployées uniquement pour capter les « émissions résiduelles » des secteurs où la décarbonisation est techniquement difficile (l’aviation par exemple) : elles pourraient aussi être mise en œuvre à une échelle massive, pour compenser le fait que le capitalisme mondial, pour des raisons qui ne sont pas « techniques » mais de profit, refuse de renoncer aux combustibles fossiles. Le texte continue d’ailleurs en vantant les avantages de ce déploiement massif comme moyen d’arriver à des émissions nettes négatives dans la seconde moitié du siècle :
« Le CDR conduisant à des émissions négatives nettes mondiales réduirait la concentration de CO2 atmosphérique et inverserait l’acidification de la surface des océans (degré de confiance élevé). »
Le résumé formule une réserve, mais elle est sibylline :
« Les technologies CDR peuvent avoir des effets potentiellement étendus sur les cycles biogéochimiques et le climat, ce qui peut soit affaiblir soit renforcer le potentiel de ces méthodes pour éliminer le CO2 et réduire le réchauffement, et peut également influencer la disponibilité et la qualité de l’eau, la production alimentaire et la biodiversité (degré de confiance élevé). »
En clair, il n’est pas certain que les TEN soient si efficaces que cela, certains « effets » pourraient « affaiblir (leur) potentiel pour éliminer le CO2 ». La dernière partie de cette phrase fait allusion aux impacts sociaux et écologiques : la bioénergie avec capture et séquestration du carbone (la plus mature des TEN à l’heure actuelle) ne pourrait réduire significativement la concentration atmosphérique en CO2 que si une superficie égale à plus d’un quart des terres en culture permanente aujourd’hui servait à produire de la biomasse énergétique – au détriment des réserves en eau, de la biodiversité, et/ou de l’alimentation de la population mondiale1.
Ainsi, d’un côté le GT1 du GIEC se base sur les lois physiques du système climatique pour nous dire que nous sommes au bord du gouffre, sur le point de basculer irréversiblement dans un cataclysme inimaginable ; de l’autre, il objective et banalise la fuite en avant politico-technologique par laquelle le capitalisme tente, une fois de plus, de reporter devant lui l’antagonisme irréconciliable entre sa logique d’accumulation illimitée du profit et la finitude de la planète. « Jamais un rapport du GIEC n’aura laissé sourdre à ce point l’angoisse suscitée par l’analyse scientifique des faits à l’aune des lois incontournables de la physique », écrivions-nous au début de cet article. Jamais non plus un tel rapport n’aura illustré aussi clairement qu’une analyse scientifique qui considère la nature comme un mécanisme et les lois du profit comme des lois physiques n’est pas vraiment scientifique mais scientiste, c’est-à-dire, partiellement au moins, idéologique.
...
lire le rapport du GT1 du GIEC en ayant à l’esprit qu’il est à la fois la meilleure et la pire des choses ... diagnostic rigoureux ... La pire, parce qu’il sème à la fois la peur et l’impuissance ... Son idéologie scientiste noie l’esprit critique dans le flot des « données ». Elle détourne ainsi le regard des causes systémiques, avec deux conséquences : 1°) l’attention se focalise sur les « changements des comportements » et autres gestes individuels – pleins de bonne volonté mais pathétiquement insuffisants ; 2°) au lieu d’aider à combler le fossé entre conscience écologique et conscience sociale, le scientisme l’entretient.
Écologiser le social et socialiser l’écologie est la seule stratégie qui peut arrêter la catastrophe et faire renaître l’espérance d’une meilleure vie. Une vie du prendre soin des personnes et des écosystèmes, maintenant et dans une vision de long terme. Une vie sobre, joyeuse et chargée de sens. Une vie que les scénarios du GIEC ne modélisent jamais, où la production de valeurs d’usage pour la satisfaction des besoins réels, démocratiquement déterminés dans le respect de la nature, remplace la production de marchandises pour le profit d’une minorité.
Article écrit pour le site de la Gauche anticapitaliste (Belgique)
Photo: G. Blevins, Reuters
Connu / https://twitter.com/SRContretemps/status/1425104122932563975
Ndlr : tant que le GIEC et l'IPBES N'AURONT Pas fusionné dans une approche holistique et holomidale on aura des pb ? ACT
PLUS: pollution ; science ; plastique ; ocean ; pollution plastique : natation
Matthieu Balu, Journaliste sciences video au HuffPost.
Il a nagé 500 kilomètres dans le "continent de plastique" et fait une découverte inquiétante
Benoit Lecomte a pu voir un type de pollution particulièrement insidieux.
...
les solutions déjà mises en place pour nettoyer cette véritable poubelle marine sont incapables de filtrer les fameux microplastiques...mais notre nageur de l’extrême a ouvert les yeux sur un problème largement aussi nocif.
“Le plastique a cette propriété d’être comme une éponge, pour les produits chimiques par exemple”, explique-t-il. Or la nature, reprenant toujours ses droits, finit tôt ou tard par coloniser le moindre déchet flottant dans la mer, l’utilisant comme un récif. Les composants qui accompagnent le plastique imprègnent alors les coquillages et les poissons qui l’habitent.
Ces derniers vont alors les transmettre à toute la chaîne alimentaire, en haut de laquelle trône l’être humain. La faune marine, déjà victime du déversement de produits chimiques dans l’océan, subit ainsi une conséquence supplémentaire de l’omniprésence du plastique dans la mer...et avec eux, tout le règne animal, homme compris.
LIRE AUSSI
- La Malaisie renvoie 43 conteneurs de déchets plastiques illégaux en France
- Arielle Dombasle en sirène pour vous faire ramasser le plastique usagé
Tr.: ... si on mange du poisson, ne manger que les plus petits car la concentration des polluants augmente avec la taille et la position dans la chaîne alimentaire ...
Résultats scientifiques Bio ingénierie
La quantité énorme de polysaccharides dans les déchets végétaux représente une ressource renouvelable inexploitée pour les industries alimentaire, chimique et pharmaceutique. La valorisation optimale des déchets verts et notamment la pectine, un polymère relativement abondant constitue une voie prometteuse. Cet article, paru dans Journal of Biological Chemistry, illustre l’apport de la modélisation en biologie systémique pour optimiser la conversion de la pectine en oligomères de petites tailles et à forte valeur ajoutée, grâce à la bactérie Dickeya dadantii qui semble très adaptée pour cette fonction.
...
En savoir plus
Modeling the bioconversion of polysaccharides in a continuous reactor: A case study of the production of oligogalacturonates by Dickeya dadantii.
Sepulchre JA, Reverchon S, Gouzé JL, Nasser W.
J Biol Chem. 2019 Feb 1;294(5):1753-1762. doi: 10.1074/jbc.RA118.004615. Epub 2018 Déc. 3.
Contact
William Nasser, Chercheur CNRS au Laboratoire microbiologie, adaptation, pathogénie - +33 472 438 568 - William.nasser@insa-lyon.fr
La biodiversité du sol, un milieu vivant à protéger ! (Connaître l'essentiel sur la vie du sol) - •17 oct. 2020 / L'instant Biodiv'
623 vues - 26 - 0 - 1,78 k abonnés - 20 commentaires #viedusol #biodiversité #nature #linstantbiodiv #Néonicotinoïde
Sous nos pieds, toutes une vie s'organise !
Chaque organisme joue un rôle essentiel à l'équilibre d'un écosystème vital à tous, c'est le sol.
La biodiversité qui s'y développe est depuis des années menacée par l'agriculture intensive, l'urbanisation, l'artificialisation des sols etc......
Aujourd'hui je vous propose de découvrir et comprendre comment cette biodiversité maintient un sol vivant dans la nature et pourquoi il est plus qu'urgent de le préserver.
Il ne peut y avoir de vie sans un sol vivant.
La nature est au pas de ta porte !
Lien de la vidéo de "Partager c'est sympa" sur les Néonicotinoïdes et les betteraves : https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?uwHkaQ
----- Bientôt un nouveau site internet !!! -----
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Transcription : ...
- macrofaune (organismes visibles à l'oeil nu comme les verres de terre, fourmis, araignées, mille-pattes,
- mésofaune : <2mm collemboles, acariens,
- microfaune et microflore, <0.02mm bactéries, champignons, nématodes, etc
... cesser de bétonner et d'artificialiser les terres ...
Un groupe du collectif Marche pour le climat poursuit son expérimentation de microforêt urbaine. Il espère convaincre les pouvoirs publics de son utilité.
... arrêter de dire que c’est quelque chose de farfelu. ... truc qui marche ! Les membres du groupe Action climat, agriculture, biodiversité et alimentation (Acaba) du collectif niortais de Marche pour le climat, n’en démordent pas et poursuivent leur expérimentation de microforêt afin de prouver toute son utilité et réussir à convaincre les collectivités locales de sa grande nécessité pour l’environnement, notamment en ville. Ils espèrent surtout que la municipalité niortaise ou c sauront rapidement leur prêter une oreille attentive sur le sujet.
En mars dernier, Acaba a ainsi mis en terre, sur un terrain privé dans le quartier de Champommier, quelque 400 plants d’arbres sur un espace réduit d’une centaine de mètres carrés selon un principe inventé par le botaniste japonais Akira Miyawaki.
« Des microforêts à la place de quelques places de parking » L’idée, dédiée au milieu urbain, est d’avoir une végétation volontairement extrêmement serrée avec quatre-cinq arbres au mètre carré d’une quarantaine d’espèces locales différentes mais complémentaires (chez nous : chêne, érable, hêtre, merisier, tilleul…). Cette proximité provoque « une interaction entre chaque arbre et facilite le mycorhize, c’est-à-dire la constitution de champignons qui fournissent naturellement l’engrais », précise Gérard Jolly, membre d’Acaba.
« Les arbres poussent beaucoup plus vite, c’est phénoménal », constate Ariane Zélinsky, autre bénévole d’Acaba. Mais surtout, « cela donne des petites forêts très denses qui sont cent fois plus riches ». On imagine ainsi tous les bienfaits sur des zones urbaines : « Une microforêt à la place de quelques places de parking permettrait de lutter contre les îlots de chaleur, une meilleure captation des gaz carboniques et un plus grand apport en biodiversité ». Grâce à l’action d’associations (Boomforest, Mini Big Forest…), de telles microforêts poussent d’ailleurs déjà sur l’espace public à Paris ou à Nantes. Après la plantation de cette première centaine d’arbres qui, dans moins de deux ans, feront déjà plus de deux mètres, les membres d’Acaba ont mis en terre ces jours derniers, juste à côté dans le même jardin privé, une pépinière de cent nouveaux plants, des érables de Montpellier.
...
Reste à séduire la municipalité et Thibault Hébrard, son nouvel adjoint au développement durable et à l’environnement.
Les méthodes honteuses des banques pour saigner les travailleurs indépendants
Ils sont freelances, auto-entrepreneurs ou gérant d’une entreprise individuelle. Ces indépendants sont confrontés à la crise due au Covid et au confinement. Pourtant les banques semblent avoir décidé de les prendre à la gorge. En effet, les banques font pression pour les contraindre à souscrire à un compte professionnel. Une opération qui induirait des frais bancaires jusqu’à 4 ou 5 fois supérieures par rapport à ce que coûte un compte particulier.
Les frais bancaires représentent une manne financière très lucrative pour les banques. Selon une étude publiée en 2017 par 60 Millions de consommateurs, les frais bancaires pour incidents de paiement représentent 5 milliards d’euros de résultat net par an.
Selon l’INSEE, les entreprises individuelles et micro-entreprises en France représenteraient près de 45 % des créations d’entreprises, sur en moyenne 600 000 par an. Concernant les Freelances, on en dénombre à peu près 930 000, selon Eurostat. Faire souscrire toutes ces personnes à un compte professionnel permettrait aux banques d’accroître leurs bénéfices de manière considérable. Ce, malgré la fragilité des structures et des statuts cités.
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2è Assises nationales de la biodiversité 2012.
Catégorie Science et technologie 277 commentaires
Guillaume LANGEVIN il y a 4 ans
Mais pourquoi ne met-on pas ce type fabuleux à la tête du ministère de l'agriculture ?
Transcription : Claude Bourguignon, ingénieur agronome et Docteur Es-science Microbiologie ... a fondé avec Lidia un laboratoire de microbiologie des sols ... équilibre agro-sylvo-pastoral au 19è siècle, ont arrêté les famines en europe, ils avaient inconsciement réinjecté l'arbre, c'était sous forme de haie, mais l'arbre est indispensable. ...
Posté par gredin67 le 20/01/20 à 18:23. Édité par Claude SIMON, Davy Defaud et Bruno Michel. Modéré par Ysabeau. Licence CC by-sa.
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39 - Internet
Alsace Réseau Neutre est une association membre de la Fédération des fournisseurs d’accès Internet associatifs (FFDN) et membre du Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires (CHATONS). Dans cet article nous présentons les services proposés qui sont :
- l’hébergement, par exemple de VPS ;
- les services en lignes de notre chaton sans-nuage.fr ;
- la fourniture d’accès à Internet, par exemple via le réseau d’antennes Wi‑Fi NATTA.
...
Depuis un peu plus d’un an, nous relayons physiquement des accès à Internet nettoyés par le biais d’antennes Wi‑Fi discrètes (15 cm) capables d’émettre sur plusieurs kilomètres et aux débits comparables à une fibre optique (débit symétrique jusqu’à 300 Mbit/s, NanoStation Loco 5-AC de chez Ubiquiti). Ces antennes directionnelles doivent être en ligne de vue pour obtenir de bonnes performances. ... Pour fournir notre accès à Internet nous utilisons une Neutribox (distribution YunoHost + carte Orange Pi PC + VPN d’ARN). ... favoriser l’émergence de micro‑FAI à travers la France.