Matt Damon dans "Seul sur Mars" plantant des patates / Audrey Boehly / Puy-en-Velay, départ d'un des chemin de Saint-Jacques - Twentieth century fox film corpo / Collection ChristopheL via AFP - - GettyImages / Luc OLIVIER
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La terre au carré Fievet
Provenant du podcast
La Terre au carré
Au menu du club de la Terre au Carré : les plantes dans vos films préférés, une approche systémique du problème climatique et la nature du chemin de Saint-Jacques.
Les plantes possèdent une place insoupçonnée dans le cinéma, c’est pour cela que Katia Astafieff, vulgarisatrice scientifique spécialisée en biologie, a décidé de dérouler “le tapis vert” aux plantes dans son livre “Les plantes font leur cinéma. De La petite boutique des horreurs à Avatar” aux éditions Dunod, paru le 12 avril 2023. À travers une sélection de 14 films, on y découvre les capacités passionnantes des plantes.
À l'occasion des 50 ans du rapport Meadows (1972) mettant en avant l'impossibilité de continuer indéfiniment le modèle de croissance économique, la journaliste scientifique Audrey Boehly a créé le podcast "Dernières limites". Son but : procurer des clés de compréhension à ces auditeurs et auditrices sur les différents domaines scientifiques des limites planétaires (les ressources en eau, en métaux, l'énergie, l'agronomie, etc.) grâce à des entretiens avec des experts et des expertes. Après 1 an et 12 épisodes, Audrey Boehly sort un recueil de ces entretiens : le livre “Dernières limites - Apprendre à vivre dans un monde fini” paru le 22 mars aux éditions Rue de l’Échiquier.
Nous recevrons également Georges Feterman est professeur agrégé d’SVT, président de l'association A.R.B.R.E.S mais également un naturaliste passionné par les paysage qui l’entoure. Dans son livre “La nature sur les chemins de Saint-Jacques” paru le 14 avril aux éditions Delachaux et Niestlé qu’il vient nous présenter, Georges Feterman nous emmènes avec lui sur le chemin de Saint-Jacques, la Via Podiensis (de Puy-en-Velay au Pays Basque) grâce à des photos et des anecdotes sur la faune, la flore, la géologie, etc.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
4 min - 1 Commentaire
En passant en revue plus de 400 études sur le lien entre la diminution de la fiscalité des entreprises et l’augmentation de l’activité économique, deux économistes ont mis en évidence leurs nombreux biais statistiques et idéologiques.
...
Finalement, « les baisses d’impôts sur les entreprises ont peut-être stimulé la concurrence fiscale internationale, mais elles ne semblent pas avoir significativement soutenu la croissance économique », concluent les auteurs. Un résultat à garder en tête lors de la campagne électorale qui s’annonce, où certains candidats ne devraient pas manquer de surenchérir sur le thème des entreprises étouffées par la fiscalité...
Nicolas Voisin a retweeté
Dr. Serge Zaka (Dr. Zarge) @SergeZaka · 21 août
[Thread] Je vous propose un fil scientifique & pédagogique sur l'effet de la température sur les végétaux. C'est important pour comprendre les effets du changement climatiques sur l'agriculture.
Compréhensif par tous & vous pourrez vous vanter aux repas de famille ! Revers de main avec index pointant vers le bas #FrAgTw
FranceAgritwittosCœur et 3 autres personnes
131 Retweets 18 Tweets cités 320 J'aime
Tout d'abord, les végétaux ne sont pas des organismes THERMOREGULES. Contrairement aux Hommes, leur température interne n'oscille pas autour de 37°C quelle que soient les conditions météoro.
Les plantes ne régulent pas leur température. Elles subissent la température de l'air.
Ainsi, la croissance, la vitesse de déplacement, la digestion, la réflexion (quoique ?!) des Hommes ne dépendent pas de la température.
Pour les végétaux, la croissance et le développement VARIENT suivant la température en suivant une courbe en cloche (ou de type "beta") Revers de main avec index pointant vers le bas
La croissance des végétaux est rapide autour d'une température optimale (Topt) et décroit de part et d'autre pour devenir nulle à la température minimale (Tmin) ou maximale (Tmax).
Ces 3 paramètres dépendent des espèces ! Topt espèce tropical > Topt espèce tempérée !
Un peu de THERMODYNAMIQUE simple maintenant. La température est la mesure de l'agitation moléculaire.
EN GROS, + il fait chaud, + les molécules sont excitées et bougent dans tous les sens (comme les gosses !!)
- il fait froid, plus les molécules sont stationnaires.
Easy, non ?
Aller maintenant tout va s'éclairer !
Plus il fait chaud (zone bleue),
Flèche nord-est agitation des molécules augmentent
Flèche nord-est les chocs entre molécules augmentent
Flèche nord-est vitesse des réactions augmentent
Flèche nord-est croissance du végétale est rapide !!!
C'est juste une histoire de thermodynamique...
Cette hausse de croissance est pas éternelle hein ?! C'est là que les impacts du changement climatique sont les + importants.
Entre Topt et Tmax (zone rouge),
Flèche nord-est agitation des molécules augmentent (encore !)
Flèche nord-est les chocs entre molécules augmentent
Pourtant la croissance Flèche vers le bas !??
Image
11:11 AM · 21 août 2021·Twitter Web App 1 Retweet 1 Citer le Tweet 28 J'aime
C'est simplement que lorsque les molécules sont trop agitées, les protéines/enzymes (qui facilitent les réactions chimiques) ont leur forme qui est modifiée !
C'est la DENATURATION DES PROTEINES.
Elles n'ont donc plus la même efficacité : les vitesses de réactions baissent !
Ainsi,
- il fait (trop) chaud
- les enzymes sont dénaturées
- elles perdent leur efficacité
- les vitesses des réactions chimiques baissent
- la croissance ralentit !
Easy, non ? Visage souriant avec des yeux en forme de cœur
Aux températures extrêmes, des contraintes physiques s'appliquent aux cellules de la plantes. Et là c'est le drame. Si ces contraintes sont trop fortes, les cellules éclatent : c'est la MORT CELLULAIRE.
Amen !
Aller maintenant vous êtes calés en biochimie, en biologie et en thermodynamique. Vous pouvez aller à votre repas de famille impressionner vos cousins ou votre belle-mère !
En admiration Visage souriant avec des yeux en forme de cœur Visage avec chapeau de cow-boy
J.M. BRIELLES @JM_BRIELLES · 21 août
En réponse à @SergeZaka Pouce levé Merci pour les infos ...
On peut y ajouter une Flèche sud-est de l'alimentation hydrique :
En situation de stress, la plante restreint sa transpiration et les tissus s’échauffent alors.
https://arvalis-infos.fr/les-cereales-en-cours-de-remplissage-particulierement-exposees-@/view-30393-arvarticle.html
Dr. Serge Zaka (Dr. Zarge) @SergeZaka · 21 août
Oui, mais j'ai volontairement pas parlé des interactions température * stress hydrique pour ne pas faire fuir les néophytes !
1 307 signataires
Destinataire(s) : Alain Rousset: président de la région Nouvelle-Aquitaine; Alain Anzianni: président de Bordeaux Métropole et maire de Mérignac; Patrick Seguin: président de la CCI Bordeaux Gironde; Fabienne Buccio: préfète de la Nouvelle Aquitaine
Stop à la croissance du trafic aérien à Bordeaux-Mérignac
Campagne lancée par anvcop21 g. Réduisons le trafic aérien !
Alors que le secteur aérien représente déjà plus de 7% de l’empreinte carbone nationale, que le trafic aérien a presque doublé à l’échelle de la France ces vingt dernières années, que prendre l’avion est au moins 40 fois plus polluant qu’utiliser le train sur des trajets nationaux, et que l'avion “vert” reste à ce jour une illusion, il est urgent de réduire le trafic aérien et d’opérer la transition du secteur pour avoir une chance de contenir le réchauffement climatique sous la barre des +1,5°C.
...
Signez et partagez cette campagne, merci !
Sources :
(1) https://www.sudouest.fr/2020/05/07/fin-de-la-navette-bordeaux-orly-le-maire-de-merignac-interpelle-l-etat-sur-l-impact-economique-7466202-2780.php
(2) https://objectifaquitaine.latribune.fr/politique/2021-01-12/merignac-reste-attractive-et-investira-davantage-en-2021-871332.html
(3) https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux-33000/coronavirus-l-aeroport-de-bordeaux-touche-par-la-crise-reporte-ses-projets-d-extension-6881122
Catégories : Climat ; Justice sociale & Environnementale ; Transport & Urbanisme
53 minutes
En préférant la santé à la croissance et en respectant les écosystèmes qui nous font vivre, il devient possible de réorienter nos systèmes économiques en faveur d'une véritable transition écologique...
...
Avec les mesures de confinement, la moitié des gouvernements de la planète ont fait le choix de préférer la santé de leurs populations à la croissance de leurs économies. Mais comment en est-on arrivés là?
Pour l'économiste Eloi Laurent, l’origine de la crise sanitaire du Covid-19 symbolise le fait que la priorité à l’économie et à la croissance est suicidaire. En effet, c’est bien la destruction des écosystèmes et de la biodiversité qui rend notre économie insoutenable, au point de nous priver des rapports sociaux et de ce qui constitue notre humanité...
Parce qu’il n’y a pas d’économie en dehors de la biosphère, il est donc urgent de remettre en question nos systèmes économiques.
Dans l'essai Et si la santé guidait le monde? http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Et_si_la_sant%C3%A9_guidait_le_monde__-9791020909275-1-1-0-1.html, publié aux éditions Les liens qui libèrent, Eloi Laurent soutient que l’espérance de vie et la pleine santé doivent désormais devenir nos boussoles communes dans ce nouveau siècle.
A l’inverse de la croissance économique et du PIB, l’espérance de vie est un indicateur qui nous permet de voir les inégalités (éducation, revenu, genre, catégorie socio-professionnelles, territoires..), et de prendre en compte la question des crises écologiques.
A l'aide de ce nouvel indicateur de développement, l'enjeu sera de construire un Etat social-écologique calibré pour le 21ème siècle, libéré de la croissance et garant de la pleine santé.
Plus nous apporterons de soin à notre santé, mieux nous saurons affronter les crises qui sont déjà là et devant nous. Et plus nous apporterons de soin aux écosystèmes qui sont la clé de notre santé, plus notre vie sera longue et plaisante ».
Clés : Energies renouvelables , Eolien , International , Marchés porteurs , Marchés cibles
Comment le Royaume-Uni, qui consommait massivement du charbon il y a encore dix ans, a-t-il entreprit une transformation profonde de son paysage énergétique pour devenir un leader mondial dans les énergies renouvelables et la décarbonisation ?
...
2013 : Introduction d’une taxe carbone
...
2014 : Des investissements massifs dans les énergies bas-carbone
... mécanisme Renewables Obligation (RO), obligeant les fournisseurs d'électricité à s'approvisionner en électricité de sources renouvelables dans une proportion croissante ... remplacé par les Contracts for Difference ... Dans le cadre de ces enchères, plusieurs développeurs sont en compétition afin d’obtenir une part du budget pour soutenir leurs projets éoliens offshore, onshore, solaire, houlomoteur, marémoteur et nucléaires
...
un budget de 3 Mds EUR pour les économies d’énergie et l’efficacité énergétique.
...
Les centrales au charbon ont pratiquement disparu et même la consommation de gaz a diminué d'un quart. Le pays tire désormais plus de la moitié de son électricité de sources à faible teneur en carbone, telles que le solaire, l'éolien et le nucléaire. Les énergies renouvelables ont comblé le vide laissé par les combustibles fossiles, parallèlement à la baisse de la demande d'électricité.
...
L’explosion des énergies renouvelables
... leader mondial de l’éolien offshore depuis quelques années avec 8 483 MW de capacité installée et 2 016 éoliennes connectées (+1,7 GW de nouvelles installations en 2019). Le pays compte également une capacité onshore de 13 626 MW avec 8 588 éoliennes connectées.
Le secteur de l’éolien se compose de plusieurs grands acteurs locaux (Scottish Power Renewables, SSE), mais attire surtout de nombreuses multinationales étrangères dont notamment des turbiniers (Senvion, Vestas, Siemens Gamesa etc.) et des grands développeurs (Vattenfall, Ørsted, Equinor, EDF Renewables, Innogy etc.) qui mènent des projets d’envergure sur la zone. En position de leaders, les Britanniques ont développé une réelle expertise dans l’éolien et disposent aujourd’hui d’une Supply Chain mature qui cherche à s’exporter à l’international.
La filière solaire est aussi très avancée et certains leaders de la filière se sont développés à l’international dont notamment Lightsource BP et Solarcentury, la plus grande entreprise solaire du Royaume-Uni.
...
La biomasse, le solaire, et l’éolien ont représenté au premier semestre 37 % du mix électrique britannique contre 35 % pour les énergies fossiles, en raison notamment de conditions météorologiques favorables.
...
Le retour du nucléaire
... soutenir la stratégie globale de croissance propre du pays. L'accord prévoit :
- Un objectif de réduction de 30 % du coût des nouveaux projets de construction d'ici 2030.
- Une croissance tirée par l'innovation qui se traduit par des coûts de production réduits et une réduction de 20 % des coûts de démantèlement.
- Une chaîne d'approvisionnement plus compétitive, avec un plus grand nombre d'entreprises britanniques utilisant des méthodes de fabrication avancées (advanced manufacturing) et pénétrant un plus grand nombre de marchés intérieurs et à l’export.
Le programme Nuclear New Build constitue une véritable relance du nucléaire civil au Royaume-Uni : 8 sites pourraient potentiellement accueillir une dizaine de nouveaux réacteurs nucléaires. Il s’agit du programme nucléaire le plus ambitieux d'Europe occidentale. Enfin, la technologie des petits réacteurs modulaires (SMR) suscite beaucoup d’intérêt dans le pays. Le gouvernement a débloqué 19 M EUR de subvention à la R&D dans ce domaine.
...
Les années 2020 et 2021 pourraient devenir des nouvelles années charnières pour l'énergie et le climat au Royaume-Uni, avec la publication cette année du très attendu Livre Blanc sur l'énergie, plusieurs fois reportée, et avec l’organisation l’année prochaine de la COP26 à Glasgow en Écosse.
Auteur : Thomas ECK - Chargé de développement Énergie & Environnement - Business France Londres
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 27/10/20 à 12:39 de rsieuz29 (livret énergie de LFI)
Ndlr : la croissance économique est-elle compatible avec la bifurcation écologique ? En d'autres termes, le nucléaire garantit-il les autres aspects que sont l'arrêt de l'effondrement de la biodiversité et la règle verte, c'est-à-dire ne pas prendre à la terre ce qu'elle ne peut pas reconstituer comme ressources ? ACT
...
Il serait quand même temps de passer aux choses sérieuses, de débattre effectivement de réponses à apporter à notre crise systémique au lieu de les appeler de nos vœux de façon incantatoire. Mais dans notre pays, il suffit de lire les journaux pour s'en apercevoir, on préfère les analyses savantes de ce qui ne va pas à l'aventure de propositions vraiment nouvelles, toujours discutables bien sûr. Eh bien, discutons en. Et prenons nos dirigeants au mot. Refondation? réinvention? de l'économie, de la gouvernance: chiche Monsieur le Président, chiche Monsieur le Premier Ministre, chiche Mesdames et Messieurs les députés. On organise un débat de fond, on confronte les solutions.
C'est le sens de la tribune ci-dessous qu'avec quelques autres j'ai publié dans l'édition du Monde du 12 aout.
La croissance écologique : nouvel oxymore ou refondation de l’économie ?
...
signataires de la tribune: Pierre Calame (ingénieur, auteur de Petit traité d’oeconomie), Dominique Méda (sociologue, auteure de La Mystique de la croissance), Michèle Rivasi, députée européenne, Mathilde Szuba (politiste, co-auteur de Gouverner la décroissance), Christian Mouchet, président de la FPH, Armel Prieur (Président de l’association « Emploi zéro carbone ») et un collectif de personnes militant pour le compte carbone.
Cette tribune a fait quelques remous. L'idée en particulier que des fourmis frugales puissent vendre à des cigales dispendieuses une partie de leur quota choque certains.
...
D'autres doutent de la faisabilité d'une traçabilité de l'empreinte carbone pour l'ensemble des acteurs. Je pense avoir répondu dans la plaquette publiée en janvier sur le compte carbone (ci-jointe). Mais l'essentiel n'est pas que j'aie raison ou tort. L'essentiel est qu'on puisse en débattre sérieusement en partant de notre obligation de résultat de réduire de 6 à 7%par an l'empreinte carbone totale des Français. Ce débat aurait pu avoir lieu à l'occasion de la Convention citoyenne sur le climat. J'ai expliqué dans un précédent billet blog pourquoi cette occasion a été manquée. Eh bien, créons en d'autres. Un vaste débat public organisé conjointement par le Parlement, quelques universités et think tanks, et de grands media comme le Monde? Pourquoi pas?
Quant au rôle des territoires dans la conception et la conduite de la transition, il pose les questions fondamentales de la gouvernance à multi-niveaux et de la capacité de l'Etat à sortir de ses postures descendantes.
...
Passer d'une démarche descendante à l'idée d'apprentissage mutuel, de communauté apprenante. Construire ensemble la stratégie territoriale de transition. Inviter l'Etat, pour une fois, à accompagner ce développement en lui en donnant les moyens, car il continue à gérer la grande majorité de la masse fiscale, de l'argent des citoyens. On pourrait là commencer à parler de refondation de la gouvernance.
...
Annexes
- quotas carbone_brochure .pdf http://blog.pierre-calame.fr/public/quotas_carbone_brochure_.pdf
- Charte d'alliance de la Fabrique des transitions.odt http://blog.pierre-calame.fr/public/Charte_d_alliance_de_la_Fabrique_des_transitions.odt
Fil des commentaires de ce billet http://blog.pierre-calame.fr/feed/atom/comments/310
37 187 vues - 1,5 k - 21 - 81,2 k abonnés - 143 commentaires
Jean-Marc Jancovici, président du think tank The Shift Project, revient sur la question climatique et de la croissance dans le cadre des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence.
Pour l’ingénieur et co-fondateur du cabinet de conseil Carbone 4, nous ne nous occupons pas du problème climatique alors qu’il menace des milliards de personnes et l’économie mondiale.
Vidéo originale : https://youtu.be/88AZj_CZI0w
s’inscrit dans la tradition du Rire de Résistance.
a vu le jour au début du 3ème millénaire, sous la bonne étoile de militants antipub, afin de parodier la surconsommation dans nos sociétés occidentales et pour dénoncer les ravages environnementaux, sociaux et sanitaires du capitalisme et du productivisme.
C’est à Lille que l’ETSC prend une véritable dimension artistique.
Emmenée par Alessandro Di Giuseppe, le PAP’40, l’€glise de la Très $ainte Consommation et ses fidèles investissent l’espace public pour glorifier le Grand Capital, à l’aide de prières et chants ironiques, devant les temples modernes que sont les galeries commerciales.
Suivent un pèlerinage aRtiviste à la Mecque du showbiz - le festival de Cannes, puis le film Amen ton pèze !, sans oublier une incursion remarquée dans le champ politique lors des élections Législatives en 2012, des Municipales en 2014 à Lille (3,55% des voix), puis des Présidentielles en 2017.
Avec toujours autant de mordant, l’ETSC remporte un véritable succès : les nombreuses vidéos, dont Bienvenue chez les Rich’$ et Game of Fraude, enregistrent au total plus de 300 000 vues sur YouTube.
Riche de toutes ces expériences, Alessandro Di Giuseppe co-écrit avec Aurélien Ambach Albertini le spectacle professionnel Croissance Reviens !
Sous l’égide de la Compagnie Triple A, ce spectacle ne cesse de tourner à travers la France et en pays francophones, notamment au Festival d’Aurillac.
...
Leur second projet, La Cérémonie des Doigts d’Or - Les Oscars du Capitalisme, est une remise de prix satirique qui consiste en une rétrospective des séquences cultes de l’année écoulée, entremêlée de discours décomplexés prouvant que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... surtout pour nous, les plus riches de la planète !
...
nous vivons bel et bien en « Absurdistan », que nous marchons sur la tête. Nous rêvons encore et toujours de « croissance », alors que chaque jour les voyants rouges s’allument pour nous montrer que nous allons droit dans le mur. Il n’y a, pour expliquer notre déni de la réalité des catastrophes vers lesquelles nous nous précipitons, que cette foi aveugle dans le développement. Le progrès est devenu une religion, et la croissance, un dogme absolu.
A l’heure actuelle, les 8 personnes les plus riches au monde détiennent autant que les 3,5 milliards les plus pauvres ! Il est donc grand temps de sauver les riches !
Notre Mi$$el https://eglise-de-la-tres-sainte-consommation.com/IMG/pdf/mi_el.pdf
contact@eglise-de-la-tres-sainte-consommation.com
27 894 vues - 1,5 k - 16 - 79,1 k abonnés
Jean-Marc Jancovici était invité aux rencontres d'Aix le 3 juillet 2020 avec Xavier Ragot président de l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) et Chloé Morin de la fondation Jean Jaures.
Cette vidéo comporte des extraits : intervention de Jean-Marc Jancovici et partie questions/réponses.
Vidéo de l'émission complète : https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?zBAZ4A
Avec Xavier Ragot président de l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) et Chloé Morin de la fondation Jean Jaures.
Partie questions/réponses à 08:40
Audio : https://soundcloud.com/effondrement-i...
Site de Jancovici : https://jancovici.com
Page Facebook : https://www.facebook.com/jeanmarc.jan...
Les podcasts : https://soundcloud.com/effondrement-i...
367 commentaires
Transcription : ... la gestion des ressources rares : défauts de capital humain mais aussi de ressources naturelles. L'énergie est le premier facteur limitant de la production donc décroissance ... enjeu de redéfinir la croissance en économie, c'est la valeur des choses. Accélérer la croissance pour le bien-être ... se battre pour une redéfinition de la croissance ...
Chloé Morin : croissance = progrès -> panique => mieux poser les débats dans le débat public clivage croissance verte pro business ou punitif
JMJ : donner un autre contenu normatif à la croissance ... la base fiscale se contracte. aucune capacité à enthousiasmer les foules ... déficit de pj politique, vendre en défi concret, découvrir le pb à traiter fait changer ex conv citoyen pour le climat.
XR : /prix du carbone avec une taxe carbone : marchandiser la nature est dangereux ou assumer sa valeur écon. /Davos révol que évol /tech
CM : /bien-être pb démocratique et politique ex le nucléaire retrouver le débat
/BNB du Bouthan ; pb du pessimisme fr
JMJ : PIB ok /monde infini ; en fini arbitrer, faire des choix, les éclairer, ccc ya eu biais de dépistage vu que venus que ceux qui voulaient
XR : le débat pour les indicateurs, prendre à minima le PIN (net)
Ndlr : visionner la vidéo compléte ACT
Le collectif havrais d’objecteurs de croissance (ChOC) est candidat aux élections municipales du Havre
Depuis plusieurs mois, les Objecteurs de Croissance du Havre ont fait le choix de participer à la campagne citoyenne qui réunit un espace citoyen, plusieurs groupes politiques, et une tête de liste, Jean-Paul Lecoq, député ancré dans la région.
Aujourd’hui, deux membres du ChOC sont sur la liste des 60 candidat.e.s, dont un en position éligible, en cas de victoire (ce qui est envisageable).
Même s’il existe des points de désaccords sur ce que serait un projet de société soutenable et désirable, nous partageons le même constat que les urgences écologique, sociale et démocratique sont intimement imbriquées.
L’urgence écologique nous expose à des remèdes dont nous ne voulons pas. Le génie-écologie, et ces villes connectées, qui ne pose pas la question du sens de nos existences. Ou un éco-fascisme aussi dogmatique que tous les systèmes qui mettent l’humain au service d’un modèle idéal. Ou encore l’économie-verte qui n’a rien d’écologique car elle a pour seul objectif de se servir de l’écologie pour continuer comme avant, donc de créer toujours plus de destructions et d’inégalités.
Pourtant, la contrainte écologique appelle un changement de société en profondeur. Un coup de peinture verte ne suffira pas. Une telle transformation ne peut raisonnablement pas être mise en place du « haut » sans l’adhésion et la participation de toutes et tous, et sans prendre soin d’amortir les bouleversements en garantissant plus de justice sociale.
Nous avons trouvé dans le rassemblement « un havre citoyen » le plus fort volet social et démocratique de toutes les candidatures havraises. Tant dans le programme, que dans le fonctionnement interne du collectif de campagne. Fonctionnement assez original et inédit pour ce type d’élection au Havre.
Enfin, les Décroissants ont toujours dénoncé le système idéologique et économique qui pousse au consumérisme et au productivisme. Nous sommes beaucoup plus à l’aise avec ceux qui dénoncent ouvertement le capitalisme et la politique du gouvernement actuel.
En cas de victoire, la nouvelle municipalité donnera de l’espace et soutiendra certaines des alternatives portées par la Décroissance depuis plusieurs années, voire même les mettra en place (clic). C’est une formidable opportunité d’amorcer au Havre une transition écologique, sociale et démocratique.
Pour accéder à l’article complet http://www.haute-normandie-decroissance.fr/?p=1644
En ce début février 2020, nous avons fait le choix de cesser définitivement notre activité d’économie circulaire portant sur la collecte innovante d’emballages. Après plus de 3 ans, nous n’avons pas su rendre notre entreprise pérenne et surtout, nous avons perdu beaucoup d’intérêt pour notre projet.
...
retour d’expérience critique ... faire part au grand public des conclusions que nous avons tirées quant à la durabilité de notre modèle de société, notamment en ce qui concerne le recyclage et l’idée de croissance verte. Enfin, nous vous donnerons notre vision actualisée de ce que devrait être un avenir souhaitable et du changement de mentalité que cela implique pour y parvenir de bon cœur.
1) La naissance du projet, son développement, sa mort
...
nous commencions à peser dans le start-up game ... s’associer à notre image écolo OUI, notre service NON ! ... nous avons complètement oublié que pour vendre quelque chose il faut répondre au besoin propre à un individu ou une entreprise et qu’un besoin « sociétal » comme l’écologie ne suffit pas. ... la majorité des structures n'étaient prêtes à payer pour un service de collecte que si elles en étaient contraintes par un marché réglementaire. ... nous avons également perdu confiance dans le secteur tout entier du recyclage et dans cette idée de croissance « verte ». La Boucle Verte mourut.
2) Les réalités de la filière emballages et du recyclage
...
ce secteur, en très lente évolution, ne répondra pas aux enjeux de la crise écologique et qu’il promeut malgré lui la production d’objets peu durables et donc le gaspillage de ressources. Comme se plaisent à le répéter bon nombre d’associations « le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas » et dans un monde idéal, le seul déchet que nous devrions produire est celui d’origine naturelle, celui qui peut retourner à la terre n’importe où pour l’enrichir. La vision de La Boucle Verte était de créer des modèles d’économie circulaire qui fonctionnent comme la nature, mais quelle arrogance ! Lorsqu’une feuille tombe d’un arbre, elle ne part pas en camion au centre de tri. Et lorsqu’un animal meurt dans un bois, il n’est pas incinéré. La vraie économie circulaire, ce n’est pas celle qui tente d’imiter la nature, c’est celle qui tente d’en faire partie.
3) L’illusion de la croissance verte
Mais ne soyons pas trop durs avec le secteur du tri et du recyclage ... ce que cette recherche constante d’innovation a apporté, c’est une complexification extrême de notre société, rendant au passage le travail de nos dirigeants infernal. Et dans un même temps, ces innovations technologiques successives ont eu un autre effet néfaste, nous pousser à consommer. ... Par exemple, internet ... entre 2000 et 2020, notre consommation de papier est restée quasiment la même et à côté de cela, l’ère du numérique a créé une infinité de nouveaux besoins et de nouvelles pratiques générant des consommations faramineuses d’énergie, la création de milliards de terminaux composés de métaux rares, et la fabrication d’infrastructures climatisées pour héberger des serveurs. ... n’est pas à jeter à la poubelle ... tous contents d’aller chez le médecin du 21ème siècle. ... grands défis à base de Green Tech, de Green Finance et de Green Energy… Le problème, c’est que la logique fondamentale reste inchangée : complexifier le système, corriger inlassablement les dégâts causés par les innovations précédentes et se trouver une excuse pour continuer de consommer autant qu’avant voire plus ! Pire encore, ces initiatives ont même un effet inverse délétère dans la mesure où elles ralentissent la transition en laissant penser aux gens qu’un avenir durable sans concessions et sans modification de nos comportements est possible ... depuis 50 ans, la croissance du PIB a été parfaitement couplée à la consommation d’énergie (notamment fossile). ... Le problème de la croissance en math, c’est qu’elle suit une courbe exponentielle ... Nous sommes en 2020, et malgré une économie tertiarisée depuis longtemps, nous n’avons toujours pas perçu de découplage entre croissance du PIB et consommation d’énergie ... incapacité à produire et stocker de l’énergie proprement rend donc notre fameuse voiture électrique aussi nuisible que la voiture thermique ... dans un monde limité où PIB et consommations de ressources sont liées, nous devrons décroître, de gré ou de force. ... maintenant nous avons atteint les limites alors il faut changer de modèle ...
4) Une décroissance choisie et non subie
... en gros diviser par 3 notre consommation d’ici 2050 ... train de vie qu’avaient nos grands-parents quand ils étaient jeunes ... privilégier des axes assez simples comme l’intérêt pour la société et l’impact sur l’environnement. ... pour parvenir à nos objectifs dans la joie et la bonne humeur, tout se résume en quelques mots : il faut simplement changer de culture, changer d’idéal de vie ... tuer l’américain qui sommeille en nous et réveiller le poète ... On se désintoxique de ce monde consumériste et on apprend à créer de nouveaux plaisirs, de nouvelles tendances ... des moutons ... encore aujourd’hui sur cette planète, il y’a des tribus de gens avec des plumes plantées dans le derrière qui chassent à la sarbacane ... Homos Sapiens (Hommes Sages parait-il) sommes très malins mais aussi très bêtes ... drastiquement réduire notre consommation et aller acheter des carottes bio en vélo le samedi matin ne suffira pas. Il faut arrêter de prendre la voiture tous les jours, ne plus prendre l’avion et arrêter d’acheter des engins téléguidés ... transition écologique, une fête, une volonté commune de changer de vie ... apprécier la beauté de la nature au pied de notre porte ... retournons vivre dans les villages au lieu de s’agglutiner en ville et redevenons des paysans, ce sera bien plus dépaysant ! ... les gens stylés sont des artisans, des artistes ou des agriculteurs ... des milliers de petites mains qui travaillent la terre, qui produisent de la vraie nourriture, qui comprennent la nature, qui vivent de petites récoltes mieux valorisées et en circuits courts ... en relocalisant les productions au plus près ... préférant les produits durables à l’obsolescence programmée, en favorisant le réemploi plutôt que le recyclage, et en préférant les bonnes vieilles astuces de grand-mères aux artifices technologiques ... C’est difficile de construire quelque chose pendant longtemps, de dépenser beaucoup d’énergie pour finalement devoir repartir à zéro. Et pourtant c’est bel et bien ce que nous devons faire collectivement et dès maintenant. Bien que tragique, cette crise du Coronavirus est une chance inouïe ... saisissons cette chance et ne reprenons pas tout comme avant le 11 mai.
Un grand merci à ... nos compères toulousains Les Alchimistes Occiterra et En boîte le plat ... nous allons profiter de cette période pour prendre un peu de repos à la campagne ... nous reviendrons ... peut-être à base de low tech ou d’agriculture ...
Ndlr : remarquables de lucidité, courage. Ils vivent EXACTEMENT ce que j'ai vécu :-) MERCI D'AVOIR ÉCRIT POUR MOI AUSSI :-) => informer, valoriser, partager etc : Dire à Cyril Dion que l'HISTOIRE est RACONTÉE et BIEN BIEN. Reste à PARTAGER LA BONNE PAROLE ! ACT
Un regret : le concept de décroissance me semble trop vague et ne pas prendre en compte les besoins de croissance de nombreux secteurs centrés sur les communs notamment et comme l'isolation des bâtiments
« Notre objectif reste le même : enrichir le débat et fournir aux décideurs des instruments utiles à l’action publique. »
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Gilles de Margerie : L’année 2019 a été fructueuse du point de vue de notre capacité à apporter un matériau utile tant aux décideurs que pour nourrir le débat public, avec une série d’analyses, d’études prospectives, et de propositions qui ont eu l’écho qu’on pouvait en espérer. En particulier, deux publications ont retenu l’attention : la note d’analyse sur les émissions de CO2 des voitures qui constate que celles-ci ne baissent plus depuis vingt ans et propose d’indexer le bonus/malus, créé pour encourager l’achat de véhicules propres, sur le poids des voitures. Et le rapport sur la politique agricole commune qui envisage d’en faire un levier de la transition agroécologique en renforçant son ambition environnementale à budget inchangé. Ces propositions ont permis à la réflexion collective de progresser sur ces deux sujets.
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Cédric Audenis : 2019 a été une année charnière en matière d’évaluation ... un nouveau rapport de la Cnepi (Commission nationale d’évaluation des politiques d’innovation) sur l’évaluation du crédit d’impôt recherche qui confirme qu’il génère à peu près la R&D équivalente au montant d’aide publique. On a ensuite publié un deuxième rapport en octobre sur la réforme de la fiscalité du capital ... deux nouveaux comités d’évaluation ... comité d’évaluation de la loi Pacte (loi relative à la croissance et à la transformation des entreprises), & comité d’évaluation de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, présidé par Louis Schweitzer. ... pas une ou deux mesures que nous devons évaluer mais, dans chacun des cas, une vingtaine ou une trentaine de mesures !
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G. de M. : Nous avons, je crois, enrichi le débat public sur la transition écologique, notamment climatique mais pas seulement. Je pense ici par exemple au rapport sur la valeur de l’action pour le climat ou à celui sur l’artificialisation des sols, commandé par le gouvernement pour abonder le plan biodiversité. Nous avons aussi poursuivi l’analyse de l’allocation des moyens publics, en particulier celle des moyens de l’éducation nationale au niveau territorial ou plus généralement celle des emplois publics. Une analyse qui fait notamment apparaître que les zones rurales ne sont pas perdantes en termes de services publics de proximité mais que les métropoles sont bien les grandes gagnantes en termes d’emploi public national ou suprarégional, ce qui ouvre la voie à des réflexions sur la possibilité de développer des services publics « à vocation territoriale large » dans les villes moyennes.
C. A. : Nous avons aussi consacré beaucoup de moyens à l’exercice de projection des métiers à l’horizon 2030 mené avec la Dares, qui sera publié en 2020. C’est un très gros travail de modélisation qui a pour finalité d’identifier et donc de pouvoir prévenir les difficultés de recrutement qui pourraient peser sur la croissance dans dix ans.
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C. A. : En 2019, nous avons naturellement contribué au rapport du Conseil national de productivité. France Stratégie en assume le rôle de rapporteur général et réalise également des études pour améliorer la connaissance du sujet. Nous avons notamment publié en fin d’année une étude sur les entreprises zombies en exploitant une base de données originale pour tester l’hypothèse généralement admise que le ralentissement de la productivité peut avoir comme cause le maintien en activité d’entreprises qui devraient faire faillite. Cette étude a montré que ce phénomène, s’il existe, est tout à fait minoritaire dans l’explication du ralentissement des gains de productivité français, et surtout qu’il ne singularise pas la France.
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G. de M. : Notre objectif reste le même : verser au débat et fournir aux décideurs des instruments utiles à la compréhension et à l’action publique. Les travaux menés en 2019 ont fait apparaître la nécessité de réfléchir à l’articulation d’une série de politiques publiques autour du thème des soutenabilités. En révélant les fragilités et les failles de notre modèle de développement, la crise sanitaire nous conduit à orienter le cycle de séminaires lancé en février dernier sur ces enjeux. Aujourd’hui, un devoir d’imagination collective s’impose à nous : il convient de repenser ce modèle de manière plus soutenable, pour préparer l’avenir. Notre programme de travail évolue donc pour se tourner vers la préparation de l’après-crise, avec un approfondissement et une accélération de certains travaux. Le séminaire « Soutenabilités » s’est ainsi adapté, avec l’ouverture d’un espace contributif où la réflexion, les opinions et les propositions pour préparer le monde « d’après » pourront se confronter, être discutées, et s’enrichir mutuellement.
Le rapport : https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2019-rapport-activite-mai.pdf
Connu / https://twitter.com/thibaultturchet/status/1267400896364916739
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Thibault Turchet @thibaultturchet · 8h Si seulement les multiples organes de conseil de l’Etat étaient écoutés, un peu comme un conseil scientifique quand il y a une pandémie ...
Visage souriant avec des yeux en forme de cœur
Citer le Tweet
France Stratégie @Strategie_Gouv · 8h #Artificialisation des sols, émissions de #CO2 des voitures, politique agricole commune... retour sur les propositions ambitieuses de @Strategie_Gouv dans notre rapport d'activité 2019
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Ndlr : faut-il partager l'optimise de T Turcher ? J'ai de gros doutes vu comment ils continuent de convoquer la "CROISSANCE" pour le présent et l'avenir :-( questionner, Interpeler ACT
Par ailleurs, se pose la question de leur RÉELLE INDÉPENDANCE vis-à-vis du gouv m/ph et de l'idéologie qui sous-tend son action. Cette indépendance fait-elle partie des objectifs EFFECTIFS de FS ? Et si oui, Quels moyens pour les garantir selon les idéologies en jeu (variance) ? ACT (Début de rech à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?nhI3Yg)
Enfin, il est louable d'évaluer et de conseiller, mais ne faudrait-il pas mesurer l'écart entre les conseils retenus ou NON par le GOUV ? Ne serait-ce pas un début de preuve d'indépendance ? Sinon que des bons sentiments ?!
Fabrice Bonnifet, président du Collège des directeurs de développement durable (C3D)
Il fustige « les théories de soutenabilité faible » et « le mensonge de la croissance verte ». Le président du C3D et directeur du développement durable du groupe Bouygues s’explique.
Pourquoi dénoncez-vous le concept de croissance verte ?
La croissance verte ne vise qu’à remplacer les flux physiques carbonés par des flux décarbonés. Mais si l’on maintient notre mode de développement actuel, même en remplaçant toutes les énergies fossiles par des renouvelables et du nucléaire, cela ne tiendrait pas à cause de la pression sur les métaux et minéraux. Grise ou verte, la croissance nous mène dans le mur. Ce que je promeus, c’est la « Prospérité sans croissance » https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?qDWTdg formalisée par Tim Jackson en 2007. Les arbres cessent de croître un jour mais cela ne les empêche pas de continuer à produire des fruits, fertiliser les sols, etc.
On va atteindre un plateau en termes de consommation mais cela ne signifie pas que l’indice de bonheur humain va stagner. On doit pouvoir démontrer qu’une économie de l’abondance est possible grâce à une troisième voie.
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Les mesures d’urgence adoptées par le gouvernement ne correspondent pas du tout aux besoins d’investissements. On éteint l’incendie, mais pas le feu qui couve sous les braises. C’est un terrible gaspillage d’argent public, qui sera sans nul doute dénoncé d’ici quelques années par la Cour des Comptes. Comme le déplore Cynthia Fleury, les politiques sont irresponsables et manquent de courage. Ils ne privilégient pas l’intérêt général. Les lobbies font du chantage à l’emploi, alors que ces emplois sont déjà condamnés, et d’ailleurs les entreprises de ces secteurs savent qu’elles sont sous perfusion.
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je ne me fais aucune illusion sur la capacité d’une organisation de 164 membres (le C3D, ndlr) à changer le monde. Même si selon l’anthropologue Margaret Mead https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2006-6-page-27.htm, il suffit de quelques individus motivés pour faire basculer une situation.
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Au sein du C3D, on compte quelques entreprises dont les directeurs du développement durable ont suffisamment de crédibilité pour renverser le rapport de force avec les conservateurs au sein des comités de direction et qui pèsent sur les décisions stratégiques et les investissements, et parviennent le cas échéant à imposer des renoncements.
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c’est dans l’entreprise, qui n’est pas une démocratie, qu’il est encore possible d’agir. Pas question évidemment de critiquer la démocratie comme système politique. Mais dans l’entreprise, une fois que la stratégie a été arrêtée par le PDG, ceux qui ne sont pas d’accord n’ont plus qu’à partir.
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1255881650761760769
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Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 1h - 3 - 30 - 44
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La France insoumise a aimé
Députée Obono @Deputee_Obono · 10h
Gyrophare de police
Globe terrestre Europe-Afrique
Notre proposition de résolution #BifurcationEcologique elle oui. Extrait de notre audition de l'économiste Eloi Laurent
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Transcription :
... en sortir en inventant une nouvelle justice environnementale fondée sur l'idée des inégalités environnementales.
Le monde que l'on veut: les nouveaux indicateurs de bien-être, de résilience et de soutenabilité. Donc c'est sortir de la croissance, le défaut le plus important de tout ce que propose la commission européenne. NON, le green new deal n'est pas une stratégie de croissance. Il est une stratégie de survie de l'humanité, de bien-être humain sous une contrainte écologique.
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The original Limits To Growth (LTG) study published in 1972 1 , the “Report for The Club of Rome‘s Project on the Predicament of Mankind”, insistently urged humanity to act. Its vivid and almost haunting description of the consequences of exponential growth which is confronted with finite resources, is still as perspicuous as it was back then: continuous economic and demographical growth will hit the limits of naturally provided resources and very likely lead to overshoot, collapse, and radical decrease of most people’s standard of living, accompanied by international crises, conflicts and catastrophes.
The study was supported by the German Volkswagen Foundation
Catégorie Science et technologie 35 commentaires
Transcription
00:00 ecological disasters climate change hunger overpopulation shortage of resources can Planet Earth still be saved or is it too late scientist Dennis L meadows already asked this question forty years ago I came back to MIT walked into the office on Monday and it was announced that a group I never heard about before the Club of Rome would be coming to MIT to learn about our computer modeling methods because they were interested in doing some kind of global study what is the Club of Rome the Club of Rome members are politicians scientists economists financial experts and writers from around the world their common aim concern and responsibility for humanity's future the Club of Rome
00:59 is trying to find out how our life on Earth will develop and how to ensure a future worth living in in 1972 then his Meadows was the first to be assigned with such future studies financed by Fox wagon foundation then I put together a team of 16 people and we work for almost two years and produced the work limits to growth was not the goal of the project the goal was a very big scientific report and limits was written as a afterthought what is limits to growth limits to growth is the summary of a complex study on the key question what will our future look like if the world population keeps growing and industrialization pollution food production and exploitation of natural resources continue unabated
02:03 a completely novel question in 1972 following economic growth and increasing prosperity in the 50s and 60s the upward trend seemed unlimited Meadows team simulated the seemingly limitless growth in a complicated computer model with revolutionary results what we said is that exponential growth will take us to the limits very soon actually if you look at our book our 1972 book although we showed many different scenarios all of them show that growth stops sometime in the period
02:47 of 2022 let's say 2060 so soon where does growth reach its limit suddenly it was obvious the planets wealth is limited the unabated use of
03:03 oil and natural resources clearing of forests and overfishing will result in the extinction of species and the disappearance of landscapes our planet can only take so much harmful emissions like co2 without any long-term damage sothere are limits to what our planet can endure without grave consequences all ecological movements founded in the 70s used limits to growth as the basis of their reasoning at that time Meadows felt the limit hadn't yet been reached but we have long since exceeded it as global warming and rising sea levelsshow so now what will the current ideas about green industry and qualitative growth avoid collapse no possibility absolutely no possibility of that why not why won't we avoid collapse well many reasons but one of them is
04:09 that globally we are something like 60 or 70% above sustainable levels even making very optimistic calculations about what is sustainable have we learned nothing since the 70s we have people's awareness has changed sustainability is the slogan of modern development and environmental policies the Western industrial nations promotion of environment friendly production is a step in the right direction but according to Meadows it won't suffice to prevent the collapse so what else can we do mr. meadows will it be possible here in Germany to continue this level of
energy consumption and this degree of material welfare absolutely not not in
05:04 the United States not in other countries either could you change your cultural and your social norms in a way that gave a attractive future yes you could it will be in a future which much lower energy and material use but of course most of the important things in life don't require energy material their knowledge learning music these are things which can be done with much lower levels of energy material flow will you choose to do that I don't see any reasonto think that you will it seems to me the leaders of the west of the industrials are desperately trying to do everything they can to maintain the current situation so that means there you won't avoid the collapse
entretien avec Jean-Marc Jancovici sur les risques écologiques majeurs et les défis liés à notre surconsommation d'énergie dans la décennie à venir.
A quoi ressembleront la France et le monde des années 2020 ? Pour se faire une idée, Marianne a interrogé différentes personnalités reconnues pour leur expertise dans leur domaine (politique, climat, culture, égalité hommes-femmes…). Au programme, pas de boule de cristal, mais de vraies analyses sur notre futur collectif… Voici l'entretien réalisé avec Jean-Marc Jancovici, polytechnicien, associé co-fondateur de Carbone 4, cabinet de conseil spécialisé dans la transition vers une économie décarbonée et l’adaptation au changement climatique, fondateur et président de The Shift Project, "think tank de la décarbonation de l’économie", professeur à Mines ParisTech, membre du Haut Conseil pour le climat, et auteur de sept livres de vulgarisation sur l’énergie et le climat.
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qu’impliquerait un milliard d’Africains en plus d’ici à 2050, en termes d’impact écologique ?
Cela entrainerait une disparition accélérée des espaces naturels ainsi qu’une fraction croissante de la population en état de dépendance alimentaire dans certaines régions. Et cela ne sera remédiable que si le reste du monde a des surplus agricoles à leur fournir. Sauf que le reste du monde aura aussi à faire face à la décroissance des rendements, liée aux changements climatiques d’une part, et ultérieurement à la baisse de l’énergie disponible. Le reste du monde aura lui aussi un jour un problème de bouches à nourrir pour les quantités disponibles. Entre 1945, sans tracteurs et sans engrais de synthèse, et 1975, où ces pratiques ont été généralisées, les rendements céréaliers ont été multipliés par cinq. Dans un monde sans combustibles fossiles, les rendements céréaliers diminueront donc fortement (en bio, sans engrais de synthèse, mais avec toujours des tracteurs, ils sont déjà inférieurs de plus de moitié aux rendements « conventionnels »). Il faudra remettre en service des animaux de trait qui vont mobiliser une large partie de la surface agricole pour leurs propres besoins. Dans un tel contexte, il est difficile de savoir quels seront les surplus agricoles dégagés par les pays des moyennes latitudes au profit des pays du Sud…
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le Conseil d’Orientation des Retraites postule que la croissance, d’ici à 2070, sera de 1 à 2% par an, et c’est sur cette base que la réforme est discutée. C’est ridicule !
Malheureusement, la principale contrainte que nos élus (tant qu’il y en aura) vont devoir gérer est celle de la diminution de notre pouvoir d’achat, et c’est dans ce contexte qu’il faut trouver un projet pour l’avenir !
Les graphiques sont issus de "L’énergie, de quoi s’agit-il exactement ? https://jancovici.com/transition-energetique/l-energie-et-nous/lenergie-de-quoi-sagit-il-exactement/" de Jean-Marc Jancovici.
Ndlr :* sur les animaux de trait : / #Avenir de l'#Agriculture en #Afrique (et ailleurs) plutôt qu'il passe par le retour aux #Animaux il y a augm #Résilience donc #rendement /#AB+#AgroÉcologie+#AgroForesterie+#Permaculture démontré notamment /#INRA au #BecEllouin => https://twitter.com/JulienDelalande/status/1212015540652388352
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Julien Delalande @JulienDelalande · 3 min En réponse à @MarianneleMag
.@JMJancovici / l'#Avenir de l'#Agriculture en #Afrique (et ailleurs) plutôt qu'il passe par le retour aux #AnimauxDeTrait il y a augm dla #Résilience donc du #rendement /#AB+#AgroÉcologie+#AgroForesterie+#Permaculture démontré notamment /#INRA au #BecEllouin
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François Briens est ingénieur de formation spécialisé en énergie, il est l’auteur d’une thèse de doctorat sur la modélisation prospective de scénarios de décroissance https://pastel.archives-ouvertes.fr/tel-01305956, réalisée à l’Ecole des Mines ParisTech.
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A Budapest se déroule jusqu’au 3 septembre la 5e conférence internationale de la décroissance https://reporterre.net/5e-conference-internationale-de-la-decroissance-a-Budapest-Hongrie.