1,22 M d’abonnés - 3k+ - 55 848 vues - 375 commentaires #MeToo #Entretien #BernardFriot #Capitalisme
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Et si une vision anticapitaliste du monde était en réalité en train de gagner les esprits sans que l’on ne s’en rende compte ? Cette théorie est celle du dernier livre de l’économiste et sociologue Bernard Friot co écrit avec le philosophe Bernard Vasseur. Ils partent de ce constat : les initiatives remettant en cause le capitalisme fleurissent dans notre pays, et cela laisse présager selon eux une remise en cause totale de ce système, sans que cela ne passe nécessairement par les institutions. À leurs yeux, le début de cette ère post capitaliste se constate dans toutes les explorations d’expériences d’entreprises et d’organisations horizontales ; dans l’exigence grandissante d’un vrai respect de la diversité du vivant ou l’invention en cours d’une agriculture alternative à un agro-business dévastateur et sans paysans. Cela passe par les ZAD et les Soulèvements de la terre, par l’expérimentation de nouvelles manières de lutter, par l’impulsion donnée à une réflexion sur ce que pourrait être une propriété des terres qui ne soit plus une domination des espaces et une exclusion des personnes ; ça passe aussi la détermination à conquérir l’égalité des territoires, tout comme le mouvement #MeToo avec son affirmation ferme d’une égalité hommes femmes, enfin, ce sont aussi les mobilisations contre toutes les résurgences du colonialisme qui les amènent à cette vision du monde. Au vu de la situation politique actuelle, cette analyse n’est pas la plus consensuelle, mais elle a le mérite d’apporter une forme d’espoir à celles et ceux qui pensent que nous sommes condamnés à se faire broyer par un système capitaliste prédateur, une politique de l’intolérance et de la violence sociale. Avec ce livre, les auteurs recensent tout un pan des résistances qui existent bel et bien. À chacun, à la fin du livre, ou de cet entretien, d’imaginer l’avenir qui lui semble le plus probable. Salomé Saqué reçoit Bernard Friot sur le plateau de Blast.
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Tr.: ... "On désignera comme inversion capitaliste de la production cette tripe instrumentalisation : des travailleurs niés à la fois comme décideurs et comme acteurs concret du travail, des produits du travail niés dans leur finalité de réponse à un besoin social, et du travail lui-même nié comme action collective de métabolisme avec la nature.
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le communisme ... le capitalisme, une classe sociale a le monopole du travail ... la fierté de décider du travail ... Conditions :
- ne plus dépendre de l'acte de travail pour avoir des ressources
- être libéré de la fatalité de la dette
... S'appuyer sur les déjà là, la sécurité sociale du soin, on n'a pas besoin de prêteurs ... de 47 à 67, une institution qui a force de loi est gérée par les intéressés eux-mêmes. C'est ce qu'on appelle le dépérissement de l'état, élément décisif du communisme. Nicolas Da Silva dans "La bataille de la Sécu - Une histoire du système de santé, a montré que l'adversaire de l'auto-organisation des travailleurs, c'est l'état ... base du communisme ... 2ème déjà là, le statut de la fonction publique ... le néolibéralisme, contre révolution du travail ... la réponse de la gauche n'est pas à la hauteur car elle n'assume pas ces conflits ... un fonctionnaire, c'est sa personne qui est payée, il perçoit un "traitement" et non pas un salaire, car la qualification est personnelle, c'est pour ça qu'il est payé jusqu'à sa mort. La pension de retraite est la poursuite de son dernier salaire. Ça leur permet de refuser des directives qui ne sont pas au service du bien commun. Il faut actualiser ces déjà-là. Conditions nécessaires mais pas suffisantes. Utiliser le statut pour occuper les lieux fermés et les faire fonctionner contre l'état. C'est tout de suite qu'il faut construire le communisme ... on s'oppose à la fermeture d'une école ... Les SCOP subissent une fureur capitaliste ... une loi pour des conquis ... 1336 SCOP-TI etc ... le système éducatif doit être dirigé sur l'apprentissage de la décision ...
"La lutte pour l'égalité est le feu qui anime la lutte contre la domination bourgeoise ... la mobilisation féministe a brisé des tabous et commence à faire chanceler la domination machiste. C'est sans doute le front de la lutte des classes qui a engrangé le plus de victoires au cour des cinquante dernières années."
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adhésion à l'inégalité des personnes pour créer la survaleur. Diviser pour s'opposer à la conquête de droits ... voyons les déjà-là. idem / racisme ...ex sionisme ... culture coloniale ... Daniel Veron dans un ouvrage très important "Le travail migrant, l'autre délocalisation" ... plaide pour l'intersectionnalité ... enrichir la citoyenneté ... libres et égaux en droit ... le travail a été sorti de la citoyenneté ... est citoyen celui qui est sur le territoire, la sortir de la nationalité ... 3 droits à 18 ans : - droit à la qualification (cf réseau salariat) - droit de propriété (de l'outil) d'usage et patrimoniale ... - droit de création monétaire et des implantations d'entreprises sur le territoire ... un modèle de société ... avoir un point de vue contradictoire, revenir à des textes anciens ... Marx analyse les contradictions du capitalisme ... le taux de chômage des jeunes n'est pas de 25%, mais de 10% ?? ... bossons pour nos conviction, notre déontologie ... que ça devienne la norme ... les partis politiques occupés par l'électoralisme ... ssa ... subventionner les investissement, libérer de l'endettement ... les conventionnés ... 80 milliards ... Barnier à la manoeuvre, marionette, l'abstention est un acte politique, déplacer le conflit sur le travail ... il faut aussi des victoires électorales pour que ça soit durable ... un marché suffisant ... les partis utiles à l'échelle macro-sociale ... ex. les artistes auteurs
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"Le communisme désigne d'abord une poursuite de l'histoire des sociétés humaines dans la visée d'une société sans classes. Il appelle à prolonger la construction d'une authentique émancipation de l'espèce humaine loin de la guerre ou de la folle concurrence de chacun contre tous par l'invention de rapports sociaux inédits fondés sur une mise en commun de réalités essentielles à la vie de chacun et au développement de tous."
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Marx "Critique du programme de Gotha" et Engels se battent contre cette position qui est de d'abord prendre le pouvoir d'état dans le mouvement ouvrier allemand ... du socialisme d'état ... Marx définit le communisme comme le mouvement interne qui fait sortir du capitalisme ... très bien exprimé par Jaurès ... réforme révolutionnaire ... le PCF n'est pas communiste ! ... promouvoir pour généraliser ...
Ndlr : hormis la SSA, il est peu question des "non humains" de communs (qu'en pense BF ?), mais ma conviction est que cela semble compatible et peut-être même cohérent... Aurait-il donc pris le parti de l'anthropocène ainsi ? hYPOTHÈSE que OUI Vérifier
- s'articulerait bien avec https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Q16exQ ! ++
L’histoire de Let’s Co débute en 2008 avec la création par Jérémy Camus et Mickaël Berrebi de Xetic, une association de micro-finance sociale dont la mission était de tisser des liens entre particuliers, en France, et entrepreneurs africains. Mobilisant sa communauté, Xetic collectait des fonds afin que les entrepreneurs puissent investir et soient en mesure de rembourser leur prêt, sans intérêt, après la revente de leur production.
Pour mener à bien ce projet, l’équipe de Xetic développa sa propre plateforme de finance participative, devenant ainsi une des pionnières sur ce sujet en France. Xetic a fusionné avec l’ONG Entrepreneurs du Monde fin 2015.
La création d’une entreprise sociale du numérique en France
L’entreprise Let’s Co est créée en 2012 lorsque la Nef – première banque éthique française – perçoit dans Xetic l’expertise qui lui permettra de prendre le train du financement participatif.
Mickaël et Jérémy réalisent aussi que le financement participatif n’est qu’un moyen parmi d’autres afin d’engager une communauté dans des projets d’utilité sociale !
Incubés au sein de la seconde génération d’entrepreneurs sociaux de l’incubateur Ronalpia, puis participants au programme Accélération du Centsept, ils tissent un réseau de partenaires et développent de nouveaux outils numériques participatifs : système d’échange de biens et services, partage d’idées et de compétences, groupes projets collaboratifs etc.
Fidèles à l’idée de se mettre au service de ceux agissent, les outils Let’s Co sont développés en open source et proposés en marque blanche.
Let’s Co – Activateur de communautés
Aujourd’hui, fort de presque dix années d’expérience et de rencontres, Let’s Co travaille aux côtés d’une grande diversité d’acteurs des territoires (associations, collectivités territoriales, entreprises, collectifs citoyens, SCIC et PTCE, etc.) pour les accompagner dans le développement du volet numérique de leur projet.
Nous continuons de développer des plateformes numériques participatives, en open source et en marque blanche, qui répondent aux nouveaux enjeux de société: commerce de proximité, engagement bénévole, participation citoyenne, financement participatif, etc. Nous assurons l’évolution et la maintenance de nos outils en fonction des besoins de chaque projet.
Nous assistons également nos clients dans leur maitrise des usages numériques, en leur proposant conseils et formations.
Depuis nos bureaux au sein du tiers-lieu l’Usine Vivante, nous poursuivons notre démarche d’innovation technologique et méthodologique afin d’être un acteur de la transition numérique et écologique des territoires. Nous expérimentons cette démarche en participant activement au projet de territoire BioVallée.
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Mentions légales
... édité par la Société LET’S CO, SAS, au capital de 45 000 euros et immatriculée au RCS Romans sous le numéro 788 968 303 – Numéro APE 6202A – Numéro TVA FR 64 788968303.
Le siège social est situé au 24, Avenue Adrien Fayolle, 26 400 CREST
Le représentant légal est Jérémy Camus, son président.
Le directeur de publication de ce site Internet est Mickaël Berrebi.
L’hébergeur du site est OVH.
Ce site est soumis à la loi française.
Vous pouvez rencontrer l'équipe de Let's Co à l'Usine Vivante, au 24, Avenue Adrien Fayolle à Crest dans la Drôme.
Ravageur, malfaisant, vermine, proliférant, puant, envahissant …rampant. Parlons "nuisibles", avec de gros guillemets !
Quand l’Homme s’est sédentarisé, il a commencé à se protéger des petites et grosses bêtes qui dévoraient les récoltes et attaquaient le cheptel.
La notion de nuisible vient de loin, mais elle n’apparait clairement qu’au XIXème siècle. Et on lui opposait la notion d’utile.
Il y a eu depuis beaucoup de discussions scientifiques et éthiques, de conflits entre protecteurs de la nature et groupes socioprofessionnels.
Le débat est loin d’être clos, car on continue à chasser des animaux, à les enfermer, à les tuer.
Pourtant, on partage avec toutes les espèces un territoire, nous dira Rémi Luglia.
Invités :
- Rémi Luglia, professeur agrégé d’histoire, auteur de Sales bêtes ! Mauvaises herbes ! "Nuisibles", une notion en débat, paru aux Presses Universitaires de Rennes en 2015
- Mathieu de Flores, entomologiste, chargé de mission à l’Office pour les insectes et leur environnement
Clés : Sciences et Savoirs Sciences Science et vie
L'équipe Fabienne Chauvière Production
Tr.: ... le renard ... "que l'homme arrête de prendre toute la place" ...
Ndlr : Valoriser ACT
Reportage — Agriculture - Mis à jour le 7 juillet 2023 à 15h16 - Durée de lecture : 10 minutes
Photo Dans ce jardin partagé, Pierre Hénon rationne l'eau pour cultiver son potager. - © Mathieu Génon / Reporterre
Récupérer l’eau de pluie, semer différemment dans l’année, utiliser du compost humide... Des jardiniers partagent leurs astuces pour gérer les cultures lorsque l’eau manque.
Hauts-de-Seine, reportage
... Pierre Hénon, passionné par la biologie du sol ... MSV, l’acronyme de maraîchage sur sol vivant ... Olivier Puech ... Hérault ... Le Potager d’Olivier https://www.youtube.com/@LepotagerdOlivier/videos ...
Paillage et ombrage
... des ombrages amovibles, comme des canisses, des filets d’ombrage (en plastique, vendus en magasin) ou des voiles d’ombrage fabriqués avec une toile ou un simple drap.
... des légumes racines — betteraves, céleris, radis noirs ... graines anciennes ... des variétés nouvelles pour un climat nouveau
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Adapter la surface de culture à la quantité d’eau de pluie récupérée
Didier Helmstetter ... Auteur du livre à succès Le Potager du paresseux, l’ingénieur agronome a publié en 2022 la suite : Le Potager du paresseux frappé par le changement climatique. Dans ses conférences et vidéos, il plébiscite le mulch, à savoir un généreux paillage de foin. Cette technique lui permet de réduire son intervention au minimum : pas de travail de la terre, pas d’ajout de compost, réduction des « mauvaises » herbes, conservation de l’humidité, protection du sol ... le « loto potager » en semant plus tôt et en quantité. Si la météo s’avère clémente, la production sera très abondante. Dans le cas contraire, il a toujours l’espoir d’une récolte, même maigre. Il mise aussi sur les légumes qui ne montent pas en graines en cas de sécheresse, « comme le poireau ou les côtes de bettes qui attendront la première pluie pour repartir » ... réduire la perte d’eau par tous les moyens : en favorisant la rétention d’eau dans le sol, en limitant le phénomène d’évaporation et en récupérant la moindre goutte. Olivier a par exemple installé un évier dans son potager afin de récupérer toute l’eau de lavage de ses légumes ...
Reportage — Agriculture
Dans les champs de Juliette et Guillaume, les fleurs sauvages longent les rangées de légumes. - © Charlie Delboy / Reporterre
Mis à jour le 3 juillet 2023 à 16h31 - Durée de lecture : 12 minutes
Dans la Drôme, un réseau d’agriculteurs réintroduit de la vie sauvage dans leur ferme. Ces exploitations deviennent des refuges de biodiversité, où le nombre d’espèces se multiplie.
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Plaine de Valence (Drôme), reportage
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Des mares où poussent des nénufars agrémentent une ferme pas ordinaire. © Charlie Delboy / Reporterre
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ferme du Grand Laval https://reporterre.net/Un-ornithologue-paysan-transforme-une-ferme-en-ecrin-de-biodiversite
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Les vers de terre aménagent le sol, les pollinisateurs assurent la fécondation des plantes à fleur, les champignons capturent les nutriments, les bactéries fixent l’azote…
« La vitalité de notre ferme est liée à des espèces qui ne sont ni domestiquées, ni contrôlées. Nous devons apprendre à leur laisser de la place », disent-ils.
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ferme en polyculture élevage, diversifiée, avec des fruitiers, un troupeau de brebis, des poules et de grandes cultures.
Sur près de vingt hectares, une dizaine de mares ont été creusées et des centaines de nichoirs posés. Des bandes enherbées et des haies touffues séparent les cultures et servent de corridors écologiques.
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Le sauvage y est pleinement intégré et associé. Il est vu comme un allié avec qui il faut apprendre à composer. À égalité.
« Ce n’est pas la ferme qui abrite la vie sauvage, c’est cette dernière qui tient le monde et le rend habitable », explique le couple d’agriculteurs.
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Plus de 1 500 espèces ont été comptabilisées : 60 abeilles sauvages, 130 de papillons, 33 libellules… Le nombre de passereaux a doublé et une colonie de moineaux (200 couples !) est arrivée.
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volonté de faire voler en éclat le dualisme entre domestique et sauvage. Avec le désir de concilier agriculture rentable et hospitalité active pour le vivant. Avec l’envie d’agir à son échelle : être paysan mais aussi gardien de nature. ... collectif Ferme paysanne et sauvage https://lesfermespaysannesetsauvages.wordpress.com/
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autre association, L’hirondelle au champ https://hirondelleauxchamps.fr/, accompagne les agriculteurs dans le sud du département pour créer des aménagements susceptibles de faire revenir la faune et la flore sur leur propriété. En creux, c’est un mouvement social qui s’esquisse. Un changement d’ordre politique, une bataille culturelle.
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Les agriculteurs sculptent le territoire ... le naturaliste Maxime Zucca ... Il accompagne aussi d’autres fermes du réseau https://reensauvagerlaferme.fr/lexploration-du-vivant/
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goût nouveau pour l’exploration ... mi-naturalistes, mi-agriculteurs. ... fierté retrouvée ... une curiosité d’enfant qui m’enchante au quotidien
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La charte des fermes paysannes et sauvages repose sur un principe simple, résumé ainsi : « Il est interdit de tuer un animal ou un insecte, d’arracher une plante si on ne connaît ni son nom, ni son rôle écologique. On peut détruire mais seulement en conscience et en connaissance. »
https://lesfermespaysannesetsauvages.wordpress.com/notre-charte/
Avec le philosophe Baptiste Morizot, qui vit sur les contreforts du Vercors, les paysans et paysannes ont charpenté théoriquement leur pratique. Ils ont développé ensemble le concept « d’hospitalité active ». https://reporterre.net/Baptiste-Morizot-Le-vivant-n-est-pas-une-petite-chose-fragile-mais-un-allie
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viser l’abondance du vivant ... tout ce qui vit compte ... l’interaction qu’elles tissent entre elles ... Seule la densité de la vie permet de recréer des équilibres féconds ... recréer des chaînes de prédations, de compétitions et d’entraide pour éviter le pullulement d’une espèce en particulier. C’est tout l’inverse des pesticides qui luttent contre la présence en l’éradiquant ... lutter contre de soi-disant « nuisibles », maintenir les champs « propres » ou faire disparaître « les mauvaises herbes ».
« On hérite d’un imaginaire qui survalorise le contrôle alors qu’on devrait apprendre à lâcher prise »
... créer un élan ... inarrêtable. ... changer l’agriculture en profondeur ... créer des connectivités entre nos fermes, des corridors pour que la faune puisse circuler
france-2 Voyage 2023 1 h 41 min Français tous publics Disponible jusqu'au 30/11/23
De l'infiniment petit au superprédateur, du ver de terre à la baleine, du brin d'herbe à l'arbre géant, "Vivant" emmène les téléspectateurs les plus curieux à la découverte de la biodiversité des différentes régions de France. A travers les époustouflants milieux naturels qu'abrite l'Hexagone, c'est une exploration de la pyramide du vivant, c'est aussi et surtout une proposition pour s'émerveiller collectivement de ces espèces capables de mille prouesses et subtilement connectées les unes aux autres et dont l'être humain fait partie intégrante. Un lien bien trop souvent oublié et qu'il est temps de retisser pour garantir la pérennité de la vie sur Terre, à l'invitation de ces images spectaculaires, qui invitent autant à rêver qu'à agir.
Réalisé par : Yann Arthus-Bertrand
Maison de production : Hope Production / CALT Productions / Guerlain / France Télévisions
suivi de https://www.france.tv/documentaires/voyages/4890388-renouer-avec-le-vivant.html
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Renouer avec le vivant
france-2 Voyage 2023 56 min 33 s Français tous publics Vidéo sous-titré
diffusé le 23/05/23 à 22h53 Disponible jusqu'au 30/11/23
Professionnels ou amateurs, vidéastes en herbe ou chevronnés, ils ne sont pas moins de 200 à avoir contribué au film "Vivant", de Yann Arthus-Bertrand. Ils sont les yeux et les oreilles de cette exploration. Celle des détails, des instants rares captés sur le vif, des comportements étonnants dont ces observateurs ont témoigné. "Renouer avec le vivant" se propose d'aller à leur rencontre pour comprendre le sens de leur démarche et leurs secrets de fabrication. Qui se cachent derrière cette capacité à regarder avec attention, à observer avec affection et à apprendre ? Hommage à celles et ceux qui savent observer la nature en France métropolitaine et en sont devenus des intimes.
Réalisé par : Jeremy Frey, Yann Arthus-Bertrand
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Birgit Müller est Directrice de Recherche au Laboratoire d’anthropologie politique, CNRS/EHESS
« Peut-être nous allons prendre notre propre évolution en main, mais elle échappera à cette main au moment même où l’évolution ressentira l’impulsion ; et alors que nous étions libres de faire le premier pas, nous serons esclaves pour faire le second et tous les suivants » [1].
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La revendication d’un brevet sur un organisme vivant exige la réduction des processus organiques à des processus mécaniques, la plante vivante est réduite à une « composition de matière » [7].
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Avec la semence dont les cellules portent un transgène breveté, un nouveau faisceau de pouvoirs s’est introduit dans le champ de l’agriculteur. Définir la propriété comme un « faisceau de pouvoir », comme le suggère l’anthropologue du XIXème siècle Henry Maine, permet de comprendre les nouveaux pouvoirs privés qui découlent des contrats d’usage que les agriculteurs concluent avec les firmes semencières [8]. Ils sont fondés sur le droit des affaires et posent un défi au droit public. Le droit de propriété intellectuelle supplante le droit de propriété sur la terre et le droit de l’agriculteur sur le fruit de son travail. L’entreprise qui possède un brevet sur un gène implanté dans une semence est devenue capable d’agir sur les actions des agriculteurs grâce à son droit de propriété intellectuelle. L’entreprise détermine ce qu’ils récoltent, comment ils vendent, s’ils réensemencent ou non leur récolte, et même comment ils tiennent leur comptabilité. Nous observons alors un phénomène anthropologique nouveau : des agriculteurs qui deviennent esclaves de leurs semences.
Des responsabilités et des responsables à identifier et juger
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L’agir politique visant à contrôler ce qui est mis sur le marché, et à refuser aux OGM le statut de marchandise, ouvre un nouveau chapitre dans les combats environnementalistes et climatiques. Cette démarche revendique une nouvelle démocratie économique qui s’étend à d’autres enjeux, tels que l’usage excessif des pesticides, des énergies fossiles et la mainmise des multinationales sur la chaîne alimentaire.
Clés : Responsabilité ; Transparence & Cie ; Perception des OGM ; Ethique
Connu / https://wegreen.fr/post/197071
De nombreuses associations et collectifs de défense des droits humains et environnementaux s'alarment de la volonté de Gérald Darmanin d'engager la dissolution des Soulèvements de la Terre. « La violence de la répression policière qui s'abat sur les militant·es écologistes, comme sur les opposant·es à la réforme des retraites, est la continuité d'une politique qui restreint délibérément les libertés associatives et syndicales pour museler les voix discordantes, par tous les moyens. » Et rappellent, « n’en déplaise au gouvernement, [être] légitimes à s’exprimer sur l’avenir de notre société et à y participer pleinement. »
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Premiers signataires :
Action droit des musulmans, Sihem Zine, directrice
Action Non-Violente COP21 (ANV-COP21), Thibaut Godin, porte-parole
Alofa Tuvalu, Gilliane Le Gallic, présidente
Alternatiba, Emma Tosini, porte-parole
Alternatives agroécologiques et solidaires (SOL), Jacques Godard paysan et co président
Anafé, Alexandre Moreau, Président
Association les Allumeuses, Marie-Laure Guislain, déléguée générale
Association pour l'emploi sans carbone, Armel Prieur, président
Association France Palestine Solidarité, Gérard Larose, Sécrétaire général
Attac France, Youlie Yamamoto, porte-parole
Le Centre d'études et d'initiatives de solidarité internationale CEDETIM,
Coalition pour les libertés associatives
Collectif les pieds dans le plat, Marine Jobert, coordinatrice nationale
Collectif Baronnies en Transition, Aline Hubert
Collectif des associations citoyennes, Gilles Rouby, président du CAC
Comité de Soutien des Faucheurs-euses Volontaires 49, Esther BILLAUD, co-présidente
Confédération paysanne, Véronique Marchesseau, Secrétaire générale
Coordination nationale Pas sans Nous, Bénédicte Madelin, vice-présidente
CRID, Céline Meresse, présidente
E-graine Normandie, François Bernard, président e-graine Normandie, et Silas Scott-Moncrieff, président e-graine pays de la Loire
Fédération nationale des arts de la rue, Judith Pavard, présidente
Fédération nationale de la Libre Pensée, Christian Eyschen, Secrétaire général
Femmes Egalité, Ana Azaria, Présidente
Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s (FASTI)
Framasoft, Pierre-Yves Gosset, codirecteur
Foodwatch France, Karine Jacquemart, directrice générale
Greenpeace France, Jean-François Julliard, directeur général
Groupe d'information et de soutien des immigré·es (GISTI), Vanina Rochiccioli, co-présidente
La Cimade, Fanélie Carrey-Conte, Secrétaire générale
La Quadrature du net, Raquel Radaut, porte-parole.
Les Amis de la Terre France, Khaled Gaiji, président
Les Ami.e.s de la Confédération paysanne, Georges Jay
MRAP, Jean-François Quantin, coprésident
Observatoire international des prisons - section française (OIP), Matthieu Quinquis, Président
Oxfam, Cécile Duflot, déléguée générale
Paris d'Exil, Aubépine Dahan co-présidente et Alina Lasry, co-présidente
POLLINIS, Nicolas Laarman, délégué général
Résistance à l'Agression Publicitaire, Charlotte RIBAUTE Co-Présidente
Sherpa, Sandra Cossart, directrice
Sciences Citoyennes, Kévin Jean, porte-parole
Syndicat de la magistrature, Kim Reuflet, Présidente
Syndicat des Avocats de France, Claire Dujardin, présidente
Tous Migrants, Michel Rousseau, coprésident
Union syndicale Solidaires, Murielle Guilbert et Simon Duteil co-délégués
Utopia 56 , Yann Manzi, délégué général
VoxPublic, Benjamin Sourice, responsable plaidoyer
Le Planning familial, Cécile Malfray membre du bureau confédéral et Sarah Durocher présidente
VIGILANCE OGM 33, Dominique Bohn, trésorière
Durée de lecture : 4 minutes Clés : Animaux Énergie
La Cour de cassation a confirmé la condamnation de EDF. L’électricien n’a pas fait assez pour empêcher la mortalité de faucons crécerellettes sur sept parcs éoliens.
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Un respect de la biodiversité laissé au bon vouloir des promoteurs
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« Avant même la construction de l’ensemble du parc, on avait déjà repéré des cadavres de faucons crécerellettes au pied des premiers mâts en 2010 », se souvient Simon Popy, président de FNE Languedoc-Roussillon. La décision de la cour de Cassation amène une preuve définitive des manquements de l’entreprise, et elle a « suffisamment de preuve pour aller désormais plus loin ». C’est-à-dire devant la justice pénale [1], qui pourrait condamner cette fois plus lourdement EDF-R pour chaque nouvelle mortalité constatée.
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Des éoliennes dangereuses dans les zones de protection spéciale
Les éoliennes ne sont pas aussi dangereuses pour les oiseaux et les chauves-souris que les pesticides, les chats ou l’artificialisation. Mais elles s’ajoutent à ces menaces, et surtout elles deviennent très problématiques dans les zones de protection spéciale (ZPS) pour les oiseaux, comme à Aumelas, et les zones spéciales de conservation (ZSC) pour les chauves-souris.
C’est notamment pour réduire ces atteintes aux espèces protégées que le député EELV-Nupes de Gironde Nicolas Thierry a obtenu le vote — le 25 novembre dernier — d’un amendement au projet de loi d’accélération des renouvelables, visant à exclure les ZPS, les ZSC, les réserves et les parcs nationaux des « zones favorables » au déploiement des EnR futures.
🟢 Notre amendement visant à empêcher l'implantation d'énergies renouvelables dans les parcs naturels est ADOPTÉ !
➡️ Il ne faut pas choisir entre le climat & le vivant. Grâce aux écologistes, nous développerons les EnR, mais pas au détriment de la biodiversité.#PJLENR #DirectAN pic.twitter.com/XO2y5IvaHh — Les Écologistes à l’Assemblée (@EcologistesAN) November 25, 2022
Une nécessité attendue depuis des années par les associations environnementales. Reste que dans un communiqué publié ce vendredi 2 décembre, la Ligue pour la protection des oiseaux s’inquiète déjà que la future loi allège les normes environnementales sur toutes les autres zones naturelles. Le débat débutera dans l’hémicycle ce lundi 5 décembre.
Notes
[1] Pour le moment, l’électricien n’a été condamné que par un tribunal civil.
Notre Projet
Pourquoi ?
Aujourd’hui, les conditions d’habitabilité de notre planète sont gravement altérées et la vie sur Terre est menacée. La nôtre comme celle de l’ensemble des membres de la grande famille du vivant. Notre empreinte écologique a dépassé la biocapacité de notre planète depuis 50 ans et nous fonçons toujours plus vite vers un certain nombre de crises. Au lieu de freiner pour amortir certains chocs, nous accélérons vers une situation inconnue, un avenir instable. La civilisation extractiviste-productiviste-consumériste, suicidaire et écocidaire, qualifiée de « thermo-industrielle », est sur le point de s’effondrer (Meadows et al, 1972).
Il reste peu de temps pour préparer la résilience, afin d’anticiper les chocs qui arrivent. Il nous appartient d’ériger le respect du Vivant comme nécessité et priorité absolues.
...
N’attendons pas la fin de notre monde pour en inventer un nouveau. Nous pouvons le faire sans attendre, sans demander l’autorisation à personne.
Soyons lucides ! Cessons d’essayer de changer le système, changeons DE système.
C’est à nous citoyennes et citoyens d’écrire ensemble une nouvelle histoire !
...
Quoi ?
Écovillages, Écolieux, Tiers-lieux, Fermes bio, AMAP, Recycleries et Ressourceries, Coopératives, Écoles alternatives, Cafés associatifs, Accorderies, Monnaies locales, SEL, Assemblées citoyennes, etc… De multiples initiatives représentant des véritables alternatives concrètes existent déjà dans les territoires. Ce sont les embryons, les bourgeons, les îlots d’un monde nouveau. C’est à l’échelle locale qu’il nous appartient d’organiser notre résilience commune dans les domaines hydrique, alimentaire, sanitaire, énergétique, sécuritaire, économique et financier. C’est également à l’échelle territoriale de « biorégions » qu’il nous nous appartient de bâtir un fonctionnement sociétal alternatif.
...
Notre mission
L’Archipel du Vivant est une ONG qui vise à développer la résilience locale et à faciliter la coopération entre les initiatives alternatives afin de faire émerger une nouvelle société au service du Vivant, libérée de tout rapport de domination et réellement démocratique.
En tant qu’ONG, L’Archipel du Vivant est une association à but non lucratif, au service du bien commun, qui ne relève ni de l’État, ni d’institutions internationales. Notre indépendance financière et politique est sacrée.
...
Les 3 ambitions du projet
- Réunir et rendre accessible les informations utiles sur le monde alternatif : sur ce site ressources (rubriques « S’informer », « S’immerger » et « S’investir »)
- Interconnecter les acteurs alternatifs dans les territoires – à l’échelle biorégionale – dans la perspective d’une résilience locale, collective et systémique
- Répondre aux différents besoins des acteurs alternatifs dans l’optique de consolider ce nouveau monde
Nos 5 principes de base et nos 10 engagements (non négociables !)
- Radicalité et vision systémique
- Lucidité
- Révolution créatrice
- Inspiration et indépendance
- Responsabilisation et auto-gestion
NOS 10 ENGAGEMENTS
- Agilité (Rester humbles, accueillir les critiques, accepter l’erreur, continuer à apprendre)
- Bienveillance (Coopérer, accorder notre confiance, chercher à comprendre sans jugement, cultiver la gratitude)
- Optimisation (Se baser sur les initiatives existantes. Faciliter sans prendre la place)
- Diversité (Favoriser la diversité (origine, profil, expérience) et en faire une force)
- Altruisme (Servir le bien commun, faire passer l’intérêt du projet et celui du collectif avant l’intérêt individuel)
- Courage (Accepter la réalité – même négative – et composer avec, rester souple, cultiver sa résilience)
- Efficience (Avoir un maximum d’impact avec un minimum de moyens)
- Qualité (Privilégier la qualité à la quantité, produire du contenu accessible, compréhensible et utile)
- Audace (Réaliser ce qui est nécessaire, vital et non ce qui est à priori « possible » ou pas)
- Cohérence (Être authentiques et aligner nos actions et relations avec notre vision du monde. Lutter particulièrement contre les rapports de domination)
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Notre Équipe
Notre équipe noyau
- Mathieu Kuntz, Sorcier des transformations souhaitables, Co-fondateur, Il parcourt la France pour partager, rencontrer, faciliter et transmettre. Sa mission principale ? Sensibiliser et former les jeunes (de 10 à 25 ans) aux grands défis de notre époque afin de les transformer et d’en faire des militant·e·s engagé·e·s au service du Vivant et d’un monde nouveau.
- François Perrin, Lent-vivant, post-croissant, convivialiste, Ambassadeur et couteau-suisse. Il rencontre des personnes qui œuvrent dans les alternatives (podcast « vivants). Il recrute des contributeurs·trices, trouve des sujets inspirants, anime des communautés en ligne. Il visite des lieux alternatifs ruraux pour y tisser des liens et enrichir notre réseau. Il est bénévole sur des festivals, des chantiers participatifs et vit de façon semi-nomade.
- Jean-Christophe Anna, Rebelle amoureux du vivant & Utopiste éclairé, Co-fondateur et Coordinateur du projet. Il partage son temps entre la ville pour y voir ses enfants et la campagne pour découvrir des initiatives alternatives et les interconnecter à l’échelle des territoires afin de créer des biorégions. Il participe à de nombreux événements engagés et partage sa vision dans le cadre de conférences « augmentées ». Le paradis ? Sa Tiny house !
Notre archipel de contributrices et contributeurs
- Julien Leroux, Citoyen du monde aspirant à une société respectueuse du vivant
- Benoit Bride, Ingénieur énergie et permaculteur
- Hugo Mairelle, Illustrateur, Graphiste et Plasticien
- Maxime Giordano, Fédérateur et Co-fondateur du FIFES
- Tom Howells, Designer et Compositeur. Il a créé notre logo
- Véronique Helmlinger-Rauner, Ouvreuse des portes de l’espérance
- Nadège Perino-Chinchin, Exploratrice autodidacte en quête de lumières sur le monde
- Virginie Humbrecht, Illustratrice engagée
- Sundari Giordano, Formatrice, illustratrice et co-fondatrice du FIFES
- Moko, Révolté épris de justice sociale et écologique
- Isabelle N, Fée du Vivant et Sorcière des éléments
- Catherine Rivera, Allumeuse de corps, de cœurs, d’esprits et d’âmes
- 1011, Artiste contemporaine
- Anne-Laure Nicolas, Permacultrice humaine
- Naomi Simeon, Féministe actrice du changement
- Thierry Raffin, En quête de Reliance à l’Anima Mundi
- Christophe Moreau, Chercheur de mondes désirables
- Jean-Baptiste Grangier, Artiste terrien
- Nicolas Verre, Passeur de transition, imagineur de terre-eau fertil
- Victor Locuratolo – Vito, Dessinateur. Il a réalisé la fresque reprise sur notre Homepage
Elles et ils ont fait partie de l’aventure, merci ! 😉
- Eloïse Le Roux, Harmonisatrice sociale et visuelle
- Barbara Géhin, Consultante éco-mobilité
- Paul Beraha-Belin, Jeune indigné néo-rural
- Ivan Guyot, En transition vers un monde décroissant !
- Somhack Limphakdy, Enseignante dans le primaire et le supérieur
- Soufiane Kania-Kharroubi, Développeur web engagé
- Jérôme Fonteneau, Coach en transformation individuelle et collective
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contact@archipelduvivant.org - 06 42 21 30 19 - 36, rue du Fossé des Tanneurs 67000 Strasbourg
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L’Univers est un système ouvert qui dissipe de la matière dans les trous noirs, de l’énergie à travers l’horizon cosmique et par là même de l’information ... expansion dont la finalité, infinie ou Big Crunch, ne peut être accessible que par l’information sur les conditions initiales du Big Bang avec une précision infinie impossible à obtenir (augmentation de l’entropie), ce qui rend ce déterminisme paradoxalement imprévisible par perte d’informations (loi du Chaos).
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La biodiversité est l’ensemble de structures naturelles convectives qui apparaissent et s’animent (naissance, développement, reproduction, sénescence, mort) en présence d’un gradient de température critique (la température moyenne normale des humains est de 37°C). Comme l’énergie thermique produit des mouvements convectifs qui se fractalisent, les êtres vivants sont des cellules convectives naturelles, thermiques, invariantes en fonction du niveau d’échelle (neurones, poumons, arbre bronchique, intestin grêle, réseaux sanguins, chou romanesco, fougères, etc)9. Si la lutte pour la vie est une lutte pour dissiper l’énergie10, la sélection naturelle11 favorise l’organisme qui dissipe l’énergie le plus efficacement possible dans son environnement12. Ainsi, les espèces modifient sans cesse leur environnement et doivent évoluer constamment pour s’y adapter. C’est l’effet de la Reine rouge 13.
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lorsque ces espèces évoluent moins vite que leur environnement, elles sont vouées à disparaître, comme cela a été le cas dans les 5 grandes extinctions de masse passées
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L’atmosphère terrestre est une structure dissipative qui s’auto-organise pour apporter l’énergie thermique de l’équateur vers les pôles, dont le mouvement et l’entropie augmentent et se traduit respectivement par le changement et le réchauffement climatique dus aux activités humaines
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multiplication de structures dissipatives non vivantes (machines), dissipent à 80 % des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) par combustion thermique, émettant des gaz à effet de serre (GES) absorbés par le système terre (atmosphère, mer et terre), ce qui augmente la température globale du système Terre fermé (augmentation de l’entropie). Or, le climat est passé d’un état d’équilibre thermodynamique depuis le début de l’Holocène il y a 10 000 ans, ère géologique qui a permis l’émergence des premières civilisations humaines, à un état hors équilibre, état qui retournera à un autre équilibre thermodynamique non sans au passage déstabiliser les sociétés humaines et la biodiversité, phénomène en cours avec déjà près de la moitié de l’humanité affectée par le changement climatique et une proportion équivalente d’espèces étudiées migrant vers les pôles ou vers les sommets16.
Entropie et culture
... diminuent leur entropie interne en cumulant de l’information, d’abord transmise de manière héréditaire (gênes, cerveaux), puis par la communication (chimique, tactile, orale) et la coopération (abeilles, fourmis, termites jusqu’aux singes et aux éléphants) et enfin par la culture dans les sociétés humaines (support oral, papier, analogique, numérique), mais ce faisant augmentent leur entropie externe en dissipant toujours plus d’énergie ... substitution du savoir-faire artisanal par le machinisme (productivisme), puis au XXe siècle avec la disparition des savoirs-vivre locaux auto-produits au profit d’une uniformisation mondialisée imposée par l’industrie culturelle (consumérisme) et au XXIe siècle par le détournement des savoir-concevoir ingénieux au profit du numérique et des algorithmes (computation), ces trois stades consécutifs étant cumulatifs17.
Entropie et économie
... l’énergie – et non le capital ou le travail – est le facteur essentiel de l’activité économique18. L’économie est une structure dissipative convective, avec des séries de cycles fractalisées19 à quatre phases, croissance, crise, récession, reprise, que maintient en mouvement un flux continu de matière et d’énergie. Son entropie augmente par le fait qu’il faille toujours plus dissiper de matière et d’énergie pour produire un point de croissance ... loi des rendements décroissants, qui explique que malgré une consommation accrue d’énergie et de ressources, le taux de croissance mondial suit une baisse tendancielle depuis les chocs pétroliers de 197322. ... courbe en cloche, une Gaussienne, avec un pic en son milieu ... D’une part, cette perturbation énergétique forme le levain indispensable aux levées de révoltes (les derniers exemples en sont le mouvement des gilets jaunes en 2018 et la révolte réprimée dans le sang au Kazakhstan en 2021), de révolutions (les derniers exemples en sont les révolutions arabes de 2011)24 ou mène à des effondrements, le meilleur exemple étant l’URSS dont le manque d’énergie a été l’alpha (famine de 1917)25 et l’oméga de son histoire (le contre-choc pétrolier de 1986 conduit à l’effondrement du bloc soviétique en 1989)26. D’autre part, cette perturbation énergétique provoque surtout les crises économiques27 qui augmentent d’ailleurs en fréquence depuis les années 197028. Le passage du pic de production d’énergie fossile mène à une déplétion énergétique mondiale irréversible qui prend l’aspect d’une falaise de Sénèque29 et annonce une récession voire une dépression économique chronique, autrement dit une décroissance subie, avec une succession de crises et de tensions croissantes sur les ressources énergétiques, ce qui semble être le cas ces derniers temps.
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crise sanitaire du SARS-CoV-2 ... la Russie, qui a passé son pic de production de gaz en 2019 et a subi une sécheresse due à la crise climatique qui affecte sa production de blé en 2020, prépare depuis avril 2021 une invasion de l’Ukraine qu’elle concrétise en février 2022 pour des motifs non avoués de ressources énergétiques (l’Ukraine détient des réserves de gaz de schiste de la région de Lviv et 22 % des terres arables de l’Europe)30. C’est une avalanche de bifurcations caractéristique des structures dissipatives31.
Diminuer l’entropie : la néguentropie
... sobriété énergétique et extractiviste ... ce qui stabiliserait le climat mais conduirait à une moindre croissance économique, à un ralentissement des mouvements convectifs économiques si cette décroissance est maîtrisée et désirée, ou à l’effondrement des sociétés si elle est subie ... comme l’écrivait Jean Monnet, « Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise »38. Et c’est dans la crise qu’émergent la coopération et l’entraide39.
Conclusion
L’Histoire montre que chaque fois qu’une société est en crise, elle cherche des coupables et désigne des boucs émissaires, l’autre, le capitalisme (Capitalocène), l’humain (Anthropocène) ou les deux (Capitalopique)40. Mais la notion de Capitalocène, d’Anthropocène ou de Capitalopique ignorent les vrais coupables qui sont les lois de la thermodynamique contre lesquelles nous sommes individuellement impuissants. Les souffrances humaines sont dues à l’entropie liée à la méconnaissance des lois de l’univers. Lorsque ces lois seront universellement reconnues et comprises, cette entropie pourra être évacuée. L’humanité sera enfin capable de prendre en charge son destin et d’atténuer ses souffrances41 C’est de cette ère de l’entropie, l’Entropocène, dont il faut sortir.
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1 Lettre de Hans Ulrich Obrist et Bernard Stiegler à Antonio Guterres en date du 11 novembre 2019, cité dans Bernard Stiegler (ss dir.) avec le collectif Internation, Bifurquer. Il n’y a pas d’alternatives, Les Liens qui Libèrent, 2021.
2 Rudolf Clausius (tr. fr. F. Folie), Théorie mécanique de la chaleur, Paris, 1868.
3 Claude Shannon, A Mathematical Theory of Communication, Bell System Technical Journal, vol. 27, p. 379-423 and 623-656, July and October, 1948.
4 François Roddier, Thermodynamique de l’évolution. Un essai de thermo-bio-sociologie, Parole éditions, 2012.
5 Gregoire Nicolis et Ilya Prigogine, Self-organization in Non-equilibrium System, New-York, Wiley, 1977.
6 Rod Swenson, « Autocatakinesis, Evolution, and the Law of Maximum Entropy Production », Advances in Human Ecology, volume 6, 1997, p. 1-47.
7 Soumya Messaoudi et Khadidja Bouaicha, Fractalisation d’un écoulement convectif au dessus d’une source de chaleur, Mémoire de Master académique, Université Ahmed Draä Adrar, 2019.
8 Gregoire Nicolis et Ilya Prigogine, op. cit.
9 Soumya Messaoudi et Khadidja Bouaicha, op. cit.
10 Ludwig Boltzmann, « Sur la signification mécanique du second principe de la théorie de la chaleur (Über die Mechanische Bedeutung des Zweiten Hauptsatzes der Wärmetheorie) », Wiener Berichte, Vol.53, 1866, p. 195-220.
11 Darwin, L’origine des espèces, 1859.
12 Alfred James Lotka, « Contribution to the energetics of evolution » et « Natural selection as a physical principle », Proceeding of the National Academy of Sciences, 1922.
13 Leigh van Valen a appelé ce mécanisme l’effet de la reine Rouge en référence au second tome des aventures d’Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll, dans lequel la Reine rouge avertit : « ici, il faut courir le plus vite possible pour rester en place »(cité dans François Roddier, op. cit., p. 65).
14 Communiqué de presse de l’IPBES, « Le dangereux déclin de la nature », mai 2019 ; Bignon jérôme, « Biodiversité, extinction ou effondrement », Les notes scientifiques de l’office, OPECST, note n°10, janvier 2019, 7 p.
15 IPCC, 2021: Summary for Policymakers. In: Climate Change 2021: The Physical Science Basis. Contribution of Working Group I to the Sixth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Masson-Delmotte, V., P. Zhai, A. Pirani, S. L. Connors, C. Péan, S. Berger, N. Caud, Y. Chen, L. Goldfarb, M. I. Gomis, M. Huang, K. Leitzell, E. Lonnoy, J.B.R. Matthews, T. K. Maycock, T. Waterfield, O. Yelekçi, R. Yu and B. Zhou (eds.)]. Cambridge University Press. In Press.AR6.
16 IPCC, 2022: Summary for Policymakers [H.-O. Pörtner, D.C. Roberts, E.S. Poloczanska, K. Mintenbeck, M. Tignor, A. Alegría, M. Craig, S. Langsdorf, S. Löschke, V. Möller, A. Okem (eds.)]. In: Climate Change 2022: Impacts, Adaptation, and Vulnerability. Contribution of Working Group II to the Sixth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [H.-O. Pörtner, D.C. Roberts, M. Tignor, E.S. Poloczanska, K. Mintenbeck, A. Alegría, M. Craig, S. Langsdorf, S. Löschke, V. Möller, A. Okem, B. Rama (eds.)]. Cambridge University Press. In Press.
17 Bernard Stiegler (ss dir.), Op. cit.
18 Nicholas Georgescu-Roegen, The Entropy Law and the Economic Process, Cambridge (Massa-chusset), Havard UniversityPress, 1971 ; Gaël Giraud, Zeynep Kahraman, « How Dependent is Growth from Primary Energy ? Output Energy Elasticity in 50 Countries (1970-2011) », 10 avril 2014.
19 Cycles de Kitchin de 3 à 4 ans, basés sur les stocks, qui prennent place dans des cycles de Juglar de 7 à 10 ans dus aux flux investissements, qui se situent dans des cycles de Kuznets de 15 à 25 ans basés sur des variations démographiques, qui ont lieu à l’intérieur des cycles de Kondratieff de 45 à 50 ans, consécutifs aux innovations.
20 Guillaume Pitron, La Guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique, Les Liens qui Libèrent, 2019, p. 52.
21 Jean-Baptiste Fressoz, « Le mythe de la transition énergétique », Collapsus, Albin Michel, 2020, p. 157.
22 Jean-Marc Jancovici, « Vous avez dit normal ? », Les Echos, 3 juin 2014.
23 World Energy Outlook 2018, p. 142 ; résumé du rapport de l’AIE, « World Energy Outlook » French Translation, 2018, p. 7-8.
24 Emmanuel Le Roy Ladurie, « L’historien du climat face aux famines, disettes et révolutions », Institut de France, 2011 ; Henri Moreigne, « La faim, mère de toutes les révolutions », Médiapart, 8 février 2011.
25 Marco Buttino, « Turkestan 1917: la Révblution des Russes », Cahiers du Monde russe et soviétique, XXXII (I), janvier-mars 1991, p. 61-78.
26 Alexeï Timofeïtchev, « Trois facteurs majeurs qui ont contribué à la chute de l’URSS », Russia Beyond, 25/12/2018.
27 Depuis 1945, aux Etats-Unis, sur 11 crises économiques, 10 ont été associées à une augmentation forte du prix du pétrole, tandis que 11 hausses importantes des coûts des carburants sur 12 ont été accompagnées d’une crise économique (cf. Mathieu Auzanneau, Or Noir, la grande histoire du pétrole, La Découverte, Poche, 2016, p730).
28 Il y a 3 crises financières en 120 ans, entre 1850 et 1970 170 (krach boursier de Vienne en 1873, krach de union générale en 1882, krach à Wall Street en 1929), mais 9 crises depuis les années 1970 (Krach d’octobre 1987, krach asiatique et asiatique de 1998, krach de la bulle d’internet en 2000, krach des subprimes en 2008, Flash Krach et crise grecque de 2010, krach de la dette souveraine de 2011, krach boursier de décembre 2013 et janvier 2014, krach boursier en Chine, krach lié au coronavirus et à la chute des cours du pétrole en 2020 (cf. Le Monde avec AFP, « Les krachs boursiers, une vieille histoire », Le Monde, 10 octobre 2008).
29 Cyrus Farhangi, « La falaise de Sénèque : la descente énergétique plus rapide que l’ascension ? », (B) Plan(s) B, 04/01/2022.
30 Apoli Bertrand Kameni, « Quelles sont les richesses de l’Ukraine qui intéressent tant les Russes ? », Huffpost, 05 octobre 2016 ; Laurie Debove, « Guerre en Ukraine : la Russie met la main sur des ressource inestimables et indispensables pour l’Europe », La Relève et le Peste, 25 février 2022 ; Hervé Kempf, « Remarques écologistes sur la guerre en Ukraine », Reporterre, 01 mars 2022 ; Mathilde Damgé, « La Russie envahit-elle l’Ukraine pour ses ressources naturelles ? », Le Monde, 04 mars 2022.
31 Bak, Per; Tang, Chao; Wiesenfeld, Kurt (27 July 1987). « Self-organized criticality: an explanation of 1/f noise ». Physical Review Letters. 59 (4): 381–384.
32 Welsby, D., Price, J., Pye, S. et al. Unextractable fossil fuels in a 1.5 °C world. Nature 597, 230–234 (2021).
33 François Roddier, Thermodynamique de l’évolution. Op. cit, p. 150.
34 IPCC, 2022: Summary for Policymakers. In Climate Change 2022: Impacts, Adaptation, and Vulnerability. op. Cit. Quentin Marchal, « Climat : le constat accablant de Jean-Marc Jancovici sur l’intérêt des COP », RTL, 30/10/2021.
35 Henry, R.C., Arneth, A., Jung, M. et al., « Global and regional health and food security under strict conservation scenarios », Nature Sustainability, 3 février 2022 ;
36 Joseph Tainter. The collapse of Complex Societies, Cambridge U. Press, 1990.
37 0 : Donella H. Meadows, Dennis L. Meadows, Jorgens Randers et William W. Behrens (tr. fr. Jacques Delaunay, prés. Janine Delaunay, préf. De Robert Lattès), Halte à la croissance ? Enquête sur le Club de Rome. Rapport sur les limites de la croissance, Fayard, paris, 1972. 1 : Meadows Donella, Meadows Dennis, Randers Jorgens, Beyond the Limits. Confronting Global Collapse, Envisioning a Sustainable Future, 1993 ; 2 : Meadows Donella, Meadows Dennis, Randers Jorgens (préf. Jean-Marc Jancovici), Les limites à la croissance (dans un monde fini), 30 ans après, éditions Rue de l’échiquier, 2012 ; 3 : Turner Graham, « Is Global Collapse Imminent ? », MSSI Research Paper n°4, Melbourne Sustainable Society Institute, The University of Melbourne, résumé en tr. fr. par Patrick Soulignac et Loïc Steffan, « Une comparaison actualisée des « Limites de la Croissance » avec les données historiques », Les Crises, espace d’autodéfense intellectuelle, 2016 ; 4 : Gaya Herrington, « Update to limits to growth: Comparing the World3 model with empirical data », Journal of Industrial Ecology (prépubication), 03/11/2020 ; 5 : Meadows Donella, Meadows Dennis, Randers Jorgens, Les Limites à la croissance (dans un monde fini), éditions Rue de l’échiquier, 2022.
38 Jean Monnet, Mémoires, Fayard, 1988.
39 Pablo Servigne, Gauthier Chapelle, L’entraide, l’autre loi de la jungle, Les Liens qui Libèrent, 2017.
40 Claire Sagan, « Dépasser l’antropocène », La vie des idées, Collège de France, 22 janvier 2019.
41 François Roddier, Thermodynamique de l’évolution. Op. cit.
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Notre association est née d’une volonté de structuration après avoir organisé deux bibliothèques vivantes : à Bruxelles en 2017, sur le thème des réseaux sociaux et à Caen en 2018 sur le thème des artisans de la paix.
L’association Bibliothèque Vivante, fondée en 2018, est régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901. Son siège social est à Paris.
Objet de l’association
« A travers l’organisation et la promotion d’évènements pédagogiques de type bibliothèques vivantes, cette association a pour objet de :
– Sensibiliser les personnes aux stéréotypes, préjugés et discriminations, ainsi qu’à leurs conséquences négatives sur les individus et la société dans son ensemble ;
– Aborder des thématiques d’actualité au travers d’histoires personnelles ;
– Faciliter la rencontre interculturelle et/ou intergénérationnelle ;
– Contribuer à la mixité sociale et au renforcement du lien social. »
Composition du bureau
· Président : Denis Tardiveau, gérant d’Arédiance, médiateur, co-fondateur du collectif Un Deux Tiers
· Trésorière : Montaine Blonsard
Outre les membres du bureau ci-dessus, l’association compte parmi ses membres fondateurs : Raphaël Arbuz, Clara Femme Bionique, Pauline Leforestier, Jeanne Vaillant et Natacha Waksman.
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