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Commandé à deux chercheuses en sociologie du laboratoire Sophiapol de l’Université de Nanterre, Saskia Cousin et Garance Bazin, ce rapport analyse la façon dont l’avion a envahi nos imaginaires de voyage.
Lire le rapport complet https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2023/10/En-mode-avion-lemprise-de-la-publicite-et-des-influenceurs-sur-nos-imaginaires-du-voyage.pdf
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Alexis Chailloux, chargé de campagne voyage durable chez Greenpeace France
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Engager une action politique efficace pour réinventer les imaginaires du voyage et réduire les vols de loisirs
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Selon l’ADEME, l’aérien représente 41% de l’empreinte carbone du secteur touristique [2], et la diminution du trafic est le levier le plus efficace pour le décarboner dans les années à venir [3].
“La question du prix des billets d’avion est primordiale. Comment inciter la population française à adopter des modes de vie bas-carbone quand elle est matraquée de publicités l’incitant à prendre très régulièrement l’avion à des prix ultra concurrentiels ? Il est urgent que le gouvernement revoie sa copie, notamment en faisant en sorte que les billets de train soient enfin moins chers que ceux d’avion”, reprend Alexis Chailloux.
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Greenpeace demande ainsi au gouvernement français de mettre en place des mesures concrètes permettant de diminuer drastiquement le trafic aérien et de favoriser l’émergence de nouveaux imaginaires de voyage compatibles avec l’urgence climatique :
– Une «loi Evin climat» interdisant toute publicité et partenariat sponsorisé pour les activités les plus émettrices de gaz à effet de serre, notamment le transport aérien [4].
– La fin des avantages fiscaux dont bénéficie le secteur aérien [5] (exemption de taxe sur le kérosène et de TVA sur les billets d’avion internationaux…) et le report de ces ressources dans le ferroviaire.
– Un billet Interrail offert à tous les jeunes d’une tranche d’âge afin de démocratiser le voyage en train et d’encourager les échanges interculturels.
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Notes aux rédactions
[1] Le corpus est composé d’affichages publicitaires des principales compagnies aériennes (françaises et internationales) et d’aéroports français parus entre janvier 2020 et mai 2023, ainsi que des publications Instagram de 36 influenceurs et influenceuses voyage parmi les plus populaires sur Instagram (100 000 abonné·es en moyenne). Tous les comptes ont été anonymisés, excepté ceux montrés en exemple et pour lesquels Greenpeace a reçu l’accord des propriétaires.
[2] Bilan des émissions de gaz à effet de serre du secteur du tourisme, ADEME (2021).
[3] Transport aérien : 3 scénarios pour une transition écologique, ADEME (2022).
[4] Publicité : pour une loi Evin climat, Greenpeace France (2020).
[5] Rapport du Réseau Action Climat sur les aides injustes au secteur aérien.
Contact presse Eléonore Thélot | +33 (0) 7 72 50 56 36 | eleonore.thelot@greenpeace.org
Clés : #aviation #Aviation #Changement climatique #Changements climatiques #Dérèglement climatique #Emissions de gaz à effet de serre #Environnement #GES #Greenpeace #Transition énergétique #Transports
Informations
Alors que le secteur aérien et les gouvernements annoncent une nouvelle ère de carburants d’aviation « durables » (CAD, ou SAF en anglais), on sait que cela confisquera des ressources indispensables à d’autres secteurs et prendra plusieurs dizaines d’années, si toutefois on y arrive. Il existe pourtant un moyen efficace de réduire rapidement et significativement les effets hors CO2 de l’aviation, et par là son empreinte climatique totale : traiter les carburants conventionnels avec des quantités limitées d’hydrogène.
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L’Union européenne est sur le point d’approuver le règlement ReFuelEU ... programme Fit for 55 ... feuille de route pour l’introduction progressive des CAD, qu’il s’agisse de biocarburants ou d’e-carburants. Le plan vise un taux de mélange de 6 % en 2030, de 34 % en 2040 et de 70 % en 2050, dont la moitié d’e-carburants en 2050. Cela signifie que d’ici 2040 les avions devraient encore utiliser du kérosène fossile pour plus des deux tiers de leur consommation.
Les CAD ont pour objet de réduire les émissions de CO2, mais il y a d’autres bénéfices. Comme ils sont exempts d’aromatiques, de naphtalène et de soufre (ANS) (1), ils produisent moins de suie lors de leur combustion, réduisant ainsi l’impact climatique des cirrus induits par les traînées de condensation, et améliorant également la qualité de l’air dans les aéroports. On pourrait toutefois bénéficier beaucoup plus rapidement de ces avantages en réduisant la quantité d’ANS dans le kérosène fossile actuel.
C’est pourquoi certains membres du Parlement européen ont déposé des amendements visant à rendre obligatoire le suivi de la teneur en ANS des carburants d’aviation et chargeant la Commission européenne de rédiger un rapport et de préparer une proposition réglementaire. Ces amendements ont été adoptés, mais la dernière disposition ne sera pas suivie d’effets avant la prochaine révision du règlement en 2026-2027. Il y a néanmoins de solides raisons d’agir dès que possible
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Hydrotraiter le kérosène fossile : le meilleur usage des quantités limitées d’hydrogène vert disponibles pour l’aviation
Des essais en vol avec des carburants contenant des CAD ont confirmé que réduire la teneur en aromatiques du carburant réduit de manière significative les cirrus induits par les traînées de condensation, car ils produisent moins de suies en brûlant (2). Le même résultat pourrait être obtenu avec des carburants fossiles s’ils étaient traités pour retirer les composés aromatiques. Cela peut se faire par hydrotraitement (réaction avec de l’hydrogène), un processus couramment utilisé dans les raffineries pour d’autres combustibles. La réduction des aromatiques dans les carburants aviation est de fait l’une des mesures préconisées par l’AESA à la CE en 2020 pour réduire les traînées de condensation (3). La pénalité en CO2 d’environ 2 % associée à la production d’hydrogène gris dans les raffineries peut être évitée en utilisant de l’hydrogène vert, comme cela devra être le cas pour la fabrication d’e-carburants.
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implique l’hydrodésulfuration – ce qui fait que non seulement la suie, mais aussi les particules de sulfates seraient considérablement réduites ... l’approvisionnement en hydrogène vert restera faible pendant des dizaines d’années ... les avions plus anciens ont encore besoin d’aromatiques pour protéger les joints en élastomères ... adapter les processus de raffinage pour permettre une hydrogénation plus poussée (5)
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Un rapport coûts-avantages très favorable
... analyse socio-économique ... projet Jetscreen de l’UE a été bouclée en 2020 mais n’a été publiée que le 5 décembre 2022 (7) après une série de mésaventures (8). Elle conclut à un bénéfice de 8 milliards d’euros au niveau mondial pour une désulfuration complète et une réduction de 60 % des aromatiques (de 17 à 7 %). Le montant réel est sans doute plus élévé car, entre autres, les bénéfices pour la santé de l’amélioration de la qualité de l’air dans les aéroports semblent avoir été fortement sous-estimés.
Le secteur aérien refuse toujours de prendre en compte les effets autres que le CO2
... ferait plus que doubler l’impact climatique du secteur, de sorte qu’il ne lui serait plus possible d’affirmer n’être responsable que de 2,5% des émissions mondiales
une étape efficace mais pas suffisante
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Même avec un hydrotraitement à 100%, la réduction de CO2 atteindrait à peine 2%. Cela fait que le trafic aérien va quand même devoir être réduit au cours des 10 à 30 prochaines années afin d’aligner le secteur sur le rythme d’efforts requis de l’ensemble des secteurs pour atteindre les objectifs climatiques (voir la fiche greenwashing #6 Neutralité carbone – Zéro émissions nettes).
Voir aussi :
► Le transport aérien peut très vite arrêter d’accroître son impact climatique sans attendre un hypothétique avion “vert”
► Besoins en hydrogène pour produire des caburants aviation sans aromatiques (Carburants fossile hydrotraité, biocarburants, e-carburants)
Notes
(1) Les aromatiques sont une classe d’hydrocarbures présents dans les carburants aviation qui génèrent plus de suie que les autres lors de leur combustion. Le naphtalène est la molécule aromatique qui produit le plus de suie. Les carburants aviation contiennent également du soufre en faibles quantités (moins de 0,1 %) qui produisent du SO2 et des particules de sulfates lors de la combustion.
(2) C. Voigt et al. (2021) : Cleaner burning aviation fuels can reduce contrail cloudiness
(3) EASA (2020) : Updated analysis of the non-CO2 effects of aviation, p. 89
(4) L’objectif de l’UE est de remplacer 0,7 % des carburants aviation fossiles par des e-carburants d’ici à 2030.
(5) Alain Quignard (2022) : Non-CO2 effects from aviation decreasing sulfur and aromatic content in jet fuel
(6) Sources pour les données du tableau :
- Besoins en hydrogène pour un combustible hydrotraité à 50 % : 4,6 kg H2/tonne de carburant (calcul basé sur la stœchiométrie)
- Besoins en hydrogène pour fabriquer des e-carburants : 560-685 kg H2 / tonne d’e-carburant. CONCAWE (2019) : A look into the role of e-fuels in the transport system in Europe (2030–2050) (literature review)
- Réduction du CO2 pour un combustible hydrotraité à 50 % : calcul basé sur la stœchiométrie
- Réduction des émissions de CO2 pour un mélange de 1 % d’e-carburant : 1 %, si l’e-fuel est 100 % décarboné
- Réduction du nombre de particules de glace : dérivé de la Fig. 3c de C. Voigt et al. (2021) (Voir ref #2). Un carburant hydrotraité à 50 % contient environ 14,2 % d’H. Un carburant hydrotraité à 100%, environ 14,6%.
- Réduction du forçage radiatif des traînées de condensation : dérivé de U. Burkhardt et al. (2018) : Mitigating the contrail cirrus climate impact by reducing aircraft soot number emissions
(7) Jetscreen (2022) : Socio-Economic Benefits of Reducing Sulphur & Aromatics (Note : un correctif au rapport original a été publié afin de rectifier plusieurs erreurs de calcul (voir note suivante)
(8) L’analyse coûts/avantages a été achevée en 2020, mais n’a pas été rendue publique par Airbus et la Commission. Elle serait restée inédite si un membre de Stay Grounded n’avait pas publiquement mis Airbus au défi de la publier. Elle a finalement été mise à disposition quelques jours seulement avant le vote de RefuelEU Aviation en plénière du Parlement européen. Trop tard, d’autant que la Commission (DG Move) avait plaidé contre l’amendement proposé auprès du plus grand groupe parlementaire – le PPE. De toute façon, l’analyse concluait à l’absence de bénéfice net. Contestant ce résultat inattendu, un autre membre de SG a examiné le rapport encore non publié et est arrivé à la conclusion que des erreurs importantes avaient été commises et en a fait part à CE Delft en octobre. Après discussion, une grande partie de ses remarques ont été acceptées et le rapport a été publié sur leur site Web le 5 décembre 2022 avec un rectificatif. Il convient de noter que les coûts-bénéfices de l’utilisation d’hydrogène vert pour l’hydrotraitement n’ont pas été évalués.
Climat
À l’occasion des départs en vacances estivaux pour de nombreux Français et Françaises, le prix des billets de train reste malheureusement très supérieur à celui des billets d’avion, à trajet égal.
C’est ce que dénonce un nouveau rapport de Greenpeace Europe centrale et de l’Est qui analyse, dans le détail, le fossé entre les prix des billets d’avion, mode de transport extrêmement polluant, et ceux des billets de train, dont l’impact sur le climat est pourtant jusqu’à 100 fois moins important.
Télécharger le résumé du rapport en français
Télécharger le rapport complet en anglais
Clés : #Aviation #Transports
11 269 signatures (63 928 au 21/7/23 - 97 492 au 19/11/23 - 98 460 au 14/12/23)
Destinataire(s) : Elisabeth Borne, Première ministre
Pour que l’État arrête de soutenir l’aviation, taxons le kérosène
Campagne lancée par Camille Étienne
Si l'avion coûte si peu cher comparé au train, c'est le résultat d'un choix politique.
Aujourd’hui en France, il est moins cher de mettre un litre de kérosène dans un avion qu’un litre d’essence dans sa voiture. Le kérosène est le seul carburant qui n'est pas taxé: il fait partie de ce qu'on appelle une niche fiscale. Pourtant, l’avion est le mode de transport le plus polluant et le moins égalitaire.
Nous sommes un collectif d’associations et d’activistes et nous vous proposons aujourd’hui cette pétition pour que le kérosène des avions au départ de la France soit taxé au même niveau que les carburants des voitures.
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collectif d'associations, composé de Greenpeace, Oxfam, ANV-COP21, Alternatiba Paris, regroop, le Réseau Action Climat et Rester sur Terre, nous nous sommes retrouvés autour du film que j'ai co-réalisé avec Solal Moisan, Pourquoi on se bat, afin qu'il dépasse l'écran.
L’avion est le mode de transport le plus polluant, mais aussi le moins taxé. Au niveau mondial, il émet autant de CO2 qu’un pays comme le Japon (5e émetteur mondial). En France, c’est 7% des émissions totales du pays et 16% des émissions des transports. Mais la pollution liée à l’aviation ne s’arrête pas aux émissions de CO2. Les traînées de condensation et les oxydes d’azote des avions contribuent aussi largement au réchauffement atmosphérique : elles multiplient entre 2 et 3 fois les impacts de l'aviation sur la hausse de la température à la surface du globe. Si rien n’est fait, les émissions du transport aérien vont tripler d’ici 2050 avec la croissance du secteur.
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Seulement 10% de la population mondiale prend l’avion chaque année et la moitié des émissions de l’aviation n’est imputable qu’à 1% de la population. En France, les cadres supérieurs prennent 17 fois plus l’avion que les ouvriers. Pourtant, il est beaucoup moins cher de mettre un litre de kérosène dans un avion qu’un litre d'essence dans sa voiture. Ces exemptions fiscales, qui menace notre capacité à maintenir les conditions de vie sur terre, renforcent donc également les injustices sociales.
Alors que nous sommes dans une véritable urgence climatique et sociale, il est impératif que la France agisse sur ce sujet. Nous appelons à l’uniformisation de la taxation du kérosène au même niveau que la taxation des autres carburants polluants, et ce sur tous les vols au départ de la France.
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réinjectée dans le développement du transport ferroviaire, jusqu'à 100 fois moins émetteur de gaz à effet de serre au kilomètre que les avions.
Voici les mesures qui pourraient être mises en place concrètement:
• Création de pass pour les plus jeunes et les plus précaires : l'Allemagne a par exemple mis en place un ticket unique à 9€ pour toutes et tous à l'été 2022 ;
• Réouverture ou dynamisation de lignes transversales ne passant pas par Paris ;
• Mise en place de nouvelles lignes de nuit pour remplacer les vols intérieurs et les vols intra européens jusqu’à 1500 km ;
• Redéveloppement des petites lignes et réouverture des petites gares sur le territoire.
Cette pétition est portée par :
• Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et environnementale
• Solal Moisan, réalisateur
• Jade Verda, danseuse
• Greenpeace
• Oxfam
• Alternatiba
• Alternatiba Paris
• ANV-COP21
• regroop
• Réseau Action Climat
• Rester Sur Terre
• Protect our Winters
• Union française contre les nuisances des aéronefs (UFCNA)
• Collectif PAD (Pensons l’Aéronautique pour Demain)
• Association Les Ateliers ICARE
• Collectif Non au T4
Catégories Climat, Justice sociale & Environnement, Sobriété, Transports & Urbanisme
Site : https://www.pourquoionsebat.com/ et #PourquoiOnSeBat
Des aéronefs qui imitent les albatros
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un Boeing 737 consomme environ 750 gallons (2840 litres) de carburant par heure. Ce besoin d'énergie a aussi un effet environnemental. Nous savons que l'industrie du transport laisse une importante empreinte écologique, d'ailleurs, le secteur en est conscient et essaie de plus en plus d'adopter un "pilotage écoresponsable". Ainsi, certains rêvent à des aéronefs moins énergivores, Un étudiant allemand a réfléchi à un appareil, le Flying V, consommant 20% de moins d'essence qui a enthousiasmé certaines compagnies aériennes.
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serait-il possible un jour de voler sans aucun moteur?
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ils utilisent une technique appelée "vol de gradient" ou "dynamic soaring"
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Références :
Barate, Renaud, Stéphane Doncieux, and Jean-Arcady Meyer. "Design of a bio-inspired controller for dynamic soaring in a simulated uav." Archive Ouverte HAL. Dernière mise à jour en 2006. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02986348/document.
Bonnin, Vincent. "From Albatross to Long Range UAV Flight by Dynamic Soaring." UWE Bristol Research Repository Home. Consulté le 9 juillet 2021. https://uwe-repository.worktribe.com/output/909425/from-albatross-to-long-range-uav-flight-by-dynamic-soaring.
Hanitrarivo, Micka. "Un étudiant a Imaginé Un Avion Qui Consomme 20 % De Carburant En Moins." Fredzone. Dernière mise à jour: 7 juin 2019. https://www.fredzone.org/un-etudiant-a-imagine-un-avion-qui-consomme-20-de-carburant-en-moins-878.
Hewitt, John. "The Future of Airplanes: Perpetual Flight." ExtremeTech. Dernière mise à jour : 10 juillet 2013. https://www.extremetech.com/extreme/160413-the-future-of-perpetual-flight.
Landell-Mills, Nicholas. "(PDF) The Physics of Gliding and How Dynamic Soaring Could Enable Perpetual Flight." ResearchGate. Dernière mise à jour en avril 2020. https://www.researchgate.net/publication/341089205_The_physics_of_gliding_and_how_dynamic_soaring_could_enable_perpetual_flight.
Neveu, Louis. "Sans Moteur, Cet Avion Radiocommandé Frôle Les 900 Km/h !" Futura. Dernière mise à jour : 23 janvier 2021. https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/avion-moteur-cet-avion-radiocommande-frole-900-km-h-85314/.
Paula Rubiano, María. "These Masters of the Sky Can Fly for Hours (or Days) While Barely Flapping." Audubon. Dernière mise à jour : 4 septembre 2020. https://www.audubon.org/news/these-masters-sky-can-fly-hours-or-days-while-barely-flapping.
Schmitz, Laurent. "Dynamic Soaring." Jivaro-models.org - Toutes Les Facettes De L'aéromodélisme. Dernière mise à jour : 20 janvier 2021. https://jivaro-models.org/dynamic_soaring/page_dynamic_soaring.html.
Segond, Alexandra. "Comment Les Compagnies Aériennes Réduisent Leur Consommation De Kérosène Et Leurs émissions De CO2." LE FIGARO. Dernière mise à jour : 23 octobre 2019. https://www.lefigaro.fr/societes/comment-les-compagnies-aeriennes-reduisent-leur-consommation-de-kerosene-et-leurs-emissions-de-co2-20191023.
Strycker, Noah. "Flying with the Albatross." Oceanographic. Dernière mise à jour : 19 janvier 2021. https://www.oceanographicmagazine.com/features/albatross-south-georgia/.
Wang, Wei, Weigang An, and Bifeng Song. "The Mechanisms of Albatrosses’ Energy-Extraction During the Dynamic Soaring." SpringerLink. Dernière mise à jour : 2 juin 2021. https://link.springer.com/chapter/10.1007%2F978-981-33-6060-0_37.
... nous livre sa vision de l'avion décarboné en 2035 plutôt qu'en 2050 ... gagner 30% est possible, plus reste un défi. /hydrogène liquide défi à -253°C ; avion électrique ou hybride sera dans les petits avions. /open rotor ?
Clés : aviation et environnement
« Crise(s), climat : préparer l’avenir de l’aviation » : les propositions du Shift de contreparties à l’aide publique au secteur aérien
The Shift Project publie un nouveau rapport qui propose des contreparties « décarbonantes » à l’aide publique accordée au secteur aéronautique et à l’aviation dans le contexte du Covid-19. Si les propositions sont destinés au gouvernement et aux acteurs du secteur, son contenu intéressera également tous les acteurs de la société qui cherchent simplement à s’informer sur ce sujet.
Téléchargez :
- le rapport (58p) https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/05/2020-05-27_Pr%C3%A9parer-lavenir-de-laviation_Propositions-de-contreparties_Shift-Project.pdf
- la synthèse (6p) https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/05/2020-05-27_Pr%C3%A9parer-lavenir-de-laviation_Synth%C3%A8se-des-contreparties_Shift-Project.pdf
Ces propositions accompagnent le Plan de transformation de l’économie française mis en chantier par le Shift dans le contexte de la crise du Covid-19 https://theshiftproject.org/article/crise-climat-plan-transformation-economie-chantier-urgence-crowdfunding/.
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Le secteur du transport aérien, dont la contribution au dérèglement climatique est importante (6% dans le monde), en fait partie.
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État des lieux du transport aérien : deux constats fondamentaux
CONSTAT N° 1 : La contribution du transport aérien au dérèglement climatique est importante (de l’ordre de 6% du forçage radiatif au niveau mondial). Rapportée au passager et au temps de déplacement, la consommation de pétrole engendrée par le transport aérien est très supérieure à n’importe quel autre moyen de transport.
CONSTAT N°2 : Étant donné la difficulté à dégager des voies de progrès technique supplémentaires, la réduction progressive du trafic est le principal levier de réduction des émissions de CO2 et des effets climatiques hors-CO2 du transport aérien.
Pour agir, que peut faire l’État immédiatement ?
PROPOSITION N°1 : Appliquer les (quelques) mesures techniques décarbonantes à disposition immédiatement (4 mesures techniques à découvrir)
PROPOSITION N°2 : En parallèle des mesures techniques, planifier et organiser par voie réglementaire la réduction de la consommation de carburant du trafic aérien au départ ou à destination du territoire français (5 mesures de sobriété à découvrir)
PROPOSITION N°3 : Diversifier les activités des compagnies aériennes et relancer l’industrie aéronautique française (2 perspectives à découvrir)
Le transport aérien fait partie des quelques secteurs pour lesquels il n’existe pas, à court ni moyen terme, d’alternative technologique « décarbonée » (à la différence du transport automobile par exemple).
Cette caractéristique fait de ce secteur une victime de l’inéluctable transition vers une économie bas-carbone. De nombreux emplois, de nombreux territoires et entreprises seront affectés tôt ou tard.
Repousser l’échéance ne ferait qu’aggraver le choc.
Cette situation démontre le besoin inéluctable d’une stratégie nationale claire et ambitieuse pour transformer profondément ces activités avant qu’elles ne subissent durement les effets des contraintes physiques. Cette étude en dessine les voies possibles et sincères.
Même conçue avec la plus grande attention aux emplois, cette transformation n’en maintiendra pas le nombre au sein du secteur du transport aérien. Ceci confirme la nécessité d’une stratégie prévoyant des mouvements de salariés entre secteurs, et le développement résolu des secteurs fortement décarbonables.
Une telle stratégie est justement l’objet du « plan de transformation de l’économie française » du Shift Project, dont les contours ont été dessinés le 6 mai, et qui sera publié dans sa version finale en septembre 2020.
... résultat d’un travail collectif, qui a bénéficié de nombreuses contributions d’experts, particulièrement de Shifters, et de membres de SUPAERO-DECARBO, un collectif d’actuels et anciens élèves de l’ISAE SUPAERO.
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Contact : preparerlavenir@theshiftproject.org | Presse : 06 95 10 81 91
Les aides publiques au transport aérien intérieur atteignent au moins 500 millions d’euros par an. Pourtant, la contribution de l’avion au réchauffement climatique est gigantesque. Pour l’auteur de cette tribune, « l’avion doit payer ses coûts environnementaux ».
Jean Sivardière est vice-président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut).
À la demande de la Fnaut, Jacques Pavaux, ancien directeur de l’Institut du transport aérien, a recensé les aides publiques accordées au transport aérien commercial métropolitain. Voici un résumé de ses résultats et sa conclusion sur l’avenir du transport aérien.
Les aides publiques au transport aérien intérieur atteignent minimum 18,5 euros par passager par an
L’expertise a porté sur 86 aéroports métropolitains.
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Une taxation du kérosène ne serait efficace qu’à l’échelle mondiale
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Contrairement à une idée répandue, elle ne doit pas être attribuée à la convention de Chicago de 1944. Mais elle est inscrite dans les milliers d’accords bilatéraux États-compagnies aériennes depuis le premier accord des Bermudes (1946). Personne n’avait alors conscience de l’impact environnemental de l’avion.
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L’Union européenne a cependant mis en place un système d’échanges de quotas d’émissions de gaz à effet de serre (SEQE-UE) qui, depuis 2012, couvre l’aviation commerciale, mais seulement pour les vols intra-européens. En 2018, les compagnies françaises n’ont dépensé que 10 millions d’euros pour acheter des quotas, elles sont donc peu incitées à réduire leurs émissions.
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Les émissions de CO2 dues à l’avion devraient augmenter de 70 % dans les 15 ans à venir
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En haute altitude, les avions émettent aussi de la vapeur d’eau, des oxydes d’azote, des aérosols (sulfates et suies), et sont responsables de la formation de traînées de condensation et de cirrus.
En définitive, on peut estimer que la contribution de l’avion au réchauffement climatique est d’environ le double du seul effet dû au CO2, soit l’équivalent d’environ 6 % des contributions mondiales de CO2 d’origine anthropique aujourd’hui. Mais, calculé par rapport au pouvoir de réchauffement global de tous les gaz à effet de serre (GES) d’origine anthropique retenus par le protocole de Kyoto, la contribution du transport aérien n’est plus que légèrement supérieure à 4 %
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sans mesures fortes telles que la taxation du kérosène, l’influence du transport aérien sur le climat sera refusée par l’opinion.
Le TGV émet au moins 30 fois moins d’équivalent CO2 qu’un avion court-courrier
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Selon l’étude de Gérard Mathieu et Jacques Pavaux réalisée en 2003 pour la Fnaut [1], le TGV pourrait, à l’horizon 2030, capter 36 millions de passagers par an, la capacité d’Orly. Le report modal atteint déjà 20 millions de passagers par an, l’économie d’émissions de CO2 qui en résulte correspond à la consommation annuelle de 350.000 Français.
Ce report s’est fait naturellement à chaque mise en service d’une LGV. Réglementer l’offre en imposant la fermeture de certaines lignes aériennes ne convient pas, il faut au contraire préserver la concurrence intermodale pour éviter les abus de position dominante. Mais la concurrence ne suffit pas : l’avion doit payer ses coûts environnementaux, et en particulier sa contribution climatique.
43 084 ont signé
Nina GERON a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.)
Urgence sanitaire, urgence climatique, même combat !
L'Etat s'apprête à investir des milliards pour nationaliser des grandes entreprises de l'aviation ou du secteur automobile, secteurs industriels parmi les plus consommateurs d'énergies fossiles et les plus émetteurs de gaz à effet de serre.
Après le Covid-19, il ne peut être question que tout continue comme avant et que l'on continue, comme si de rien n'était, à détruire le vivant et à déstabiliser le climat.
A force de déforestation, de destruction du monde sauvage et de la nature dans son ensemble, nous favorisons l'émergence de zoonoses comme le Covid-19, c'est à dire des maladies transmises par des animaux à l'espèce humaine. La vitesse de propagation planétaire des virus est aussi directement liée à l'intensification de la mondialisation des échanges. En moins de vingt ans, les flux de passagers aériens ont été multipliés par presque trois.
Notre sécurité collective dépend de notre capacité à changer nos modes de vie, à respecter le vivant, à agir contre le changement climatique qui menace de façon irréversible le caractère habitable de la Terre pour l'espèce humaine.
Monsieur le Président de la République, l’État ne peut investir des milliards pour sauver des entreprises polluantes sans exigences de transformation des activités et des stratégies de ces industries. Ce qu’il faut organiser maintenant, c’est la décroissance du trafic aérien et automobile basé sur les énergies fossiles.
C'est le rôle du Haut Conseil pour le Climat de garantir la compatibilité des nationalisations avec les objectifs climatiques.
C’est pourquoi nous exigeons que vous saisissiez le Haut Conseil pour le Climat avant toute décision d'investissement aux frais du contribuable et que l’État suive ses recommandations pour transformer radicalement ces filières industrielles.
Pour le groupe aéronautique, l'objectif de baisse des émissions de 50% en 2050 par rapport à 2005 (malgré la hausse du trafic) est atteignable. Mais sa réalisation ne passera pas par des avions 100% électriques, mais par la combinaison de plusieurs facteurs : l'entrée en service vers 2035 de nouveaux avions ultra-efficaces à moteurs thermiques, la généralisation des carburants alternatifs associant des biocarburants et des carburants synthétiques, et l'amélioration de la gestion des opérations. Pour autant, les obstacles sont nombreux.
La suppression des vols de courte distance et la course à l'avion électrique ne permettront jamais, selon le groupe aéronautique français Safran, de réduire en 2050 les émissions de CO2 générées par l'aviation de 50% par rapport à 2005, comme l'a fixée l'organisation internationale de l'aviation civile (OACI).
Les batteries électriques sont insuffisamment puissantes
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Les vols de plus de 1000 km représentent 80% des émissions de l'aviation
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faire voler sur des distances maximales de 500 km des engins volants de très petite capacité comme les VTOL (véhicules à décollage vertical), et des avions commuter de 10-20 places (voire éventuellement des avions régionaux), mais ils ne pourront jamais faire voler des avions de 200 places sur plus de 1000 kilomètres d'ici à 2035 ...
Les vols de plus de 1000 km représentent 80% des émissions de l'aviation
... combinaison de plusieurs leviers. Trois exactement : - l'entrée en service vers 2035 d'un nouvel avion court et moyen-courrier ultra-efficace; - le développement de carburants alternatifs, des biocarburants dans un premier temps, puis des carburants synthétiques, tous compatibles avec les moteurs thermiques; - et une gestion des opérations aériennes optimisée. Si ce dernier point peut réduire à lui seul 10% les émissions de CO2, voire de 20% si des mesures de baisse de la vitesse des avions étaient décidées, le renouvellement des flottes pourrait quant à lui apporter un gain de 50% et les nouveaux carburants de 40%.
Sauter une génération d'avion
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Le débat entre des architectures traditionnelles avec un fuselage et des moteurs sous les ailes et des architectures en rupture comme l'introduction de moteurs "open rotor", situés à l'arrière de l'avion se poursuit. ... L'"open rotor" pourrait en effet apporter un gain de 15% par rapport au moteur "Leap" qui équipe l'A320 Neo et le B737 MAX, et être disponible vers 2035, selon Philippe Petitcolin. Mais "toutes les options sont sur la table", rappelle néanmoins Stéphane Cueille.
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Ndlr : le titre est véritablement mensonger !
Connu / https://twitter.com/assoCLER/status/1203962906011951105
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CLER @assoCLER · 9 déc. #climat Le prix interne du #carbone, un outil de résilience qui se répand dans les #entreprises...
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Connu / https://twitter.com/staygrounded3/status/1153689543872319490
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Oui au train de nuit !🚃🌙 a retweeté
Stay Grounded @staygrounded3 6h
Aviation et climat - suivez les actualités des débats sur l'impact de l'aviation sur le climat ici:
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Aviation et climat
Actualité des débats sur l'impact de l'aviation sur le climat - Avec stay-grounded.org
scoop.it
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Auteur Aurélien Bigo adhérent·e de The Conversation - Doctorant sur la transition énergétique dans les transports, École polytechnique
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On questionne la pertinence de maintenir les lignes aériennes en Europe, voire la responsabilité des voyageurs, dans le sillage des Suédois qui se détournent de plus en plus de l’avion sous l’effet de la taxation des billets et de l’émergence de la « honte de voler ».
Cette situation mérite qu’on regarde les chiffres de plus près : quel est l’impact d’un trajet en avion, et plus généralement du transport aérien au niveau mondial ? Quelles perspectives d’évolution du trafic ? La technologie permettra-t-elle de limiter les émissions de manière suffisante ?
Un trajet 1 500 fois plus émetteur qu’en train
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Un impact sous-évalué
Calculer son bilan carbone personnel sur une année permet de se rendre compte de ce très fort impact, à l’échelle individuelle, d’un trajet en avion à longue distance. Par contraste, si l’on se place au niveau français ou mondial, l’impact climatique du transport aérien peut paraître relativement faible.
Si l’on regarde les statistiques françaises, les émissions de CO₂ de l’aérien représentent ainsi seulement 2,8 % des émissions des transports et 0,8 % des émissions totales de gaz à effet de serre en 2016. Ces faibles chiffres s’expliquent par le fait que seuls les trajets internes à la France sont comptés (outre-mer compris). Les transports aériens et maritimes internationaux ne sont en effet pas pris en compte dans les chiffres des conférences des Nations Unies sur le climat.
Par conséquent, le secteur se fixe ses propres objectifs climatiques (forcément peu contraignants) via l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), et les inventaires nationaux des émissions reflètent donc un périmètre purement national.
Pourtant, compter les trajets internationaux multiplie par six l’impact de l’aérien pour la France, pour le faire passer à 13,7 % des émissions des transports et 4,4 % des émissions totales du pays.
Au niveau mondial, l’aérien représente en 2015 environ 11 % des émissions de CO₂ des transports, soit 1,5 % des émissions totales de gaz à effet de serre.
Outre le CO2, d’autres effets réchauffants
Un deuxième biais d’analyse réside dans le fait que les émissions de CO2 ne représentent qu’une partie de l’impact climatique de l’aviation. Parmi les autres effets les plus significatifs, les oxydes d’azote (NOx) émis dans la haute atmosphère entraînent une réduction de la quantité de méthane (CH4) et une production d’ozone (O3), deux gaz à effet de serre, ainsi que les traînées de condensation et les cirrus (nuages de la haute atmosphère) qui ont tous deux un effet réchauffant.
Sans même compter la contribution des cirrus, dont l’estimation reste très incertaine, l’effet réchauffant des émissions de l’aérien, appelé forçage radiatif, est ainsi deux fois plus fort qu’en prenant en compte seulement le CO2. Il conviendrait donc de multiplier par deux l’ensemble des chiffres indiqués dans cet article pour mieux refléter l’impact climatique de l’aérien comparé aux autres modes.
Accueil Émissions 55 minutes
Avions et environnement © AFP / JEAN-LUC FLÉMAL / BELGA MAG / BELGA
CO2 mon amour, l'émission qui rapproche les hommes en nous rapprochant de la nature...
Au menu
- Coup de projecteur sur le festival We love green, avec sa fondatrice et directrice Marie Sabot. Ce festival musical et éco-responsable se tient les 1er et 2 juin, au bois de Vincennes, en région parisienne.
- Découverte d'une entreprise écologique et innovante, basée à Saint-Geours-de-Maremne (Landes), qui se lance dans un nouveau projet intitulé "Fileco". Thierry Toniutti, fondateur dirigeant de l’entreprise Ouateco, fabricant d’isolants écologiques, nous éclaire donc sur ce projet à partir de textiles usagés. L'idée est d'utiliser ces fibres pour la fabrication du béton et surtout d'isolants biosourcés. Une démarche qui s'inscrit pleinement dans l'économie circulaire, et qui, à terme, créera de nouveaux emplois.
- A l'occasion du 50ème anniversaire ... Arrivée en France en 1972, Nénette est l’un des plus vieux orangs-outans de Bornéo connus au monde !
Le dossier
On s'attelle à un secteur très polluant, le 7e plus gros pollueur au monde... l'aviation ! Alors que les gaz à effet de serre issus du transport aérien ont presque doublé entre 1990 et 2006, il faut noter que ces émissions ne sont causées que par 3 à 7% de la population mondiale. Comment les compagnies aériennes réagissent-elles face à la "honte de prendre l'avion" ? Quelles seraient les solutions pour réduire les émissions de CO2 de ce secteur ?
Pour y voir plus clair, nous avons sollicité :
- Gérard Feldzer, président du comité régional de tourisme IDF, consultant en aéronautique, Vice président de Ports de Paris, Président de l’Association Transports Passion, ancien pilote de ligne
- Lorelei Limousin, responsable des politiques Climat -Transports au Réseau Action Climat
Pour aller plus loin :
Le dossier sur la protection de l’environnement de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile (ICAO)
Le rapport European aviation environmental de l'Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne, 13/05/2019
5 mythes sur le transport aérien, Réseau Action Climat (17/12/2015)
Comment mettre fin au paradis fiscal dont bénéficie le transport aérien, Réseau Action Climat (13/05/2019)
The 16 European countries where airlines are in the top 10 carbon emitters. Transport & Environment, 08/05/2019
Leaked European Commission study on aviation taxes. Transport & Environment rend public une étude commandée par la Commission européenne sur la taxation du kérosène des avions. 13/05/2019
Initiative citoyenne européenne lancée par des étudiants pour rendre le transport aérien plus vert en taxant le kérosène
Flight Free - La campagne suédoise de boycott du transport aérien
Calculer son empreinte carbone et son impact sur le climat grâce à l'outil MICMAC (Mon Impact Carbone, Mes Actions Concrètes) de l’association de jeunes pour un Avenir climatique
L'équipe : Denis Cheissoux Producteur : Henri-Marc Mutel Réalisateur ; Camille Blanès Attachée de production ; Thierry Dupin Programmateur musical ; frédéric Denhez Chroniqueur
Thèmes associés : Société Environnement écologie
Transcription :
avion à partir de 33:00
honte de prendre l'avion-Flight Free ... les compagnies aériennes minorent leurs émissions de gaz à effet de serre. En général, on entend le chiffre de 2% des émissions globales de CO2. c'EST CONSIDÉRABLE, autant qu'un pays comme l'Allemagne ce qui en ferait donc le 7ème émetteur. Hors le transp aérien a d'autres impacts sur le climat dont les vapeurs d'eau qui créent en fait des traînées de condensation qui ont pour effet de réchauffer l'atmosphère. Les vapeurs d'eau sont le premier gaz à effet de serre.Et les oxydes d'azote qui créent l'ozone qui réchauffe aussi l'atmosphère. En fait au global, le pouvoir réchauffant mondial est plutôt de l'ordre de 5% ... le parlement examine une loi mobilité (ndlr : aucune allusion à l'amendement de ruffin - lfi !) ...
... l’objectif d’atténuation global est tel qu’il impose de très fortes réductions directes dans tous les secteurs d’une part, et des mesures renforcées de stockage de carbone de type land-use en plus d’autre part … ce qui exclut la possibilité d’offsets. En d’autres termes, on ne peut pas transférer une réduction d’un secteur à un autre (définition de l’offset) car on a besoin des deux pour atteindre l’objectif.
En outre, même en supposant qu’un résiduel limité d’offsets reste disponible, la forte concurrence d’autres secteurs avec aussi des objectifs ambitieux de réduction (comme le secteur maritime) fera que leur disponibilité pour l’aviation seule sera faible au regard de son besoin. Restent donc l’efficacité énergétique et les Sustainable Aviation Fuels (SAF) !
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les émissions croissent rapidement, de l’ordre de 2 à 3% par an. Or, l’objectif du secteur à long-terme est une division par 2 des émissions entre 2005 et 2050 : comment faire sans les offsets carbone ?
Il semble alors indispensable d’actionner trois leviers distincts : (i) l’offre de SAF doit bondir, pour atteindre de l’ordre de 30% du mix en 2040 et plus de 50% en 2050, (ii) les gains d’efficacité énergétique doivent dépasser 2,5% par an durant les 30 prochaines années, (iii) et il faut en plus une contrainte sur le trafic en ramenant le taux de croissance à moins de 3% par an (source : IEA), ce qui soulève d’intéressantes questions de régulation, et au-delà d’équité entre générations et entre pays. Ces conditions réunies peuvent permettre au secteur d’être « 2°C compatible ». Si l’une d’elles n’est pas remplie, les deux autres devront être encore renforcées. Indiquons au passage que cet exercice prospectif proposé par l’IEA est parfaitement critiquable bien entendu, compte-tenu de ses hypothèses très fortes sur les gains technologiques (côté aviation et côté carburant). Il a toutefois le mérite de montrer l’ampleur des changements à mener pour s’inscrire sur la bonne trajectoire.
Les entreprises du secteur doivent donc davantage s’interroger sur une roadmap ambitieuse à 2050, sans dépendre pour l’essentiel d’un Market-Based-Mechanism (type CORSIA).
13 étapes pour un Système de Transports Juste et pour une Réduction Rapide de l’Aviation
L’aviation est le mode de transport le plus néfaste [1] pour le climat et une des sources d’émissions de gaz à effet de serre (GES) dont la croissance est la plus rapide [2]. Dans les vingts prochaines années, l’industrie espère doubler le nombre de voyageur.euse.s aériennes [3]. Une vague massive et globale d’expansion de l’aviation est en place, avec la prévision [4] de près de 1200 projets d’infrastructures aéroportuaires. Beaucoup de ces projets d’aéroports sont parmi les plus coûteux et les plus gros des méga-projets, un certain nombre étant imposé par des gouvernements servant des intérêts privés.
Le dilemme :
Alors que moins de 10 % de la population mondiale a déjà mis les pieds dans un avion [5], ce sont principalement les non-voyageur.euse.s qui sont le plus durement touché.e.s par la crise climatique et les effets négatifs de l’extension des aéroports tels que l’accaparement des terres, le bruit ou les problèmes de santé. Les communautés des pays appauvris [6], qui n’ont pratiquement pas contribué à la crise, sont les plus affectées. Le problème de l’aviation est une petite partie d’une histoire bien plus large d’injustices : il est contraire à la nécessité d’éliminer l’utilisation d’énergie fossile ; il est étroitement lié au complexe militaro-industriel ; il est aussi en lien avec l’influence excessive des grandes entreprises sur les politiques publiques, concernant le commerce, le développement économique et le climat. L’aviation reste dépendante des énergies fossiles même si l’industrie fait la promotion de fausses solutions comme de nouveaux aéroplanes qui n’existent pas encore. De même, les compensations ( voir plus loin) et les agrocarburants ne permettent pas de limiter les émissions sans mettre en danger la production alimentaire, la biodiversité et les droits humains.
Qui nous sommes ?
des personnes, des communautés, et des organisations du monde entier, concernées par les multiples impacts de l’aviation : certain.e.s d’entre nous sont directement touché.e.s par les infrastructures aéroportuaires et les effets négatifs sur la santé du bruit et de la pollution de l’aviation. Certain.e.s d’entre nous sont des activistes pour une justice climatique et de jeunes personnes qui veulent habiter sur une planète vivable. Certain.e.s d’entre nous vivent dans des communautés, et défendent leurs maisons, leurs terres et les écosystèmes contre l’accaparement des terres pour la construction ou l’agrandissement d’aéroports, la production d’agrocarburants ou des projets de compensation d’émissions des GES de l’aviation.
Certain.e.s d’entre nous sont des universitaires, des syndicalistes et des travailleur.euse.s du secteur des transport, mais aussi des organisations environnementales ou pour les transports, favorisant les initiatives pour d’autres modes de transports comme le rail, partout dans le monde.
« Business as usual » n’est pas une option. C’est pourquoi nous luttons pour les 13 étapes suivantes pour transformer les transports, la société et l’économie pour être juste et répondre à des critères environnementaux.
Ce qu’il faut ...
Voir aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?4ocJkw
Entre ce que l'on nous cache réellement, entre les théoriciens du complots qui disent parfois des choses un peu extrêmes, entre la désinformation officielle et non officielle, nous simple citoyen, que penser de tous cela ?
A titre personnel, je me renseigne, je n'émets aucune hypothèse.
Il y a certainement une partie vraie et une partie fausse.
Les avions équipés de cuve de diffusion existent, à quoi servent-ils réellement ?
Commentaire de indien Julien le 7/3/17
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Bonjour, merci pour l'invitation.
Une personne m'avait déjà parlé des chemtrails. J'ai observé le ciel pendant des mois tous les jours et je peux affirmer que dans ma région, tout ce que j'ai observé est explicable par les trainées de condensation :-)
Mon hygiène de vie ? La jubilation du doute !
Bien à vous
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