Réseau Action Climat @RACFrance · 1h
Le secteur aérien est le seul dont le carburant n’est pas taxé ET dont les émissions de CO2 continuent d’augmenter.
Taxer le kérosène pour financer des trains + fréquents, plus de gares et des billets moins chers, c’est agir pour le climat et la justice sociale. #ChaqueLoiCompte
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6 962 signatures (75 094 au 12/9/23 - 76 001 au 23/10/23)
Destinataire(s) : Emmanuel Macron, Président de la République Française
Greenpeace France
Près de 200 milliards de dollars de bénéfices : voilà ce que à eux seuls cinq grands groupes pétroliers occidentaux (TotalEnergies, ExxonMobil, Chevron, BP et Shell) ont engrangé en 2022. Pendant ce temps-là, les populations des pays du Sud ont continué de payer le prix fort des conséquences du dérèglement climatique (inondations au Pakistan et en Afrique du Sud, canicules en Inde...) dont elles ne sont pourtant pas responsables. Il est temps d’exiger que les plus pollueurs paient !
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575 091 signatures au 26/4/23
Aux dirigeants et ministres des Finances du G20: En tant que citoyens du monde préoccupés par l'explosion des inégalités, nous vous demandons de taxer la fortune des ultra-riches dès maintenant. Une telle taxe permettrait de collecter des milliers de milliards de dollars par an ce qui suffirait pour faire face aux crises sociales et environnementales les plus urgentes sur la planète. Il est temps que les ultra-riches paient ce qu'ils doivent.
Connu / https://wegreen.fr/post/196989
L’éco à contre-courant Entretien
Gabriel Zucman : « Une très forte demande de justice fiscale s’exprime dans les rues »
Professeur à l’École d’économie de Paris, Gabriel Zucman explique les ressorts de la sous-taxation des grandes fortunes en France, et donne des pistes pour corriger les inégalités qui en découlent.
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Connu / https://twitter.com/Kreis_circle/status/1643930121022103552
Lors d’un discours fort à la tribune de Charm el-Cheikh, le Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda a annoncé vouloir taxer les plus grandes entreprises pétrolières et gazières, pour financer l’adaptation des nations pauvres au réchauffement climatique.
🌱 Article : 4 minutes
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Arnaque sur le carburant comment ils se gavent sur les taxes en vous faisant croire qu'ils vous font une ristourne
On va faire des maths préparez vous !
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Connue / TG 20/9/22 à 23h11
73 k abonnés - 293 - 3 047 vues - 6 commentaires
Rendez-vous le samedi 27 août à 13h30 en direct pour la conférence des AMFIS 2022 « Taxer les profiteurs de crise pour redistribuer du pouvoir d’achat » avec :
- Manuel Bompard, député LFI-NUPES
- Manon Aubry, députée européenne LFI-NUPES
- Lilith Verstrynge, secrétaire d’État espagnole, Podemos
- Quentin Parrinello, responsable du plaidoyer Justice fiscale, Oxfam
- Anne-Laure Delatte, économiste
Suivez le direct et partagez sur les réseaux sociaux avec #AMFIS2022 et #TaxeSuperProfits. Signez la pétition sur https://taxesuperprofits.fr/.
73,3 k abonnés - 539 - 7 217 vues - 130 commentaires
Retrouvez la conférence de presse du 26 août 2022 lors des AMFIS 2022 avec les députés LFI-NUPES :
- Bastien Lachaud - Caroline Fiat - Manuel Bompard - Mathilde Panot - Adrien Quatennens - Clémence Guetté
À cette occasion, les députés ont demandé à ce que soit votée dans les plus brefs délais une loi de taxation des super profits des multinationales. Ils ont annoncé le lancement d'une campagne sur ce sujet et ont appelé à signer la pétition sur https://taxesuperprofits.fr/
Pour faire connaître cette pétition et obtenir un maximum de signatures, envoyez ce lien sur à vos proches et diffusez-le sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #TaxeSuperProfits
27 576 ont signé
Notre pays est confronté à une hausse historique des prix. L’inflation dépasse déjà les 6 %. L’impact est considérable pour des millions de jeunes, de salariés, de chômeurs ou de retraités qui ne parviennent tout simplement plus à vivre, à se nourrir ou à se déplacer. Il y a urgence !
Dans le même temps, des grandes multinationales profitent de cette situation. La hausse des prix leur a permis de générer des profits records depuis plusieurs mois. Au premier semestre de l’année 2022, les bénéfices de Total s’élèvent par exemple à 18,8 milliards d’euros… alors que cette entreprise n’a payé aucun impôt en France en 2019 et en 2020. C’est insupportable !
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Emmanuel Macron, le président des riches, refuse toujours cette mesure pourtant simple à mettre en place.
Nous demandons que soit votée dans les plus brefs délais une loi de taxation des super-profits des multinationales. C’est une revendication de justice face à la situation sociale que connait aujourd’hui notre pays.
Connue / https://linsoumission.fr/2022/08/27/super-profits-petition-nupes/
... économiste et codirecteur – aux côtés de Thomas Piketty – du Laboratoire sur les inégalités mondiales, qui vient de publier son tonitruant nouveau rapport montrant le rôle disproportionné des plus riches dans la crise climatique. Dans un entretien à Vert, il prône la taxation massive des investissements les plus polluants pour réduire les inégalités de toute urgence et diminuer nos émissions de gaz à effet de serre
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Connu / https://twitter.com/greenpeacefr/status/1471869837303590918
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Clément Sénéchal a aimé Greenpeace France @greenpeacefr
L'#ISFclimatique soutenu par Greenpeace et repris par plusieurs candidat·es à la #Presidentielle est une "proposition nécessaire"Globe terrestre Europe-AfriqueBillet de banque avec le symbole euro
Double triangle pointant vers la droite interview de @lucas_chancel
sur le rôle disproportionné des plus riches dans la crise climatique #presidentielles2022
vert.eco
Lucas Chancel : « Il y a une radicalité extrême dans le fait de continuer à soutenir des entrepri...
Lucas Chancel est économiste et codirecteur - aux côtés de Thomas Piketty - du Laboratoire sur les inégalités mondiales, qui vient de publier son tonitruant nouveau rapport montrant le rôle disprop...
4:48 PM · 17 déc. 2021·- 12 Retweets 33 J'aime
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Ndlr : les affirmations de GPF ne figurent pas dans l'article : qui sont les partis qui soutiennent l'isf climatique ? ACT
#France #Royaume #ISF
Taxes sur les riches, hôpital public, ségrégation : le Club 28’ - 28 Minutes - ARTE
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29 oct. 2021
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28 minutes - ARTE
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Tensions entre la France et le Royaume-Uni : les conflits maritimes et migratoires s’ajoutent à une longue liste de mésententes entre les deux pays. Économie : Joe Biden abandonne son projet de taxer les milliardaires. En France, taxer les riches renvoie au débat sur l’ISF. Est-ce une solution pour relancer l’économie ? Retour sur l'actualité de la semaine avec le correspondant européen de “Libération” Jean Quatremer, la journaliste au média en ligne “Blast” Salomé Saqué, Étienne Gernelle, directeur de la rédaction du “Point” et le dessinateur Thibaut Soulcié.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi. Retrouvez toutes les informations sur notre site : http://www.arte.tv/28minutes.
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Connu / https://twitter.com/salomesaque/status/1454395257878159366
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Salomé Saqué @salomesaque
Quand on me dit que la lutte contre le réchauffement climatique doit d'abord se faire dans d'autres pays...
12:30 PM · 30 oct. 2021·- 850 Retweets 224 Tweets cités 3 872 J'aime
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*Clés : Capitalisme ; Économie ; Politique
Alors que la question de la taxation des plus riches se pose à nouveau après que le président des États-unis Joe Biden a annoncé vouloir taxer les grosses fortunes, Le Stagirite nous explique pourquoi "taxer les riches" revient à légitimer la propriété lucrative des capitalistes, en plus d'occulter le fait que la valeur est produite par les travailleurs.
Le Covid-19 a mis en pièces des pans entiers de l'économie mondiale. En France, un million de personnes a basculé dans la pauvreté. Mais c’est pas la crise pour tout le monde. Certains se sont considérablement enrichis, notamment dans la tech ou le luxe.
La question de la taxation des riches se pose à nouveau. Il faut dire qu’elle a reçu un soutien de poids, celui de la République populaire des Etats-Unis. Le président Biden veut mettre en place d'ambitieux plans de relance, d’aides sociales et familiales et pour obtenir l'argent nécessaire il va le chercher là où il est.
Chez nous, le plan de relance est certes bien réel, mais reste plus modeste, et surtout il n'y a rien de révolutionnaire dans la manière de le financer. Le gouvernement compte sur le retour de la croissance, et entend faire des économies sur l'assurance chômage ; le reste de la droite insiste sur la réforme des retraites.
Avec les dernières déclarations et mesures de l’administration Biden, le gouvernement français semble bien isolé : il s’obstine à ne pas revenir sur la flat tax ou sur la suppression de l'isf, continuant donc à s'interdire de faire les poches aux profiteurs de crise.
Ce que montre Biden, tout néolibéral qu’il est, c'est qu'il n’y a pas de fatalité, qu'il est possible de prendre des mesures fortes, qui vont dans le sens des travailleurs et des plus démunis. Il est assez cocasse d'entendre les libéraux, qui ne jurent d'ordinaire que par les Etats-Unis, faire la fine bouche.
Certes, ce que fait Biden revient simplement à rétablir le niveau d'imposition d'avant Trump. Mais l'important n'est pas le détail économique, c’est le geste politique. C'est ce que souligne François Ruffin, dont le grand combat est de vaincre la résignation. Puisque “Sleepy Joe” se réveille un peu, cela ouvre une brèche dans laquelle il faut s'engouffrer.
À une telle proposition, la réponse des capitalistes est toujours la même : "surtout pas, au contraire il faut alléger la fiscalité des riches, pour qu'ils investissent, créent des emplois, relançant ainsi l'économie"
C'est la fameuse "théorie du ruissellement". L'idée est que pour que les pauvres soient moins pauvres, il faut que les riches soient plus riches. Or ce qui se passe en réalité lorsqu'on baisse les impôts des riches, c'est que l'argent qu'ils n'auront pas à payer en impôts part surtout dans la spéculation au lieu d'être investi dans l'économie réelle, dans la production. Et ils optimisent, voire fraudent. Bref, ça ne ruisselle pas du tout.
Aucun scientifique ne soutient cette pseudo théorie. Tout le monde la rejette, du FMI à Lutte ouvrière en passant par l'OCDE. Tout le monde, non, car Emmanuel Macron semble y croire. Officiellement, bien sûr, il dit le contraire, mais de fait, toute sa politique est fondée là-dessus ; qu'il dise plutôt "premiers de cordée" ou "ceux qui réussissent" ne trompe personne.
Résumons : pour réduire la pauvreté et le inégalités - notamment celles, particulièrement aigues, dues à la crive du Covid-19, nous avons a une palette de solutions pour mettre à contribution ceux qui s'en sont bien sortis : taxe exceptionnelle sur les profiteurs de crise, taxe Gafam, retour de l'ISF, impôt progressif quasi-confiscatoire, impôt universel...
Mais notons que toutes ces options restent des solutions fondées sur l'impôt, la fiscalité. Or comme l'explique inlassablement Bernard Friot, "taxer les riches" revient à les légitimer. Taxer le capital, cela revient à croire que cet argent appartient légitimement au capitaliste, et qu'on ne peut pas faire autrement, pour en récupérer une partie, que de lui faire payer des impôts : sur son patrimoine, sur ses dividendes, sur ses revenus.
C'est donc oublier que le capital est toujours une ponction sur le travail d'autrui. Puisque la valeur est produite par les travailleurs, rappelle Friot, alors il faut tout simplement que cette valeur revienne entièrement aux travailleurs. Sa réflexion privilégie une solidarité horizontale, entre travailleurs : la valeur créée est répartie via la cotisation sociale. Et non une solidarité verticale, où on laisse des riches s'enrichir, puis on redistribue via l'impôt.
Le point décisif étant que cette socialisation de la valeur sert aussi au financement de l'investissement, afin de se passer des prêts des banques ou de l'investissement des riches.
Dans cet esprit, il ne s'agit plus d'attendre que "ça ruisselle", il ne s'agit pas non plus d'attendre qu'un Biden français plus ou moins déterminé remonte les taux d'imposition. Non ! Il s'agit tout simplement de ne plus laisser les capitalistes nous déposséder du fruit de notre travail.
26375 signatures
Mots-clés Multinationales, Taxe sur les multinationales Campagne > Faisons payer les profiteurs de la crise
Comment justifier de demander des efforts aux « premières et premiers de corvée », aux chômeurs·euses, aux mal logé·e·s, aux retraités·e·s, alors que la fortune des milliardaires français a augmenté de 175 milliards d’euros de mars à décembre 2020 ?
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Faire payer celles et ceux qui se sont enrichis grâce à la crise du COVID, c’est aussi envoyer un message d’espoir en faveur d’une fiscalité plus juste capable de répondre aux enjeux sociaux et écologiques du 21e siècle.
Connue / https://twitter.com/ManonAubryFr/status/1387327604055846912
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Les Français ont déjà fait plus que leur part d’efforts, quand tant d’autres vivent la belle vie, à l’abri de cette calamité publique qu’est la crise sanitaire. Mettons ces derniers à contribution, sauvons la République par la justice.
Ma proposition de loi que je présente aujourd'hui en commission des finances
187 commentaires
Le Réseau Action Climat demande au Gouvernement français de s’opposer publiquement à la classification par la Commission européenne du gaz fossile, aussi appelé à tort “naturel”, comme énergie “verte” dans la taxonomie européenne.
Contexte : la taxonomie européenne est la première classification mondiale définissant précisément ce qu’est un investissement “vert”. Elle a pour objectif de donner aux investisseurs publics comme privés la liste des activités pouvant être considérées comme ayant des effets bénéfiques pour le climat et l’environnement.
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Investir dans le gaz fossile, c’est maintenir la dépendance de l’Europe à une énergie fossile pour les 30 prochaines années et rendre l’objectif climatique européen pour 2030 ainsi que la neutralité climatique d’ici à 2050 inatteignables.
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Connu / https://twitter.com/RACFrance/status/1376887142778032135
Les aides publiques au transport aérien intérieur atteignent au moins 500 millions d’euros par an. Pourtant, la contribution de l’avion au réchauffement climatique est gigantesque. Pour l’auteur de cette tribune, « l’avion doit payer ses coûts environnementaux ».
Jean Sivardière est vice-président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut).
À la demande de la Fnaut, Jacques Pavaux, ancien directeur de l’Institut du transport aérien, a recensé les aides publiques accordées au transport aérien commercial métropolitain. Voici un résumé de ses résultats et sa conclusion sur l’avenir du transport aérien.
Les aides publiques au transport aérien intérieur atteignent minimum 18,5 euros par passager par an
L’expertise a porté sur 86 aéroports métropolitains.
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Une taxation du kérosène ne serait efficace qu’à l’échelle mondiale
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Contrairement à une idée répandue, elle ne doit pas être attribuée à la convention de Chicago de 1944. Mais elle est inscrite dans les milliers d’accords bilatéraux États-compagnies aériennes depuis le premier accord des Bermudes (1946). Personne n’avait alors conscience de l’impact environnemental de l’avion.
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L’Union européenne a cependant mis en place un système d’échanges de quotas d’émissions de gaz à effet de serre (SEQE-UE) qui, depuis 2012, couvre l’aviation commerciale, mais seulement pour les vols intra-européens. En 2018, les compagnies françaises n’ont dépensé que 10 millions d’euros pour acheter des quotas, elles sont donc peu incitées à réduire leurs émissions.
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Les émissions de CO2 dues à l’avion devraient augmenter de 70 % dans les 15 ans à venir
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En haute altitude, les avions émettent aussi de la vapeur d’eau, des oxydes d’azote, des aérosols (sulfates et suies), et sont responsables de la formation de traînées de condensation et de cirrus.
En définitive, on peut estimer que la contribution de l’avion au réchauffement climatique est d’environ le double du seul effet dû au CO2, soit l’équivalent d’environ 6 % des contributions mondiales de CO2 d’origine anthropique aujourd’hui. Mais, calculé par rapport au pouvoir de réchauffement global de tous les gaz à effet de serre (GES) d’origine anthropique retenus par le protocole de Kyoto, la contribution du transport aérien n’est plus que légèrement supérieure à 4 %
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sans mesures fortes telles que la taxation du kérosène, l’influence du transport aérien sur le climat sera refusée par l’opinion.
Le TGV émet au moins 30 fois moins d’équivalent CO2 qu’un avion court-courrier
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Selon l’étude de Gérard Mathieu et Jacques Pavaux réalisée en 2003 pour la Fnaut [1], le TGV pourrait, à l’horizon 2030, capter 36 millions de passagers par an, la capacité d’Orly. Le report modal atteint déjà 20 millions de passagers par an, l’économie d’émissions de CO2 qui en résulte correspond à la consommation annuelle de 350.000 Français.
Ce report s’est fait naturellement à chaque mise en service d’une LGV. Réglementer l’offre en imposant la fermeture de certaines lignes aériennes ne convient pas, il faut au contraire préserver la concurrence intermodale pour éviter les abus de position dominante. Mais la concurrence ne suffit pas : l’avion doit payer ses coûts environnementaux, et en particulier sa contribution climatique.
8 433 ont signé au 7/5/20
Intergroupe parlementaire de la France insoumise a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron
Si nous sommes en guerre, taxons les profiteurs de la crise !
Tout le monde ne souffre pas de la crise sanitaire. Certains se gavent même pendant cette pandémie.
Les profiteurs de morts ont des noms : l’action d’Amazon, numéro 1 du e-commerce, du dumping fiscal et des émissions de CO2, atteint des records historiques pendant l’épidémie. L’entreprise voyou fait désormais du chantage pour obtenir la prise en charge du chômage partiel par l’Etat. Ils s’appellent aussi Sanofi, entreprise pharmaceutique qui réalise 80% de ses bénéfices sur des produits pris en charge par la Sécurité sociale et s’apprête à distribuer 3,8 milliards de dividendes à ses actionnaires. Vivendi augmente son dividende de 20%, portant le montant total à 697 millions d’euros, alors que certaines de ses filiales bénéficient du chômage partiel. Ou encore OGF, service de pompes funèbres, qui facturait aux familles des personnes décédées du coronavirus 55 euros par heure pour aller se recueillir auprès de leur proche dans la morgue temporaire de Rungis, 159 euros pour accueillir le corps pour 6 jours et 35 euros par jour supplémentaire.
Mais ils s’appellent aussi : Veolia, le groupe PSA, Axa, Korian, Disney… Certaines de ces entreprises font non seulement des bénéfices pendant la crise au point de verser des dividendes colossaux aux actionnaires, mais perçoivent de surcroît des fonds publics à travers le financement du chômage partiel par l’État. C’est cette même confiance aveugle dans les multinationales qui a conduit les députés de la majorité à voter pour une participation financière de l’État à hauteur de 20 milliards d’euros dans des entreprises dites stratégiques sans aucune contrepartie sociale ou écologique.
En bref, et comme toujours, privatisation des bénéfices, et quand le risque est là, nationalisation des pertes.
Le lundi 16 mars à 20 heures, dans son allocution solennelle sur la lutte contre le coronavirus, Emmanuel Macron utilisait à six reprises l’expression : « nous sommes en guerre ». Si nous sommes en guerre, Monsieur le Président, laissez-nous vous rafraîchir la mémoire.
Le 1er juillet 1916, a été instituée en France une contribution sur les bénéfices extraordinaire. Il s’agissait d’un impôt direct qui taxait les bénéfices anormaux réalisés entre le 1er août 1914 et le 30 juin 1920, 6 mois après la fin des hostilités. À l’époque, les entreprises devaient verser à l’État la différence entre les bénéfices réalisés en temps de paix et ceux réalisés pendant la guerre. Cette contribution visait à lutter contre l’enrichissement excessif de certaines entreprises du fait des circonstances et de les faire participer à l’effort collectif.
Cent-quatre ans plus tard, à la lumière de ce que nous vivons avec la crise sanitaire du coronavirus, cette contribution conserve toute sa logique.
Qui, aujourd’hui, peut cautionner que nos impôts financent les actionnaires des multinationales, alors que le point d’indice des infirmières est gelé ? Qui peut raisonnablement approuver qu’on laisse des milliards aux mains de quelques-uns, et que l’on verse 150 euros à nos concitoyens les plus précaires ? Si l’injustice fondamentale de cette politique ne valait déjà pas hier, elle est intolérable en la période.
Monsieur le Président, la crise vertigineuse que nous connaissons ne laisse aucune place à la complicité avec ceux qu’on appelait autrefois les profiteurs éhontés du malheur national. Interdisez aux entreprises de verser des dividendes aux actionnaires ! Empêchez les entreprises qui font de la fraude fiscale de recevoir de l’argent public ! Augmentez le SMIC, limitez les écarts de salaire de 1 à 20 dans les entreprises, augmentez les salaires de celles et ceux qui ont toujours assuré notre dignité, avant et pendant la crise !
Et pour cela, faites comme en 1916 : taxez les profiteurs de guerre !
Connue / https://twitter.com/MathildePanot/status/1254086997989351425
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Mathilde Panot @MathildePanot · 2h ... Retrouvez ma tribune dans le @leJDD avec @mbompard
TRIBUNE. Les parlementaires insoumis : "Si nous sommes en guerre, taxons les profiteurs de la...
Mathilde Panot, vice-présidente du groupe parlementaire de la France insoumise, et Manuel Bompard, chef de la délégation France insoumise au Parlement européen, demandent une taxation sur les...
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Fermée en ces temps de pandémie mais déjà depuis longtemps abandonnée, souvent critiquée face aux séduisantes plateformes en ligne, attaquée directement par les risques sanitaires de notre temps, la salle de cinéma n’a pas fini de décliner en termes de fréquentation. Désuète ou socialement d’actualité ? Dépassée ou en regain de puissance ? Une chose est sûre : la salle de cinéma n’a pas dit son dernier mot.
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L’uberisation du cinéma : la suppression des intermédiaires
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Par la suppression du rôle de médiateur de l’œuvre cinématographique qu’ont les exploitantes et les exploitants des salles de cinéma, les plateformes trouvent ici le moyen d’éliminer un acteur du marché : tout film ou série Netflix ne donnera ses recettes qu’à Netflix, et à personne d’autre. Paradoxalement, en promouvant une démocratisation de l’accès à l’offre culturelle, on l’enferme dans des bulles d’acteurs économiques qui produisent, distribuent et exploitent, seuls, le produit. À eux seuls, ils reprennent le travail de toute une chaîne économique, dûment réglementée par la loi en France car elle implique une multitude d’acteurs différents.
L’exception culturelle française en jeu : l’affaire Okja (Cannes 2017)
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système qui permet de favoriser la vie d’un film en salle de cinéma est appelé communément « chronologie des médias » et, unique au monde, est l’illustration de l’exception culturelle française. Ceci associé au fait que tout ticket de cinéma vendu en France rapporte une « taxe CNC » qui est réinjecté dans l’avance sur recettes pour la production de films, pour Netflix le calcul serait négatif : sortir un film en France reviendrait à perdre 36 mois de visibilité (et d’exclusivité sur le film) et à financer d’autres films que ceux produits par la firme.
...
développement de ciné-clubs, d’avant-premières, de projections accompagnées de débats avec des associations, ou encore de formules curieuses comme les ciné-surprises, les ciné-brunchs, etc. n’ont qu’un seul but : recréer un public d’habitués, une clientèle fidèle au cinéma, en tant que lieu, et pas une clientèle volage qui ne viendrait voir que les films qu’elle a envie de voir.
Il en va de notre conception de l’offre culturelle : expérience individuelle, ou vécu collectif ?
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l’expérience passionnelle, sensorielle, du vécu collectif
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si le cinéma est né dans les sous-sols du Grand Café en décembre 1895, c’est que la technique a dès le début rencontré son public. L’image, sans intermédiaire, sans expérience collective, n’a plus la même valeur, plus la même saveur. Et paradoxalement, nous touche moins individuellement.
*TAGS Cannes Cinéma CNC film Netfix Salle de cinéma
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Les soupers fins de François de Rugy et l’annonce de nouvelles taxes qui devraient profiter à la lutte contre leréchauffement climatique. C’est le sommaire du numéro 41 du P’tit coup de Bourbon, présenté par Serge Faubert.
Clés : #DeRugy #DeRugyDemission #DeRugyGate #DeRugyHomard #Écotaxes
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