30 juillet 2024
Les Jeux Olympiques viennent de débuter, la surveillance et la répression y sont reines. En vue de cet évènement, l’État a mis en œuvre tous les pouvoirs sécuritaires accumulés ces dernières années : drones, QR code, périmètres de sécurité, vidéosurveillance algorithmique, assignations à résidence, présence policière intense, hélicoptères… De façon inédite, l’ensemble de ces moyens sont employés en même temps et à une échelle très importante. Au gré de cet emballement répressif, une autre mesure exceptionnelle mérite l’attention : l’utilisation hors norme des fichiers de police pour écarter des emplois liés aux JO les personnes ayant des activités militantes. Une forme de discrimination fondée sur des critères opaques et proprement inacceptable.
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111 Signatures
Nous, soussignés, sommes profondément préoccupés par le fait que le 18 juin 2024, la coprésidente d’Emmaüs Ruffec, Mme Ilhan Bouhadjar, refoulée de la préfecture en raison de son foulard -Mme Bouhadjar, est une bénévole locale bien connue et très respectée
Nous appelons la Préfecture d'Angoulême à :
- présenter des excuses publiques à Madame Bouhadjar
- publier une déclaration selon laquelle les gens sont les bienvenus dans la Préfecture avec ou sans foulard.
Nous pensons que c'est le moment où nous devons crier haut et fort : nous nous opposons à toute forme de discrimination. Si nous ne faisons pas entendre notre voix, si nous ne nous opposons pas à tout incident de racisme et de discrimination, cela ne fera qu’encourager ceux qui veulent une société haineuse où les gens sont victimes de discrimination, où des personnes comme Mme Bouhadjar sont considérées comme un problème.
... Livre "La société du paraître"
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Dans le cadre du travail engagé depuis le début de notre mandat parlementaire et dans la semaine de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciste, Danièle Obono, députée “La France insoumise - Nupes”, organise jeudi 23 mars 2023 à l’Assemblée nationale un colloque sur le thème « Lutte contre le racisme et les discriminations : bilans et perspectives ».
A partir de 15h, suivez la 3ème table ronde : Bilan des politiques publiques de lutte contre le racisme et les discriminations (santé, emploi, justice, police)
Animé par Eric Coquerel, député LFI - Nupes de Seine Saint Denis (93)
Priscille Sauvegrain, sage-femme et sociologue
Slim Ben Achour, avocat au Barreau de Paris
Fanta Kébé, ex-policière et journaliste
Marie-Christine Cerrato Debenedetti, sociologue
https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?r6aZQQ
Début à 3:50 ... Terminer >14:00
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Dans le cadre du travail engagé depuis le début de notre mandat parlementaire et dans la semaine de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciste, Danièle Obono, députée “La France insoumise - Nupes”, organise jeudi 23 mars 2023 à l’Assemblée nationale un colloque sur le thème « Lutte contre le racisme et les discriminations : bilans et perspectives ».
A partir de 10H, 1ère table ronde : Racisme et discriminations : de quoi parle-t-on ?
- Animé par Carlos Martens Bilongo, député LFI - Nupes du Val d’Oise (95)
- Sarah Mazouz, sociologue et chercheure au CNRS
- Didier Fassin, professeur au Collège de France
- Grace Ly, autrice, podcasteuse et réalisatrice
- Vincent Tiberj, sociologue
Connu / TG le 23/03/23 à 09:53
Début à 1:25 ... >20:00 Terminer ACT
Le 6 mars 2020
En amont de la Journée internationale des droits des femmes, Greenpeace France relaie l'appel de Jennifer Morgan, directrice générale de Greenpeace International, et soutient toutes les femmes qui, en France et partout ailleurs, sont victimes de discriminations et de violences, luttent au quotidien pour l'environnement ou pour leurs droits (causes intimement liées) et ont le courage d’élever la voix pour dénoncer injustices et inégalités.
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Les femmes [2] ne sont pas les seules à être affectées et piégées par le problème du patriarcat : les filles et les personnes non binaires, mais aussi de nombreux hommes et garçons, le sont également.
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j’appelle les hommes à ne pas se contenter d’être féministes et de célébrer les femmes.
Pour commencer, nous avons besoin que les hommes dénoncent le patriarcat, la misogynie, et qu’ils militent activement contre le climatoscepticisme, pour le bien de tous et toutes. C’est seulement à cette condition que nous pourrons commencer à nous rapprocher des objectifs d’égalité de cette Journée internationale.
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nous avons mis en place des mesures contre le harcèlement, les préjugés inconscients et pour promouvoir la parité dans les organes de direction et de gouvernance.
Nous appliquons la tolérance zéro pour le harcèlement sexuel, verbal, moral ou physique, ainsi que pour toutes les discriminations fondées sur le genre, l’origine ou la couleur de peau, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, le handicap, la confession ou n’importe quel trait de nos personnalités.
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nous montrent déjà l’exemple, comme Autumn Peltier et Brianna Fruean, matriarches du peuple autochtone canadien Wet’suwet’en en lutte contre le gazoduc Coastal GasLink, ou Vanessa Nakata et Winona LaDuke, pour ne citer qu’elles.
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[1] Ndt : Par hommes, nous désignons dans ce texte les hommes cis, soit les personnes de sexe masculin se considérant comme tel. Le cisgenre est un type d’identité de genre où le genre ressenti d’une personne correspond à son sexe biologique, assigné à sa naissance (terme original en anglais : « cis men »).
[2] Ndt : Par femmes, nous désignons dans ce texte les femmes cis, trans et personnes non binaires (terme original en anglais : “wxmen”).
Féminismes
Pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles, le collectif #NousToutes, des associations féministes et des organisations syndicales donnent rendez-vous pour manifester le samedi 19 novembre 2022 à Paris et partout en France. Voici leur appel.
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appellent tou·tes celles et ceux qui veulent en finir avec les violences sexistes et sexuelles à manifester le samedi 19 novembre 2022 à Paris et partout en France. La mobilisation continuera toute la semaine jusqu’au 25 novembre, date de la « Journée mondiale de lutte contre les violences à l’égard des femmes ». https://www.noustoutes.org/manif2022/
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abîment et parfois brisent la vie de millions de femmes, de personnes LGBTQIA+, d’enfants, de familles. Face à cette réalité, une prise de conscience collective a eu lieu.
Mais elle n’est pas suffisante. Alors qu’il est maintenant devenu évident que le président de la République et ses gouvernements sont en décalage avec les attentes de la société sur ces questions et ne mènent pas de politiques publiques adaptées à l’enjeu, nous appelons la société toute entière à se mobiliser, dans chaque ville, chaque école, chaque université, chaque établissement de santé, chaque entreprise, chaque parti politique, et sur les réseaux sociaux.
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trouvent racine dans le patriarcat et se situent aussi, souvent, au croisement d’autres discriminations racistes, classistes, validistes, psychophobes, LGBTQIA+phobes, sérophobes, grossophobes, âgistes, islamophobes, antisémites, xénophobes, etc. Nous serons dans la rue le 19 novembre pour dénoncer des réalités insupportables, que tou·tes doivent connaître.
80 % des femmes handicapées sont victimes de violences, 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe
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Lorsque les victimes portent plainte ou saisissent la justice pour faire valoir leurs droits, les institutions rejettent massivement leur parole. Aux violences dénoncées s’ajoute la violence institutionnelle. Absence d’enquêtes, blâme des victimes, discrédit de la parole des enfants, déqualification des viols, classements sans suite, peines dérisoires. Partout en France, tous les jours, des milliers de victimes de ces violences masculines entendent leur parole niée ou décrédibilisée, se voient humiliées et attaquées.
80 % des plaintes pour violences au sein du couple sont classées sans suite
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65 % des victimes de féminicides avaient saisi les forces de l’ordre ou la justice ; 2 victimes sur 3 font état d’une mauvaise prise en charge lorsqu’elles veulent porter plainte ; 90 % des plaintes pour harcèlement sexuel au travail sont classées sans suite ; seulement 0,6 % des viols sont condamnés ; 92 % des enfants qui parlent des violences sexuelles ne sont pas protégé·es.
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- « La plupart des magistrats appliquent un droit sexiste : celui des hommes d’accéder aux corps des femmes »
- « Si on n’explique pas le consentement dès l’école, comment peut-on le faire respecter ? »
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Pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles, le collectif NousToutesOrg@twitter.com, des associations féministes et des organisations syndicales donnent rendez-vous pour manifester le samedi 19 novembre 2022 à Paris et partout en France. Voici leur appel.
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Retrouvez la conférence des AMFIS 2021 : «Discriminations au travail : une lutte pour l’égalité», avec :
• Clara Gandin, avocate
• Tiziri Kandi, CGT-HPE
• Rachel Keke, femme de chambre de l’Ibis Batignolles
• Danièle Obono, députée LFI
Visionnez toutes les conférences sur : https://amfis2021.fr/videos
Confidentialité Publique Publié originellement 23 septembre 2021
Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu Langue Français
Étiquettes amfis, conférence, discrimination, travail, valence
Durée 1h 32min 51s
21:26 terminer ACT
DISCRIMINATIONS
Le Baam, bureau d’accueil et d'accompagnement des migrants, est attaqué depuis qu’un député LREM les accuse d’organiser un bal le 13 juillet en non mixité sur l’espace public. La polémique repose pourtant sur une intox. Après avoir annoncé une enquête, le premier adjoint PS de la ville de Paris concède que ce bal n'est pas « attentatoire aux principes républicains ». Le préfet de police de Paris, lui, interdit la manifestation.
Clés : Discriminations ; Police ; Racisme ; Révélations ; Violences policières
Dans l’affaire de l’interpellation de L'Île-Saint-Denis, des policiers et l’IGPN sont visés par des plaintes pour "faux et usage de faux en écriture publique". D’après nos informations, un agent de l’IGPN a maquillé des éléments de l’enquête de la police des polices, confortant ainsi la version des policiers incriminés.
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Clés : Antiracisme ; Gouvernement ; Islamophobie ; Racisme
Le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin a décidé de livrer bataille contre Alliance citoyenne, une petite association grenobloise coupable... d'avoir réussi à obtenir un financement européen. Nos journalistes Taha Bouhafs et Filippo Ortona se sont rendus sur place.
Depuis des mois, le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin mène une croisade contre les associations antiracistes - et en particulier, celles qui s’engagent contre l’islamophobie.
Cette fois, la fatwa ministérielle s’est abattue sur une petite association grenobloise : l’Alliance citoyenne, coupable… d’avoir réussi à obtenir un financement européen.
Cette association devait obtenir une subvention dans le cadre d’un projet européen de lutte contre le racisme, lancé par l’UE en 2020.
Mais c’était sans compter sur l’engagement sans faille du ministre de l’intérieur, qui s’est aussitôt empressé d’écrire à la Commission Européenne pour leur demander l’annulation de cette subvention.
Dans son courrier, Darmanin affirme que l’Alliance citoyenne ferait la promotion de la sharia, “au profit des musulmans”. Elle serait également “ralliée à la mouvance décoloniale”, ce qui semble constituer un crime aux yeux du locataire de la place Beauvau - qui ne précise, à aucun moment, ce qui fonderait ces accusations.
Selon le ministre, son initiative auprès des instances européennes serait la suite d’un signalement de la DGSI. Pourquoi prendre autant de peine pour dénoncer une association fondée sur la non-violence, et dont le seul crime semble être celui de militer contre l’islamophobie ?
Nous avons donc décidé de nous rendre à Grenoble pour rencontrer ces dangereux islamistes radicaux, et comprendre pourquoi ils et elles gênent autant le pouvoir.
Tr.: ... en fait, c'est un problème de démocratie, de séparation des pouvoirs, jusqu'où va le pouvoir de Darmanin ? Inquiétude démocratique de la france qui fait de l'ingérence dans des processus souverains, Ça crée un précédent si la commission cède. Selon Elies Ben Azib, directeur de l'Alliance Citoyenne Grenoble.
À ce jour la subvention n'a toujours pas été versée.
Humeurs
Guylain Chevrier, docteur en histoire, formateur, enseignant, consultant et ancien membre de la mission laïcité du Haut conseil à l'intégration, revient sur les propos racistes dont a été victime Rokhaya Diallo et sur sa responsabilité concernant la racialisation du débat public.
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Madame Rokhaya Diallo est l’une des chefs de file d’un retour de la « race » dans le débat public, que l’on croyait rayé de l’histoire depuis la victoire sur le nazisme. Elle participe d’un courant qui entend rabattre sur la question des discriminations toute analyse, traitant comme des races les couleurs de la peau, la différence des sexes, l’orientation sexuelle, l’origine géographique, telle ou telle filiation culturelle… C’est le propre d’un discours indigéniste, racialiste ou décolonial, qui s’est imposé à la faveur de médias complaisants et mêmes d’institutions officielles, mettant en accusation la France comme raciste. On justifie cette accusation par le fait qu’être « blanc » serait être l’héritier d’une domination coloniale qui perdurerait dans les rapports sociaux par des privilèges, ayant pour pendant la discrimination des autres. Les blancs seraient ainsi consciemment ou inconsciemment des racistes. Certains opposent ainsi aujourd’hui à la « lutte des classes » ce qui serait le seul vrai combat, celui de la lutte des « races ».
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cette généralisation d’un « privilège blanc » n’a aucun fondement, à moins de tirer un trait sur l’existence de classes sociales qui reste la réalité structurante des inégalités dans les sociétés développées, dont la France. Rappelons ici que selon l’Observatoire des inégalités, à classe sociale égale les enfants d’immigrés et de non-immigrés réussissent aussi bien. Ceci indiquant combien ce sont les classes sociales qui demeurent le critère essentiel en matière d’inégalités.
On peut être discriminé pour sa condition sociale, son sexe, le fait d’être en surpoids, d’être handicapé, d’être âgé, d’être syndicaliste, et qu’on soit « blanc » ou pas, il n’y a là à attendre aucun privilège.
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En montant les uns contre les autres, on cherche à instaurer des fractures poussant au renoncement à l’égalité républicaine, pour justifier le passage au multiculturalisme et à la discrimination positive !
L’essentialisation du blanc, un renversement de l’antiracisme en son contraire
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La communauté scientifique s’accorde sur le fait qu’il n’y a qu’une race humaine, tous les êtres humains appartenant à une seule et même espèce, tous naissant égaux car avec les mêmes propriétés. Les sociétés ensuite leurs donnent des destins différents susceptibles d’évolutions. On voit ce que représente de recul le racialisme, au regard de cette vision universelle de l’Homme, au sens de ses droits naturels, affirmés par la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, repris dans les principes et valeurs fondamentaux de la République. C’est une voie sans issue, incendiaire et fratricide.
Discrimination syndicale : la CGT perd son premier procès collectif
Discriminations ; Justice ; Syndicats
Cela fait près de 3 ans que l’affaire suit son cours. 3 ans de négociations et de bataille judiciaire pour faire reconnaitre la discrimination syndicale qu’ils ont subi. Le tribunal judiciaire de Paris a tranché : il ne reconnaît pas les préjudices dont les militants CGT de l’entreprise Safran Aircraft Engines s’estiment victimes. Ces syndicalistes comptent faire appel de la décision.
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Au-delà des faits de discrimination syndicale, les militants CGT évoquent également des différences de traitement entre les différents syndicats. « La première fois où je me suis présentée sur les listes professionnelles pour une élection CGT, la direction m’a dit “franchement CFDT oui mais pas CGT” », raconte Véronique. « On veut montrer qu’il y a un problème collectif au niveau de l’entreprise dans la gestion du fait syndical, en particulier à l’égard d’un syndicat qui est perçu comme contestataire et qui est vu avec beaucoup de méfiance », explique Clara Gandin, avocate de la CGT aux côtés de trois autres cabinets d’avocats (ceux de Savine Bernard, Slim Ben Achour et Joao Viegas).
« Avec ma méthode, on a trouvé le moyen de faire condamner les patrons »
C’est avec la méthode Clerc, du nom de son créateur, François Clerc, que les militants veulent faire valoir leurs droits. Après la décision rendue par le conseil des prud’hommes en 2016, les militants évoquent la possibilité d’une action de groupe, inédite.
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les militants ont obtenu un soutien de poids : celui du Défenseur des Droits. Dans une décision du 13 mai 2019, ce dernier constate « une discrimination directe, indirecte, par injonction, dont le cumul crée une discrimination collective et systémique en raison de l’exercice des activités syndicales ». Mais ce soutien n’a pas suffi au juge qui a estimé que la période de comparaison était trop courte. En effet, pour le lancement de la procédure le 30 mars 2018, le syndicat s’est appuyé sur la loi de modernisation de la justice du XXIème siècle, une loi entrée en vigueur en novembre 2016 qui permet les actions collectives.
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Une Semaine en France - 41 minutes
Ses combats vont de la déontologie des forces de l’ordre à la lutte contre les discriminations en passant part les droits de l’enfant et la protection des droits individuels en général. En ces temps de crise sanitaire, c’est tout sauf un détail…
Portrait de Claire Hédon, journaliste et Défenseure des droits à Paris le 20 juillet 2020. © AFP / Joël Saget
Depuis neuf mois, des mesures sont prises pour tenter d'enrayer la pandémie de Covid-19. Neuf mois d'un régime d'exception, de restrictions. L'état d'urgence sanitaire se prolonge, les fêtes de fin d'année auront lieu sous couvre-feu à l'exception de Noël. On comprend la difficulté qu'il y a à concilier impératif sanitaire et libertés publiques. L'équilibre est-il respecté ? Les restrictions aux droits et aux libertés sont-elles proportionnées ?
Elle a récemment rendu un avis sur le régime juridique de l'état d'urgence sanitaire. Elle y précise que "la banalisation de l'état d’urgence conduit à l’érosion progressive de l’Etat de droit", en insistant sur le fait que le parlement doive continuer d'exercer un rôle de contrôle, que la justice fasse son travail et que l'accès aux services publics soit garanti. Elle nous donne ici son avis sur le contrôle effectué par le parlement, sur le fait de prendre des décisions en Conseil de Défense et sur la prise en compte des avis des citoyens.
Outre la crise sanitaire, nous connaissons actuellement une crise sécuritaire dans une période marquée à la fois par la menace terroriste et des débats sur la déontologie des forces de l'ordre. Si Claire Hédon n'aime pas le terme de "violences policières", elle tente d'oeuvrer en faveur d'un contrôle des forces de l'ordre pour rétablir la confiance entre la population et ces forces de l’ordre.
Enfin, Claire Hédon revient avec nous sur l'ensemble de ses missions : défense des droits des enfants, des libertés individuelles et surtout la lutte contre les discriminations sous toutes ses formes, qu'elles soient liées à la couleur de peau, à un handicap ou à la pauvreté.
Aussi au sommaire de cette émission
Les bonnes ondes, par Sandrine Oudin : quand des commerçants collectent des jouets pour les redistribuer à Noël : c'est l'initiative "range ta chambre !"
Le mix de l'actualité : le résumé sonore de l'actualité de la semaine
Programmation musicale Tiken-Jah Fakoly - Africain à Paris
Thèmes associés Info Politique état d'urgence Claire Hédon
Les références
- En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté écrit par Marie-Aleth Grard (Editions de l'Atelier) https://www.franceinter.fr/oeuvres/en-finir-avec-les-idees-fausses-sur-les-pauvres-et-la-pauvrete
- Zéro chômeur ! Dix territoires relèvent le défi écrit par Claire Hédon(Editions de l'Atelier) https://www.franceinter.fr/oeuvres/zero-chomeur-dix-territoires-relevent-le-defi
Tr.: ...
les correspondants locaux font de la médiation bénévolement
...
Convaincue qu'on est plus malins à plusieurs que seuls (intelligence collective). 09 69 39 00 00 ou https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/office#76 (avec 76 comme ex de n° de département)
Durant cinq semaines, l’Association des journalistes lesbiennes, gays, bi·e·s, trans et intersexes (AJL) a écouté les Grosses Têtes, une émission quotidienne animée par Laurent Ruquier et diffusée sur RTL, réunissant chaque jour plus de 2 millions d’auditeurs et d’auditrices. L’enquête met en lumière l’omniprésence des propos discriminatoires tenus dans cette émission. Une tendance qui ne se limite malheureusement pas aux seules Grosses Têtes mais est répandue dans de nombreuses émissions de grande écoute. Retour sur cette enquête choc qui en dit long sur notre presse qui préfère vendre du scandale plutôt que d’informer.
La discrimination banalisée
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Comme le rappelle La France insoumise https://avenirencommun.fr/livrets-thematiques/le-livret-medias/, le débat public et démocratique se porte mal dans notre pays à cause d’un traitement éditorial favorable à la pensée libérale dominante et à une représentation inéquitable de la diversité des composantes de la société ». Il est urgent de donner accès à un contenu pluraliste et de qualité qui permette un véritable débat démocratique.
La qualité des émissions et programmes dépend aussi du respect de la dignité des personnes. Il faut renforcer les sanctions (suspension, retrait d’autorisation d’émettre) lorsque les médias audiovisuels diffuseront des programmes sexistes, racistes, xénophobes, LGBTIphobes ou portant atteinte à la dignité des personnes en situation de handicap. La banalisation des propos discriminatoires dans les médias crée un climat favorisant l’augmentation des violences au sein de notre société. Les discriminations ne sont pas des opinions. Elles sont punies par la loi.
(1) Notons que certaines de ces minorités sont majoritaires en France (comme les femmes) ou représentent une large partie de la population (les personnes précaires ou pauvres). Repensons au traitement médiatique dont ont été victimes les Gilets Jaunes. La violence des propos soutenus et les procédés rhétoriques employés à leur égard (comme l’animalisation) soulignent la discrimination de classe dont les Gilets Jaunes sont victimes.
Démocratie ; Discriminations ; Gouvernement
Présenté ce 9 décembre en Conseil des ministres, le projet de loi confortant les principes républicains apparaît comme un nouvel affront du gouvernement envers la communauté musulmane : le gouvernement s’attaque directement à la liberté de culte et vise spécifiquement les associations cultuelles musulmanes.
« Ce à quoi nous devons nous attaquer, c’est au séparatisme islamiste » : lors de son discours du 2 octobre dernier sur le thème de la lutte contre les séparatismes, le président de la République Emmanuel Macron donne le ton. Les mots sont importants : les termes islam, islamisme et islamisme radical seront prononcés à 52 reprises lors de l’allocution présidentielle. Ultime artifice langagier : en novembre, le séparatisme disparaît du titre du projet de loi, dorénavant censé conforter les principes républicains.
« Indirectement, on sait très bien qu’il s’agit de la communauté musulmane qui est visée par ce projet de loi puisqu’il s’inscrit dans une lutte antiterroriste », explique Nabil Boudi, avocat au barreau de Paris. C’est ce que confirmera le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dans une interview accordée à Radio Classique le 6 octobre dernier, justifiant l’intitulé initial du projet de loi : « L’idée était bien de lutter contre le séparatisme principal qu’est l’islam radical ».
Un projet de loi "fourre-tout"
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Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1336380910795689986
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Le Média @LeMediaTV SÉPARATISME : L'ISLAMOPHOBIE D'ÉTAT CONSACRÉE
Avec le projet de loi "confortant les principes républicains", le gouvernement s’attaque directement à la liberté de culte et vise spécifiquement les associations cultuelles musulmanes.
7:43 PM · 8 déc. 2020·- 36 Retweets 4 Tweets cités 47 J'aime
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Conférence des AMFiS 2020 avec :
- Azzedine Taïbi (maire de Stains)
- Monia Labassi (Inspectrice du travail)
- Adeline Grippon (Médecins du Monde)
- Djangou Traoré (collectif Francs-Moisins citoyenne),
- Pascal Troadec (Maire adjoint LFI)
Clés : Amérique du Nord ; Discriminations ; Répression ; Violences policières.
Des deux côtés de l'Atlantique, des mobilisations contre les crimes policiers s'organisent. Aux États-Unis, la mort de George Floyd, assassiné par un policier blanc le 25 Mai 2020 à Minneapolis, déclenche une série de manifestations dans tous le pays. Interpellé par quatre policiers, George Floyd est plaqué au sol sur le ventre et répète "I can't breathe" (je ne peux pas respirer). Filmé par des passants, la vidéo fait le tour des réseaux sociaux et provoque la colère des riverains de Minneapolis qui dès le lendemain manifestent et réclament "justice". Très vite, le mouvement gagne le reste du pays à l'image de la mobilisation Black lives matter. Un mot d'ordre en particulier surgit : "Defund the police", ce qui signifie littéralement "couper les finances de la police". Il s'agit d'exiger une réduction des budgets de la police pour réorienter les fonds vers des programmes sociaux, culturels et de santé. Certains demandent même l'abolition des forces de l'ordre. En France, la mort de George Floyd rappelle celles de plusieurs victimes tuées aussi par plaquage ventral. George Floyd décède des mêmes techniques d'interpellation policière qui ont tué Lamine Dieng, Adama Traoré ou Cédric Chouviat, dont les proches se sont organisés en collectif pour obtenir l'interdiction de ces méthodes d'intervention. En écho aux événements américains, le comité Adama qui regroupe la famille d'Adama Traoré, appelle à un rassemblement dès le 2 Juin devant le palais de justice porte de Clichy à Paris. Des manifestations se poursuivent depuis et une marche est prévu le 18 juillet à Beaumont-sur-Oise pour les quatre ans de la mort d'Adama Traoré.
Les mobilisations contre les violences policières aux États-Unis et en France sont-elles pour autant semblables? Pour en parler, Le Média a contacté Gwenola Ricordeau, spécialiste en justice criminelle à la California State University at Chico. Cette criminologue s'est également rendu à la CHAZ (Capitol Hill Autonomous Zone) dans le centre-ville de Seattle. Ce quartier est devenu durant quelques semaines une zone sans police, après l'évacuation du commissariat situé en son centre. Transformé par les militants locaux en sanctuaire en hommage aux victimes des violences policières, ce lieu est devenu un symbole du mouvement Defund the Police. Lorsque cet entretien fut tourné, la CHAZ était encore entre les mains du mouvement social américain. Gwenola Ricordeau raconte les dernières heures de la CHAZ, dont la police de Seattle a repris possession après l'enregistrement de l'interview, le 1er Juillet 2020.
Clés : Amérique du Nord ; Capitalisme ; Démocratie ; Discriminations ; International
Spécialiste de l'histoire des États-Unis, Nicolas Martin-Breteau revient sur la vague de protestation déclenchée par le meurtre de George Floyd. La mobilisation, qui est puissamment soutenue par le mouvement Black Lives Matter né en 2013, a un recrutement dans la population et une portée politique beaucoup plus larges que n'en ont d'habitude les émeutes régulièrement déclenchées, depuis très longtemps, par le racisme que subissent les Noirs au "pays de la liberté". Se trouve remis en cause l'ensemble du système économique et social états-unien, caractérisé par les inégalités radicales et le dénuement où se trouve reléguée une grande partie de la population (noire, mais pas seulement loin de là).
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Isabelle Flandin colistière et habitante du Rond-Point va vous parler de la lutte contre les discriminations.
Le 28 juin on vote Un Havre Citoyen avec Jean-Paul LECOQ