82,1 k abonnés - 639+ - 6 372 vues - 65 commentaires Diffusée comme Première il y a 16 heures
avec :
- Monique Pinçon-Charlot, sociologue et membre du conseil scientifique de l'Institut La Boétie
Entretien avec Marlène Benquet, sociologue, co-animatrice du département de sociologie de l'Institut La Boétie
Tr.: début à 0:3:20 ... sociologie ... Bourdieu ... les fonctions de classe dans le maroc ... les dynasties familiales ... des systèmes de cooptation richesse économique, culturelle, sociale, symbolique ... enquête sur les nouveaux riches ... on a travaillé plus de 30 ans, il faut du temps, c'est le temps long des dynasties... ... la grande bourgeoisie a fini par fusionner avec la noblesse ... les barrières qu'ils posent ... immense hétérogénéité ... cf le palmarès de Challenge paraît tous les jeudis avant le 14/7 ... il n'y a pas de seuil de richesse car enchevêtrée dans toutes les richesses ... classe solidaire ... on a découvert le communisme en haut ! dans un entre-soi social ... gheto muré, on ne peut pas rentrer ... processus positif des agrégations des semblables pour éjecter les différents ... passer de la domination économique à la domination symbolique ... que les dominés acceptent leur domination, dans l'entre-soi des beaux quartiers ... nasse dense de social institué là pour coordonner ... énorme solidarité, instances de coordination ... 20 associations de défense du bois de boulogne et une qui les coordonne ! ... nos désaccords font leurs victoires ... sur l'État : on l'a tous dans notre tête ... avec Macron est au service des plus riches ... de 400000 à 3 millions de millionnaires ... néolibéralisme ... capitalisme mondialisé incompatible avec la démocratie ... prédation du capitalisme ... le capitalisme se radicalise ... on est à un rendez-vous historique avec l'urgence climatique.Si on ne les affronte pas, ce sera très fort ... neutralité axiologique ... on ne s'en est jamais revendiqués ... on dit qui on est, les hypothèses, indicateurs, etc on publie ... le contribuable paie les salaires du cnrs ... transmettre les acquis de nos recherches ... LE dernier livre : sur les retraites ... analyse sociologique du mépris de Macron, ce n'est pas un trait de caractère ... unis syndicalement, politiquement, pour ne pas perdre la bataille ... l'oligarchie marchandise tous les secteurs, fait de la prédation sur le vivant ... L'optimisme : des géants aux pieds d'argile ! la panique ... les valises étaient prêtes ... ils savent que l'arbitraire est en train d'être démasqué ... ne tient que par les titres de propriété, ouvrir la voie à une société de partage ... veut entrer au GIEC +++ une trajectoire post-capitaliste ... coquelicots, oiseaux ...
1:02:08 QUESTIONS paroxysme de la guerre de classe ? oui
/violences macron/le pen période de fascisation
/ça va craquer quand ? ça ne dépend que de nous, dans le cumul de la multiplicité des actions
/oligarques s'affrontent à l'international travaille sur le dérèglement climatique, métaux rares, commun, partage
/léthargie now car on est piégés par avantages du capitalisme ... faire ensemble ... l'avenir, ensemble, par le bas, le peuple
/divisions mettent le doigt dessus, ne sont pour rien ...
/ont essayé de vous coopter ? oui
/secret fiscal, des affaires, nous offraient le bottin mondain, ont été intéressés par nos livres ... communisme de luxe ...
Lettre à Mr le président / Retraite ++ paroles écrites par militants cgt idf
Entretien — Politique
Manifs partout, veillées aux flambeaux, blocages de routes et de gares, coupures d’électricité... Il faut rendre le pays ingouvernable, selon le sociologue Geoffroy de Lagasnerie.
Geoffroy de Lagasnerie est sociologue, philosophe et professeur à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy. Il est l’auteur de Sortir de notre impuissance politique (Fayard, 2020) et La Conscience politique (Fayard, 2019).
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J’entends parfois dire que les manifestations servent à faire entendre à Macron « la colère du peuple » et que nous devrions être plus nombreux pour qu’il l’entende enfin. Mais Macron entend très bien. C’est juste qu’il est en guerre contre les forces progressistes — et je pense même qu’il jouit littéralement de ces moments d’affrontement avec la gauche. Pour moi, ce qui se rapprocherait le plus de la macronie, ce serait la figure du chef de guerre sociale. Ces gens mettent l’État au service d’une guerre sociale contre les classes populaires, ils exposent leur corps à la souffrance, la blessure, la mutilation, la mort, pour en tirer le plus de profit. Le gouvernement est composé de nombreux millionnaires et actionnaires. Il existe un rapport concret entre leurs positions sociale et politique. C’est un pouvoir de guerre, un pouvoir en guerre. Ils voudraient bâtir un État caserne (on le voit avec le SNU, Service national universel), obéissant (on le voit avec la loi Séparatisme), où les individus seraient forcés de suivre la ligne décrétée par un chef autoritaire (En marche !) pour produire de la valeur qu’ils s’approprient ensuite ou qui, s’ils résistent, seront mutilés.
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Il faut partir de la réalité. Sur les trente dernières années, les mouvements qui ont pris la forme rituelle de la manifestation de masse et de la grève défensive ont tous perdu. Le seul qui a gagné, c’est la grève contre le plan Juppé en décembre 1995. Les deux seuls autres mouvements qui ont fait reculer les gouvernants, ce sont les Gilets jaunes, qui n’étaient pas un mouvement syndical et traditionnel, et le CPE [contrat première embauche], qui était un mouvement étudiant à la base. Donc, sur trente ans de mouvements sociaux, il y a une seule réussite et une quinzaine de défaites. C’est un constat sociohistorique. Une vérité objective. On pourrait presque dire que le taux d’échec de la forme manifestations nationales-grève défensive est de 95 %. Il ne faut donc pas s’étonner de perdre. La question devrait plutôt être : pourquoi a-t-on recours à des pratiques routinisées et attendues alors que l’on devrait savoir que l’on va perdre ?
Des centaines de personnes ont installé des barricades et bloqué le périphérique à Rennes contre la réforme des retraites, le 20 mars 2023. © Quentin Vernault / Reporterre
C’est une erreur des syndicats, selon vous ?
Disons que les syndicats ne sont pas vraiment imaginatifs. Ils ont critiqué les professeurs qui voulaient bloquer le bac [entamé lundi 20 mars] et dénoncé la stratégie de La France insoumise à l’Assemblée nationale [une soi-disant « culture de l’outrance »] par exemple. Il y a une notabilisation du monde syndical avec une approche très domestiquée, le respect des processus parlementaires et une critique des formes d’action venant de la base. Certains se comportent comme des apparatchiks du Parti socialiste, donc toujours prêts à trahir.
Tous les syndicats ?
Les principaux, du moins, des membres de la CGT, de la CFDT… Les grands leaders qui organisent la lutte.
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il n’y a pas eu en France depuis trente ans un seul mouvement national conquérant. Jamais la CGT et la CFDT ne se sont mises en grève pour la 6e semaine de congés payés, pour la semaine de 28 heures ou le Smic à 1 600 euros. Les conquêtes sociales, nous les devons pourtant à ce type de mouvement comme ceux de 1936 ou de 1968. On a perdu la capacité à faire le temps politique. Cela a été fait sous de Gaulle, pourquoi ne pourrait-on pas le refaire ?
L’énergie politique dégagée est beaucoup plus grande si l’on se bat pour souffrir moins, que si l’on se bat pour souffrir à l’identique. Aujourd’hui, l’objectif de la grève n’est plus une conquête, mais un mouvement de conservation. Insidieusement, on détruit son caractère offensif.
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Il y a néanmoins eu des grèves efficaces ces derniers jours, notamment dans les raffineries ou chez les éboueurs. Le problème est que beaucoup d’outils de lutte sont devenus des droits conditionnés. Notre droit est structuré par une logique du « sauf si », qui le mine de l’intérieur : le droit de se rassembler est total — sauf si le préfet décide que non ; le droit de grève est constitutionnel, sauf si le préfet réquisitionne. Peut-on encore parler de droit quand l’exercice de celui-ci présuppose l’autorisation de la police ?
Une des mesures de gauche serait de redéfinir un droit de grève inconditionnel, de revenir sur les lois de droite qui empêchent les grévistes de s’exprimer : l’obligation de déclarer sa grève en avance pour les cheminots, les possibilités de réquisition, etc.
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À court terme, dans le contexte actuel, que faire ?
Nous devons d’abord mener la guérilla juridique au Conseil constitutionnel. Il faut que les professeurs de droit, à gauche, se mobilisent pour sensibiliser avec des arguments forts les membres du Conseil. Il faut concevoir la mobilisation du Conseil constitutionnel comme aussi importante qu’une occupation de gare.
Quid de la rue ?
J’ai été à presque toutes les manifestations déclarées ; très sincèrement, je les ai trouvées faibles en intensité. Avec les Gilets jaunes ou le comité Adama Traoré, à chaque instant, l’on vivait une forme d’intensité politique même si l’on était moins nombreux. Le seul moment fort que j’ai vécu est sur la place de la Concorde, le jour de l’annonce du 49.3.
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le développement d’actions sporadiques, tous azimuts, qui rendent le pays de plus en plus ingouvernable avec des manifestations partout, des veillées aux flambeaux, des blocages de routes et de gares, des coupures d’électricité sont l’un des outils pour faire pression sur le pouvoir et recréer de l’enthousiasme, refaire de la lutte un moment fort.
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Cela suffira-t-il ?
Sur le terrain politique, La France insoumise et plus généralement la Nupes ont un rôle majeur à jouer. ... l’enjeu est de rendre le macronisme impossible, de cultiver le refus de cette gouvernementalité. Le groupe LFI doit continuer à rendre l’Assemblée ingouvernable. Elle a les moyens de la faire dérailler, en rendant les lois invotables, en faisant exploser le temps d’examen, en faisant des rappels intempestifs aux règlements, en ciblant les ministres. Et comme les affects de colère et d’indignation sont très répandus en ce moment, même si cette stratégie rencontre l’hostilité de tout le champ médiatique et de la politique domestiquée, elle est susceptible de créer une dynamique politique puissante.
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si un manifestant mourait en manifestation, Macron en serait presque heureux, en se disant « Bien fait pour lui ». Il ne faut jamais sous-estimer les affects de cruauté à l’œuvre dans la politique qu’il mène, qui est une des formes que prend aujourd’hui la haine de classe — l’insensibilité aux récits qui sont faits de la pénibilité au travail en est la preuve. Nietzsche disait qu’il y avait toujours chez l’Homme un certain plaisir à voir les autres souffrir ; je pense que cet affect sadique est profondément inscrit dans le macronisme.
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multiplication des images de comportements extrêmement choquants de la police : nasses, arrestations, gardes à vue massives, coups, utilisation de chiens, gazage… L’État mène aujourd’hui une opération de communication pour mettre en image la puissance de la police, la rendre visible et faire peur. Cela dit aux manifestants « Si vous allez dans la rue, vous finirez en garde à vue ».
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les stratégies pour que La France insoumise l’emporte dans quatre ans ou s’il y a une dissolution, plus vite. Investir notre énergie pour faire une campagne électorale permanente et transformer notre manière de faire de la politique, pour la faire de façon plus autonome. Les syndicats doivent arrêter avec cette coupure mythologique entre syndicalisme et parti politique, et présenter clairement la victoire future de la Nupes comme une autre manière de mener la lutte actuelle. Désormais, une élection présidentielle se joue à quelques centaines de milliers de voix près. À 25 % de voix, on passe au second tour. On ne peut pas imaginer que la France soit un pays gouverné à droite tout le temps.
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jonction à faire entre le mouvement de masse, les syndicats et la politique plus institutionnelle. J’y vois la préfiguration d’une future alliance, l’horizon d’une victoire électorale. C’est cette espérance, à moyen terme, qui doit nous faire tenir. Si nous l’emportons dans quelques années, nous pourrons non seulement revenir sur la réforme, mais aussi instaurer un autre système.
Connu / https://twitter.com/CHANTALCUTAJAR/status/1431985260078710787
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Rapenne Jean a retweeté CHANTAL CUTAJAR @CHANTALCUTAJAR · 29 août
Seule une écologie républicaine, une écologie au Centre, dégagée du clivage mortifère droite gauche et au prisme de laquelle toutes les politiques seront définies nous permettra de convaincre la majorité de nos concitoyens. @CapEcologie via @lejdd
lejdd.fr
Pour avoir l'adhésion de la majorité des citoyens, Corinne Lepage, présidente de Cap écologie et ancienne ministre de l'Environnement, plaide en faveur d'une écologie républicaine.
4 - 16 - 20
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Ndlr : la question est "comment" ? en niant la guerre de classe des ultra-riches contre les autres ? ACT
Tr.: ...
commune de Kronstadt 1921 contre commune de paris, classe de l'anti-travail, mouvement prolétarien, gustave le français, prolétariat ancien/moderne, abolition de la classe du travail
Ndlr : vérifié / https://guerredeclasse.fr/kronstadt-1921/
Sont visés notamment LFI et EELV.
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Monsieur Buffet avait raison à propos de l’évidence de la lutte des classes, mais il se fourvoie pour le reste. En effet, la lutte des classes opposant prolétaires et capitalistes se déroule sous nos yeux, mais il est faux de plastronner que la classe des riches va la gagner. C’est plutôt le contraire qui est assuré comme nous allons le démontrer. Malgré l’apparente faiblesse conjoncturelle de la classe ouvrière et la puissance indiscutable de la classe des hommes d’affaires, cette dernière ne peut gagner ce duel, pas davantage que le mode de production capitaliste ne peut éviter de s’effondrer. Depuis quelques semaines nous publions nombre d’articles présentant les conditions de cet effondrement. Il suffit de cliquer sur ce lien pour avoir un aperçu de ce qui s’en vient : www.les7duquebec.com/ ?s=effondrement
Capitalisme et socialisme du pareil au même
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à quoi bon détenir mille-milliards de capitaux quand le capital ne vaut plus rien ? – et les autres aussi seront floués dans cette pyramide de Ponzi qu’est devenue le marché financier.
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Déclaration du multi milliardaire en 2005 : « Il y a une guerre des classes, c’est un fait C’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre et qui est en train de la gagner ».
Buffet n’est pas un naïf. Il ne croit pas au miracle d’une « humanisation » possible de la domination de la classe dirigeante. Il est bien placé pour ne pas y croire.
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Ils travaillent dans la restauration, hôtellerie, ou encore l’évènementiel. Les intermittents de l’emploi sont cantonnés aux « extras », aux contrats courts. Mais contrairement à leurs cousins les intermittents du spectacle, ils ne bénéficient d’aucun régime spécial de l’assurance chômage. Une situation déjà compliquée en tant normal, elle tend à devenir dramatique, dans ce contexte d’épidémie mondiale, causée par le Covid-19.
Si la précarité frappe d’autant plus ces travailleurs en temps de crise, c’est aussi et justement parce que les réformes successives de l’assurance chômage ont largement contribué à fragiliser leur statuts et leurs droits. Basculés sur le régime général, obtenir et/ou maintenir leurs droits à l’allocation chômage devient un vrai parcours du combattant et laisse ces intermittents de l’emploi, soit au RSA, soit avec des revenus inférieurs aux minimas sociaux.
Ainsi, les revendications des intermittents de l’emploi sont claires. Ils demandent l’annulation pure et simple de la réforme de l’assurance chômage. Il réclament également le gel du décompte de leurs indemnités journalières et, pour ceux qui les ont épuisés, la reconduction immédiate de leurs droits au chômage.
.#Intermittents #Chômage #Covid
Connue / https://twitter.com/Federation_MNCP/status/1282661058570784769
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MNCP @Federation_MNCP | REVUE DE PRESSE | 🎥 Reportage réalisé par @LeMediaTV sur la conférence de presse avec les collectifs du manifeste pour une nouvelle réforme de l'#AssuranceChômage. #LPPM #CPHRE - 3:00 PM · 13 juil. 2020·14 Retweets avec un commentaire 12 J'aime
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Classement des 500 fortunes de Challenges : j’y entre enfin… Aux côtés de mon ami hecto-milliardaire, Bernard Arnault.