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Connu / TG le 17/03/23 à 19:43
TRIBUNE. Derrière le « simulateur d’agriculture régénératrice » vendu aux politiques, l’alliance d’un cabinet de conseils et de lobbies
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Connue / TG le 17/12/22 à 12:26
Politique
ENTRETIEN. Le député socialiste de la 4e circonscription de l’Eure Philippe Brun exhorte la gauche à ne pas laisser le RN récupérer ses thèmes.
Deux faits honorent Philippe Brun. Le jeune député socialiste peut se targuer d'avoir empêché le RN de faire carton plein dans l'Eure – toutes les autres circonscriptions ayant basculé dans l'escarcelle du parti de Marine Le Pen. « C'est un honneur mais aussi un avertissement », prévient-il. En s'emparant de la question sociale, le RN est en train d'« absorber » la gauche, estime-t-il. Aussi invite-t-il ses camarades de la Nupes à ne pas avoir de tabou : il faut parler d'insécurité culturelle, d'immigration, d'identité sociale.
Le deuxième fait relève de l'ordre du symbolique. Son bureau, situé dans l'aile du Palais Bourbon historiquement réservée aux députés socialistes, était occupé par François Mitterrand lorsque l'ex-président socialiste siégeait encore sur les bancs de l'Assemblée. Près de cinquante ans après l'adoption du « Programme commun », Philippe Brun estime que, malgré quelques divergences de fond, ce qui réunit les signataires de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) est plus puissant que ce qui les oppose. Pour contrer la percée du RN, il faut, estime-t-il, que la gauche rende vivante « la promesse jaurésienne d'aller à l'idéal et de comprendre le réel ».
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Jean-Luc Mélenchon, en créant la Nupes, a eu le mérite de faire renouer la gauche avec la sincérité, ce qui nous a permis de nous reconnecter aux classes populaires des centres urbains. Il nous faut maintenant, vous avez raison, gagner la bataille de la crédibilité. Nous devons absolument être davantage crédibles sur les questions régaliennes, budgétaires et financières. On a fait une percée en passant de 70 à 150 députés. Pour passer de 150 à 289 [seuil de la majorité absolue, NDLR], il faut que le programme de l'union de la gauche soit crédible.
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il faut que nous rendions vivante la promesse jaurésienne d'aller à l'idéal et de comprendre le réel. Jean-Luc Mélenchon en est capable, car il est philosophiquement socialiste. C'est la raison pour laquelle je crois que les deux grandes forces de la Nupes sont le PS et LFI. Nous nous entendons bien, car nous avons la même vision du monde. Nous savons que le moteur principal de l'histoire, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Ce qui nous différencie des écologistes, même si l'essentiel nous réunit, c'est qu'eux considèrent que le moteur de l'histoire, c'est l'exploitation de la nature par l'homme. Je ne doute pas pour autant que nous parviendrons à trouver un chemin commun.
Ndlr : il semble un NUPES convaincu et loyal. Sur quoi se fonde-t-il pour affirmer que le programme n'est pas crédible ? ACT
Sciences et technos
ENTRETIEN. Dans un livre réquisitoire, Bernard Accoyer accuse les gouvernements successifs d’avoir sabordé la filière électronucléaire française. Et de continuer…
PhotoFrançois Hollande et Emmanuel Macron en 2014. © PATRICK KOVARIK / POOL / AFP
Les prix de l'électricité flambent, mais une dizaine de réacteurs nucléaires sont mis à l'arrêt pour maintenance, et le vent ne souffle pas, rendant les éoliennes inutiles. Pour éviter des black-out, la France est contrainte d'importer massivement de l'électricité et de booster ses centrales à charbon. Le gouvernement, au pied du mur, fait aujourd'hui mine de découvrir un fiasco dont nos autorités ont pourtant écrit le scénario… Dans un livre-enquête fouillé, Une affaire d'État (Hugo Doc, 16,95 €), Bernard Accoyer, ancien président de l'Assemblée nationale et cofondateur de l'association Patrimoine nucléaire et climat, dévoile les dessous ahurissants de cette patiente tentative de « sabordage » d'une filière d'excellence. Pour la première fois, il dévoile l'entrisme d'antinucléaires a...
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76 Commentaires
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Par stud38 le 28/01/2022 à 17:50
Accoyer connaît parfaitement le dossier, et son historique est complet et exact.
La "transition" forcée vers des énergies intermittentes et invasives (1 réacteur = 2000 éoliennes, et encore) est une impasse technique car on ne sait pas stocker l'électricité, et économique en raison du coût des subventions au solaire et à l'éolien.
Elle nous oblige, comme l'indique l'auteur, à construire des centrales au gaz pour compenser l'intermittence, sachant qu'il et dangereux de dépasser 40 % d'énergies intermittentes, ratio au delà duquel le réseau perd sa stabilité.
De plus, on ne passe plus les pointes d'hiver car le solaire est à 0 le soir et l'éolien peut être plusieurs jours d'affilée en berne lors d'un anticyclone.
Et surtout : le gaz devient hors de prix ! Et il provient essentiellement de Russie, ce qui obère notre souveraineté déjà en temps de paix. Alors si un conflit survient...
En conclusion, Hollande et Macron auront à rendre compte devant l'histoire voire devant la Justice si un blackout survient par pénurie d'électricité, d'autant que cette énergie est un bien vital dont la privation fera des victimes humaines.
Le livre est là pour prouver qu'il ne s'agit pas d'une erreur mais d'une volonté consciente, et que les responsables avaient été prévenus par des experts (pas ceux du microcosme de l'ADEME et Négawatt évidemment).
Et RTE aurait intérêt à se tirer vite de ce mauvais pas en reprenant un discours sincère et juste.
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Connu/ tg 29/1/22 à 14:02
Ndlr : encore un groupe de pression pro-nucléaire :-(