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Qu'est-ce qu'une plantation forestière réussie ? Objectifs, méthodes, enjeux... France Nature Environnement et la Société Alpine de Protection de la Nature – FNE Hautes-Alpes (SAPN-FNE05) publient un guide pratique à destination de tout acteur amené à gérer ou à mettre en œuvre une plantation, afin de favoriser une forêt multifonctionnelle et adaptée aux changements climatiques.
Clé : Forêt
Connu / mel de [collectif_foret_dordogne] Date : Tue, 5 Oct 2021 10:59:22 +0200
Le gouvernement indonésien poursuit un projet insensé qui pourrait avoir des conséquences pour tous les habitants de la planète : convertir les tourbières de Bornéo en immenses rizières. Une coalition de près de 200 organisations indonésiennes dit NON à ce plan. Soutenez-la avec votre signature.
Appel
Au Président Joko Widodo, au Ministre de l'environnement et des forêts Siti Nurbaya Bakar, au Gouverneur du Kalimantan central Sugianto Sabran, au Chef du district de Pulang Pisau Eddy Pratowo, au directeur de l'Agence de la tourbe Nazir Foead
“Arrêtez le projet Cetak Sawah / Food Estate, dont la poursuite signifierait une nouvelle catastrophe environnementale et climatique.”
Avec Food Estate, le président Joko Widodo et son gouvernement projettent l’installation de 300 000 hectares de rizières à Bornéo afin d’assurer la sécurité alimentaire de la population. Le nom originel du projet « Cetak Sawah » était bien plus explicite : littéralement, « imposer les rizières ». Mais cela aura un prix, car certaines des plantations seront développées sur des tourbières, dont l’assèchement et la dégradation des sols provoquent émissions permanentes de gaz à effet de serre ainsi que de nombreux conflits.
L’une des zones visées est située dans le Kalimantan central, province où le gouvernement du dictateur Suharto avait fait déboiser 1,4 million d’hectares de forêts tourbeuses dans les années 1990. L’objectif annoncé était le même qu’aujourd’hui : la sécurité alimentaire grâce à la culture industrielle à grande échelle du riz.
Les forêts de tourbières d’Indonésie sont essentielles à la protection du climat mondial. La tourbe stocke 20 fois plus de carbone que les sols minéraux. La destruction des tourbières représente entre 13 et 40 % des émissions mondiales annuelles de gaz à effet de serre.
Une coalition regroupant près de 200 organisations indonésiennes s’élève contre ce nouveau plan insensé. Le gouvernement indonésien n’a-t-il donc rien appris de ses erreurs passées ? Où est la volonté politique de prendre enfin au sérieux la restauration des tourbières ? Et pourquoi le gouvernement considère-t-il l’agriculture industrielle comme la solution au lieu de promouvoir une utilisation diversifiée des terres agricoles par des petits exploitants ?
Les organisations indonésiennes ont besoin du soutien de la communauté internationale. Soutenez leur revendication :
« Nous rejetons les plantations de riz sur les sols tourbeux du Kalimantan central et des autres régions d’Indonésie ! »
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Gilles Gautier, Norma Llemit, Wangari Muta Maathai, Akira Miyawaki, Yacouba Sawadogo et Rana Ram Bishnoi. Photos DR, AFP, Agefotostock et Cirad
Sols dégradés, zones arides, déserts de poussières, terres brûlées... Ces figures de la reforestation ont su faire renaître des milliers d'hectares de forêts aux endroits les plus extrêmes.
Du Japon au Brésil, en passant par l’Inde et le Burkina Faso, ils et elles plantent des arbres. Portraits de ces figures de la reforestation.
Blog : Alternatiba : Changeons le système, pas le climat !
Nous avons publié le 5 juin 2019 un article intitulé "Climat, l'heure de vérité" https://blogs.mediapart.fr/alternatiba/blog/050619/climat-l-heure-de-verite. Pierre Gilbert, responsable de la rubrique écologie pour le média Le Vent se Lève a écrit une réponse que nous reproduisons ci-dessous.
Canopée Forêts Vivantes @Canopee_asso 4 hil y a 4 heures
Canopée Forêts Vivantes a retweeté all4trees🌳
Excellent threat de .@jonathan_guyot. pour . @ll4trees ! Laisser croire que l'on pourra stabiliser le #climat en plantant des milliards d'#arbres est une dangereuse illusion (ou comment des entreprises utilisent cet alibi pour continuer à polluer tranquille). Poke .@Total
Canopée Forêts Vivantes ajouté, all4trees 🌳 @ll4trees
(1/25) Planter 1.200 milliards d’#arbres 🌳 peut-il vraiment sauver le #climat ?
Face aux enjeux et aux solutions trop simplistes, il…
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56 704 signatures
Des organisations environnementales s'élèvent contre la campagne éhontée du groupe pétrolier ENI pour une « neutralité carbone » d'ici 2030. La pollution issue des activités pétrolières et gazières serait « compensée » par la plantation de millions d'arbres. Mais ces plantations aggravent l'impact de l'industrie pétrolière.
Lettre À Claudio Descalzi, PDG d'ENI
Au lieu des plantations d’arbres : stoppez la pollution liée à l’exploitation pétrolière, dédommagez les habitants et n’exploitez plus de nouveaux gisements
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monocultures d'arbres, c’est-à-dire des plantations de bois industrielles. Celles-ci ne sont PAS des forêts mais des déserts écologiques n'offrant aucun habitat à la faune et à la flore.
ENI veut étendre ses activités forestières sur 8,1 millions d'hectares. Les pays ciblés (Ghana, Mozambique, Zimbabwe et Afrique du Sud) ne disposent pas de surfaces libres. L'appropriation à grande échelle de terres par des sociétés comme ENI est une spoliation aboutissant à l'expulsion de ses habitants.
Dans une lettre ouverte au groupe, plus de 100 organisations environnementales et pour le développement critiquent ces actions comme une tactique dangereuse ne faisant qu'exacerber les dégâts causés par l'industrie du gaz et du pétrole. Elles exigent une réduction réelle immédiate des émissions en « laissant les énergies fossiles dans le sol ».
ENI prévoit au contraire d'investir des milliards d'euros dans de nouveaux gisements de pétrole et de gaz, notamment au Mozambique, et continue même de pratiquer le torchage de gaz à ciel ouvert.
Dans le delta du Niger au Nigeria, où ENI et d'autres groupes pétroliers européens comme Shell et Total extraient du pétrole, la nature est détruite et contaminée à grande échelle. Les habitants sont les premiers touchés.