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En France, seulement 1 % des emballages ménagers sont réemployés. Néanmoins des initiatives locales se multiplient et se développent de manière industrielle dans le secteur des emballages en verre. Décryptage en vidéo autour de Montpellier.
Pour en savoir plus ce sujet : https://www.actu-environnement.com/de...
Depuis quelques mois, la Scop Oc'Consigne, basée à Lattes, tout proche de Montpellier, vient d'acquérir un centre de lavage industriel pour nettoyer des bouteilles en verre. Il est capable de nettoyer 400 000 bouteilles par mois avec un process qui permet de purifier l'intérieur comme l'extérieur, d'enlever les étiquettes et de réaliser un contrôle qualité très poussé grâce à des technologies dernier cri. Voir le reportage vidéo.
Un réseau en construction
Oc'Consigne est une structure créée en 2021 dans le but de constituer tout un écosystème pour réemployer les bouteilles en verre sur une zone de 150 kilomètres autour de Montpellier. Il s'agit d'aller convaincre les viticulteurs, les brasseurs ou encore les producteurs de boissons sans alcool que réemployer leurs bouteilles est bien plus écologique que de les utiliser une seule fois avant d'être détruites et recyclées. En effet, réemployer le verre peut permettre de réduire les émissions de CO2 de 80 % par rapport au recyclage. Car la fonte du verre cassé pour fabriquer du neuf est très énergivore. Surtout qu'une bouteille en verre peut être réemployée jusqu'à une vingtaine de fois avant qu'elle ne soit trop fragilisée.
La standardisation pour généraliser le réemploi
Oc'Consigne ainsi qu'une dizaine de structures similaires en France constitue un réseau national, France Consigne. Une dizaine de types de bouteilles ont été identifiées pour servir de une base à la standardisation des process. En effet, les bouteilles des producteurs sont vendues un peu partout en France, en Europe et dans le monde entier. S'ils veulent acheter des bouteilles réemployables, il leur faut des quantités disponibles suffisamment importantes. C'est pourquoi les producteurs doivent faire l'effort d'accepter d'utiliser les standards proposés par France Consigne, pour obtenir quelques types de bouteilles mais en grande quantité. D'autres prescriptions sont fortement conseillées comme l'usage d'étiquettes hydrosolubles qui permet un lavage dans de bonnes conditions. Par ailleurs, les numéros de bouteilles ne doivent plus être gravés dans le verre mais imprimés sur l'étiquette…
Convaincre les distributeurs
Après quelques années seulement Oc'Consigne a su convaincre des dizaines de producteurs et traite plus de 10 000 bouteilles par mois, toutefois l'objectif est d'atteindre les 100 000 bouteilles pour rentabiliser l'outil industriel. Un objectif atteignable, d'autant qu'il y a aussi des intérêts économiques pour les producteurs. Voir le reportage vidéo.
Enfin, il faut convaincre les distributeurs. Les magasins bio sont les premières cibles, leurs clients étant déjà sensibilisés aux questions environnementales. Mais cela impose une certaine charge de travail pour les employés. Il faut sensibiliser les clients au système de consigne, apposer des étiquettes sur les bouteilles consignées, gérer les retours des bouteilles vides, enlever les bouchons ou les capsules et stocker les bouteilles.
Oc'Consigne travaille désormais avec une cinquantaine d'établissements.
Connu / TG le 30/12/23 à 7:45
À la suite de la deuxième réunion, le 14 février, de la concertation nationale sur la consigne lancée par Bérangère Couillard, Intercommunalités de France, l’ANPP, l’AMF, Amorce, l’APVF, le CNR, France urbaine et Villes de France lancent un groupe de travail inter-associatif afin de travailler sur des propositions communes et faire front uni contre une initiative qui n’aurait d’autre résultat que de fragiliser le service public de gestion des déchets en France.
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Connu / TG le 22/02/23 à 21:50
863 signatures
À Madame la Directrice générale de Nestlé Waters France, Madame la Directrice RSE de Nestlé Waters France et Monsieur le Directeur commercial de Nestlé Waters France
Lettre ouverte
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« L’eau minérale naturelle Vittel est dotée de minéraux essentiels pour notre corps. Elle est idéale pour s’hydrater tout au long de la journée ! »[1]
Cependant vous omettez un détail : quand on achète une bouteille d’eau de la marque Vittel Kids, on achète surtout du plastique, et nos enfants en boivent.
En juillet dernier, un rapport d’analyse[2] ... la Vittel Kids détient le record du nombre de microplastiques dans ces analyses avec 40 particules pour la bouteille de 33 cl (soit 121 particules par litre).
Or ingérer du plastique aurait des effets extrêmement néfastes sur la santé. Un rapport du Center for international environmental law (CIEL)[3] alertait déjà en 2019 sur les conséquences sanitaires du plastique : impact sur les systèmes immunitaires et respiratoires, baisse de la fertilité ou encore hausse des risques de cancer.
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remplacer sans tarder le plastique des bouteilles de la gamme Vittel Kids par des alternatives durables, biodégradables et sans danger pour l’environnement et la santé.
Sources :
[1] Site web Vittel. https://www.vittel.fr/source-de-vittel-mineralisation-de-son-eau
[2] "Étude exclusive : 78% des eaux en bouteille analysées contaminées par des microplastiques", Communiqué de presse, Agir pour l’environnement, 20 juillet 2022. https://www.agirpourlenvironnement.org/communiques-presse/etude-exclusive-78-des-eaux-en-bouteille-analysees-contaminees-par-des-microplastiques/
[3] Site web Vittel. https://www.vittel.fr/engagements-preserver-biodiversite
[4] "Plastique et santé - les coûts cachés d’une planète plastique", Center for international environmental law, mai 2019. [4] https://www.ciel.org/wp-content/uploads/2019/03/Plastic-Health-French.pdf
Accueil Économie Entreprises
Des barricades en feu devant l’usine Luxfer Gas Cylinders à Gerzat, le 22 janvier 2020. THIERRY ZOCCOLAN/AFP
La mobilisation des salariés, qui occupaient l’usine, a fini par payer. Le site industriel devrait générer à terme 200 emplois directs d’ici à 2028.
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pour secourir les malades du Covid en détresse respiratoire, le dossier Luxfer semblait incompréhensible. La mobilisation des salariés, qui occupaient l’usine, et des élus a fini par payer.
Après une étude industrielle et financière menée l’an passé, l’État, la région Auvergne-Rhône-Alpes et Clermont Auvergne Métropole ont annoncé vendredi soutenir un projet porté par Europlasma, spécialiste français du traitement et de la valorisation des déchets dangereux. Il vise la production de bouteilles d’aluminium destinées à la santé (oxygénothérapie) et à l’industrie, ainsi que la valorisation de matières premières issues du traitement des déchets de l’industrie de l’aluminium, la spécialité d’Europlasma.
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Chaque partie s’est engagée à accompagner Les Forges de Gerzat, nom de la nouvelle société, et à financer les 100 millions d’euros d’investissements
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Le début de la construction de l’usine est prévu en 2023 avec un démarrage de l’activité prévu courant 2024. Le site industriel devrait générer à terme 200 emplois directs d’ici à 2028. Trop tard pour les ex-salariés de Luxfer.
Connu / https://twitter.com/MathildePanot/status/1479772441102725123
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Collet Didier a aimé Mathilde Panot @MathildePanot · 8 janv.
Victoire ! #Luxfer va reprendre son activité de fabrication de bouteilles d’oxygène à usage médical. Bravo aux 136 salariés qui se battent depuis 3 ans pour garder ce fleuron industriel et ce savoir faire indispensable à l’intérêt général ! Cette victoire est la leur Poing levé
45 - 624 - 1500
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Ndlr: reprise ou création d'une nouvelle entreprise ? ACT
... veiller à ce que les engagements du plan de licenciement soient respectés par l’entreprise", rapporte Alain Destrain, ex-verrier, membre de l’union locale CGT de Cognac et du "collectif de soutien aux Verallia" qui s’est réuni samedi matin en assemblée générale, en présence notamment d’Edwige Gagneur, conseillère régionale
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collectif "fort de 130 membres" reste mobilisé face "à une direction du site de Châteaubernard qui ne joue pas le jeu, refuse des formations à des licenciés pourtant prévues au plan (25, pour 80 suppressions de postes au total), affirme-t-il, et qui en est aujourd’hui à importer des bouteilles d’Ukraine pour servir le marché, ce qui nourrit de sérieuses inquiétudes chez les salariés." En particulier sur l’avenir du four 2 "dont on craint à terme une fermeture comme le four 3", autre raison pour laquelle le collectif a planché sur un plan de travail et des actions à venir lors de cette AG.
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129 985 ont signé
Axel PERONCZYK a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.) et à 1 autre
L'usine de Luxfer Gerzat est l'unique producteur européen de bouteilles d'oxygène médical. Pourtant il y a un an, la direction de Luxfer a décidé de fermer définitivement l'usine et de licencier tous les effectifs malgré des bénéfices en augmentation de 55%. La raison ? User de sa position de monopole et créer des retards d'approvisionnement pour forcer les clients à prendre des produits de plus basse qualité et d'augmenter ses prix de 12%. Sauf qu'aujourd'hui, le monde fait face à une épidémie de Covid-19 et il n'y a pas de vaccin. La seule possibilité pour les malades sévères est de survivre aux symptômes soit avec des respirateurs, soit via inhalation d'oxygène.
A cette heure personne n'est capable d'identifier si le stock actuel de bouteille d'oxygène est suffisant pour faire face à cette pandémie mondiale et la seule usine d’Europe reste pourtant à l'arrêt.
La direction du groupe Luxfer a tenté par 3 fois de détruire l'outil industriel pour empêcher tout redémarrage et ce sont les ex-salariés qui ont empêchés cette destruction.
C'est pourquoi les ex-salariés de Luxfer demandent la nationalisation définitive de cette usine pour un redémarrage immédiat.
2 756 ont signé
Axel PERONCZYK a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.) et à 1 autre
L'usine de Luxfer Gerzat est l'unique producteur européen de bouteille d'oxygène médicale. Pourtant il y a un an, la direction de Luxfer a décidé de fermer définitivement l'usine et de licencier tout les effectifs malgré des bénéfices en augmentation de 55%. La raison ? C'était d'user de sa position de monopole et de créer des retards d'approvisionnement pour forcer les clients à prendre des produits de plus basse qualité et augmenter ces prix de 12%. Sauf qu'aujourd'hui, le monde fait face à une épidémie de Covid-19 et il n'y a pas de vaccin. La seule possibilité pour les malades sévères est de survivre aux symptômes soit avec des respirateurs, soit via inhalation d'oxygène.
A cette heure personne n'est capable d'identifier si le stock actuel de bouteille d'oxygène est suffisant pour faire face à cette pandémie mondiale et la seule usine d’Europe reste pourtant à l'arrêt.
La direction du groupe Luxfer a tenté par 3 fois de détruire l'outil industriel pour empêcher tout redémarrage et ce sont les ex-salarié qui ont empêché cette destruction.
C'est pourquoi ils demandent la nationalisation définitive de cette usine pour un redémarrage immédiat.
L'invité de 6h20
Nicolas Soret : "La consigne pour les bouteilles en plastique est une fausse bonne idée"
Par Mathilde Munos
Clés : recyclage Environnement gestion des déchets zones rurales