Économie ; Politique
Nouvelle édition de notre émission d’actualité “D’intérêt public”. Une émission en direct organisée autour de deux thèmes et donc de deux plateaux.
Le premier thème, c’est “et si 2021 était l’année de la censure ?”. Bien entendu, nous tirons prétexte du bannissement de Donald Trump de Twitter et de Facebook pour saisir au bon ce sujet qui rebondit dans le débat médiatique. Mais ceux qui regardent, écoutent et lisent attentivement nos contenus savent que nous n’avons pas attendu que ce président américain problématique soit “bloqué” pour nous interroger sur la tentation de la censure des plateformes, qu’elles proviennent des plateformes en question ou des gouvernements.
Le second thème, c’est “avons-nous la gauche la plus bête du monde ?”. Pourquoi poser cette question ? Parce qu’avec la création d’un parti politique dénommé “L’Engagement”, la candidature d’Arnaud Montebourg semble se profiler. Sachant que Jean-Luc Mélenchon est déjà dans la course, que les Verts comptent bien jouer leur partition, forts de leurs résultats aux élections intermédiaires, et que le PS, qui n’est plus de gauche pour de nombreux observateurs, veut exister… on peut se demander si l’hypothèse annoncée d’un duo, plus qu’un duel, Macron-Le Pen, n’est pas en train de se “consolider”.
Nos invités de première partie :
- Jean-Baptiste Kempf, qui est le président de VideoLan, l’association qui gère VLC, le logiciel français le plus utilisé dans le monde… qui est en gros un startuppeur anti-startup nation.
- Arthur Messaud, de l’association de défense des libertés numériques La Quadrature du net.
- Et en vidéoconférence avec l’économiste David Cayla, auteur entre autres du tout récent essai “Populisme et néolibéralisme : il est urgent de tout repenser”.
Nos invités de seconde partie :
- David Cayla, économiste à l'université d'Angers et membre des Économistes atterrés.
- Danielle Simonnet, conseillère de Paris au titre de la France insoumise
- Anasse Kazib, cheminot et syndicaliste affilié à Sud-Rail. Il est aussi militant au NPA-Révolution permanente.
Le Média @LeMediaTV
"Si vous n’avez rien jamais commis comme violence, mais que vous êtes fiché comme ayant participé à des manifestations, tous les samedis, pendant 3 mois, il y a de grandes craintes que votre poste soit refusé." @laquadrature
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Lors de son interview à Brut, début décembre, Emmanuel Macron déclarait qu’il ne laisserait personne dire que les libertés étaient réduites en France.
4:45 PM · 15 déc. 2020·Twitter Media Studio
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Par Arthur Messaud, juriste à La Quadrature du Net
SÉCURITÉ GLOBALE : LA LOI QUI VA DÉTRUIRE NOS LIBERTÉS - •Sortie le 13 nov. 2020 / Le Média
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La proposition de loi de sécurité globale, surnommée par l'opposition la loi "de surveillance globale" fait grand bruit dans les médias ces derniers jours. De nombreux journalistes et défenseurs des libertés fondamentales dénoncent une loi dangereuse, liberticide et une procédure d'adoption anti démocratique.
Le Monde, Libération, et même le Figaro, les journalistes se mobilisent, mais aussi les réalisateurs tels que Ken Loach et de nombreux professionnels de l'image. Ils dénoncent une menace pour la liberté d'informer. Amnesty international de son côté s'est lancée dans une campagne pour que cette proposition de loi soit supprimée.
Pourquoi cette loi est-elle si dangereuse, et comment se mobiliser pour qu'elle ne puisse pas rentrer en vigueur ?
Salomé Saqué revient sur les différents articles controversés de cette proposition de loi, avec le journaliste Taha Bouhafs, l’auteur de la vidéo de l’affaire Benalla, connu pour son engagement contre les violences policières. A ses côtés, Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du net, apporte lui un éclairage technique sur les dangers de surveillance généralisée. Certains articles de la proposition de loi visent en effet à rendre légale l'utilisation de drônes par la police dans le cadre de manifestations, ou encore de répondre à l'une des demandes de longue date des policiers : leur donner accès aux images filmées par les caméras mobiles.
Les deux invités partent de ce constat commun : il s'agit selon eux d'une loi écrite par les syndicats de police, qui pose un risque majeur de dérive autoritaire.
.#PPLSécuritéGlobale #Police #Libertés
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Tr : ... manifestation mardi devant le parlement ...