Voici ce qui se passe chez nous, dans les basses-alpes :
Cruis (Alpes de Haute-Provence), lundi 19 septembre à 6 heures. Le silence de la montagne de Lure est soudainement perturbé par des bruits d’engins qui réveillent les voisins. Une forêt va être détruite sans que personne n’ait été prévenu. ....
et
coordonnées de l'asso :
Les Amis de la Montagne de Lure
amilure04@gmail.com
Ancien Moulin
04150 REDORTIERS
+33 6 86 70 57 50
www.amilure.org
Amilure - Les Amis de la Montagne de Lure, Redortiers. 692 likes · 507 talking about this. L'asso Les amis de la montagne de Lure à pour objet de préserver l'environnement
Connu / TG 24/9/22 à 21:
Tr.: Isabelle Bourboulon et Richard Collin, président d’Amilure
Les élus locaux sont divisés, souvent réservés, mais aussi extrêmement prudents
Connu / TG 12/9/22 À 23:53
Dans le contexte de crise climatique d’une part, mais également dans celui de la guerre en Ukraine, Greenpeace souhaite-t-elle la réouverture des centrales à charbon ?
...
vraies avancées vers une transition énergétique durable et juste socialement : mettre en avant la sobriété en régulant les écrans publicitaires lumineux ainsi que l’éclairage par exemple, ou bien l'efficacité en accélérant la rénovation thermique des bâtiments et le développement massif des renouvelables.
A contrario, certaines solutions représentent des régressions dans la lutte contre le réchauffement climatique, comme le recours au charbon ou aux terminaux méthaniers, et dans la transition énergétique, comme le nucléaire, une industrie trop lente et trop dangereuse.
En France, face aux conséquences de la guerre en Ukraine et à la défaillance du parc nucléaire, les premières mesures prises par le gouvernement vont malheureusement dans le sens d’une aggravation de la crise climatique avec la réouverture d’une centrale à charbon à Saint-Avold et le soutien à la construction d’un terminal méthanier au Havre.
En Allemagne, Greenpeace est extrêmement mobilisée pour le développement des énergies renouvelables qui ont remplacé progressivement l’énergie nucléaire et réduit l'utilisation des fossiles, ainsi que pour une sortie totale du charbon d’ici 2030. Comme tous les bureaux de Greenpeace, partout dans le monde, Greenpeace Allemagne milite pour une sortie du charbon la plus rapide possible.
...
En augmenter la production est un retour en arrière tragique dans la lutte contre le réchauffement climatique.
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1364032118303897
- https://ieeexplore.ieee.org/document/9837910
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0016328722000076
Dernière mise à jour le 05/09/22
Clés : #Charbon #Climat #Energies fossiles #énergies renouvelables #gaz fossile #Rénovation énergétique #Sobriété énergétique #Transition énergétique
*Connu / tg 30/8/22 à 19:03
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ce message suite à une attaque en règle qu'a subi Greenpeace ces dernières 24h.
Vous avez peut-être vu circuler sur Twitter l'information selon laquelle Greenpeace était pour le charbon. Il s'agit d'une énième tentative pour nous discréditer, en sortant de son contexte une déclaration de Greenpeace Allemagne, de la part des comptes qui n'en sont pas à leur 1ere tentative.
Nous avons donc décidé de répondre à ces attaques par le biais de cet article qui précise notre position sur le charbon et plus globalement sur les énergies fossiles.
Seb
"
La France, pour conforter sa souveraineté énergétique, sortir des énergies fossiles, renouveler et diversifier son parc de production électrique, aura besoin de toutes les technologies décarbonées, de toutes les énergies renouvelables, de l’hydraulique ainsi que du nucléaire. Or, en 2020, la France a été le seul pays de l’Union européenne à avoir manqué ses objectifs de consommation finale brute énergétique à partir d’énergies renouvelables. L’UFE a effectué un état des lieux permettant d’estimer qu’à l’horizon 2023, la France n’atteindra pas non plus les objectifs fixés par la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), excepté pour la filière photovoltaïque. Le rythme nécessaire pour atteindre les objectifs 2028 est par ailleurs très soutenu par rapport au rythme actuel de développement des énergies renouvelables. La France doit en effet accroître le développement annuel des installations de production en les portant au moins de 1,7 à 3 GW pour le PV, de 1 à 2 GW pour l’éolien en mer et de 1,2 à 1,8 GW pour l’éolien terrestre.
...
cinq grands axes :
- Associer pleinement les territoires à la transition énergétique
- Donner aux services centraux et déconcentrés de l’Etat et à la justice administrative des moyens à la hauteur des enjeux de la transition énergétique
- Simplifier et accélérer la planification et l’instruction des projets EnR
- Accélérer et faciliter le raccordement des projets EnR et le développement du réseau
- Libérer le foncier pour permettre l’implantation des projets EnR
Connu / https://twitter.com/ufelectricite/status/1562351659879174144
Ndlr : l'UFE est donc pro-nucléaire :-( Dénoncer ACT
Et s'inscrit dans la poursuite d'une énergie abondante, sous-entendu pour permettre la poursuite du productivisme ? Questionner ACT
( 29 ) Commentaires Tags : Energie , ENR , nucléaire
Catégories : Enjeux et chiffres du mix énergétique
Suite au lancement demandé par le gouvernement d’une étude sur la construction de 6 nouveaux EPR en France, j’ai participé à l’écriture de deux articles pour Enerpresse : Peut-on se passer de nucléaire en France ? [1] (appelé par la suite article GLP) et La montée en puissance des énergies renouvelables électriques ne nous mettra pas sur la paille [2](http://article GQS). Ces deux articles visaient à comparer le coût et la faisabilité d’un mix électrique principalement ENR à un mix 50% nucléaire. Malgré des horizons de temps, des hypothèses de consommation et de choix de moyens de production différents, ces deux articles parviennent à des conclusions similaires. Les coûts des deux mix sont comparables, ce qui rend caduque un des arguments régulièrement avancés contre les EnR électriques, à savoir leur coût exorbitant. L’analyse rationnelle conduit donc à ne pas s’engager tout de suite dans la construction de 6 EPR pour prendre le temps d’étudier les différentes options.
...
7. Coûts de renforcement et de raccordement au réseau
Rappelons d’abord que le consommateur final achète l’électricité 170 euros le MWh (17 centimes le kWh) dont 30 % pour financer les coûts de réseau, soit 51 euros le MWh, l’ordre de grandeur du coût de production actuel.
Rappelons ensuite que les installations éoliennes terrestres et solaires ne supportent pas seulement le coût de raccordement, mais également une quote-part (en €/MW) du coût de renforcement total du réseau (à l’échelle d’une région), calculé par ENEDIS et RTE, conformément aux Schémas Régionaux de Raccordement au Réseau des Énergies Renouvelables.
Donc le coût de raccordement et une partie du coût de renforcement du réseau liés aux éoliennes terrestres et au solaire PV est déjà intégré dans leur coût actuel.
Ce n’est, cependant, pas le cas pour l’éolien maritime dont le raccordement est réalisé par RTE, qui estime ce cout à 7 Mds d’euros pour 10 à 15 GW. En ordre de grandeur, cela augmente le coût du MWh de 10 à 20 euros (selon le taux d’actualisation retenu), voire deux fois moins si ce raccordement dure 60 ans (la durée de vie des éoliennes marines étant de 30 ans par hypothèse).
Etant donné que les coûts de renforcement et de raccordement au réseau augmentent plus que proportionnellement à la pénétration des EnR variables, nous avons dans les deux articles inclus des surcoûts de réseaux (en plus de ceux déjà intégrés comme noté ci-avant).
Dans l’article GLP, nous avons estimé les surcoûts de réseau liés aux EnR variables (en plus des coûts de raccordement et de la quote-part EnR terrestre déjà intégrés) à 10 à 20 euros le MWh. Cette estimation « du pouce » mériterait d’être étayée plus solidement. Ce n’est possible que par une simulation fine faite par Enedis et RTE.
Alain Grandjean
Je remercie Cédric Philibert, Philippe Quirion et Behrang Shirizadeh pour leur relecture et commentaires sur cet article, qui n’engage cependant que moi
Notes
[1] Peut-on se passer de nucléaire en France ? Enerpresse Le Quotidien de l’Energie (n°12491 – 16/01/20), avec François Lempérière (Président d’Hydrocoop) et Cédric Philibert (ancien analyste à l’Agence Internationale de l’Energie).
[2] La montée en puissance des énergies renouvelables électriques ne nous mettra pas sur la paille, bien au contraire, lettre d’Enerpresse Le Quotidien de l’Energie (n°12498 – 27/01/20), avec Philippe Quirion (Directeur de recherche au CNRS, CIRED) et Behrang Shirizadeh, (Doctorant au CIRED).
[3] Les parlementaires ont inscrit dans la loi que la part du nucléaire serait plafonnée à 50% en 2035. Ce choix peut évidemment être discuté entre experts. Mais il se trouve que la loi en démocratie doit s’imposer.
[5] Avec un taux d’actualisation de 7% qui est celui qu’utilise EDF dans tous ses calculs
[6] Le LCOE (Levelized Cost Of Energy) se calcule ainsi :
calcul-LCOE
[7] La dernière annonce est de quinze mois de retard et d’un surcoût de 2,15 milliards d’euros. Les coûts « sont désormais estimés entre 24,3 et 25,4 milliards d’euros » selon EDF qui table sur l’objectif de démarrer la production d’électricité sur le réacteur n°1 à fin 2025. Voir ici >
[8] Lazard’s levelized cost of energy analysis, version 13.0.
[9] Coûts des énergies renouvelables et de récupération en France. Données 2019. Ademe
[10] Le calcul du risque dans les investissements publics, Christian Gollier, Centre d’Analyse Stratégique (2011), Evaluation socioéconomique des investissements publics – Rapport de la mission présidée par Émile Quinet – CGSP – 2013
[11] Newbery & alii, Financing low-carbon generation in the UK: The hybrid RAB model, WP UNiversity of Cambridge, 2019.
[12] Voir les données de RTE page 49. A ce jour l’éolien maritime est marginal en France
[13] S. Pfenninger and I. Staffell, 2016. Long-term patterns of European PV output using 30 years of validated hourly reanalysis and satellite data. Energy, 114, 1251–1265. I. Staffell and S. Pfenninger, 2016. Using Bias-Corrected Reanalysis to Simulate Current and Future Wind Power Output. Energy, 114, 1224–1239. Les codes sont en libre accès ici
[14] Moraes Jr, L., Bussar, C., Stoecker, P., Jacqué, K., Chang, M., & Sauer, D. U. (2018). Comparison of long-term wind and photovoltaic power capacity factor datasets with open-license. Applied Energy, 225, 209-220.
[15] LBNL, Wind Technologies Market Report 2018
[16] 18 0000 sites ont été identifiés, dont certains ne seront pas si faciles que cela à exploiter (pour des raisons réglementaires ou de coût). Évaluation du gisement relatif aux zones délaissées et artificialisées propices à l’implantation de centrales – ADEME, TRANSENERGIE – Avril 2019
[17] Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque en France (Déc. 2019). L’autoconsommation croit vite.
[18] Voir les données de RTE
[19] Observatoire de l’Eolien en France – 2019
[20] JRC, “Cost development of low carbon technologies”, 2017
[21] Voir ici. Il est probable que le cout de financement soit assez bas pour cette opération.
[22] En nous basant sur l’étude de Carbone 4 Evolution de la demande électrique à moyen et long terme : quels impacts pour la gestion de la pointe électrique en 2030 et 2050 ? 2019
[23] Bloomberg NEF, 2H 2019 LCOE update.
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?R6BOUA dont
"
Cette analyse de M. Jancovici diffère également de celle de son associé dans Carbone 4, M. Grandjean, et dont je compare les différentes approches dans cet autre article
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Webinaire
Après la publication en octobre 2021 de son 5è scénario de transition énergétique, l’Association négaWatt propose en 2022 un cycle de webinaires thématiques qui permettront d’approfondir certains aspects de ce scénario.
Ce webinaire sur les matériaux est proposé dans le cadre de ce cycle.
Dans son nouveau scénario énergétique, l’Association négaWatt prend désormais en compte les ressources en matériaux, il s’agit du volet négaMat. L’enjeu est majeur pour que la transition énergétique se concrétise dans le respect des limites planétaires, en particulier celles liées à l’extraction de matières premières nécessaires pour la production de nombreux équipements, de biens de consommation ou d’installations de production d’énergie.
Ce webinaire reviendra sur la méthodologie et les principaux résultats de négaMat en faisant un focus particulier sur l’impact des énergies renouvelables et des batteries des véhicules électriques.
Avec :
- Emmanuel Rauzier, membre de la Compagnie des négaWatts et expert industrie
- Adrien Jacob, chargé d’études à l’Association négaWatt
- Adrien Toledano, chargé de mission énergie-climat à l’Association négaWatt
Webinaire animé par : Stéphane Signoret, journaliste et membre de la Compagnie des négaWatts.
Replay et Diaporama à https://www.negawatt.org/Replay-Transition-energetique-quel-impact-sur-les-ressources-en-materiaux
inscr à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?77gOjA
Etiquettes 100% renouvelable ; 2050 ; Ademe ; Aerondyn ; Affaire du siècle ; Agrivoltaïsme ; AIE ; Air ; Air-France ; Albioma ; Allemagne ; Alsace ; Aluminium ; Amsterdam ; Angleterre ; Anne Hidalgo ; Antarctique ; Arena ; Australie ; Autoconsommation
Qui sommes-nous ?
Site né en complément du site Automobile Propre pour informer sur les questions liées aux énergies renouvelables et d’accélérer leur adoption par tous. Révolution Énergétique garde la... même philosophie de charte éditoriale : rigueur dans la rédaction des contenus et vérification de la véracité des informations publiées.
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L’équipe
Yoann Nussbaumer Fondateur d’Automobile Propre.com et de ChargeMap.com. Il est passionné par l’automobile et par les enjeux environnementaux qui y sont liés. Il roule en Tesla Model S, alimentée par un contrat d’électricité d’origine renouvelable, cela va de soi !
Bernard Deboyser Rédacteur en chef, ingénieur polytechnicien et consultant en énergie et mobilité durable. Passionné par les énergies renouvelables depuis plus de 30 ans il développe (bénévolement) des projets éoliens et photovoltaïques dans le cadre d’une coopérative citoyenne dont il est un des fondateurs et l’administrateur-délégué : www.hesbenergie.be
Hugo Lara, Rédacteur : journaliste spécialisé dans l’environnement, l’aménagement urbain, les transports propres et énergies renouvelables. Il sonde l’évolution des pays dans ces domaines et rêve de pouvoir un jour voyager en avion électrique.
Rédacteurs
- Philippe Schwoerer, Auteur et journaliste, passionné de voitures électriques depuis de très nombreuses années.
- Bruno Claessens, spécialiste en énergies renouvelables depuis 2008. Après avoir été conseiller éolien pendant 8 ans auprès du gouvernement wallon, il développe à présent des projets éoliens terrestres pour une société privée en Wallonie. Il est également président de l’association www.amperes.be qui vise à promouvoir la mobilité électrique, propre et responsable.
- Cédric Philibert, a été conseiller du ministre français de l’Environnement (1988-1990), puis conseiller du Directeur général de l’ADEME (1992-1998) et a travaillé pendant 19 ans à l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Aujourd’hui, il est consultant indépendant et analyste senior des questions d’énergie et de climat. Il est également chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Enfin, il assure un enseignement à Sciences Po Paris.
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La Start-Up bretonne Sweetch Energy s’est associée à la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), premier producteur français d’électricité 100 % renouvelable, pour lancer un projet ambitieux. Il s’agit de construire la première usine pilote de production à grande échelle d’électricité osmotique en France. Le site sera établi dans le delta du Rhône d’ici 2023. C’est le premier partenariat industriel français dans ce secteur.
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Créée en 2015 à Rennes et forte d’une vingtaine de collaborateurs, Sweetch Energy s’est fixée comme objectif ambitieux de participer à la neutralité carbone d’ici 2050 tout en répondant aux besoins en électricité en constante augmentation de la population. Dans ce sens, le CEO et co-fondateur de Sweetch Energy, Nicolas Heuzé a indiqué que la mission de la start-up est de « repousser rapidement et de façon décisive les limites des énergies renouvelables ».
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atteindre une part des énergies renouvelables de plus de 65 % dans le mix énergétique.
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La technologie a déjà été testée à l’étranger sans succès
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4 millions de MWh à un prix compétitif
La nouvelle centrale française devrait être mise en service fin 2023. Elle s’appuiera sur la technologie INOD (« Ionic Nano Osmotic Diffusion ») qui utilise une nouvelle génération de membrane installée entre les deux milieux aquatiques et permettant d’accélérer le processus d’osmose.
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Ndlr : 65% ? réaliste ou optimiste ? suivre ACT
Mme. MARCENAT Stéphanie, 8ème adjointe de Mareuil en Périgord et 1ère adjointe à Beaussac M. MARCHAND Jean-Marie, Maire délégué de Les Graulges Quinsac M. DUBREUIL Michel, Maire Rudeau Ladosse Mme DESJARDINS Martine, Maire, M. LAURENCON Jacky, 1er Adjoint Saint Crépin de Richemont M. SCIPION Christian, 1er Adjoint
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Climat Énergies Société 3 minutes
Photo Unité de fabrication d'hydrogène par électrolyse en Allemagne © Ina FASSBENDER / AFP)
L’hydrogène pourrait couvrir jusqu’à 12 % des besoins en énergie dans le monde d’ici 2050, selon le dernier rapport de l’IRENA (Agence internationale pour les énergies renouvelables) Géopolitique de la transformation énergétique : le facteur hydrogène publié mi-janvier. Actuellement, l’hydrogène représente à peine 0,1 % de l’énergie consommée dans le monde.
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À condition d’être produite à partir d’électricité décarbonée. « L’hydrogène pourrait s’avérer être le chaînon manquant vers un avenir énergétique sans danger pour le climat », précise Francesco La Camera, directeur général de l’IRENA
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hydrogène vert ... atteindre la neutralité climatique sans compromettre la croissance industrielle et le développement social ... table sur le fait que 30 % de la production mondiale d’hydrogène fasse l’objet d’un commerce international en 2050 ... Avec la coopération internationale, le marché de l’hydrogène pourrait être plus démocratique et plus inclusif, et offrir de nouvelles perspectives aussi bien aux pays développés qu’aux pays en développement », explique Francesco La Camera. Des pays comme le Chili, l’Australie ou les pays du Golf investissent pour développer la production d’hydrogène vert bon marché grâce à de grands espaces et une énergie solaire abondante.
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pertinent que sur certains usages », relativise Ines Bouacida de l’IDDRI, co-auteur d’un rapport sur le devenir des technologies liées à l’hydrogène. Mardi 18 janvier 2022, l’IDDRI (L’Institut du développement durable et des relations internationales) publie un rapport Hydrogène pour la neutralité climat : conditions de déploiement en France et en Europe qui se montre plus nuancé et critique sur le potentiel de l’hydrogène ... faible efficacité énergétique de l’hydrogène par rapport à d’autres vecteurs énergétiques ... réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l’acier, l’aviation et le stockage d’électricité à long terme. Toutefois, le rapport de l’IDDRI se montre plus circonspect sur la pertinence de l’hydrogène pour faire rouler des poids lourds ou des trains, produire des plastiques ou chauffer des bâtiments ... Nicolas Berghmans, co-auteur du rapport de l’IDDRI. Puis, il précise que concernant le devenir de l’hydrogène dans les échanges internationaux « tout est à bâtir » même s’il est possible d’adapter des infrastructures existantes ou d’en déployer pour « des coûts raisonnables ». Selon lui, « l’hydrogène peut progressivement changer la géopolitique de l’énergie. Les différentiels de coûts de production de l’hydrogène selon les payes posent des questions sur le commerce à venir. »
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Ndlr : les marchés du gaz ont pris la main sur l'hydrogène, vecteur pour "sauver" le preoductivisme/capitalisme ?! Dénoncer ACT
La crise climatique est là. Et pour y faire face, le monde doit opérer une transition de son système énergétique. Se tourner vers de nouvelles sources. Mais de l'avis des experts, cette transition ne pourra se faire que si elle se fait en collaboration avec les citoyens. La notion de communauté énergétique a été développée dans cette optique. Elle est débattue depuis quelques semaines sur la plateforme EDF Pulse & You. Vous aurez peut-être aussi votre mot à en dire...
La notion de communauté énergétique a vu le jour dans la législation européenne en 2018. Elle a ensuite été introduite en droit français par Loi Énergie Climat en 2019. Quant à sa transposition en droit français, elle semble désormais imminente. Encore un peu plus après l'annonce par Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, il y a quelques jours, de la publication prochaine d'un décret à ce sujet.
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une véritable transformation du marché de l'énergie. Un marché qui laisse de plus en plus émerger des consomm'acteurs. Ils ont envie de s'impliquer dans le déploiement des énergies renouvelables. Et ils profitent pour cela généralement de l'émergence de nouvelles technologies à des tarifs abordables.
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Définitions associées
C'est quoi, la transition énergétique ?
Ce que "climat" veut dire
L'Émergence : qu'est-ce que c'est ?
Une Énergie renouvelable : définition simple
Connu / tg rn du 9/1/22 à 13h19
Les renouvelables ont battu un nouveau record de taux de pénétration en Australie méridionale à la fin de novembre 2021. La demande locale de cette province a été couverte à 100 % par le solaire et l’éolien pendant une période de 93 heures consécutives, ce qui constitue un record mondial pour un réseau de cette importance. L’exploit a été rendu possible grâce au retour inattendu d’une très vieille technologie électrique, qui facilite la régulation de la fréquence du réseau dans un contexte où l’approvisionnement électrique est soumis à des fluctuations croissantes.
Le retour du compensateur synchrone
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moteur électrique alimenté par du courant continu ... stabiliser le voltage et la fréquence du réseau électrique au niveau voulu en temps réel ... L’équipementier ABB, qui fabrique de tels appareils, en a aussi récemment déployé en Angleterre, au Canada et en Écosse
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compensateur synchrone moderne couplé à un volant d’inertie de 40 tonnes
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ce n’est qu’un début : l’Australie vient d’annoncer un ambitieux programme de transition pour 2030 https://energieetenvironnement.com/2021/12/12/laustralie-championne-de-la-transition-des-2030. En huit ans, elle prévoit multiplier sa capacité de production renouvelable par 3 et sa capacité de stockage sur batterie par 20
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Sources :
- Giles Parkinson. Solar reaches 110 per cent of South Australia demand as more records tumble. Renew Economy, 30 nobembre 2021.
- Andrew Wades. Power Moves: Synchronous condensers are an old technology enjoying a new lease of life, enabling more renewables to connect to the grid. The Engineer, juin 2021.
L’enquête IFOP/SER confirme les tendances révélées par les différentes études publiées récemment sur la préoccupation grandissante des Français concernant l’urgence climatique et la protection de la planète.
Ainsi, sept Français sur dix considèrent que la lutte contre le réchauffement climatique doit constituer un enjeu prioritaire de l’élection présidentielle qui vient et six sur dix pensent que la transition énergétique ne va pas assez vite dans notre pays (27% considérant qu’elle va au bon rythme et 13% trop vite).
Pour accélérer la transition énergétique, les Français font aujourd’hui très majoritairement confiance aux énergies renouvelables.
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Connu / https://twitter.com/ericvidalenc/status/1466415454835167246
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Les Scop IDF et 36 autres suivent eric vidalenc @ericvidalenc · 11h
Les dépenses de recherche sur l'énergie en France : 1,5Milliards en 2020.
Dont 50% pour le nucléaire, 13% sur les renouvelables, 17% sur l'efficacité énergétique...
Une exception française au sein du G7.
Image
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Connu / commentaire de Chango Uc (invité) il y a 5 jours mardi 23/11/21 à 22h12
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Hey, super vidéo comme d'habitude :) en parlant de stockage de l'électricté ENR, il serait intéressant de mentionner d'autres alternatives, une des plus prometteuses étant les centrales solaires thermiques (CSP). Une de leurs limites, leur coût, peut être contournée par certaines innovations, comme dans ce projet européen, MOSAIC: https://mosaic-h2020.eu/ Et big up à Strasbourg !
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L'ÉQUIPE :
Sébastien CAPELIER, Chef de projet
Antoine CRESPIN, Responsable Communication
Emilio GONZALEZ, Prospecteur Foncier
Thibault HALLU, Responsable Maintenance et Exploitation
Le porteur du projet
RP Global est développeur, investisseur, constructeur, opérateur et producteur indépendant d’électricité avec plus de 30 ans d’expérience dans le domaine des énergies renouvelables, et se spécialise dans les projets hydroélectriques, éoliens et solaires photovoltaïques.
RP Global France, fondée en 2008 et filiale du groupe RP Global, emploie 25 collaborateurs à Lille où se trouve son siège et à Bordeaux. Son équipe multidisciplinaire couvre tous les métiers du développement, du financement, de la construction, de l’exploitation de parcs éoliens et de centrales photovoltaïques.
Début 2019, la société a construit 103,5 MW éoliens et assure l’exploitation de 60,5 MW. Plus de 1000 MW sont en développement à Horizon 2024, à travers le territoire national.
Chiffres clés :
- 30 ans d’expériences dans les énergies renouvelables, dont 12 en France
- 104 MW de parcs en exploitation, développés et/ou construits par RP GLOBAL France
- 130 MW de projets en instruction ou accordés
- 1000 MW de projets en développement à Horizon 2024
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Connu / mel du vendredi 10 décembre 2021 – 19h00
RAPPORT | Novembre 2021
Les coûts actuels des énergies électriques bas-carbone
Analyse des différents coûts actuels des moyens de production nucléaire, éolien et photovoltaïque et de leur impact sur le réseau.
Greenpeace est une organisation internationale qui agit selon les principes de non-violence pour protéger l’environnement et la biodiversité et promouvoir la paix. Elle est indépendante de tout pouvoir économique et politique et s’appuie sur un mouvement citoyen engagé pour construire un monde durable et équitable.
L’Institut Rousseau est un laboratoire d’idées indépendant, attaché à la reconstruction écologique, sociale et démocratique de nos sociétés.
Il rassemble des intellectuels, des chercheurs, des hauts fonctionnaires et des travailleurs du privé ou du public. Son objectif est de produire des propositions de politiques publiques innovantes, ambitieuses et opérationnelles.
Greenpeace France et l’Institut Rousseau tiennent à remercier différents acteurs associatifs pour leurs retours précieux et leurs conseils avisés : particulièrement Yves Marignac de l’association négaWatt ainsi qu’Alain Grandjean et les équipes de la Fondation Nicolas Hulot.
Contact presse Greenpeace Guillaumine Lickel, guillaumine.lickel@greenpeace.org, 06 73 89 48 90
Contact presse Institut Rousseau Oriane Wegner, oriane.wegner@institut-rousseau.fr, 06 59 57 32 89
Contact éditorial Morgane Gonon, morgane.gonon@institut-rousseau.fr, 06 33 12 10 58
Résumé exécutif
La France est actuellement à un tournant de son avenir énergétique avec un choix crucial pour son futur mix électrique : par quoi remplacer les 56 réacteurs nucléaires du pays après leur fermeture dans les décennies qui arrivent ? S’il est certain qu’il faudra quoi qu’il arrive accélérer le développement des énergies renouvelables éoliennes et photovoltaïques, la question se pose pour le nucléaire : faut-il ou non construire de nouveaux réacteurs nucléaires en France ou faut-il progressivement aller vers un mix 100 % renouvelables ?
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pour éclairer ce débat sur l’avenir énergétique du pays dans un contexte électoral particulier. Le rapport RTE Futurs énergétiques 2050 se focalise sur la trajectoire électrique alors que le scénario négaWatt 2022 et les scénarios de l’Ademe Prospectives, énergies, ressources 2050 proposent une vision de la transition sur l’ensemble du système énergétique vers la neutralité carbone en 2050.
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choix : nucléaire existant, nucléaire en construction avec l’EPR de Flamanville, éolien terrestre et posé en mer, photovoltaïque au sol, sur ombrières ou grandes toitures ainsi que sur le segment résidentiel. Cette grille de lecture repose sur le calcul du coût courant économique, tel qu’utilisé par la Cour des comptes pour calculer le coût de production de l'électricité nucléaire.
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méthodologie et un périmètre d’analyse communs pour ces différentes technologies. En outre, les chiffres utilisés proviennent tous de sources publiques les plus récentes possibles. Dans le cas du nucléaire, les données d’EDF ont été privilégiées et ont été complétées par des données d’autres sources, essentiellement celles de RTE ou de la Cour des comptes.
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Il résulte de cette étude que les renouvelables les plus compétitives, photovoltaïque en centrale au sol ou sur grandes toitures et éolien terrestre, présentent aujourd’hui un coût courant économique moyen de 5 % à 30 % inférieur à celui du nucléaire existant, celui de l’éolien posé en mer restant légèrement supérieur (moins de 15 %). Toutes ces options ont un coût courant économique moyen au moins deux fois moins élevé que celui de l’EPR de Flamanville, qui se situe au même niveau que celui du photovoltaïque résidentiel.
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Malgré les nombreuses variables et incertitudes à prendre en compte, le coût complet d’un tel système à l’horizon 2050 ou 2060 n’apparaît pas d’un ordre de grandeur différent de celui d’un système électrique reposant sur un mix d’énergies renouvelables et de nucléaire.
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Dès lors, il est indispensable que ce sujet puisse être débattu dans un cadre véritablement démocratique, en prenant le temps
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discutées sur la base d’une comparaison économique aussi équitable que possible, éclairant leurs coûts directs et leurs coûts indirects, ce qui est l’objet du présent rapport. Cette comparaison, pour être complète, doit intégrer d’autres critères, notamment des aspects environnementaux (matières premières, biodiversité, artificialisation des sols, ressource en eau, production et gestion des déchets...) et sociaux (création d’emplois, santé publique, retombées économiques, implication des différents territoires...) qui ne sont pas abordés ici.
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obtenir le CCE par MWh.
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le CCE plus adapté que le Levelized Cost Of Energy (LCOE) ou coût complet actualisé de l’énergie.
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Du rapport RTE/ Agence internationale de l'énergie (AIE), il ressort l’existence de “quatre ensembles de conditions strictes, qui devront être remplies pour permettre, sur le plan technique et avec une sécurité d’approvisionnement assurée, l’intégration d’une proportion très élevée d’énergies renouvelables dans un système électrique de grande échelle comme celui de la France” : le maintien de la stabilité du système électrique, l’assurance d’une adéquation permanente entre production et consommation électrique, l’existence de réserves opérationnelles adaptées en volume au mix électrique considéré et l’adaptation du réseau électrique.
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Seule une vision globale sur un ensemble de critères permettra aux citoyens, à l’ensemble des organisations concernées et aux personnalités politiques de débattre sereinement de l’avenir du mix électrique français et de prendre des décisions en toute connaissance de cause.
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le maintien du signal électrique à la fréquence de 50 Hertz, et le développement de dispositifs techniques pour remplacer ou imiter l’apport à la stabilisation du réseau aujourd’hui fournie par l’inertie des machines tournantes des centrales électriques.
Au moins deux options sont envisageables pour reproduire cet effet. La première
consiste simplement à utiliser des compensateurs synchrones, c’est-à-dire des
moteurs synchrones tournant à vide sur le réseau, sans production de puissance.
Pour cela, il est possible de réutiliser les machines tournantes des centrales
conventionnelles mais donc à vide. Il s’agit d’une solution mature ... La deuxième option consiste à modifier le fonctionnement actuel d’opérations de l’électronique de puissance des parcs éolien et photovoltaïque ... sans machines tournantes en modifiant le fonctionnement de “grid-following” en “grid-forming”, permettant aux moyens de production renouvelables de générer leur propre onde de tension à la fréquence voulue et de se synchroniser avec les autres sources générant des ondes de tension ... c’est l’objet du projet européen Osmose.
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état de l’art des coûts système
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d'après nos calculs, même en appliquant une hypothèse favorable d’une baisse de 30 % - préconisée par la SFEN (Société française d'énergie nucléaire) - au coût de construction (hors frais financiers) et en réduisant la durée de construction à 10 ans, le CCE du nouveau nucléaire ressortirait à près de 120 €/MWh.
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l’intégration dans un réseau, tel que celui de la France, d’électricité renouvelable générée par des centrales photovoltaïques et éoliennes, représentant une proportion pouvant aller jusqu’à 75 % du total (impliquant donc des coûts système additionnels de l’ordre de 40 € par MWh), peut être économiquement rentable lorsque cette intégration se fait au détriment du nucléaire de troisième génération
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TERMINER AVEC LES ANNEXES
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Connu / https://twitter.com/ClemSenechal/status/1463466234893189120
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@ClemSenechal
12:15 PM · - 22 Retweets 4 Tweets cités 47 J'aime & 14h Le rapport complet - 1 - 4 - 10
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Connu / [cyber-quotidien] E-quotidien du mercredi 24 novembre 2021
Thierry Salomon a aimé Yves Marignac @YvesMarignac · 10h Merci @FranceInter
de m'avoir permis de clarifier la situation, et les perspectives, en termes de coûts respectifs de production des renouvelables et du nouveau nucléaire, et de coûts des systèmes électriques complets associés.
Yves Marignac, porte-parole de l'Association négaWatt : "Les coûts du nucléaire n’ont cessé d’augmenter, alors que les énergies renouvelables ont connu des réductions extrêmement importantes."
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