36 minutes
Les années passent, le dioxyde de carbone continue de réchauffer notre planète. Pire, le réchauffement climatique risque d'en libérer des quantités gigantesques, jusque là piégées dans la glace. Plus que jamais il faut s'inspirer de notre nature pour repartir sur la bonne voie : introduction au géomimétisme.
Le Géomimétisme avec Pierre Gilbert © Radio France / Denis Cheissoux
... référence au « biomimétisme » c’est le fait de s’inspirer de l’action de la nature. Cela désigne l’ensemble des pratiques dont nus disposons pour piéger le carbone atmosphérique dans les sols, les organismes vivants, dans le respect des cycles naturels et de la nature.
Le reportage
Car pour limiter la casse – dont les conséquences seront plus importantes sur le moyen et long long terme que le virus mondialisé – il ne suffit pas de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, même si cela est incontournable, il faut aussi capturer le trop plein de CO2 dans l’atmosphère.
La géo-ingénierie chère aux technico centrés voulant agir sur l’atmosphère et les océans feraient plus de dégâts que de bien.
L’ exemple le plus évident de géomimétisme est celui de la reforestation à même de rafraîchir le climat et de faire revenir les pluies. On peut également citer l’agroécologie, l’élargissement des zones humides et non leur destruction, le renforcement du permafrost, la constitution de puits de carbone océaniques.
Pierre Gilbert, 26 ans , a travaillé pour le Ministère des Armées sur les liens entre changement climatique et sécurité. Le travail relaté dans son livre démontre qu’il est encore possible de continuer à rendre habitable notre planète … mais au prix de changements de comportements, de mentalité, de productions, de méthodes assez radicaux sans être sinistres. Aujourd’hui on a presque tout faux sauf pour les profits à court terme. Changer est difficile mais possible avant que ce soit obligatoire. Sourire collectivement demain est possible, avec ou sans masque
Pour aller plus loin
Vidéo de Pierre Gilbert à propos de son livre « Géomimétisme. Réguler le changement climatique grâce à la nature » aux Editions Les petits matins. Le vent se lève.
Le géomimétisme, mariage réussi du climat et de la biodiversité. Entretien avec Pierre Gilbert, Le journal de l’environnement.
Les Editions Les Petits Matins
-> RSS
http://rf.proxycast.org/12c9fa77-fd9c-4d9f-8e97-5e0361c87525/10006-01.11.2020-ITEMA_22470561-2020F5147S0306.mp3
32 minutes
Philosophe du vivant, il vient de faire paraitre "Raviver les braises du vivant". Un essai passionnant, qui nous invite à regarder le monde autrement et à s’affranchir des passions tristes que sont l’impuissance et le découragement.
... il confronte sa pensée au terrain et nous entraine sur des sentiers hors-piste. "Manières d’être vivant" et "Raviver les braises du vivant", ses deux derniers essais, sont publiés aux éditions Actes Sud. Il nous invite à repenser notre rapport à la nature.
...
"Un monde sans abeille, c’est un monde littéralement inhabitable. Ce n’est pas simplement inesthétique, c'est tout le schéma du vivant qui change : un monde sans abeille, c’est un monde sans personne."
"La très vieille découverte du levier me fascine : le levier permet d’agir sur quelque chose de plus grand que vous. Il faut donc inventer des leviers qui permettent d’être effectifs sur la nature qui nous dépasse."
...
"Mon problème n’est pas un problème de morale mais de cosmologie : on s’est trompés en concevant le monde comme un ranch dont il fallait s’occuper. On s'est trompés, nous sommes façonnés par les vivants ."
"Ou bien on exploite, ou bien on sanctuarise le vivant. Or, la possibilité de vivre ensemble existe depuis toujours dans le vivant. Établir une relation diplomatique avec le vivant, c'est une manière d’ouvrir un troisième espace de possible."
"Le pistage, c’est le goût du détail révélateur, l’idée qu’il y a des traces de structures cachées qui sont visibles. C’est ce que j’essaye d'instaurer dans mes écrits aussi : un lien entre philosophie et pistage, une philosophie de terrain."
"La philosophie m’a fasciné parce que j’avais un sentiment de désorientation à l’égard de l’existence. J’ai pressenti tôt que la philosophie pouvait constituer une carte. C’est-à-dire qu’elle a pour vocation de nous orienter dans un monde compliqué."
Les invités Baptiste Morizot, philosophe, maître de conférences à l'Université d'Aix-Marseille
Ndlr :
- sortir de la conception dualiste animal/nature - homme ++
- on a besoin de ce type de rapport au vivant pour PRENDRE LE PARTI DE L'ANTHROPOCÈNE... => contacter et valoriser ACT
Environnement | Droits | Protection | Nature | Politique - 2711 lectures
Ferhat Taylan, philosophe
Université de Liège Date : 12/09/2017 Lieu : CCIC Cerisy Durée : 26:54
Cette communication a été enregistrée dans le cadre du colloque intitulé "L'alternative du commun" qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 8 au 15 septembre 2017, sous la direction de Christian LAVAL, Pierre SAUVÊTRE et Ferhat TAYLAN.
Actes du colloque
Publication du CCIC - L'alternative du commun
Christian Laval, Pierre Sauvêtre, Ferhat Taylan (dir.)
Hermann Éditeur — 2019
ISBN : 979-1-0370-0088-0
Présentation du colloque
Ces dernières années, on observe dans les pratiques comme dans les réflexions théoriques une véritable "explosion" du thème du "commun", devenu une référence centrale pour de multiples foyers de luttes et d’expérimentations politiques et économiques (mouvement altermondialistes et écologistes, défense des services publics, résistances paysannes, coopératives, expérimentations numériques collectives). Cette profusion a été accompagnée par un ensemble de travaux d’économie, de sociologie politique et de philosophie. Avec une vitesse rare pour une notion nouvelle, le commun s'est mondialement imposé en tant que grand concept politique de ce début de XXIe siècle. Il admet pourtant des acceptions fort différentes, parfois contradictoires. Si l’installation du concept est désormais bien avancée, l'on traverse une période de problématisation stratégique, au sens d’un ensemble de questionnements, de difficultés et de conceptions diverses quant à la manière de mettre en œuvre, face à l’impasse que représente la domination oligarchique néolibérale, l’alternative politique du commun.
Présentation de l'intervenant
Ferhat Taylan est chercheur postdoctoral à l'Université de Liège, dans le cadre de projet de recherche "Gouverner par l'environnement". Après avoir soutenu sa thèse de philosophie "La rationalité mésologique. Connaissance et gouvernement des milieux de vie (1750-1900)", il s'intéresse à l'épistémologie historique des savoirs environnementaux modernes.
Résumé de la communication
La reconnaissance de la rivière Whanganui comme personne juridique et "entité vivante" par le Parlement de la Nouvelle Zélande au mois de mars 2017 a été souvent interprétée comme un cas de protection de la nature de la part des cultures locales. Or, on tentera de montrer que pour les Maori qui ont mené un long combat pour cette loi, il s'agit surtout de faire reconnaître l'inséparabilité du collectif humain du milieu naturel, de sorte que tout dommage porté sur la rivière soit considéré au même titre qu'un dommage porté sur les personnes humaines. À travers ce cas juridique semble s'esquisser ce qu'on pourrait appeler un "milieu commun", où les composants bio-physiques du milieu fournissent les conditions d'existence aux humains qui se chargent à leur tour de faire vivre l'ensemble. Ainsi, les impasses d’une écologie posant l’humain en face d’une nature à protéger pourraient être évitées si on arrivait à penser ce milieu commun comme une entité où le collectif et son milieu sont juridiquement inséparables. A fortiori, penser en termes de "milieux communs" nous permettrait-il de formuler, comme étant une revendication forte en écologie politique, l’extension des droits des humains aux conditions de leur existence, aux êtres bio-physiques dont la survie est indispensable au maintien du milieu en question ?
L’anthropologue Philippe Descola nous a fait reconsidérer l’idée de nature. Sa pensée a profondément influencé l’écologie, et dessine la voie d’une nouvelle relation entre les humains et le monde dans lequel ils sont plongés. Reporterre a conversé avec lui : voci son interview, à écouter en podcast et/ou à lire.
Philippe Descola est titulaire de la chaire d’Anthropologie de la nature au Collège de France et directeur du Laboratoire d’anthropologie sociale (ENS/EHESS). Il est l’auteur des Lances du crépuscules (Plon, 1993) et de Par delà nature et culture (Gallimard, 2005).
... Jeune étudiant, dans les années 1970, vous êtes parti au fin fond de l’Amazonie, entre l’Équateur et le Pérou, à la découverte des Achuars. Vous y avez passé deux à trois ans en immersion et plus tard plusieurs séjours. ... suradaptés à la nature, des êtres véritablement primitifs parce qu’ils étaient naturalisés. C’étaient des « peuples naturels ». Cela pose des questions quand on s’intéresse au rapport que des sociétés entretiennent avec leur environnement. Où est le social, où est la médiation sociale dans un tel système ? ... j’ai été en Amazonie avec l‘idée que peut-être, s’ils n’avaient pas d’institutions sociales immédiatement visibles c’était parce qu’ils avaient étendu les limites de la société au-delà du monde des humains. ... C’était un pressentiment. L’enquête ethnographique prend du temps ... L’oniromancie, c’est-à-dire l’interprétation des rêves. ... le manioc ... plante toxique, le barbasco ... on s’adresse directement à l’âme de ces humains ou des non-humains ...
...
les Achuars maintenaient en permanence une sorte de fil de communication avec des interlocuteurs humains et non-humains par l’intermédiaire de ces incantations magiques ... les non-humains étaient tout sauf la nature. C’étaient des partenaires sociaux qui n’étaient pas divinisés ni sacralisés puisqu’on les chassait, qu’on les mangeait, plantes comme animaux. Néanmoins, ils étaient dotés d’une dignité de sujets qui permettait une communication de sujet à sujet. Cela était quelque chose qui apparaissait en filigrane dans beaucoup de théories des religions dites primitives, depuis longtemps. Depuis Fraser, au début du XXe siècle. ... l’attention que chaque être vivant requiert et le soin qui est nécessaire pour le maintenir en vie ... l’idée que les non-humains sont animés par une intention, des projets, des buts qui les font entrer en communication les uns avec les autres. Et qui permet la communication entre humains et non-humains. C’est-à-dire que ce sont des êtres qui ne diffèrent pas tant de nous par leurs capacités ou par leurs dispositions à établir des relations que par des atouts physiques qui leur sont particuliers. cela correspond à l’idée que le grand éthologue Jacot von Uexkül avait développée. Que chaque espèce vit dans un monde singulier qui est fondé sur sa capacité à utiliser du fait de sa biologie propre, des éléments de sa niche écologique. Mais alors que chez Yacob von Uexkül, chaque espèce vit dans une bulle, chez les animistes, la communication est rendue possible par cette espèce de langue universelle qu’est le dialogue des âmes. ... Heidegger avait bien mis en évidence que la nature est une sorte de boîte vide qui permet de donner une saillance à tous les concepts auxquels on va l’opposer. Moi, je m’en sers pour signifier la distance qui s’est établie entre les humains et les non-humains ... Non seulement les Achuars n’ont pas de terme pour désigner la nature, mais c’est un terme quasiment introuvable ailleurs que dans les langues européennes, y compris dans les grandes civilisations japonaise et chinoise. ... le capitalisme a besoin de ce sous-bassement que j’ai appelé le naturalisme ; c’est-à-dire cette distinction nette entre les humains et les non-humains, la position en surplomb des humains vis-à-vis de la nature ... en Chine ... dans ce qu’a été l’expérience industrielle de l’Union Soviétique, fondée sur l’idée des humains démiurges ... Inventer des formes alternatives d’habiter la Terre, des formes alternatives de s’organiser entre humains et d’entretenir des relations avec les non-humains. Je reprends la formule de Gramsci, « le pessimisme de la lucidité et l’optimisme de la volonté ». ... changer les choses. Comment ? Et bien par la multiplication d’expériences que je trouve originales dans le monde européen. J’étais à Notre-Dame- des-Landes, il n’y a pas très longtemps, sur la Zad. Et, je trouve que c’est une expérience - ce n’est pas la seule ... degré de réflexivité ... La capacité à poursuivre un projet dont on va examiner toutes les composantes ... Comment on se débrouille pour faire vivre cela en faisant un pas de côté par rapport aux contraintes politiques légales et administratives d’un État moderne capitaliste ou libéral ? ... l’identité qui s’est constituée peu à peu ou l’identification entre les humains et certains non-humains menacés, les tritons, les salamandres, les grenouilles, etc.. Ce qui m’a frappé par exemple, c’est l’attention des gens qui s’intéressent à la forêt. Il y a une petite forêt, qui est exploitée d’ailleurs, dans une attention à l’individualité des arbres.
Cette attention à la cohabitation tranche complètement avec la foresterie industrielle, de même que les techniques de maraîchage tranchent là avec l’agriculture industrielle. Cette attention profonde à la singularité des êtres vivants avec lesquels les zadistes entrent en contact me frappe parce que j’ai vu la même chose en Amazonie. ... vivent une sorte d’Epiphanie. Ils essayent de travailler à l’intérieur d’un collectif où l’on partage à peu près tout, avec cette espèce d’identité profonde, d’identification profonde, qui est singulière.
...
On ne peut pas devenir des Achuars. On peut devenir des humains différents de ce que nous avons été ou de ce que nous sommes. Découvrir des façons alternatives de vivre pour essayer de nous transformer nous-mêmes.
Thèse : "La nature domestique de Ph D. à la MSH ; Les lances du crépuscule (+accessible) collection Terre humaine ; & 1petit livre "L'écologie des autres et l'anthropologie et la question de la nature, éd QUAE
Lire aussi : Alessandro Pignocchi : « Il n’y a pas d’écologie sans lutte collective contre le monde de l’économie » https://reporterre.net/Alessandro-Pignocchi-Il-n-y-a-pas-d-ecologie-sans-lutte-collective-contre-le-monde-de-l
Réalisation du podcast : L’équipe de Ground Control https://www.groundcontrolparis.com/ avec Laura Eisenstein à la production, François Touchard à la réalisation et Frédéric Haury pour les micro-trottoirs.
Ndlr :
- on retrouve ici des ingrédients de la théorie de la médiation ? cadre, distance, interrelations, etc. => creuser ACT
- ces peuples nous transmettent des savoir-être primordiaux pour inventer/restaurer notre rapport aux autres, au vivant. => valoriser politiquement ce trésor à préserver coûte que coûte. MpT peut y contribuer ACT
Licence de la fiche : Creative Commons BY-SA
Description : Jusqu'en 1990, la très grande majorité des personnes pensaient qu'il était impossible de travailler de façon efficace à plus d'une douzaine de personnes sans mettre en place une hiérarchie ... 1991, Linus Torvalds, ... annonce le 26 août 1991 sur le forum Usenet ... 1997, Eric Raymond publie en ligne la première version de son texte "La Cathédrale et le Bazar ... Linux ... logiciel libre ... 2000, Jean-Michel Cornu publie en ligne la première version de "la coopération nouvelles approches3." qui propose les neuf lois de la coopération en s'appuyant sur la cathédrale et le bazar d'une part, et sur des expériences personnelles en dehors du développement logiciel : association Vidéon télévision participative et l'Internet Fiesta (fête mondiale de l'Internet qui s'est appuyée en 1999 et 2000 sur les principes du logiciel libre appliqués à la réalisation d'événements) ... 2001, un groupe informel naît de structures environnementales (Tela Botanica, Ecole et Nature, les écolos de l'Euzière) ... 2001 également, se crée l'association Créatif ... guides animés par Philippe Cazeneuve ... + collectif I3C de l'internet créatif coopératif et citoyen4 ... 2002 Brest réseau I4C 4eme C rajouté / convivial 5 ... 2002, le réseau Ecole et Nature, / Marc Lemonnier publie guide "Fonctionner en réseau"6 ... réseau Tela-botanica botanistes francophones 7 , créé en 1999 / Daniel Mathieu, s'appuie / livre la coopération nouvelles approches &/réflexions réseau Ecole et Nature pour le mode de participation de ses membres. En 2013, atteint 20000 membres.
2004, Fondation Internet Nouvelle Génération groupe /l'Intelligence Collective8. + Michel Briand, forum des usages coopératifs10 Brest ... les étés TIC11 à Rennes à partir de 2009 devenus en 2013 "tu imagines ? Construits !12" ou bien encore les rencontres Moustic13 à Montpellier à partir de 2005 ... les rencontres des acteurs de l'internet francophone, plus ancienne manifestation française de l'internet crées en 1997, accueillent une série d'ateliers / coopération. Le croisement des réseaux s'organise autour du site Intercoop14 ...
2010, l'association Outils Réseaux, formation Animacoop15, "animer un projet collaboratif"
2011 Imagination for People, plate-forme internationale & communauté / repérer et soutenir les projets sociaux créatifs + groupe /l'innovation monétaire de la FING + groupe des animateurs de groupe, AnimFr, créé /Outils Réseaux, Brest Métropole Océane et Imagination for People. + 2011-2013, projet européen CoopTIC, piloté /SupAgro Florac former des formateurs en coopération en Belgique, Catalogne et France ... groupe Question Numérique de FING ... +"La coopération expliquée à mon beauf" / groupe AnimFr +présentation d'ensemble "la coopération en 28 mots clés" exposée /Animacoop + premier MOOC francophone ITYPA "Internet, tout y est pour Apprendre" ... 2013, groupe Adeo définit sa stratégie produits, achats et supply chain / dix prochaines années ... +logiciel en ligne Assembl développé /Imagination for People avec Institut du Nouveau Monde Québec /faciliter réalisation cartographies textuelles ...
Connu / https://da32ev14kd4yl.cloudfront.net/versioned/jmichelcornu/docs/Guide%20animateur/Guide%20animateur2.pdf
Ndlr : - que de souvenirs... - Un oubli peut-être, l'importance de l'avènement de l'internet rendant possible l'approche holomidale. - Un point clé : documenter, partager en ligne de manière didactique, animer ... - un constat, apparition du mot collaboratif non commenté, pas signifiant ? ACT
Carte participative en ligne
https://sentinellesdelanature.fr
est une nouvelle application mobile pour protéger l’environnement. Elle permet aux citoyens de pouvoir signaler des atteintes à l’environnement lors de promenades, par exemple. Elle permet de géolocaliser l’alerte qui sera envoyée à une association à un membre de France Nature et Environnement, qui a son tour validera ou non l'alerte comme un danger pour l'environnement. L'association accompagne ensuite le citoyen dans la plainte qu'il va adresser à la mairie de sa commune.
C'est Xavier Métay, le coordinateur de France Nature Environnement Pays de la Loire pour l’application et le projet Sentinelle de la Nature, qui nous raconte le projet.
Transcription : ... médiation de l'environnement ... carte pour signaler les atteintes à l'environnement ...
Ndlr : la cartographie repose sur osm ++
faut-il impérativement un tél mobile pour accéder à cette appli ? NON, le dépôt sur la toile fonctionne aisément en positionnant manuellement sur la carte la localisation. ++
... Ce document téléchargeable ici, Rapport ABC Mouthiers http://www.mouthiers-sur-boeme.fr/wp-content/uploads/2018/11/Rapport-ABC-Mouthiers.pdf, dresse l’état des habitats, de la flore, de la faune sur le territoire communal. Il indique aussi
le niveau de protection des espèces patrimoniales.
Pour la Science @PourlaScience 16 hil y a 16 heures
Cette découverte est étonnante, car elle prouve que l’art « naturaliste » a persisté pendant l’Azilien.
0 réponse 3 Retweets 11 j'aime
->
La première bande dessinée à Angoulême date de 12 000 ans
Retrouvée sur un site préhistorique Azilien près de la gare, une plaque de grès montre des animaux gravés successivement dans...
pourlascience.fr
56 minutes
A l’occasion de l’Année internationale des langues des peuples autochtones décrétée par l’Unesco en 2019, le Muséum de Toulouse a choisi de mettre en avant l’Amazonie, sa biodiversité, ses populations, son patrimoine " bioculturel " grâce à l’exposition "Oka Amazonie, une forêt habitée".
Oka Amazonie © ©-Studio-Pastre-739x1024
L’expo Oka Amazonie, une forêt habitée" propose d'aller à la rencontre des peuples amérindiens qui vivent sur un territoire immense, l'Amazonie.
Avec 6 millions de km2 de forêt, l’Amazonie représente à elle seule 50% des forêts tropicales de la planète avec 390 milliards d’arbres qui appartiennent à 16 000 espèces. 20% de la forêt amazonienne a déjà été détruite et chaque année 2,27% de cette forêt disparaît. L’Amazonie c'est + de 50% de la biodiversité mondiale, soit une espèce sur 10 existantes sur Terre. C'est aussi 30 millions de personnes dont 350 groupes indigènes vivants en grande majorité des services rendus par la nature. La population des amérindiens dans la grande Amazonie est estimée à environ 1,3 millions de personnes avec 184 communautés. Neuf pays dont le Pérou, le Brésil et la Guyane française entre autres appartiennent à cette immense territoire.
À lire
Sciences
Donnons du temps aux forêts tropicales pour se régénérer
La Guyane française est un DROM, un département /région d’Outre-Mer, qui possède la particularité d’être la seule région française (sans compter les Territoires d’Outre-Mer) où vivent des peuples autochtones. Les principaux peuples autochtones de Guyane sont les Arawak-Lokono, Teko, Kali’na, Pahikweneh ( Palikur), Wayapi, Wayana. La population amérindienne, Français du bout du monde et enfants de la République Française, est estimée à environ 10 000 personnes en Guyane française. La continuité entre les espèces végétales et animales et les sociétés humaines se trouve bien illustrée dans la manière dont les Amérindiens voient le monde. Les plantes médicinales sont une bonne porte d’entrée pour connaitre ces sociétés.
avec :
- Francis Duranthon, directeur du Muséum d’Histoire Naturelle-Toulouse Métropole et conservateur en chef pour l’exposition « OKA, Amazonie, une forêt habitée » à partir du 24 avril au Muséum D'Histoire Naturelle -Toulouse Métropole.
- et Guillaume Odonne, ethnobiologiste, chercheur et responsable de l’équipe Ethnoécologie et dynamiques culturelle au Laboratoire écologie, environnement, interaction des systèmes amazoniens (LEEISA) du Cnrs de Guyane française. Il est membre du conseil scientifique de l’expo « OKA, Amazonie, une forêt habitée »
Thèmes associés Sciences ressources naturelles Amazonie nature Guyane
Les vœux pour la nature - par Denis Cheissoux - samedi 5 janvier 2019 - CO2 mon amour - France inter
Les vœux pour la nature
54 minutes
Une année de plus qui démarre. Une année de plus pour profiter des beautés du monde, de la simplicité de la nature. Une année de plus pour en profiter, mais aussi pour s'engager et tenter de protéger notre maison.
CO2 mon amour, l'émission qui rapproche les hommes en nous rapprochant de la nature...
Au menu...
Michel Pastoureau est un historien, spécialiste de la symbolique des couleurs. Passionné de nature, il s'intéresse aussi aux loups, sujet sur lequel il signe Le Loup, une histoire culturelle, aux éditions Seuil. Joignant ces deux centres d'intérêt, il décortique pour nous la signification de la couleur verte à travers les âges et explique comment elle est passée de la couleur du malin à la couleur de l'écologie.
Fabrice Nicolino est un journaliste spécialiste de l’environnement, contributeur de journaux comme Charlie Hebdo ou Le Canard enchaîné. En septembre 2018, il lançait l'Appel des coquelicots, via lequel il appelle à stopper l'utilisation des pesticides, devenue une tragédie pour la santé.
" Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; les fleurs sauvages deviennent rares. Rendez-nous nos coquelicots et nos bleuets ! Rendez-nous la beauté du monde ! "
Emily Loizeau est auteur-compositeur-interprète. Elle-même signataire de l'Appel des coquelicots, c'est dans la perspective de lutte contre les pesticides qu'elle écrit le titre "Viens avec moi mon petit pays".
Programmation musicale :
L'équipe
Denis Cheissoux Producteur
Henri-Marc Mutel Réalisateur
Camille Blanès Attachée de production
Thierry Dupin Programmateur musical
Frédéric Denhez Chroniqueur
Mots-clés : Société Environnement écologie
Transcription :
...28:14 comment accompagner nos agriculteurs ? Fabrice Nicolino : j'ai les paysans, la bagarre n'est pas contre eux. Sortir d'un ssytème qui les rend malades et pauvres. Créer un mouvement très vaste au-delà des coquelicots, on en reparlera, créer quelque chose de très puissant pour aider massivement nos paysans à sortir d'un système qui les anéantit. C'est possible de créer un nouveau contrat social entre la société fr qui a beaucoup changé, et nos paysans. Pas un contrat au rabais. Il faudra mettre beaucoup d'argent dans l'histoire. Repenser les choses. C'est une main vraiment fraternelle que je tends aux paysans, c'est sincère. Je veux qu'il y ait plus de paysans à la campagne, mais pas les paysans noyés sous des tonnes de pesticides. Je condamne des pratiques agricoles et industrielles qui servent les intérêts de quelques uns et qui nuisent aux intérêts profonds de la société et de la plupart des paysans. Donc ya une solution, ya une porte de sortie, j'en suis sûr. Émilie le disait tout à l'heure, il faut un sursaut de la société. Il faut aimer nos paysans mais refuser des pratiques industrielles folles et criminelles.
DC : réorienter les aides puisque cette agriculture fonctionne grace au pétrole et des subventions la PAC, C'EST NOUS les citoyens qui la payons au final. Donc réorienter cela. Il faut du courage politique.
FN : vous avez raison. ce qu'il faut, c'est exprimer la puissance de la société. La société est ULTRA-PUISSANTE. Avec l'appel des coquelicots, je le redis calmement, on vise 5 millions de soutiens à octobre 2020. J'invite tous nos auditeurs à nous rejoindre. Signer cet appel à l'action. Ça n'est pas une pétition. Cette action est au bénéfice des paysans et de toute la société. Il faut trouver un chemin commun. Nous allons le trouver. Un chemin d'espoir. Ça repose sur du courage, sur de la vaillance, sur de la joie aussi. On va montrer comment fleurir la France avec des coquelicots. C'est un de nos objectifs. On veut refleurir toute la France avec des fleurs sauvages ou de courge ou de quoi que ce soit. On veut montrer la joie qu'on peut éprouver à vivre sur cette terre sans la saloper. Pardon. Ya une énergie en nous tous qui est prodigieuse. Il faut la faire sortir comme une fleur sort. C'est ça qui va se passer dans les mois, dans les prochaines années. Et croyez-moi. Si on arrive à rassembler plusieurs millions de soutiens, tout va changer. C'est-à-dire que la questilon paysanne, la question de la culture, sera bouleversée. Tout le monde sait. Est-ce que c'était si bien de transporter des millions de paysans vers les banlieues ?où la plupart de leurs enfants sont désormais chômeurs ? Était-ce l'objectif ? Il ne s'agit pas d'un retour en arrière, ne de clamer que des fermes avec des sols en terre battue s'était bien. Avec les outils modernes dont on dispose, on peut vivre fort bien à la campagne et être enfin acceptés par la société. Vous croyez que c'est heureux pour les paysans dont les enfants se font engueuler ou traiter de tous les noms dans les cours de récréation ? On a des milliers de témoignages comme ça. C'est devenu infernal d'être paysans en France. Alors que c'était un pays, la civilisation paysanne. C'était le fondement de ce pays.Ça a disparu pour des raisons mercantiles. ON PEUT CHANGER.
dc : Paysans quelqu'un qui habite le pays. Beaucoup d'entre eux se définissent exploitants agricoles.
FN : s'ils ne veulent plus être paysans, qu'ils restent exploitants. Nous nous avons besoin de paysans. Vous avez mille fois raison. De paysans qui habitent le pays, qui le font vivre dans sa merveilleuse beauté. C'est de ça dont on a besoin. Je n'ai rien à voir avec les exploitants agricoles. Je le dis sans agressivité. Mais les gens qui pactisent avec le système des pesticides et qui en profitent, je crois qu'ils doivent laisser la place à de vrais paysans. Et on sera à leur côté du début à la fin de l'aventure. Car c'est une aventure qui commence.
DC : 80% des aides vont à 20% des exploitants agricoles. Vous êtes parti pour faire à la fois un état des lieux des pesticides en france car c'est intéressant de le voir sur une carte. Puis faire fleurir la france. C'est les deux.
FN : on veut mobiliser des dizaines de milliers de gens qui se retrouvent devant les mairies de manière à ce qu'ils nous envoient des milliers d'informations, une sorte de wikipédia des pesticides. On va voir apparaître la totalité des grandes informations qui concernent les pesticides. Depuis des infos objectives comme les industries qui existent jusqu'aux conflits qui existent. On veut montrer cette réalité. Et de l'autre côté on va montrer qu'on croit à la beauté du monde fleuri en 2020.
DC : ya une bascule. L'utopie est ailleurs. Les gens ont pris conscience. Et passent à l'action car il y a une vraie demande.
FN : c'est devenu une dystopie. nous sommes les défenseurs de la vie, de la beauté, de la solidarité entre les êtres humains, de la solidarité avec tout ce qui est vivant sur terre. tous les animaux, toutes les plantes, Nous sommes les pionniers.Émilie le disait tout à l'heure. On va inventer un monde neuf. Et ça, c'est exaltant. Autour de valeurs profondes.Indéracinables. qui assureront la pérennité de ce monde et de la société. Nous pouvons vivre une année extraordinaire. 38:37...
ndlr :
- on retrouve les mêmes valeurs et la même énergie d'action que chez les gilets jaunes. Donc opérer la jonction gilets verts - gilets jaunes pourrait bien s'avérer facile et accélérer le plan de FN... ACT
Accueil Émissions La Bibliothèque idéale de l'éco
Savoirs
La Bibliothèque idéale de l'éco par Arjuna Andrade
le vendredi à 14h45 - 15 min
Prix Nobel d'économie en 2009 pour son développement sur la théorie des communs, Elinor Oström s'impose comme l'une des économistes les plus importantes de notre temps. Sa réflexion permet d'envisager d'autres modes de gouvernance dans la gestion de ressources environnementales cruciales.
Elinor Oström, lors du congrès "Challenge of Self Organizing to Govern Commons in India" à New Delhi le 5 Janvier 2011
Elinor Oström, lors du congrès "Challenge of Self Organizing to Govern Commons in India" à New Delhi le 5 Janvier 2011• Crédits : RAVEENDRAN - AFP
Nous nous intéressons aujourd’hui à l’économie des communs et aux théories d’Elinor Ostrom. L’économiste américaine s’est intéressée à l’élaboration de méthodes pour gérer au mieux des ressources, par nature, rares et altérables. Ostrom s’attache donc à développer des modèles capables de préserver ces communs reçus en partage.
Elle formule pour cela des théories pour le moins iconoclastes : Et si, au-delà des marchés, il existait d’autres espaces efficaces de coordination et de gestion ? Et s’il existait, en-deçà de l’échelon étatique, une manière optimale de gérer les ressources naturelles?
C’est à ces questions qu’a tenté de répondre la grande économiste Elinor Ostrom, dans son ouvrage Governing the commons, publié en 1990 et qui lui valut, ainsi que l’ensemble de son oeuvre, le prix de la banque de Suède en économie.
Bibliographie
La gouvernance des biens communs
Gouvernance des biens communs - Pour une nouvelle approche des ressources naturelles
Elinor OlstromDe Boeck, 2010
Vers une république des biens communs ?
Benjamin Coriat Les Liens qui Libèrent, 2018
Après avoir commencé par les supermarchés du sud de la France, les thés et infusions de la marque 1336, celle des anciens salariés de l’usine Fralib de Gémenos regroupés en Scop, s’installent dans de plus en plus d’enseignes partout en France. Un développement qui devrait se poursuivre et même bientôt toucher le circuit spécialisé.
Vous pouvez les aider en participant à leur campagne de financement participatif ici
“Malgré la reconnaissance de notre savoir-faire et la qualité de nos produits, SCOPTI manque de moyens financiers pour se développer et se projeter sereinement dans le temps. Alors que le carnet de commandes se remplit, la vente des marques « 1336 » et « Bio SCOPTI » peine à trouver sa place sur le marché. Nos marques sont très jeunes, insuffisamment connues et il reste encore beaucoup à faire pour que chaque consommateur puisse y avoir accès. L’absence de publicité fait défaut à notre notoriété et nous devons trouver les fonds nécessaires pour cela !” explique l’entreprise.
...
Aux côtés de leurs deux marques, les anciens Fralib produisent également et depuis le mois d’avril 2016 les thés et infusions de plusieurs marques de distributeur.
...
la coopérative a répondu à différents appels d’offres lancés par des enseignes de la grande distribution. Et bonne nouvelle, trois d’entre eux ont d’ores et déjà été remportés pour les comptes de Système U, Leclerc et Intermarché pour une production annuelle totale de près de 250 tonnes.
Un volume de production qui vient s’ajouter aux trois tonnes mensuelles des marques 1336 et Scop-Ti produites jusqu’à présent.
...
Des thés et infusions naturels et Made in France
...
des thés et infusions aux arômes naturels. Là repose l’une des grandes différences entre la coopérative et Unilever. Car, depuis 2003, la multinationale avait abandonné les arômes naturels au profit d’arômes chimiques dans la confection de ses productions, au grand dam de ses employés.
...
exemple du tilleul, à la fin des années 1980-1990, la cueillette annuelle sur le territoire était de 400 à 500 tonnes. Aujourd’hui, elle est seulement de 10 à 15 tonnes alors que les tilleuls sont toujours là, mais ils ne sont plus cueillis ! Et c’est pareil pour la camomille, la verveine ou la mélisse
...
pour (la marque ndlr) Scop-TI, une fois que la quantité de plantes françaises sera épuisée, la production sera arrêtée… Jusqu’aux prochaines cueillettes.
voyages | 194min | 2018 | tous publics
Pour son ultime départ en terre inconnue, Frédéric Lopez s'est envolé aux côtés de Thomas Pesquet, direction le nord de la Colombie à la rencontre des Kogis. Ces indiens énigmatiques vivent sur le plus haut massif côtier au monde, dans la majestueuse Sierra Nevada de Santa Marta. Considérés comme les gardiens de la Terre, les Kogis se nomment eux-même les Grands Frères. Ils ont voulu adresser un message à tous ceux qui détruisent l'environnement et qui précipitent la fin du monde afin qu'ils respectent et protègent la Terre avant qu'il ne soit trop tard. Si la communauté des Kogis vit dans les traditions et l'entraide, elle mène le même combat que Thomas Pesquet pour la sauvegarde de notre planète.
ndlr :
- avec le concours de Éric Julien géographe, fondateur de l'association "Tchendukua (là où converge la pensée - Ici et Ailleurs" ACT
- est-ce que leurs chamanes (les Mamots???) sont des médiateurs ? ACT
- exemple concret et poignant de société solidaire, humaniste et respectueuse au plus haut point de la nature (la terre mère, pour eux)
- donnent une leçon de vie sous l'anthropocène (ont pris le parti de l'anthropocène PLPDLA depuis toujours ?) => valoriser ACT
Corinne Morel Darleux est conseillère régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes pour le Parti de gauche. Elle écrit tous les mois pour Reporterre, divers blogs et tient une chronique mensuelle à Là-bas si j’y suis. Elle est notamment l’auteur de L’écologie, un combat pour l’émancipation (Bruno Leprince, 2009) et a coordonné la rédaction du manifeste des 18 thèses pour l’écosocialisme qui marque l’apparition du terme écosocialisme en France. Elle fait partie de ces nouveaux penseurs de l’écologie politique et c’est à ce titre que nous avons voulu l’interroger.
...
d’autres ontologies, d’autres visions et manières d’être au monde, émergent ou réapparaissent : des mouvements, groupes, médias et réseaux alternatifs ; des ZAD au Rojava, dans les squats et les réseaux d’entraide, mais aussi dans les mouvements climat et les milieux universitaires, on réinvente l’autogestion, l’action directe ou le municipalisme libertaire. Un peu partout, des gens réfléchissent et expérimentent le dépassement du dualisme nature-culture, du capitalisme, de la foi en la technologie et du progrès infini qui ont jusqu’ici conditionné une grande partie de notre civilisation dite « thermo-industrielle ». On assiste il me semble à ce qui pourrait bien être un regain de l’anarchisme et au retour d’intellectuels, d’artistes, de scientifiques et d’universitaires engagés.
...
la fiction est un médiateur assez intéressant par rapport à ce discours très anxiogène du changement climatique et de l’effondrement. Cela permet enfin de renouveler un discours politique qui manque d’originalité et a fait son temps. Ce n’est finalement rien d’autre que du « soft power » appliqué à l’intérêt général, une bataille culturelle pour repolitiser l’imaginaire et en changer les référents…
...
L’écosocialisme reste un invariant, mais il a besoin de s’appuyer de nouveaux référents. Ceux qui conditionnent notre manière même de penser et d’être au monde sont aujourd’hui largement corsetés par l’injonction productiviste et consumériste. On est sans cesse bombardés de publicité, d’effets de mode, d’impératif de « réussite ». Comme si les normes sociales n’étaient pas assez pesantes. L’ère numérique et l’arrivée des réseaux sociaux ont développé une nouvelle uniformisation des désirs et des plaisirs. Je ne développerai pas, je suis déjà très longue… Toujours est-il qu’on a besoin, comme le disait Serge Latouche, de « décoloniser » notre imaginaire, ce qui implique d’abord de « désapprendre », se désaccoutumer de ces drogues dures du système que sont les énergies fossiles, le TINA (there is no alternative) ou la rentabilité du capital. Il s’agit de déconstruire notre système de pensée à la manière du pas de côté que font les personnages de l’An 01 de Gébé (« on arrête tout, on réfléchit, et ce n’est pas triste »). C’est une étape nécessaire pour se dessiller le regard et ainsi pouvoir, dans un second temps, reconstruire, avec de nouveaux mots, de nouveaux récits et figures, une vision plus adaptée au monde réel, et surtout au monde d’après tel qu’on aimerait le voir advenir.
Walter Benjamin faisait remarquer que déclin ne veut pas dire disparition. De même l’effondrement peut être une métamorphose.
...
dans le manifeste politique de l’association Bizi, intitulé « Burujabe » – du basque Buru (tête, personnalité) et Jabe (maître, propriétaire). Bizi y parle de « cesser de nuire », c’est-à-dire de ne pas piétiner les conditions de vie des autres, de vivre à la hauteur de la capacité écologique, de cesser d’importer des matières pillées ou d’exporter nos déchets… Cette idée, tout comme le « refus de parvenir », s’inscrivent dans la lignée de la critique de la rivalité ostentatoire théorisée par l’économiste Thorstein Veblen par exemple. Mais elles permettent aussi d’hybrider dans mon esprit des réflexes de gauche anticapitaliste avec des notions d’inspiration plus libertaire, comme la « souveraineté individuelle » qui fait écho à la puissance d’agir de Spinoza, ou l’idée, sur laquelle je travaille beaucoup également en ce moment, de « dignité du présent ».
...
Comme il existe une éthique de la révolution, une esthétique du chaos en art, il faut avant toute autre chose nous munir d’une éthique de l’effondrement. Sinon nous reproduirons les mêmes erreurs et toutes les souffrances subies par les opprimés, passées et à venir, l’auront été en vain.
Retranscription réalisée par Laetitia Labille et Marie-France Arnal.
2.3K
TAGS Corinne Morel Darleux Décroissance écologie ecosocialisme Parti de Gauche
ndlr :
- grande richesse intellectuelle...
- à rapprocher de "La condition anarchique - Rencontre avec Frédéric Lordon" ? ACT
https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?8K6yNA - questionner, valoriser ACT
53 minute
Une étudiante de l'Ecole de Cinéma Animalier, des entreprises qui donnent 1 % de leur chiffre d'affaires à des associations environnementales, et bien d'autres choses
Emmanuel Macron entend prolonger la chasse aux oies migratrices jusqu’au printemps. © Getty / Arterra
CO2 mon amour, l'émission qui rapproche les hommes en nous rapprochant de la nature...
Au menu
• Les actus de Frédéric Denhez
• Les éclairages d'Arnaud Gossement, avocat environnementaliste, Président de la Commission juridique de l'Institut de l'économie circulaire et membre du Conseil d'orientation de La Fabrique écologique
• Des entreprises versent 1% de leur chiffre d'affaires à des associations environnementales ! Isabelle Susini, directrice France de 1% For the Planet nous détaille cette initiative. Le 1% for the Planet, créé par Yvon Chouinard (Patagonia) en 2002, a organisé ses rencontres annuelles entre philanthropes et associations les 9 et 10 octobre derniers. Bloom et Générations Futures sont les deux associations promues. Au-delà de cet événement, ce sont 200 entrepreneurs philanthropes (leur nombre a doublé sur la dernière année) qui versent 1% de leur chiffre d'affaires à des associations environnementales via 1% for the Planet France
• Une école de cinéma animalier : Mélissa Bronsart, étudiante à l'IFFCAM, l'Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier de Ménigoute (Deux-Sèvres), nous conte son parcours
•Le Plan de Déplacement Inter-Etablissements Grenoble Presqu'île(PDIE). Bruno Renard, son président, nous le présente : le PDIE représente 16 établissements de la recherche, de l’industrie et de l’enseignement supérieur, soit 16 000 usagers sur 250 ha. Il est également à l'initiative d'une charte pour une restauration collective responsable et durable, signée par 4 collectivités et 10 établissements de Grenoble, qui propose de manger bio et local en entreprise
Pour aller plus loin
Festival international du film ornithologique de Ménigoute : du 30 octobre au 4 novembre à Ménigoute (Deux-Sèvres)
Programmation musicale
Kouzen - Mélissa Laveaux
Loaded - Miles Kane
Les wagonnets - Michel Jonasz
L'équipe
Denis Cheissoux Producteur
Henri-Marc Mutel Réalisateur
Camille Blanès Attachée de production
Thierry Dupin Programmateur musical
Frédéric Denhez Chroniqueur
Mots-clés :
Société Environnement écologie nature
ndlr :
- analysé aussi par https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?OIlEqg
- club inter-établissements pour acheter local bruno renard resp sociétal cea ++ cpdie-plan de déplacement inter-entreprises => le contacter ACT
07h16
Montagne d’or, le mauvais exemple guinéen
Par Philippe Reltien, Cellule investigation de Radio France
clés :
écologie nature Amazonie
Nous contacter
Adresse : Charente Nature Impasse Lautrette - 16000 ANGOULEME
Courriel : charentenature@charente-nature.org
Téléphone "Administration" 05-45-91-89-70
Téléphone secteur "Education" 05-45-23-08-83
Téléphone Centre de Sauvegarde (animaux sauvages) 05-45-24-81-39
Jean-Claude caraire 07 72 28 36 24
magazines d'actu | 115 min | Déconseillé aux -12 ans
Au sommaire : L'ours de la discorde. Alors que dans les Pyrénées, les éleveurs se mobilisent aujourd'hui contre le lâcher d'ours, les Français sont 84% à souhaiter cette réintroduction. - Jambon de Parme, une vie de cochon ! Le jambon de Parme est soumis à un cahier des charges très strict. Mais rien n'est prévu pour le bien-être des cochons. - Bishnoïs, les messagers de la terre.
En inde. Des martyres il y a 300 ans
00999001057028 - Médiathèque L'Alpha - Adulte - LIV - ECOLOGIE
=>
- lire
- i (trouver le lien chez l'éditeur ou critiques)
- valoriser ?
ACT