L’urgence est aujourd’hui édifiée en culte. Elle est devenue en quelques décennies une modalité qui tend à régir de nombreux acteurs et institutions. La médiation familiale n’est pas épargnée. Elle est de plus en plus pressurisée par les personnes qui la sollicite et souhaite rapidement trouver une solution à leur conflit mais aussi, dans son application judiciaire, par les délais qu’imposent la justice.
...
Dans cette course effrénée, la médiation familiale offre un espace tiers pour prendre le temps de penser l’urgence. Elle invite à une pause, qui permet de prendre de la distance. Face à une urgence qui disperse, elle propose de se recentrer sur l’essentiel qu’a tendance à sacrifier l’urgence 3.
Il apparait alors important de pouvoir se départir de toutes les pressions temporelles qui envahissent désormais l’espace de médiation familiale pour garantir un espace tiers fondateur au rétablissement d’un dialogue entre les
personnes.
3 Je fais ici référence à ce qu’écrit Edgar MORIN, sociologue et philosophe français, dans son ouvrage la méthode éthique par rapport à l’urgence : « A force de sacrifier l’essentiel pour l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel »
Ndlr : texte intéressant mais contrasté qui, selon moi, ne fait pas le tour de la question => le prouver ACT
Nathalie Mazaud présente le point de vue d'une juge
Introduction*
Justice restaurative et justice pénale sont compatibles pour peu qu'elles acceptent de cohabiter ; maintenant que la loi du 15 août 2014 les y autorise, qu'elles apprennent à le faire.
association socio-judiciaire, créée en 1998. Les champs d’intervention de l’AEM sont multiples:
– Mesures socio-judiciaires pénales
– Prévention de la délinquance
– Individualisation des sanctions
– Développement des mesures alternatives (stages)
– Mesures socio-judiciaires civiles
– Résolution amiable des conflits
– Accès aux droits
– Soutien à la parentalité
L’AEM dispose de personnels juristes, médiateurs, psychologues, travailleurs sociaux et de personnels administratifs.
L’AEM est présente dans plusieurs département de France où elle est habilitée par les Cours d’Appel et les Tribunaux de grande instance:
NORD-EST: l’Oise, la Somme, l’Aisne, la Meuse, la Haute Marne, la Saône et Loire.
OUEST: Ille et Vilaine, Charente-Maritime, Charente.
SUD OUEST: Gironde, Landes.
Chaque antenne de l’association a vocation à mettre en œuvre l’ensemble des missions proposées par l’Association.
L’AEM travaille également en lien étroit avec les CAF, les Conseils Départementaux, les Préfectures, et les collectivités locales.
Directeur Général Mr CASOL José.
Président Mr GOISLOT Alain
Siège social 26 rue Voltaire, 60100 CREIL ✆ 05 47 80 81 31 – ✎ siegesocial@assoaem.org
AEM 16
04 rue Carnot 16000 ANGOULÊME ✆ 05 17 20 01 67 – fax: 05 45 69 80 79 - ✎ aem16@assoaem.org
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Transcription :
Myriam Bacqué, médiatrice, formatrice
dynamique de paix, accepter la voie du dialogue ... l'humain au coeur de la dynamique ... un espace de parole sécurisé ... les médiés ... processus efficace ... chemine ... rédaction d'un accord ... le médiateur n'a aucun pouvoir de décision ... simple facilitateur ... passeur de parole ... le principe du contradictoire ne s'applique pas ... confidentialité / apartés entretiens séparés de médiation ... passer d'un droit imposé par un tiers (le juge ou l'arbitre) à un droit négocié par les parties elles-mêmes ... responsabilisation des acteurs .... le médiateur a une infinie confiance dans les médiés à avoir la capacité à régler leurs difficultés par eux-mêmes avec l'aide de leurs conseils, pour peu que le médiateur les aide à s'écouter et à comprendre le point de vue de l'autre ... construire ensemble ... une sagesse ancestrale ... faire accoucher les personnes de leur propre solution. La médiation remet l'humain au coeur ... Le Juge est le garant du droit. La médiation doit coopérer avec la justice. ... une philosophie, pas une méthode dérivée de la négociation, fait bien plus que ... La médiation construit des ponts, permet de coconstruire l'avenir plutôt que de mettre toute mon énergie à codétruire
Voir aussi https://peertube.fr/videos/watch/1ee10ddb-174b-4241-a56e-dca616fd782e MÉDIATION AFRIQUE 02 Connaître les MARD dans l’espace OHADA et plus largement en Afrique Publiée il y a 7 mois - 0 vues
ndlr :
- approche droit/communication et non pas dialogue/créativité
- accord écrit impératif
- médiation juridique ou conventionnelle
- le neutre est posé comme un postulat (le médiateur EST neutre) et non pas une maîtrise volontaire par rapport à soi (guidé par son éthique, savoir quand être neutre ou non neutre)
Irrigation en Charente: un avenir en pointillés
Jean-Jacques Blanchon, président sortant de Cogest’eau: «Derrière cette problématique, il y a des familles.»
Photo archives Majid Bouzzit
Irrigation en Charente: un avenir en pointillés
Jean-Jacques Blanchon, président sortant de Cogest’eau: «Derrière cette problématique il y a des familles».
Archives Majid Bouzzit
Irrigation en Charente: un avenir en pointillés
Jean-Jacques Blanchon, président sortant de Cogest’eau: «Derrière cette problématique, il y a des familles.»
Photo archives Majid Bouzzit
Irrigation en Charente: un avenir en pointillés
Jean-Jacques Blanchon, président sortant de Cogest’eau: «Derrière cette problématique il y a des familles».
Archives Majid Bouzzit
Un jugement du tribunal administratif attendu le 9 mai pourrait balayer l’arrêté qui réglemente l’irrigation en Charente. L’organisme de gestion menace de se saborder. La préfecture temporise.
Un sacré pavé dans la mare et un retour redouté à la case départ. L’arrêté interpréfectoral qui réglemente pour les quatre départements de l’ex-Poitou-Charentes les autorisations de prélèvements d’eau destinés à l’irrigation agricole, en place depuis le printemps 2017, pourrait bien être balayé le 9 mai. Un arrêté établi sur le bassin de la Charente et de ses affluents amont, valable jusqu’en 2032.
Son annulation demandée par Nature Environnement 17, Charente Nature, la Ligue pour la protection des oiseaux et les fédérations de pêche des deux Charentes est hautement probable. C’est le sens des conclusions du rapporteur public du tribunal administratif de Poitiers qui, le 11 avril dernier, a très sèchement démonté le document élaboré en Charente par la préfecture et Cogest’eau, l’organisme unique de gestion collective, en charge de la gestion de l’irrigation dans le département. Les conclusions du rapporteur...
Clés : Actualité Environnement Justice Nouvelle Aquitaine Articles abonnés
... Un céréalier de 55 ans, de Taponnat a été condamné, hier à 3000 euros d'amende pour la destruction d'espèces protégées et le déversement de substances nuisibles dans l'eau et utilisation non appropriée de produits phytopharmaceutiques entre 2015 et 2017.
L'agriculteur devra aussi verser, à titre de dommages-intérêts, 2000 euros à l'association Charente Nature, 2000 euros à France Nature environnement et 250 euros à la Fédération de pêche et de protection du milieu aquatique de la Charente.
coup de pulvérisateur intempestif autour d’un point d’eau sur ses terres pour faire crever des chardons et ce sont des centaines de têtards, une larve de salamandre qui s'étaient retrouvés à flotter le ventre en l’air.
C'était "le dossier de l'audience qui porte le plus d’atteintes à l’environnement", avait estimé Marion Vauquelin, la procureure. "Ce ne sont pas des espèces protégées pour rien. Il le sait, il a passé son certificat phyto," avait-elle appuyé pour requérir trois mois avec sursis et 3 000 euros d’amende.
L'avocat du céréalier, Christophe Gris, avait relativisé: "il ne savait pas tout. Il est extrêmement éprouvé. Il s’en veut. Il a pris conscience de l’ensemble de ces éléments."
Clés : Justice Agriculture Taponnat-Fleurignac Environnement Faits divers Actualité
Le tribunal des affaires foncières et environnementales de l’État de Nouvelle-Galles du Sud, dans l’ouest de l’Australie, a estimé que le projet de mine de charbon à ciel ouvert de Rocky Hill, situé à Gloucester, à 220 km au nord de Sydney, intervenait « au mauvais endroit, au mauvais moment ».
La décision rendue par le juge Brian Preston s’appuie sur les études d’impact local du projet de la société Gloucester Resources, mais aussi sur les répercussions secondaires en termes de réchauffement climatique liées à l’utilisation du charbon.
« Au mauvais endroit parce qu’une mine de charbon à ciel ouvert dans ce paysage spectaculaire et culturel [...] aura des impacts importants en termes visuel, social et en termes d’aménagements, peut-on lire dans la décision. Au mauvais moment parce que les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la mine de charbon et des produits du charbon accroîtront les concentrations mondiales de GES au moment où ce qui est nécessaire et urgent, pour atteindre les objectifs climatiques qui ont été agréés, est une baisse rapide et profonde des émissions de GES », écrit le juge.
La décision invoque à de multiples reprises l’Accord de Paris sur le climat et la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, et des climatologues avaient été appelés à témoigner. Les organisations environnementales avaient fait du dossier de la mine de Rocky Hill un « jugement de référence » pour le droit australien en espérant qu’il constituerait un précédent.
L’Australie est un des premiers producteurs de charbon au monde, et son premier exportateur, alimentant les centrales électriques de Chine, d’Inde, de Corée du Sud ou encore du Japon.
Source : La Presse (Canada) avec AFP
Photo : Habitants opposés à la mine, en 2017 ABC
Lire aussi : En Australie, des milliers d’écoliers ont manifesté pour le climat https://reporterre.net/En-Australie-des-milliers-d-ecoliers-ont-manifeste-pour-le-climat
6 décembre 2004, l'institutrice Elsa Bouteville réussit à donner le goût de la lecture à ses élèves de CE2
55 minutes
Ce jour-là, l'enseignante en classe de primaire à Villeneuve la Garenne, en Zone d’Education Prioritaire, découvre comment faire entrer dans le monde de la lecture ses élèves les plus rétifs. Une belle victoire !
Cours de lecture (image d'illustration) © Getty / Steve Debenport
Ziyane Bader, Sidi. Les affreux. Eux qui incarnent à merveille l’imagerie de la banlieue : à vif, explosifs. Les effrontés. Les durs. Souvent, dans la cour, ils n’hésitent pas à se battre, ça démarre vite, ça part au quart de tour. Alors, très vite, l’étiquette est posée. Elle sera même brodée, pour longtemps : irrécupérables, rétifs, violents… Parfois ça peut aller plus loin. On ne le dit pas, mais on le pense quand même: futur djihadiste, futur délinquant, de la racaille en puissance.
Extrait du texte d’Elsa Bouteville publié dans le livre collectif :Territoires vivants de la République. Ce que peut l'école : réussir au-delà des préjugés.
La professeure des écoles a justement rédigé ce texte pour combattre de tels préjugés.
Sidi, le « caïd » sensible et attachant, rétif à la lecture
En CE2 les écoliers savent lire, en théorie du moins. Parfois, il y des ratés comme pour Sidi, rétif à la lecture et empêtré dans ses blocages malgré deux années passées en CP. Elsa Bouteville fait plusieurs tentatives de rattrapage en tête en tête avec Sidi, au fond de la classe. En vain. Elle décide finalement de repartir de la base avec des livres d’images sans texte, des livres à toucher. Et ça fonctionne :
L'enfant regarde et touche le livre, il l’emporte avec lui. L’envie d’aller vers les livres était là !
Former un cercle pour s’accepter les uns les autres
Chaque matin avant de commencer la classe, les enfants se regroupent : « un moment privilégié où assis par terre en cercle, tous les enfants s’accueillent mutuellement : chacun dit bonjour, se parle, on y accueille les émotions du jour et celles de la veille. C’est l’objectif du cercle : exprimer ses émotions, de joie ou de colère. » Pendant longtemps Ziyane refuse d’y entrer, mais Elsa Bouteville n’a pas lâché l’affaire en lui demandant chaque matin : « Tu ne viens pas t’asseoir avec nous Ziyane ? », et un jour, l'enfant est rentré dans le cercle.
« Territoires vivants de la République » en réponse aux « Territoires perdus de la République »
Le premier, paru à l'automne 2018, répond au second, publié 12 ans plus tôt, puis réédité en 2015. Un livre choc dans lequel des professeurs racontent l’impossibilité pour l’école de la République d’éduquer en banlieue : on y parle de territoires perdus mais aussi de territoires de la haine où les principes de la laïcité sont bafoués. Elsa Bouteville a ressenti un décalage entre ce qu'elle lisait et ce qu'elle vivait . Pour elle, "les postures et les discours de haine peuvent se déjouer, se déminer. C’est à nous, enseignants, d’être vigilants et de travailler sur les représentations figées de la société qu’ont certains gamins. » Exemple : la religion, où l’objectif, tout en restant neutre, est d’amener chacun à respecter les idées de l’autre. L’école, lieu de savoir, ne doit pas être un lieu de destruction de la croyance. Les deux peuvent cohabiter ensemble.
A l’école, tous les enfants que l’on accueille ne sont pas aptes à s’asseoir et à apprendre quand on le leur dit. Le discours négatif des adultes sur ces enfants m’irrite beaucoup. L’école s’adresse d’abord à ceux qui sont en difficulté et non pas aux plus sages. Et ça l’institution l’a oublié.
Elsa Bouteville bombardent ses élèves de poèmes. A lire, à réciter. Même en ZEP (Zone d'Education Prioritaire). Surtout en ZEP. Pas question de baisser le niveau. La poésie comme un moyen pour apprendre à dire ses émotions, celles de ceux dont on pensait qu’ils n’avaient pas les mots. Ou que de la haine.
Pour aller plus loin
Le livre auquel a participé Elsa Bouteville : Territoires vivants de la République. Ce que peut l'école : réussir au-delà des préjugés. Sous la direction de Benoît Falaize (La Découverte, 2018)
Elsa Bouteville est aussi l'auteure d'ouvrages pédagogiques aux éditions de Retz :
dans la collection Espace temps CE2 , à l'attention des élèves du primaire : Mes premiers récits
dans la collection Histoires à écrire, des livres imagés sans texte pour donner aux élèves le goût d'écrire et de construire des récits.
On en a parlé :
Les territoires perdus de la République, sous la direction d'Emmanuel Brenner (Fayard, 2015)
La foire aux cancres, de l'écrivain et humoriste Jean-Charles, réédité en 1996 chez Librio
Le poème de Victor Hugo extrait de son recueil "Les Contemplations" : "Demain dès l'aube...", lu par le comédien Bernard Noël en 1960.
La play-list de l'émission :
Song for Jedi, Dionysos (2002)
Trick Me, Kelis (2004)
The capitalist blues, Leyla Mac Calla (2018)
Les références du générique de l'émission :
"Le Temps est bon" d’Isabelle Pierre remixé par Degiheugi
Les invités
Elsa Bouteville
Professeure des écoles
Les références
Territoires vivants de la République. Ce que peut l'école : réussir au delà des préjugés écrit par Benoît Falaize (La Découverte)
L'équipe
Zoé Varier Productrice
Flora Bernard Réalisatrice
Rebecca Denantes Attachée de Production
Djubaka Programmateur musical
Mots-clés : Culture école Livres éducation nationale
=>
- article sur l'accueil inconditionnel dans la vie ordinaire (par opposition au cabinet d'un thérapeuthe (ex Carl Rogers approche centrée sur la personne)
Des professionnels dans tous les domaines de compétence au service de la médiation indépendante.
Association loi de 1901, déclarée à la Préfecture de Police de Paris le 20 septembre 1993 par un groupe de médiateurs, à l’issue de leur formation de deux ans à l’Institut de Formation à la Médiation (IFM)
Organisme de formation n° 11 753 355 075
Siège social 62, rue Tiquetonne 75002 PARIS
Tél 01 42 33 81 03
Directeur de la publication Gabrielle PLANÈS
Responsable de la rédaction Gabrielle PLANÈS
Hébergement o2switch
222-224, boulevard Gustave Flaubert 63000 CLERMONT-FERRAND Tél : 04 44 44 60 40
Conception & réalisation : Ze Klubb
ndlr : ne nombreux doutes, désaccords, sur leur positionnement, questionner, affirmer, revendiquer les différences éthiques et stratégiques ACT
ex. approche outil dans https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?uHOhYQ
etc
La justice Restaurative :
vecteur d'épanouissement du Système de Justice Pénale
par Robert Cario, Professeur de criminologie
Codirecteur du Master de criminologie
Université de Pau et des Pays de l’Adour (UJP/CRAJ)
...
les impératifs du procès équitable ont conduit à offrir à la victime la place qui n'aurait jamais dû cesser d'être la sienne, es qualités d'acteur aux côtés de l'infracteur et du procureur. Il ne peut y avoir de vérité judicaire (co-construite par obligation) sans celle de la victime. Une telle posture ne va pas de soi et nombreuses sont les critiques relatives à la poussée "victimaire" actuelle, source "prétendue" de l'aggravation de la sévérité de la réponse socio-pénale à l'égard des condamnés.
...
Inscrite dans un processus dynamique, la Justice Restaurative suppose la participation volontaire de tou(te)s celles et ceux qui s'estiment concerné(e)s par le conflit de nature criminelle, afin de négocier, ensemble, par une participation active, en la présence et sous le contrôle d'un "tiers justice" et avec l'accompagnement éventuel d'un "tiers psychologique et/ou social", les solutions les meilleures pour chacun, de nature à conduire, par la responsabilisation des acteurs, à la réparation de tous afin de restaurer, plus globalement, l'Harmonie Sociale.
L'opérationnalisation des mesures de Justice Restaurative provoque de réelles ruptures épistémiques au bénéfice incontestable du Système de Justice pénale, en totale complémentarité. Dans le modèle de justice pénale actuel, le crime est considéré comme un acte portant atteinte à l'Etat. La justice met exclusivement l'accent sur la responsabilité abstraite de l'infracteur, sur le passé de la faute, dans le but de lui appliquer la peine prévue par la loi. La justice est vue au travers d'une procédure d'opposition entre adversaires, infracteurs et victimes demeurant passifs, voire ignorés. Le droit positif réduit ainsi "la procédure à une question technique". La peine prévue par la loi est juste en elle-même, le respect des règles l'emportant sur les résultats.
Selon la philosophie restaurative, le crime est davantage une atteinte aux personnes et aux relations interpersonnelles. La justice a, par conséquent, pour but d'identifier les besoins et les obligations de chacun des protagonistes. La justice se conçoit comme un processus impliquant, de manière active, toutes les personnes intéressées. Par le dialogue, on encourage réciprocité et partage des émotions. La responsabilisation concrète de tous conduit à la recherche de solutions consensuelles, tournées vers l'avenir et destinées à réparer tous les préjudices. Les résultats, tout autant que le processus, apparaissent ici essentiels, comme l'indiquent les différentes mesures disponibles.
...
- Mise en œuvre des mesures de Justice Restaurative
Ces principales mesures sont : la médiation victime - infracteur, la conférence du groupe familial, le cercle de détermination de la peine (ou cercle de sentence). D'autres mesures s'en rapprochent, comme les Commissions vérité-réconciliation (CVR) ou les Cercles de soutien et de responsabilité (CSR). La plupart de ces mesures sont mises en œuvre "en face à face", à tous les stades de la procédure. La gravité des actes importe peu, dès lors que les conditions énoncées plus haut dans la définition sont remplies. Les Rencontres détenus-victimes y occupent une place particulière en ce qu'elles offrent, après condamnation, un dialogue entre un "groupe" de condamnés et de victimes, anonymes.
Elles se déroulent selon un protocole assez proche, à deux conditions préalables près : que l'ensemble du processus soit maîtrisé par un authentique professionnel, dans le cadre d'une préparation très aboutie. Quatre phases sont généralement identifiées : l'éligibilité (du cas, des personnes), la rencontre, la négociation, le suivi de l'accord, avec des variantes parfois importantes selon que la mesure est retenue dans le pré- ou le post-sententiel notamment.
...
Les questions du "pourquoi" et du "comment" sont essentielles pour les victimes et leurs proches, mais d'une certaine manière pour les proches de l'infracteur et l'infracteur aussi (en termes de prise en compte des réalités concrètes des victimisations consécutives à son acte).
...
Magistrats et acteurs socio-judiciaires considèrent que la complémentarité entre les mesures de Justice restauratrice et celle de la Justice est parfaitement viable, vecteur d'humanisation, facteur de gain de temps pour tous. Ainsi socialisé, le désir de "vengeance vindicative et destructrice" s'estompe pour laisser place au partage, à la réciprocité, à l'intercompréhension, à la vengeance vindicatoire qui rend à nouveau actif, qui permet de reprendre le pouvoir sur sa vie. La peur du crime, comme expérience vécue, s'estompe à l'écoute des infracteurs, de la sincérité de leurs regrets et de leurs engagements pour l'avenir. Si des coûts judiciaires, sanitaires et sociaux sont ainsi épargnés, il convient encore de remarquer, et ce n'est pas le moins important, que le taux de récidive est bien moins élevé, grâce à la responsabilisation subséquente du condamné. Prenant conscience qu'il appartient à la communauté, prête à l'accueillir de nouveau après s'être acquitté de ses obligations, il mesure clairement que c'est l'acte qu'il a commis qui est stigmatisé comme inacceptable, alors que lui-même demeure une personne, ayant toute sa place parmi les autres êtres humains.
...
Car mises à part la médiation pénale (à l'égard des adultes et au seul stade des poursuites) et la réparation pénale à l'égard des mineurs (plus heureusement susceptible d'être prononcée à tous les stades de la procédure), l'arsenal restauratif français est bien pauvre. D'autant plus que ces mesures sont davantage destinées à "mordre" sur les classements sans suite que sur les poursuites mêmes (y compris en ce qui concerne les mineurs, puisque 90 % des mesures sont prononcées par le parquet), s'apparentant par là à des ajouts punitifs de nature à élargir, abusivement, le filet pénal tendu par les organes de contrôle social contemporains. L'optimisme de l'action doit néanmoins ne pas céder devant le pessimisme de l'intelligence . En effet la Session de Rencontre détenus-victimes qui a été mise en place au sein de la Maison centrale de Poissy en 2010 augure de perspectives remarquables si le législateur veut bien lui donner force de loi. Dans le même esprit, quelques sanctions "à visée" restaurative, en associant pleinement la victime à leur déroulement, pourraient être de nature à épanouir l'œuvre de Justice.
.#Biodiversité #JusticeClimatique
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Première édition du JTerre sur la destruction de la #Biodiversité et la #JusticeClimatique !
Avec pour invitées Amandine Lebreton, de la Fondation pour la Nature et l’Homme et Marie Toussaint, Présidente de l’association Notre Affaire à Tous, membre et candidate eelv aux élections européennes
POUR NOUS RENDRE PLUS FORT : https://fr.tipeee.com/lejterre
Le Journal de la Terre est un projet indépendant franco-belgo-suisse, porté par François Legrand (Permavenir) et Félicien Bogaerts (Le Biais Vert), avec la participation de Mr Mondialisation, La Relève et la Peste, Les Parasites, Partager c'est Sympa, PositivR, Professeur Feuillage, En Vert et Contre Tout, La Barbe, Sortez tout vert et Edeni. Il s'agit d'un magazine mensuel qui reprend l’actualité écologique à échelle mondiale et donne l’occasion aux influenceurs francophones, actifs dans ce domaine, d’échanger au sujet de cette actualité, de partager leurs missions communes et de fédérer leurs communautés respectives.
Présenté par : Félicien Bogaerts & Vincent Verzat
Réalisation : François Legrand
Avec : Hélène De Vestele, Mathieu Duméry & Nicolas Meyrieux
Invitées : Amandine Lebreton & Marie Toussaint
Produit par : François Legrand, Félicien Bogaerts, Vincent Verzat
Co-produit par : Les Parasites
Rédacteur en Chef : Pierre Paulus
Equipe Rédaction : Laurie Debove, Juliette Eynard, Elias Sanhaji, Victor Vauquois, avec la participation de Leïla Rölli.
Avec les voix de Leïla Rölli, Enora Molac & Elisabeth Rasson.
Réalisateur Multicam : Arnaud Huck
Logo JTerre créé par : Ilyas Sfar
Producteur Exécutif, Mixeur, FX : Guillaume Desjardins
Assistant Réalisateur, Cadreur : Jérémy Bernard
Assistante coordination : Stéphanie Koole
La Revue du Ciel
Cadre : Baptiste Maryns
Écrite par Pierre Paulus
Réalisation : François Legrand
Avec Félicien Bogaerts et la voix de Leïla Rölli
Réalisation de la capsule Zero Waste : Sophie Labruyere
Avec Julie Bernier & Hélène De Vestele
Réalisation du Bol d’R : PositivR
Animateur : Harold Paris
Musique : Julien Delcroix
Retrouvez toutes nos sources chaque lendemain de live dans la description de cette vidéo.
Catégorie Humour 112 commentaires
=> valoriser ACT
53 minutes
Leur mission est d’interpeller les pouvoirs en place et de susciter la prise de conscience de leurs contemporains. Quel est leur statut et comment agissent-ils pour dénoncer le scandale?
Ouvrir les yeux © Getty / Eric Raptosh Photography
Selon Transparency International, une ONG qui lutte contre la corruption des gouvernements et institutions gouvernementales à l'échelle mondiale, le lanceur d'alerte est :
une personne qui, dans le contexte de sa relation de travail, signale un fait illégal, illicite et dangereux, touchant à l'intérêt général, aux personnes ou aux instances ayant le pouvoir d'y mettre fin.
En France, la notion de lanceur d'alerte tend à prendre de l'importance depuis 2011, notamment en matière de risques sanitaires ou environnementaux.
L'expression s'est popularisée, mais que désigne précisément le concept de lanceur d’alerte ?
Société
Les sentinelles de la démocratie
Comment s'y prennent-ils pour alerter l'opinion publique ?
Les lanceurs d’alerte s’exposent très souvent à des tentatives d’intimidation...
Comment sont-ils protégés ?
Société
Lanceurs d’alerte : vers une protection européenne.
Aujourd'hui, la loi Sapin II relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, définit le lanceur d'alerte, organise la procédure de signalement et consacre un régime commun de protection.
14h10
Axel Villard
La une de la science
L'eau des sols influence les puits de carbone
Par Axel Villard
Les invités
Francis Châteauraynaud
Sociologue, directeur d’études à l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales), à l’origine du concept de lanceur d’alerte.
Claire Nouvian
Directrice de l’association Bloom
Pierre Meneton
Chercheur en santé publique à l'Inserm
Programmation musicale
MIOSSEC NOUS SOMMES 2018
BLOSSOM DEARIE BOUM Label : VERVE1959
L'équipe
Mathieu Vidard Producteur
Fanny Bohuon Réalisatrice
Chantal Le Montagner
Lucie Sarfaty
Irène Ménahem Attachée de production
Thierry Dupin Programmateur musical
Mots-clés :
sciences corruption Politique Justice lanceurs d'alerte Info journalisme démocratie
Incarcéré depuis 4 mois suite au G20 de Hambourg, Fabio 19 ans, tient tête à la justice
« Moi, madame la juge, j’ai beaucoup pensé avant de venir à Hambourg. »
paru dans lundimatin#124, le 27 novembre 2017
lundimatin {papier}
1 min 25 avr. 17
Arrêté lors des journées d’émeutes qui ont secoué le G20 de Hambourg les 7 et 8 juillet 2017, Fabio est accusé de jet de projectile et de rébellion. Il est incarcéré depuis 4 mois à la prison de Billwerder et comparaissait le 7 novembre dernier devant le tribunal pour mineur d’Altona à Hambourg. Nous reproduisons ici la déclaration qu’il a faite ce jour-là devant ses juges et qui contient plus de vérité, de sincérité et de justesse que tous les solipsismes inconséquents de procureurs.
Les prochaines audiences de son procès auront lieu les 27 novembre et 7 décembre prochain.
Qu'est ce que c'est ?
En cette période de crise, la médiation ouvre la voie à de nouvelles solutions et constitue :
un outil moderne et efficace de justice apaisée, trop souvent délaissé
une pratique permettant une meilleure résolution des différends offrant une véritable ouverture vers l'avenir
une solution permettant aux justiciables de communiquer, d'écouter la parole de l'autre, de renouer le dialogue
la construction d'un accord par les parties elles-mêmes, avec l'aide d'un tiers qui facilite la recherche de cette solution, parce qu'il est neutre, impartial, indépendant et qu'il a été formé à la négociation raisonnée
La médiation se distingue de la conciliation et d'autres modes de résolution amiables des différends en ce que le médiateur, avec l'aide des avocat qui accompagnent les parties, amène ces dernières à abandonner une négociation frontale sur leurs positions, pour entreprendre une négociation constructive à partir de leurs besoins et de leurs intérêts. Dans la conciliation, le tiers est davantage aviseur, c'est-à-dire qu'il propose et suggère une solution qui est davantage un compromis que la construction d'une solution imaginative répondant aux préoccupations et besoins des parties.
Pourquoi ?
Dans le contexte actuel, la médiation présente bien des avantages. Elle permet de :
rechercher une justice apaisée
récréer le lien entre les parties
prévenir la gestion des conflits dans les entreprises
explorer de nouvelles voies et solutions
mieux affronter la crise
Une enquête récente montre que les grandes entreprises françaises ont intégré les modes alternatifs de règlement des litiges, dont la médiation, comme un enjeu stratégique pour une meilleure performance globale :
la procédure est moins onéreuse que de provisionner le risque judiciaire sur des années
mobiliser de équipes, qui devront travailler tant sur le niveau opérationnel que juridique sur le suivi du contentieux, est plus rapide qu'un contentieux judiciaire.
Pour qui ?
La médiation concerne chacun dans tous les domaines du droit :
les particuliers
les entreprises, quelle que soit leur taille
les litiges nationaux, transfrontaliers et internationaux
A l'heure des crises, de la gravité des enjeux financiers et économiques, de la recrudescence des troubles psychosociaux dans l'entreprise, des RSE, des divorces, des familles recomposées, des droits des enfants mis à mal, des insurgés, des indignés… les vieux réflexes de « la loi du plus fort », « la loi du talion », sont bousculés par un nécessaire pragmatisme. La médiation concerne chacun, dans tous les domaines, et présente un véritable enjeu d'ordre sociétal.
NOUVELLE PRÉROGATIVE DES CAF : POSSIBILITÉ DE CONFÉRER FORCE EXÉCUTOIRE AUX ACCORDS AMIABLES
A partir du 1er avril 2018, les directeurs des CAF auront pour mission supplémentaire de conférer …
Lire la suite
Il s’agit bien de donner toutes ses chances à la procédure de médiation préalable obligatoire (MPO) : un décret du 25 juillet 2018 reporte la date limite, initialement le 1er septembre, fixée aux collectivités territoriales pour adhérer au dispositif.
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Pour mémoire, le décret n° 2018-101 du 16 février 2018 a mis en place l’expérimentation d’une médiation préalable obligatoire dans certains litiges de la fonction publique et litiges sociaux prévue par le IV de l’article 5 de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle. L’objectif de la MPO : réduire le nombre des affaires allant au tribunal en trouvant des solutions en amont.
Les collectivités situées dans l’un des départements qui expérimentent la médiation préalable obligatoire (MPO) doivent signer une convention avec leur centre de gestion si elles souhaitent bénéficier de ce service.
LISTE ?
Aisne ; Aude ; Aveyron ; Bas-Rhin ; Charente-Maritime ; Côtes d'Armor ; Drôme ; Essonne ; Eure ; Finistère ; Gard ; Gironde ; Guadeloupe ; Guyane ; Haute-Loire ; Hautes-Pyrénées ; Haute-Saône ; Haute-Savoie ; Hauts-de-Seine ; llle-et-Vilaine ; Indre-et-Loire ; Isère ; Landes ; Loire-Atlantique ; Maine-et-Loire ; Manche ; Martinique ; Meurthe-et-Moselle ; Moselle ; Nord ; Pas-de-Calais ; Puy-de-Dôme ; Pyrénées-Atlantiques ; Pyrénées-Orientales ; Rhône ; Saône-et-Loire ; Savoie ; Seine-Maritime ; Seine-Saint-Denis ; Tarn ; Val-de-Marne ; Val-d'Oise ; Vendée ; Vienne ; Yonne ; Yvelines.
ndlr : donc une chance de plus pour dénoncer ce qui semble (vérifier) une instrumentalisation de la justice et l'usage de MARC/MARD dans un but officiel de détourner le justiciable de son droit à la justice ACT
La musique est un art dominé par de grands monopoles imposant leur vision des choses. Ils participent à une organisation non-démocratique de la musique : la majorité des artistes est mise à l’écart par un système les dominant et ne rémunérant qu’une poignée d’entre eux lancés par une industrie de plus en plus frileuse. Mais même ceux qui arrivent à percer subissent les majors qui en position de force imposent des conditions leurs étant très favorables (partage inégal des marges sur les vente des CD, contrats d’exclusivité, etc.) et n’ayant pour objectif que la rentabilité. Ces entreprises cherchent aussi à contrôler Internet, mettant en danger la liberté d’expression.
Une alternative à un système injuste
Un système dominant inéquitable et anti-démocratique
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La grande majorité des sociétaires de la Sacem ne touche donc même pas un seul centime de la Sacem, tout en ayant payé les 121 euros de frais d’inscription 5.
La spoliation des artistes « rentables »
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On comprend dès lors bien l’intérêt qu’un artiste peut avoir à faire ses propres CD, et de se diffuser soi-même.
L’accord Creative Commons-Sacem, un danger pour la musique libre ?
La musique libre en phase avec son époque
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De plus, quand les industries du divertissement ont voulu « passer au numérique », elles l’ont très mal fait en voulant transposer leur ancien modèle sur ce nouveau monde « virtuel ». Ce qui a créé de très mauvaises expériences des clients. Les DRM, par exemple, sont des verrous artificiels qui vous empêchent d’utiliser votre musique comme vous le voulez (beaucoup se sont retrouvés ainsi à avoir acheté légalement des albums qu’ils ne peuvent pas écouter). La pauvreté de l’offre légale que proposent ces entreprises est à déplorer, surtout pour certains styles de musique, ou pour des groupes qui ne sont plus sur le devant de la scène. Le développement du partage illégal par Internet n’a donc rien d’étonnant.
C’est là que la musique libre entre en scène en apportant une solution.
Lire la suite :
https://framazic.org/sinformer-et-comprendre/que-vive-la-culture-et-lart-dans-le-partage/
Notre affaire à tous - Le recours climat citoyen
Agissons
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Appel pour une Constitution écologique
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Pollueurs : payeurs !
Il est temps de prendre ses responsabilités
Nous unir pour défendre l'intérêt général face à ceux qui détruisent notre planète
Une révolution juridique
Les victimes des changements climatiques sont de plus en plus nombreuses : catastrophes naturelles notamment dans les territoires ultra-marins, incendies en Corse et dans le Sud de la France, montée des eaux notamment sur le littoral aquitain, inondations, sécheresse, fonte des glaces… Pour y faire face, la communauté internationale a adopté en décembre 2015 l’Accord de Paris, visant à limiter le réchauffement à 1,5/2°C. L’Union européenne et la France s’étaient déjà engagées, à travers notamment le Protocole de Kyoto, le paquet climat-énergie, et la loi transition énergétique, à prendre leurs responsabilités sur la crise climatique en cours!
Mais la France est en retard : après plusieurs décennies de réactions tardives, nos émissions ont augmenté deux années de suite - sans parler de nos émissions importées qui explosent ! Nous accusons du retard sur le développement des énergies renouvelables, la sortie du nucléaire ou encore l’efficacité énergétique, et sommes sur une trajectoire largement supérieure aux objectifs adoptés, plus encore ceux relevant de l’Accord de Paris.
La crise climatique n’est pas une fatalité. Mais pour y parer, protéger au mieux la planète, la biodiversité, les droits humains d’aujourd’hui et de demain, celles et ceux qui en sont responsables doivent être légalement et pénalement contraints à agir sans délai. Notre engagement est de pallier au vide juridique qui permet aux pollueurs de continuer leurs activités sans sanctions, et ne laisse aux victimes aucune possibilité de faire valoir leurs droits face aux crimes environnementaux et climatiques.
La dérégulation des cycles climatiques nous amènera toutes et tous, sinon aujourd’hui, demain, à subir un préjudice écologique, moral, physique voire économique. Partout dans le monde, les citoyen.ne.s saisissent les tribunaux pour protéger leurs droits, ceux des générations futures et de la nature : Avec de nombreuses organisations à travers le monde, de l’Inde aux États-Unis, en passant par les victoires obtenues au Pakistan (mars 2015) et aux Pays-Bas (juin 2015), nous construisons un mouvement mondial pour la justice climatique pour que nos États aient enfin l’obligation d’agir pour protéger nos droits !
Directrice de la publication
Nom : Toussaint
Prénom : Marie
Courriel : contact[at]notreaffaireatous.org
Groupes de travail
Vous souhaitez vous investir dans le premier recours climat français, et à terme, dans l’établissement d’une responsabilité objective de l’humain vis-à-vis de l’environnement et notamment des communs planétaires ? Rejoignez nos groupes de travail !
Pour cela, adhérez à l’association ici, puis écrivez aux responsables ci-après :
groupe de travail « juristes, recours climat » : écrivez à Antonin Laurent (antonin.laurent@gmail.com) et Pierre Spielewoy (pierrespielewoy@gmail.com) ;
groupe de travail « juristes, nucléaire » : écrivez à Marine Calmet (marine.calmet@hotmail.fr);
groupe de travail « communication et campagnes » : écrivez à Marie Pochon (marilou.pochon@gmail.com) et à Marie Toussaint (marie@notreaffaireatous.org) ;
groupe de travail « partenaires et coopérations »: écrivez à Fanny Giansetto (fanny.giansetto@gmail.com) et Marie Toussaint (marie@notreaffaireatous.org) ;
groupe de travail « stratégie budgétaire et financière et fundraising »: écrivez à Victoria Barigant (victoria.barigant@gmail.com) ;
groupe de travail « groupes locaux »: écrivez à Sandy Cassan-Barnel (sandycassanbarnel@gmail.com) et à Marie Toussaint (marie@notreaffaireatous.org) ;
groupe de travail « plaidoyer » : écrivez à Marine Denis (marine.denis@sciencespo.fr) et à Eloise Morales (eloise.morales@sciencespo.fr) ;
vous êtes un-e expert-e ? Climatologue, sociologue, ingénieur de l’énergie… écrivez à Christel Cournil (christel.cournil@univ-paris13.fr).
ndlr : le pj de médiation "prendre le parti de l'anthropocène" est proche de nat mais pas juridique => partenariat / gt médiation ? ACT
Les professionnels du livre heureux d'avoir eu la peau d'Amazon – un peu - Nicolas Gary - 26.01.2017
Lecture numérique - Législation - commission européenne Amazon - contrats vente ebooks Amazon - accord amende Europe ebooks
La firme américaine a annoncé son intention de signer un accord avec la Commission européenne. Pour éviter une amende qui peut avoisiner les 10 % de son chiffre d’affaires, Amazon préfère reculer. Moralité, ses contrats seront revus, pour supprimer des clauses contraires aux règles sur la concurrence. Vivats et bravos de rigueur.
Source : https://www.zotero.org/herv_le_crosnier/items/itemkey/JTIBVJMW
clés : Politique Philosophie Économie Inégalités Justice sociale