charte, déclaration, position
Charte éthique et accompagnement du grand âge
Cette Charte présentée le 2 septembre 2021 vise à contribuer à un plus juste engagement de celles et ceux qui investissent dans le soin et l’accompagnement un sens élevé de la responsabilité humaine et de nos solidarités démocratiques. Nous souhaitons qu’elle puisse favoriser l’esprit critique et accompagner les évolutions actuelles dans les pratiques et les organisations. Elle devrait également constituer un support pour analyser, d’un point de vue éthique, les situations concrètes parfois difficiles à arbitrer sur le terrain.
Par: Fabrice Gzil, Directeur adjoint, Espace éthique/IDF
Connue / https://www.lagazettedescommunes.com/761975/une-charte-ethique-renouvelle-les-principes-daccompagnement-des-personnes-agees/
... la plupart d’entre nous ignorent à quoi servent nos régions. Pourtant, elles ont en charge des sujets fondamentaux dans nos quotidiens, comme les transports ou l’éducation, et sont surtout un échelon pertinent pour créer des politiques climatiques ambitieuses et concrètes. En vue de cette période d’élection, nous vous proposons de faire un tour d’horizon de ce que plusieurs d’entre elles ont mis en place pour la démocratie, la biodiversité, l’alimentation,...
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Ne nous reposons pas sur nos lauriers !
Si ces processus démocratiques sont innovants et prometteurs, ils comportent quand même des limites ... :
- Le nombre : la participation citoyenne reste très faible ...
- Le genre : cette minorité est souvent homogène sociologiquement. Beaucoup de diplômés, de cadres, de personnes issues des mêmes milieux sociaux. Là encore, difficile d’y voir l’expression citoyenne d’un territoire dans son ensemble.
- L’accessibilité : les débats publics, les consultations, les votes…, ceux-ci se passent beaucoup en ligne. Malgré certains événements fédérateurs, l’expression en ligne ne permet pas à certaines personnes d’interagir. Le fameux gap numérique constitue, en particulier, un biais de communication qui parle aux personnes très connectées.
- La confiance est encore à prouver ... une forme de democracy whashing.
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En 2015, nos régions sont passées de 22 à 13 ... la loi NOTRe a renforcé leurs compétences sur l’économie, l’aménagement du territoire et la mobilité interurbaine. Aujourd’hui, les régions sont des échelles fondamentales pour l’action. Autonomes sur leurs nouvelles compétences, elles peuvent devenir un contre-pouvoir à une politique nationale qui n’en fait pas assez pour le bien-être de ses habitants et de leur environnement. ... coconstruction de politiques locales ... nous pouvons ensemble décider comment nous souhaitons nous déplacer, manger, faire de l’agriculture, éduquer nos jeunes, développer nos petits commerces… Une bonne politique régionale peut avoir des effets bénéfiques
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Nous allons pouvoir voter cette année pour un nouveau conseil régional, dont le mandat est de six ans. Les 20 et 27 juin, choisissons les projets qui nous ressemblent. Mobilisons-nous pour faire de nos régions des bastions solides pour créer un monde plus sobre et plus heureux. (Inscription sur les listes électorales jusqu’au 7 mai)
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?XcxsVQ
Ndlr :
- Le bilan des processus participatifs semble honnête. Sa conclusion souligne de graves lacunes en terme de MÉDIATION. À valoriser.
- Régions mises en évidence sur la carte - 6 régions phares (sur 13, ça n'est même pas la moitié qui est valorisée :-( :
. Aquitaine (Nouvelle) : cap vers la transition écologique
. Bretagne : 6000 bretons engagés pour le climat
. Bourgogne(France-Comté : la transition entre Potes
. Centre : la démocratie partout et tout le temps
. Occitanie : région citoyenne - Sur "régions contre-pouvoirs potentiels", le moins que l'on puisse dire est que cela n'a pas vraiment commencé... Trop angélique sur ce point ? ACT
La loi du 31 juillet 2014 définit l'économie sociale et solidaire comme un mode d'entreprendre et de développement économique adapté à tous les domaines de l'activité humaine, auquel adhèrent des personnes morales de droit privé qui remplissent les conditions cumulatives suivantes : un but autre que le seul partage des bénéfices, une gouvernance démocratique, une lucrativité limitée.
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Ndlr : constats et Q => ACT
- définition "floue" : "lucrativité limitée" évoque la SARL et sa "responsabilité limitée", but formulé par opposition qui n'est donc pas réellement défini !! "Gouvernance" mot issu de la sphère néolibérale.
- quel bilan de cette loi 6 ans après ? ->
. https://tools.immae.eu/Shaarli/mediationpourtous?jgBphA
Mots-clés : pragmatisme, hédonisme, alimentation, agriculture, living-lab, gouvernance, transition, agroécologie, pratiques
Recherche candidat-e pour une thèse intitulée « À la croisée du pragmatisme et de l’hédonisme alternatif, la conception d’une gouvernance démocratique de living-lab appliquée à la transition agri-alimentaire » co-encadrée par Anne Dupuy (sociologie) et Laurent Hazard (agroécologie). Le financement est acquis de l'université fédérale de Toulouse et de la Région Occitanie.
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Présentation
La thèse porte sur l’accompagnement de la transition agri-alimentaire vers une alimentation et une agriculture durables. Cela nécessite un changement des pratiques, des raisonnements et de valeurs des consommateurs et des producteurs. Ce changement sera favorisé par le rétablissement du lien entre consommateurs et producteurs et par la possibilité qui leur sera donnée de faire l’expérience de nouvelles pratiques, de se coordonner et d’échanger sur cette expérience. C’est ce que proposent les expérimentations sociales de type living-lab qui peinent pourtant à développer cette agilité. Le problème est qu’elles souffrent d’un déficit de démocratie puisqu’elles sont souvent conçues pour mobiliser une certaine catégorie d’acteurs autour d’une innovation préconçue (Engels et al., 2019). Tout l’enjeu est alors de parvenir à reconcevoir démocratiquement un système agri-alimentaire désirable et accessible à toutes et tous (Rumpala, 2015). La thèse a pour objectif principal le développement d’un cadre conceptuel et opérationnel relevant de ces enjeux pour penser des expérimentations sociales participant à la relocalisation de la production et de la consommation.
Objectif et cadre théorique
Cette thèse portera sur l’analyse et la conception d’un accompagnement (cadre conceptuel, gouvernance, méthodes…) de la transition vers un système agri-alimentaire territorial durable s’appuyant sur l’hybridation de deux concepts :
- La démocratie créative de John Dewey (1940) basée sur l’action sociale et l’enquête pragmatique couplant intelligence collective et réflexive avec expérimentation sociale ;
- L’hédonisme alternatif de Kate Soper (2008) proposant de substituer aux possessions matérielles le lien social et contribuant à inventorier les sources de satisfaction possibles à partir de pratiques souvent perçues comme plus éthiques, écologiques, solidaires.
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dans le cadre de la création d’un living-lab, le Hmm Lab qui ambitionne de produire des connaissances utiles à la gouvernance du Plan d’Alimentation Territorial porté par le PNR des Pyrénées Ariégeoises. Il s’inscrit donc au cœur d’une dynamique de recherches et expérimentations engagée depuis 2018. Le Hmm Lab est conçu comme une expérimentation sociale visant à développer un système alimentaire local durable en impliquant consommateurs, distributeurs et producteurs locaux. Le développement de ce Hmm Lab est soutenu par la Fondation Carasso dans le cadre de l’appel à projet CO3 (Co-Construction des connaissances, 2020-2023). Ce living-lab constitue le terrain de la thèse mais le succès de la thèse n’est en rien lié au succès de ce living-lab : d’autres initiatives impliquant les encadrants en Midi-Pyrénées constituent des terrains de substitution (les autres défis FAAP, la plateforme expérimentale OVALIE, les partenariats avec le CROUS…).
La stratégie scientifique consiste à produire un cadre conceptuel qui soit à la fois un cadre interprétatif de la situation observée au sein du Hmm Lab et un cadre d’action pour engager des transformations en termes de dispositif, de gouvernance et d’animation de celui-ci (Figure ci-contre). Le Hmm Lab procède par itération annuelle. Le ou la doctorant-e pourra ainsi participer
2 itérations : la première sur la reconception du défi FAAP avec les mangeurs (populations rurales pyrénéennes et étudiant-e-s du campus de Foix), et la seconde visant à intégrer les producteurs locaux à la démarche. Ce terrain offre la possibilité d’une étude longitudinale des transformations à l’œuvre dans le cadre d’une transition locale agri-alimentaire.
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Les analyses des résultats du second tour des élections municipales 2020 ont souligné la victoire des écologistes. Mais ce succès a recouvert une tendance nouvelle, l’émergence de listes participatives et d’innovations démocratiques, qui ont remporté 66 communes.
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derrière cette « vague verte » qui a attiré l’attention médiatique, se cache une autre réussite : celle des listes citoyennes et participatives. Soixante-six d’entre elles ont remporté une victoire au second tour [1].
Certes, leur succès reste minime à l’échelle nationale. Mais un mouvement de fond a su émerger, puis s’imposer dans certains territoires. « Ce sont des listes qui ont pour but de vraiment changer la posture de l’élu, de faire en sorte que le maire ne décide pas tout seul, qu’il décide avec les habitants », rappelle Thomas Simon, coordinateur de l’association Action commune qui accompagne ces listes participatives dans leur évolution.
Plus de 400 listes citoyennes en 2020
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[1] 66 listes participatives ont gagné les élections, dont 10 communes de moins de 1.000 habitants, 33 communes entre 1.000 et 10.000 habitants, 18 communes entre 10.000 et 100.000 habitants, et une commune de plus de 100.000 habitants (Annecy).
Fait suite à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?72UfYg
Pour Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS, les intercommunalités sont au cœur de la tension française entre le besoin de démocratie, de proximité, et la logique budgétaire.
Cet article est à retrouver dans le magazine n°1199 à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?KFLqBg
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... un système très complexe de coopération intercommunale s'est constituté à partir des années 1970 création d'un échelon supérieur à compétences très larges ... loi Notre de 2015 ... instances de gestion assez opaques ... vue comme le symbole d'une reprise en main des communes par l'État ... dépossession ... mixité sociale forte ... des administrés de plus en plus consuméristes ... la crise des gilets jaunes déclenchée par une rupture de la chaîne de solidarité. ... démocratie de proximité tournait à vide. Avec un pouvoir qui s'était bureaucratisé, éloigné. On était au coeur de la fracture dans l'anthropologie politique française, une anomie qui crée la violence, la colère, la peur.
Comment remédier à cette perte de sens ?
contradiction entre deux logique de décentralisation. Des maires compétents sinon hiérarchise les collectivités. ... logique budgétaire mais pas achevée ... pb des départements explosif ... sentiment de gâchis ... rééquilibrer cette tension ... /GJ contre logique purement économique au profit démocratie de proximité.
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Ndlr : pas d'allusion au fait que le citoyen n'élit pas de réprésentants à l'interco. Terme "démocratie de proximité" qui évite d'évoquer la "démocratie directe" ? ACT
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La convention, une initiative qui répond à l'urgence politique, louable, mais réduire la question au changement climatique peut amener de mauvaises décisions car énergie et réchauffement climatique ne sont qu'une partie d'un pb plus vaste : le défi environnemental et humanitaire global propre à ce début de siècle. ... en dehors de mesures cosmétiques, rien n'est fait. La pensée des élites cherche des solutions à l'intérieur du cadre en vigueur où seules les apparences comptent ... raréfaction des ressources non renouvelables ... Un indicateur de richesse qui nous piège rentable financièrement, sinon rien ! ... green washing ... L'avenir de l'humanité dépend de sa capacité à passer d'un mode de vie régulé par l'argent à un mode de vie régulé par ce que la planète peut soutenir sans souffrir. La défi consiste donc à assurer une subsistance digne aux milliards de terriens en rendant globalement compatibles leurs modes de vie avec ce dont la planète a elle-même besoin pour soutenir la vie. => économie linéaire -> économie circulaire ... La quantité de monnaie est maintenant élastique. ... logique actuelle de monnaie de crédit ... La taxe carbone désirée par le gouvernement est un leurre ... logique de pompier incendiaire ... créer un nouveau champ économique dédié à la transition, élargi à tout ce qui concerne le bien commun, complémentaire au champ de l'économie marchande, qui ne soit plus dépendant ni de l'impôt, ni de l'emprunt, ni des performances de l'économie marchande. Cela est rendu possible grâce au fait que la monnaie se crée à volonté, à condition qu'elle ne soit pas balisée par une dette mais par la reconnaissance de la vraie richesse. Ex. assainir un cours d'eau ... La question est donc la pertinence du projet et celle des moyens utilisés au regard de l'objectif global d'adaptation de notre mode de vie à ce qui est nécessaire pour soutenir la vie. Ex. la richesse d'une eau saine. ... il n'est plus question que de bénéfice sociétal, l'essentiel à la préservation et l'épanouissement de la vie sous toutes ses formes. ... échec du collectivisme et du capitalisme ... explorer une nouvelle voie, celle où l'intérêt particulier et l'intérêt collectif sont réconciliés par le fait de les mettre en complémentarité ... Des conditions à respecter ... MLC à cours légal, nationale, non convertible, à parité euro, fléchée, adoptée ou non par référendum, fondante, ... l'emploi pour tous est possible sur les activités porteuses de qualité de vie ... la finalité qulitative tire la société vers le haut ... entraîne le secteur marchand dans cette spirale vertueuse ... indice élevé de BIB (bonheur intérieur brut) ... mondialisation et souveraineté réconciliés ... débat public ouvert et permanent ... pouvoir est rendu au peuple ...
Connu par https://lhed.fr/action-politique
Le 28 Septembre s’est déroulé le deuxième rassemblement de Rencontre Transition Citoyenne Dordogne-Périgord #2 animé par 5 facilitateurs·rices de la Bascule.
150 personnes de tout le département se sont rassemblées pour créer un Périgord plus solidaire, résilient, écologique et démocratique.
Différents ateliers d’Intelligence Collective ont amené les participant·e·s à se rencontrer et à travailler autour de thématiques liées à leur territoire allant de l’autonomie alimentaire, aux enjeux des prochaines municipales, à l’éducation, au zéro déchet… 🌏
Un archipel est né entre les organisations, des pirogues-projets communs ont été mises à l’eau. Les prochains rendez-vous sont déjà pris !
Occupation des ronds-points par les Gilets jaunes après les places publiques par Nuit debout, assemblée des assemblées et aspirations communalistes, Zones de gratuité, listes citoyennes, révolte populaire en Algérie, gestion partagée des communs, plainte contre l'État face à son inaction sur le changement climatique, mobilisations contre les violences policières ... les expérimentations citoyennes qui se multiplient ces dernières années témoignent d'une aspiration radicale à un autre fonctionnement démocratique que les dispositifs participatifs ne sont pas parvenus à capter.
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le pari de ce colloque est de saisir ensemble ce double mouvement qui fait la complexité de l'épreuve démocratique : expérimentations et répression des alternatives citoyennes.
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Localiser l'épreuve démocratique, cela signifie à la fois la repérer, la faire advenir en situation, l'actualiser et la « rendre locale », c'est à dire être attentif·ve·s aux propriétés des acteur·trice·s et des lieux. Cela permet aussi d'interroger le « local » comme espace de résistance à des épreuves démocratiques émergeant à d'autres niveaux et de reconnaître la nécessité de réfléchir aux lieux concrets, aux espaces matériels de l'expérimentation démocratique.
35 minutes
Le 8 avril, la restitution des contributions des Français au Grand débat national aura lieu au gouvernement. Le grand débat s’est officiellement achevé le 15 mars. L’exécutif s’est donné jusqu’à la mi-avril pour décider ce qu’il compte faire de ces propositions.
Les "garants" du Grand débat veulent une restitution exhaustive des débats.
Des centaines de cahiers de doléances, plus de 9 000 réunions publiques, et déjà plus d'un million de contributions sur la plateforme en ligne…Que vont devenir les contributions des citoyens ?
Pour répondre aux questions des auditeurs, nous recevons l' un des cinq garants du Grand débat national, Pascal Perrineau, politologue et Mathilde Imer, vice présidente de Démocratie ouverte, qui est un collectif d'innovation démocratique.
L'équipe
Claire Servajean Journaliste
Marie-Annick Raimbault
Irène Ménahem Réalisateur
Thèmes associés Société Politique débat démocratie
Transcription :
... cap collectif ... cognito ... données ouvertes ...
C'est mardi à 13h15 que ça se passe sur Raje
"Ça commence par moi - l'émission" accélère le changement. Animée par Julien Vidal, l'émission accueille chaque semaine un invité inspirant pour répondre aux grandes questions de notre époque et proposer des solutions concrètes pour construire un monde meilleur dans son quotidien.
Aujourd'hui, nous accueillons Mathilde Imer du collectif Démocratie Ouverte qui vient nous parler du projet d'Assemblée citoyenne. Une initiative portée avec les Gilets Citoyens qui a pour objectif d'apporter un nouveau souffle démocratique.
Connue / https://twitter.com/soon_x3/status/1138447291226845185
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Soon Soon Soon @soon_x3
Découvrez l'interview de @MathildeImer du collectif @OpenGovFr au 🎤 de @julienvidalccpm ! Découvrez comment apporter un nouveau souffle démocratique.
.#CCPM #Démocratie
16:06 - 11 juin 2019
3 Retweets AgoraLab Laurent Lequien Démocratie Ouverte
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Ndlr :
- son analyse du grand débat ne met pas en évidence la nécessité d'un tiers médiateur et en conséquence passe pour partie prenante du gouvernement :-(
- parle de "populistes" sans nuances :-(
- est pour une 6ème république à titre personnel
- élude le RIP / privatisation aéroport de paris :-(
Ce samedi marque le 19e « acte » du mouvement des Gilets jaunes. Le gouvernement a pris une posture terroriste après les dégradations du samedi 16 mars, assumant dorénavant le risque de mort. Elsa Dorlin, dans cet entretien, revient sur la place de la violence et du corps en politique.
Elsa Dorlin est professeure de philosophie sociale et politique et chercheuse au Columbia Institute for Ideas & Imagination. Elle est l’autrice de Se défendre. Une philosophie de la violence (La Découverte).
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C'est la suite de ce Grand Débat animé par Guillaume Erner, producteur de l’émission “Les Matins”, sur France Culture. Emmanuel Macron débat avec 65 intellectuels français de la place de l'individu, de la démocratie, de le rôle des intellectuels, avec notamment Frédéric Worms ou Michel Wieviorka ; Monique Canto-Sperber
Catégorie Actualités et politique 2 commentaires
Louis Rouxel il y a 2 heures
Le micro qui bug à L'Élysée, c'est quand même chaud
permafroost il y a 4 heures
Les laquais 2eme partie, avec le culot de pseudos philosophes qui croient connaître et parler au peuple. Risible
Transcription :
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5:30 : Frédéric Worms ... désir d'une médiation. Et c'est finalement la fonction principale des intellectuels ...
19:23 E.Macron parle jusqu'à 29:34 ! cad 1/3 du temps !
Citoyens contre industriels, bobos contre gilets jaunes, capitalisme vert contre collapsologues... La menace écologique existentielle qui pèse sur notre espèce impose de dépasser les oppositions stériles pour développer une conscience planétaire. C'est en tout cas ce que prône dans cette tribune Mathieu Brand, directeur des communautés chez Usbek & Rica.
... clivage gauche-droite ... Le traitement des médias traditionnels semble incroyablement à côté de la plaque : on se félicite que les gens se baignent en plein mois de février… Les métiers des potes qui travaillent pour des grands groupes industriels ou financiers nous sont insupportables, et on en vient à se demander si ces mêmes potes qui enchaînent les vols low-cost pour des week-ends en Europe ou qui ont la flemme de faire le tri chez eux doivent encore être nos potes. On se sent devenir aigri. Et c’est impossible de vivre correctement comme ça. D’ailleurs, qui sommes-nous pour juger une manière de vivre ou d’être ?
...
comment créer une conscience planétaire pour nous sauver ? Cette question, personne n’a encore réussi à y répondre. Et pour cause, la division et l’individualisme nous en empêchent. Que les actions viennent des industriels, des citoyens via les mobilisations et pétitions, ou des élus via des lois, les avancées sont minimes. Pire, elles renforcent souvent les divisions. La seule fois où celles-ci disparaissent, c’est lorsqu’une prise de conscience toute bête mais pourtant essentielle se crée : nous sommes tous des Terriens. « Fin du monde, fin du mois, même combat » : la formule ne pourra devenir réalité que lorsque nous nous comporterons en Terriens. Alors, comment on fait ?
La blessure narcissique comme solution
Trois fois dans l’histoire, les humains ont été confrontés à ce qu’on appelle des blessures narcissiques : avec Copernic, nous découvrons que la Terre n'est pas au centre de l’Univers, avec Darwin que nous descendons du singe, puis avec Freud que l’inconscient nous empêche d’être totalement maître de nous-mêmes. Certains évoquent désormais l’avènement d’une quatrième blessure narcissique. Pour l’écrivain Pierre Ducrozet, c’est « la nouvelle, scandaleuse que l’humanité a participé à sa propre destruction et à celle de tout ce qui l’entoure ».
Essai Réfléchir S'organiser
De nos jours, la démocratie semble moins exprimer le mouvement de libération d'un peuple qu'accompagner la soumission générale des formes de vie à l'impératif mondialisé d'une économie de marché.
Clés : Commun Politique
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Le droit de l’environnement contemporain traduit ce double asservissement : asservissement des choses sous le régime de l’appropriation privée et de la gestion technocratique, asservissement du droit qui perd son rôle de médiateur pour se réduire à celui de notaire de la norme scientifique. […] Ce n’est que dans la mesure où il réussira ainsi à maîtriser notre maîtrise de la nature, que le droit assurera sa fonction de médiation qui doit l’amener non à s’aligner sur le fait mais à instituer du sens (au prix de la contrefactivité), ni à renforcer les pouvoirs dominants – ici le pouvoir de la technoscience – mais à instaurer partout des contre-pouvoir[29] ». Or cette fonction médiatrice doit se penser au-delà d’une responsabilité collective de l’humanité face à une nature qu’elle devrait respecter. Si le droit doit se faire l’expression d’une décision politique, ce ne sera pas au sens d’un changement dans le mode de gouvernement mondial, mais dans la capacité à engager un processus de désappropriation qui démette l’homme de sa position de toute puissance pour le réinscrire dans le mouvement du naturer dont il est indissociable. C’est alors le statut du droit qui devra être radicalement repensé, en lui donnant un nouveau sens dans et à partir des choses communes, c’est-à-dire d’un espace qui se situe nécessairement hors droit, hors de l’emprise et de la décision de l’homme. Il s’agirait alors de penser le droit en relation à des coutumes. Le droit serait moins ce qui assoie la main-mise de l’homme sur les êtres de nature que l’articulation médiatrice qui, dans et à travers des pratiques et usages, ré-ouvre l’écart, l’espacement d’un hors droit et pose une limite à la volonté d’appropriation de l’homme. Il y aurait ici d’une certaine manière un retournement de la fonction du droit par rapport au rôle qui lui a été attribué tout autant chez les romains que dans la modernité européenne, c’est-à-dire celui de garantir et légitimer une propriété, d’assurer le contrôle d’un territoire par un pouvoir. Dans cette perspective, la problématique de l’usage constitue un point d’appui qui doit permettre de rompre avec la logique propriétaire, d’ouvrir un art du passage contre la logique de gouvernement (l’Etat) et son corollaire économique, le commercialisable (le privé).
Le juriste Alain Sériaux propose de penser l’usage dans les termes de l’usufruit marquant ainsi l’écart entre la jouissance d’une chose et sa disposition absolue (appropriation).
Un « générateur d’intelligence collective ». C’est ainsi que se présente sur son site Cap Collectif, l’entreprise choisie par le gouvernement Macron pour gérer la plate-forme numérique qui recueillera les contributions des citoyens au « grand débat national ». Cette société de 25 salariés a conçu le site qui s’inscrit dans l’opération de réponse à la contestation des « gilets jaunes ».
... Quelles seront les modalités de cette participation en ligne ? Les citoyens pourront-ils poster des commentaires libres dans la forme comme sur le fond ou devront-ils répondre à des questions ?
... Cyril Lage, le fondateur de Cap Collectif ... fait partie des militants de la démocratie participative qui ont lancé en 2013 Parlement et Citoyens, une association en faveur de la construction commune des lois entre parlementaires et citoyens.
... « C’est à l’institution qui organise d’analyser et de traiter ensuite les informations pour décider comment elle va exploiter cette matière », assure-t-il.
Mais cette vision ne fait pas l’unanimité chez les acteurs de la « civic tech ». Pour Armel Le Coz, autre pionnier de la démocratie participative en France, cofondateur du collectif Démocratie ouverte : « Ce qu’il s’est passé au CESE est l’un des écueils à éviter. Lors de cette consultation, l’outil a été ouvert avec peu de médiatisation, seuls les militants ont participé. Or, il ne suffit pas d’ouvrir une plate-forme, il faut aussi aller chercher des participants qui soient représentatifs de la société française, au-delà des gens en colère. Une consultation en ligne doit être accompagnée comme un débat public, il faut distribuer la parole pour qu’elle ne soit pas monopolisée par les mêmes personnes. C’est le rôle des organisateurs et c’est pour cela qu’ils doivent être indépendants. »
... « Sans accompagnement indépendant, il y a un vrai risque que ce débat soit instrumentalisé par certains ou boudé par les “gilets jaunes” », prévient Armel Le Coz, qui estime que « le gouvernement n’a pas pris, pour le moment, les garanties nécessaires pour empêcher un nouveau fiasco »
... Autre enjeu, et non des moindres : la transparence des débats et des contributions. Quelle sera l’utilisation des informations recueillies dans le cadre de la consultation ? « Notre contrat stipule que les données, hébergées en France, appartiennent entièrement au client. Cap Collectif a interdiction formelle de les exploiter », précise Cyril Lage. Ces données seront-elles mises par le gouvernement à la disposition d’associations capables de vérifier que la restitution finale, placée sous le contrôle et la responsabilité de garants, est bien impartiale ? L’enjeu est de taille. Si le grand débat national échoue, c’est la démarche même de démocratie ouverte et participative en ligne qui risque d’être touchée.
ndlr :
- ÉVALUATION DU MÉDIATEUR-CHERCHEUR SUR LA THÉORIE DE LA MÉDIATION
. l'opérateur est une "startup" conformément à l'idéologie macronienne ultralibérale.
. Les garants découplés de la plateforme, n'apportent pas l'indépendance, ni la compétence d'un tiers médiateur, ni la capacité à embrasser une médiation nationale multiniveaux, multimédias, systémique complexe.
. c'est donc une opération sans tiers avec un maître d’œuvre - le GOUVERNEMENT - qui ne coconstruit pas avec l'ensemble des parties prenantes, mais décide qui, quoi et comment :-( Il leur impose donc SON CADRE. Elle est donc 100% PARTIALE :-( - le maître d'ouvrage est une civic tec militante de la démocratie participative. C'est conforme aux objectifs du gouvernement : amener les Gilets Jaunes sur SON terrain - la démocratie participative - pour éviter de devoir prendre en compte le sujet principal qui a émergé chez les GJ : la souveraineté populaire, sujet autrement plus ambitieux puisqu'il affirme que les élus en général et le pdt de la république doivent être et rester AU SERVICE DU PEUPLE. Le gouffre béant ouvert par le conflit perdure d'autant plus que les GJ ne semblent pas du tout renoncer à leurs exigences et leur détermination semble rester TOTALE. Donc, le BRAS DE FER CONTINUE... jusqu'à preuve du contraire... Bon courage Mr Macron.
- Les recommandations du M-C :
. identifier les parties prenantes, les consulter en amont, coconstruire avec elles dans la négociation un cadre de médiation susceptive d'être tenu par un opérateur médiateur. Les moyens nécessaires avec les budgets doivent être laissés au médiateur.
. S'il considère nécessaire de faire appel aux UDTIC, il est le garant du cahier des charges et doit participer à la décision du choix des prestataires. Il s'attache particulièrement à maintenir la cohérence du dispositif. Ce tiers médiateur DOIT être un dual du système et donc décomposer en sous-systèmes et sous-ensembles. Tout présupposé comme "démocratie participative" est NON NEUTRE.
...
Nous, chercheuses et chercheurs en sciences humaines et sociales assemblé·e·s au sein du Groupement d’intérêt scientifique « Démocratie et participation », sommes interpellé·e·s par ce que nous interprétons comme un appel à une république plus « participative » et par des pratiques qui s’attachent d’ores et déjà à la mettre en œuvre au quotidien, entre citoyennes et citoyens. Sans être formulé dans ces termes – la démocratie participative n’étant pas explicitement revendiquée – cet appel prend cependant forme au croisement de propositions plus ou moins creusées qui s’y rattachent fortement : assemblée citoyenne, référendum d’initiative populaire, débats décentralisés. Ces revendications démocratiques, leur émergence comme leur structuration via l’usage des réseaux sociaux ou l’organisation d’assemblées populaires, témoignant d’une profonde défiance à l’égard de la représentation et d’une aspiration à l’horizontalité, ne sont pas en elles-mêmes nouvelles. Ce qui est plus original, c’est qu’elles ne sont pas portées par le petit cercle de leurs promoteurs habituels. Autrement dit, alors que nous observons et contribuons depuis des années à des expériences participatives souvent pensées et pratiquées du haut vers le bas, une forme de demande sociale s’exprime sous nos yeux.
....
animation neutre et indépendante
...
la participation ne saurait conduire à délégitimer les autres formes d’expression ou d’expérimentation démocratiques, y compris celles qui s’expriment sur un mode radical. Nos recherches montrent à cet égard que la vitalité des formes plus conflictuelles d’interpellation est bien souvent une condition d’épanouissement des dispositifs participatifs comme d’aboutissement de décisions mieux ajustées à l’état réel de notre société.
...
ndlr :
- j'ai du mal à comprendre le but de cet article... (marquer son territoire d'intervention ?) => approfondir ACT
37 minutes
Une fois par mois on investit les institutions européennes avec l'aide de Maxime Calligaro, ancien eurocrate qui en a arpenté les couloirs pendant des années et sait s’y repérer. On parle démocratie, environnement et frites surgelées.
Foule continentale : démocratie, frites et sacs plastiques © Claire Braud
Maxime Calligaro a la petite trentaine, il a longtemps travaillé au Parlement européen. Avec des amis eurocrates comme lui, ils avaient créé une newsletter. Ils avaient appelé ça : "Les Grecques, bas fonctionnaires européens". Ça racontait les coulisses de l’Union européenne avec un ton grinçant. Et pour ne pas se faire attraper, ils étaient tous anonymes. Maxime a aujourd'hui quitté ses fonctions dans les institutions.
Chaque mois, on fabrique ensemble une émission pour décrypter les grands sujets européens depuis les coulisses des institutions. Des réunions parlementaires aux bureaux des commissaires ... avec le défi de rendre tout ça plus clair (et moins barbant).
Cette fois, on parlera de cravates diplomatiquesù, de la défense de la frite européenne, mais surtout de la question de la démocratie. Dans le contexte actuel de mobilisation en France, la Ve république est critiquée par les gilets jaunes. Ils sont aussi allés à Bruxelles devant le Parlement européen. Pourquoi les jeunes ne croient plus au système démocratique, comment faire pour que ce système, à l'échelon national et européen soit plus soutenu, ou semble plus légitime ? Nous reviendrons aussi sur les questions environnementales, avec les initiatives de l'Union européenne pour mettre fin aux sacs plastiques à usage unique, et on reviendra sur la saga du glyphosate, ce pesticide controversé qui a été renouvelé pour 5 ans par un comités d'experts. Ambiance.
Avec :
Sophie In't Veld, députée néerlandaise du parti Démocrate 66 (libéral) au Parlement Européen
Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à l'Université Paris I Sorbonne
Edouard Gaudot, conseiller pour les Verts au Parlement Européen
Eric Andrieu, député français PS au Parlement Européen
Programmation musicale : ROSALÍA - PIENSO EN TU MIRÁ
Pour aller plus loin :
► Des informations sur les présidences tournantes
► Un texte de D. Rousseau sur la crise de la démocratie en Europe
► Le manifeste pour la démocratisation de l’Europe proposé par 120 intellectuels cette semaine
► Le rapport glyphosate http://www.europarl.europa.eu/committees/fr/pest/reports.html
► La page Facebook de l'émission 'Foule Continentale'
L'équipe
Caroline Gillet productrice
Anne Weinfeld Réalisatrice
Martine Meyssonnier Attachée de production
Mots-clés : Monde Union Européenne Société Politique Bruxelles Europe Gilets jaunes jeunes
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Le conflit renvoie à un antagonisme entre groupes, entre individus, entre entités (société, nation, classe…) engagés dès lors dans un rapport d’opposition, qu’il s’agisse d’ennemis, d’adversaires, de détracteurs.
Pour citer cet article
Sandrine RUI, « Conflit », in CASILLO I. avec BARBIER R., BLONDIAUX L., CHATEAURAYNAUD F., FOURNIAU J-M., LEFEBVRE R., NEVEU C. et SALLES D. (dir.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la participation, Paris, GIS Démocratie et Participation, 2013, ISSN : 2268-5863. URL : http://www.dicopart.fr/fr/dico/conflit.
ndlr :
- entre -> inter
- analyser /TdM ACT
Raul Magni-Berton
Professeur de sciences politiques, Sciences Po Grenoble, UMR Pacte, Université Grenoble Alpes
Déclaration d’intérêts
Raul Magni-Berton est membre du "mouvement pour un Dauphiné Démocratique" et de "Démocratie ouverte"
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Nous ne sommes pas d’accord avec le gouvernement ? À nous de faire une proposition, trouver des signataires, faire voter les Français et si, majorité il y a, transformer la proposition en loi et la faire appliquer par le gouvernement.
C’est en substance ce que peut permettre un référendum d’initiative populaire, un processus séduisant, plébiscité par de nombreux membres du mouvement gilets jaunes par exemple un groupe appelé RIC (Référendum d’initiative citoyenne)
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ce dispositif avait été mis en avant lors de la dernière élection présidentielle 2017 : plusieurs candidats – dont ne faisait pas partie Emmanuel Macron – proposaient en effet dans leur programme d’introduire un référendum d’initiative populaire.
La « Charte officielle des gilets jaunes » telle que présentée par la page Facebook des « RIC ». Facebook
Ce type de processus aurait certainement évité à des milliers de Français de perdre des heures de travail (ou de temps libre) pour bloquer des routes ou être bloqués. Cela aurait également permis d’éviter le recours à la violence, les répressions policières, et même plusieurs décès. Sans parler de la colère ressentie et du coût des centaines de gardes de vue.
Mais en France, ce type de référendum n’est pas prévu dans la loi pour l’instant.
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Clés : démocratie gouvernement constitution référendum France gilets jaunes
*ndlr :