Depuis un an, des dizaines d’activistes autochtones ont été assassinés pour leur défense de l’environnement contre les politiques extractivistes. A la suite d'un ouvrage dirigé par Irène Bellier et Jennifer Hays, comparant le rapport des peuples autochtones à l’État et aux instances de l’ONU, Barbara Glowczewski revient ici sur leurs stratégies articulant plusieurs échelles territoriales.
Clés : Droits des peuples autochtones ; Terre
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Partout, les relations engagées par les acteurs autochtones, entre voisins aux intérêts conflictuels, avec les différentes bureaucraties régionales propres à chaque Etat et lors de négociations sur la scène internationale, sont soumises à diverses pressions économiques globales et privées, notamment du secteur minier et des finances, et aussi des mafias. Comme le démontre L’écologie décoloniale de Malcom Ferdinand les divers empires coloniaux et Etats postcoloniaux continuent de produire de nouvelles formes de colonisation. Echelles de Gouvernance et droits des peuples autochtones présentent un échantillon des agencements de la multiplicité des territoires en lutte, inspirants pour penser l’avenir de la planète14. C’est pourquoi il est urgent de s’allier avec les hommes et les femmes autochtones engagés dans une démarche critique de la destruction de leurs milieux qui appellent à valoriser leur héritage ancestral pour réinventer des formes alternatives de rapport au milieu. A la fois singulières et communes dans leurs réponses à l’impact destructeur de la globalisation capitaliste, les initiatives autochtones nous invitent à stimuler notre imagination collective pour habiter cette terre autrement.
Depuis quelques décennies, les domaines d’exercice de la médiation se sont élargis. Les médiateurs côtoient davantage les avocats, qui, eux-mêmes trouvent intérêt à se former à la médiation. De ces croisements découlent des difficultés d’ordre relationnel, économique, politique et même éthique. L’interaction entre ces deux champs professionnels questionne. Comment voient-ils leurs places et leurs rôles dans le processus de médiation ?
Les auteurs ont mené l’enquête. Elles en restituent les résultats dans leur ouvrage, construit à partir de situations vécues en médiation et de témoignages. Leurs propres expériences et leur analyse éclairent la réflexion. Au-delà des préjugés, chacun est invité à mieux connaître les compétences spécifiques de l’autre, dans l’intérêt des personnes concernées par le conflit.
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Sylvie Adijès a été avocate pendant 19 ans au barreau de Paris, spécialiste du contentieux en droit des affaires et droit du travail. Désirant aborder les conflits autrement que par le combat judiciaire, elle s’est formée à la négociation raisonnée et à la médiation.
Elle pratique depuis 18 ans et a environ 400 médiations à son actif : entre personnes, couples, associations, entreprises ou autres organisations concernées notamment par les conflits du travail, les contextes de harcèlement et de discrimination.
Elle enseigne la négociation, la gestion des conflits et la médiation en France et à l’étranger.
Hélène Lesser, anthropologue, a été spécialiste d’insertion, formatrice en milieu carcéral, enseignante et chercheur à Paris VII. Formée à diverses méthodes et pratiques de médiation, elle exerce dans plusieurs champs : familial, intergénérationnel, voisinage, quartiers, social…
Elle anime des groupes de réflexion, d’analyse des pratiques de médiateurs et autres ressources humaines et accompagne des parcours personnels et professionnels. Elle se consacre également à l’écriture. Auteur de « La lucidité en médiation », 2010 – Publibook.
Arnaud Stimec est un chercheur et médiateur à la pratique diversifiée : entreprise, pénal, familial, social etc.
Auteur de plusieurs ouvrages - La médiation en entreprise, La négociation, chez Dunod - et de nombreux articles, notamment sur le thème des résistances à la médiation.
ANNEXES
1 Questionnaire aux avocats
2 Questionnaire aux médiateurs
3 Grille d'analyse "Tape bien fort ici"
4 La profession d'avocat : Chiffres clés au 27/05/2013 - Voir note n°2
5 La profession d'avocat : Chiffres en matière de revenus - Voir note n°3
6 Présentation et missions - Commission Médiation du Barreau de Paris
7 Programme des 12h de médiation obligatoires à l'EFB - voir p. 75-76
8 Sensibiliser et former les avocats à la médiation, par l'Ecole de Médiation du Barreau de Paris
9 Choisir votre avocat - Voir note n°38
10 Alternative au procès - Voir note n°38
11 Questionnaire aux magistrats
12 Premiers résultats d'enquête sur les risques psycho-sociaux chez les juristes
13 Exemple de tarifs pratiqués
14 Barèmes en médiation familiale
15 Accès au droit et à la médiation - Réseau Renadem
16 2013, année de la médiation au Barreau de Paris - Génération Médiation
17 Avantages et désavantages à l'accompagnement d'un tiers en médiation
18 Quelques chiffres sur les praticiens de médiation
19 Un éclairage américain
20 La protection juridique
21 Droit civiliste et common law
Notre vision des communs
Partout dans le monde s’inventent et se réinventent des formes d’action directe pour créer, préserver ou accéder à des biens et des services en « communs ». Il s’agit aussi bien de ressources naturelles que de ressources immatérielles. Logiciels et semences libres, habitat collectif, jardins partagés, monnaies locales citoyennes, énergie décentralisée, communautés de logiciels ouverts, espaces communs de travail, … sont autant de façons d’articuler innovations technologiques et besoins humains par et pour des citoyens concernés par des objectifs d’équité, de vision de long terme, de coopération et de partage des ressources. Ces formes de solidarité et de réciprocité, de propriété et de gouvernance collectives battent au rythme des transformations technologiques, démographiques, écologiques, de la mondialisation.
Un courant de recherche s’y intéresse et les étudie, à la suite des travaux de Elinor Ostrom, en tant que combinaison d’une ressource ouverte et partagée, d’un groupe d’acteurs impliqués et d’un mode de gouvernance.
Les forces des « communs » partagent des valeurs et des méthodes avec l’économie sociale et solidaire (ESS). Pour construire une société plus démocratique et solidaire, l’ESS met aussi en mouvement des citoyens dans des actions qui reposent sur leur implication et sur les moyens économiques, sociaux et culturels, qu’ils mettent en oeuvre en commun, dans des entreprises originales fondées sur les personnes, coopératives, mutuelles, associations essentiellement.
contact@coopdescommuns.org