L’INGÉNIEUR·E MÉDIATEUR AU CŒUR DES INTERACTIONS SYSTÉMIQUES ET DU PILOTAGE DES PROJETS - PAGE 20-21/32
Impliquer les parties prenantes le plus en amont possible dans les différentes phases du projet afin de prendre en compte les besoins, les idées, les critiques et attentes, avant d’engager des investissements humains et financiers importants. Qui est mieux placé qu’un utilisateur potentiel pour participer à la conception d’un système ?
Écouter, Communiquer et Former pour aller au-delà des impressions et prendre des décisions sur des bases scientifiques et rationnelles.
Collaborer en développant le travail en équipe et en apprenant à gérer les tensions et conflits souvent rencontrés dans ce mode de travail.
Être ouvert au monde et en veille pour se tenir au courant des évolutions sociales, technologiques, réglementaires, environnementales, et anticiper, préparer les changements pour un avenir souhaitable.
Expérimenter sans avoir peur de l’échec avant de développer car on ne peut pas tout modéliser lorsque les systèmes sont complexes. L’expérimentation permet de vérifier des hypothèses et de faire des choix pertinents. On apprend toujours de ses échecs.
Mais aussi oser aller contre l’avis général lorsqu’une conviction forte est soutenue par une approche scientifique rigoureuse et une démarche basée sur des valeurs éthiques.
LA MÉDIATION EST UN PROCESSUS DE NÉGOCIATION ET DE COMMUNICATION DANS LEQUEL LES PARTIES IMPLIQUÉES TRAVAILLENT ENSEMBLE POUR TROUVER UN ACCORD MUTUEL. L’INGÉNIEUR JOUE UN RÔLE CLÉ DANS CE PROCESSUS, EN AGISSANT COMME UN MÉDIATEUR NEUTRE ET IMPARTIAL.
L’ingénieur joue un rôle important en tant que médiateur dans la société moderne et dans ses développements futurs. Son travail implique la
conception, la planification et la mise en œuvre de projets technologiques complexes. Pour mener à bien ces projets, l’ingénieur doit être capable de
communiquer efficacement avec une grande variété de parties prenantes.
Les parties prenantes, leurs intérêts souvent divergents et en interaction systémiques, font la complexité de ce rôle de médiation.
Qu’entend-on par parties prenantes ? C’est l’ensemble des acteurs impactés par un projet, soit par leurs besoins soit parce qu’ils sont touchés ou
concernés par la mise en œuvre du projet. Cela va de l’équipe projet à la société et l’environnement en passant par l’entreprise, les actionnaires, les clients, les utilisateurs, les régulateurs …
L’ingénieur doit être capable de comprendre les besoins, les points de vue, les intérêts et les objectifs de chaque partie prenante, ainsi que les contraintes techniques, financières, réglementaires et éthiques associées au projet. Il doit ensuite être capable, en s’appuyant sur un collectif, de trouver un compromis acceptable minimisant les impacts négatifs tout en garantissant la bonne réponse aux besoins, la faisabilité technique et la rentabilité économique du projet.
Ce processus complexe est capital notamment dans le contexte actuel où c’est l’avenir de la planète et de nos sociétés qui est en jeu. Alors comment faire ?
Pas de solutions miracles mais quelques pistes en termes de pratiques.
- Impliquer les parties prenantes le plus en amont possible dans les différentes phases du projet afin de prendre en compte les besoins, les idées, les critiques et attentes, avant d’engager des investissements humains et financiers importants. Qui est mieux placé qu’un utilisateur potentiel pour participer à la conception d’un système ?
- Écouter, Communiquer et Former pour aller au-delà des impressions et prendre des décisions sur des bases scientifiques et rationnelles.
- Collaborer en développant le travail en équipe et en apprenant à gérer les tensions et conflits souvent rencontrés dans ce mode de travail.
- Être ouvert au monde et en veille pour se tenir au courant des évolutions sociales, technologiques, réglementaires, environnementales, et anticiper, préparer les changements pour un avenir souhaitable.
- Expérimenter sans avoir peur de l’échec avant de développer car on ne peut pas tout modéliser lorsque les systèmes sont complexes. - L’expérimentation permet de vérifier des hypothèses et de faire des choix pertinents. On apprend toujours de ses échecs.
- Mais aussi oser aller contre l’avis général lorsqu’une conviction forte est soutenue par une approche scientifique rigoureuse et une démarche basée sur des valeurs éthiques.
Dans de nombreux projets d’ingénierie, la collaboration est essentielle pour atteindre les objectifs du projet. Les ingénieurs doivent travailler
avec des équipes multidisciplinaires, composées de professionnels de différentes spécialités techniques et non techniques. L’ingénieur humaniste doit être capable de comprendre les enjeux et intérêts de chaque membre de l’équipe, et de faciliter la communication et la collaboration entre eux.
Les ingénieurs doivent également travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur de l’entreprise :
les clients, les fournisseurs, les organismes réglementaires … qui ont des besoins et intérêts spécifiques. Les clients ont des exigences spécifiques en matière de fonctionnalités, de qualité et de délais de livraison, tandis que les fournisseurs ont, entre autres, des contraintes techniques et financières. L’ingénieur humaniste doit être capable de trouver les compromis qui répondent aux besoins des parties et de maintenir une communication claire tout au long du projet.
Dans les projets, il peut y avoir des conflits entre les parties impliquées. Ces conflits peuvent être causés par des différences de culture, des
intérêts divergents ou des priorités différentes. L’ingénieur humaniste doit être capable de gérer ces conflits de manière professionnelle et constructive, en travaillant avec les parties impliquées pour trouver une solution qui répond de manière équilibrée aux besoins de tous.
L’ingénieur est souvent perçu comme un expert capable de résoudre des problèmes techniques complexes. Son travail consiste à concevoir, développer et améliorer des produits, des systèmes et des infrastructures qui améliorent la qualité de vie des gens. L’ingénieur humaniste doit être conscient des limites de son expertise et de son travail, en particulier en ce qui concerne les impacts sociaux et
environnementaux de ses réalisations.
L’ingénieur est conscient des limites de la technologie elle-même. Les technologies peuvent offrir des solutions utiles pour résoudre des problèmes, mais elles peuvent également avoir des impacts négatifs imprévus en termes de risques potentiels pour la santé et la sécurité des travailleurs. La technologie ne peut pas tout résoudre, l’ingénieur humaniste doit exercer son jugement en pleine conscience de ses limites afin de ne pas tomber dans la fuite en avant technologique.
Conscient des limites de ses connaissances et de ses compétences, il travaille en collaboration avec d’autres professionnels, tels que des scientifiques de l’environnement, des écologistes et des spécialistes en sciences sociales, pour s’assurer que ses conceptions sont durables
et répondent aux besoins de la société dans son ensemble. Il doit être capable de remettre en question les normes et les pratiques courantes pour explorer de nouvelles approches plus durables.
Pour le document complet, voir https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?8aSG4A
Ndlr : Commentaire publié en copie à https://tools.immae.eu/Shaarli/mediationpourtous?lf7sGQ
Dénoncer :
- ingénieur, comme un médiateur : NON. Être pleinement ingénieur. Par moment, parce que ça a du sens, faire un pas de côté et jouer un rôle de tiers médiateur.
- plus loin "L’ingénieur joue un rôle important en tant que médiateur" : NON. On ne peut pas mettre un signe égal entre INGÉNIEUR ET MÉDIATEUR. Comme tout être humain, s'il a travaillé sur lui suffisamment, il PEUT être un tiers pour les autres.
- "l’avenir de la planète" : NON. L'avenir de la VIE SUR TERRE et notamment celle des ÊTRES HUMAINS.
- Conclusion : chapitre plein de bonnes assertions. Mais en matière de médiation, LOIN DU COMPTE. Faire appel à des médiateurs, des chercheurs en médiation, aurait pu grandement améliorer la formulation, le sens et le respect des fonctions ingénieur et médiateur. A votre disposition pour le faire si vous souhaitez apporter des corrections à cet intéressant chapitre qui confirme les choix de JLP faits en 2016.
CDD ADULTE RELAIS
En lien avec la Direction et la Responsable du Pôle Familles et Développement Social, l'Adulte Relais sera amené à réaliser les missions suivantes :
MOBILISATION DES HABITANTS
- Aller à la rencontre des habitants y compris ceux qui sont éloignées de l'offre institutionnelle
- Accueillir, informer et orienter les personnes en fonction de leurs besoins notamment sur les questions d'accès aux droits et à la langue française
ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL ET COLLECTIF DES HABITANTS
- Accompagner les habitants dans la mise en place des projets, soutenir les initiatives, favoriser la participation des habitants dans des démarches citoyennes
- Concevoir des projets d'animation socioculturelle pour et avec les habitants, les mettre en place et les coordonner afin de favoriser l'accès à des expressions artistiques, à la communication et le développement du lien social
APPRENTISSAGES DU FRANÇAIS LANGUE ÉTRANGÈRE POUR LUTTER CONTRE LES DISCRIMINATIONS LIÉES A LA LANGUE
- Mettre en place des ateliers sociolinguistiques afin de permettre aux personnes une meilleure intégration, autonomie et participation à la vie du quartier. Orienter vers les organismes de formation le cas échéant.
MÉDIATION CULTURELLE POUR TOUS
- Participer à la programmation artistique et culturelle de l'association
- Participer à l'organisation de manifestations évènementielles
COMPÉTENCES : Vous avez de l'expérience dans l'accueil de public de différentes cultures et de différents niveaux de pratique de la langue française, vous maitrisez les techniques d'écoute et de relation à la personne, les techniques d'animation de groupe et la méthodologie pédagogique et de l'animation de groupe dans ce domaine de compétence (FLE, Alphabétisation, Ateliers sociolinguistiques), et vous êtes en capacité de gérer des projets.
SAVOIR-ETRE : Vous faites preuve d'une forte capacité à fédérer autour d'un projet, vous avez de réelles qualités d'écoute et de communication, vous avez le goût du contact, un fort sens du relationnel ainsi que de la pédagogie, et une expérience significative dans le domaine de l'animation ou de l'accompagnement social.
Une connaissance des dispositifs sociolinguistiques/une expérience en formation d'accès à la langue serait un plus.
CDD ADULTE RELAIS
Pour bénéficier d'un contrat adulte relais, il faut remplir les 3 conditions suivantes :
- être âgé d'au moins 30 ans
- résider en Quartier Prioritaire de la Ville (QPV)
- être sans emploi ou bénéficier d'un CUI-CAE
Type de contrat Contrat à durée déterminée - 14 Mois
Durée du travail 35H Horaires normaux
Salaire Autre
Profil souhaité Expérience 6 mois - domaine animation ou accomp. social Cette expérience est indispensable
Savoirs et savoir-faire Techniques de communication. Techniques de médiation. Organisation du système sanitaire et social. Analyser la situation et les besoins de la personne. Organiser les modalités d'intervention de médiation sociale (lieux, stratégie d'action, consignes, ...). Établir des contacts avec la population locale de la zone d'affectation et promouvoir les initiatives de réunions de concertation ou de consultation, ...Accueillir les personnes Intervenir dans un établissement culturel
Informations complémentaires Qualification : Employé non qualifié Secteur d'activité : Autres activités récréatives et de loisirs Candidatures en cours : 5
Entreprise MJC LOUIS ARAGON Mme Laurence CHARRIER
20 à 49 salariés https://www.mjc-louis-aragon.asso.fr/
Ndlr :
- poste annoncé comme "non qualifié" mais contredit par la description des exigences ! DISCORDANCE dénoncer, questionner ACT
- Pôle emploi propose cette offre à une personne ne résidant par dans un QPV ! DÉFAILLANCE dénoncer, questionner ACT
- "démarches citoyennes", terme minorant / "PARTICIPATION DES HABITANTS qui introduit une notion collective. Des termes comme "citoyenneté active", capacitation, etc, ne sont pas mentionnés. Dénoncer, questionner ACT
Que pouvait-on savoir et prévoir de l’actuelle pandémie et de son arrivée sur le territoire français ? Premiers éléments de réponse à partir d’un corpus bien défini : le très réputé magazine « Science », et les déclarations de l’OMS depuis fin décembre 2019.
...
Conclusion
Cette brève esquisse permet de décrire quatre moments dans l’appréhension de l’épidémie du coronavirus Covid-19 pour qui lit Science. Début janvier 2020, on apprend l’existence de cette nouvelle maladie dont les caractéristiques sont inconnues. Début février, on doit se rendre à l’évidence : les spécialistes ne peuvent exclure le scénario de la pandémie, voire semblent penser que ce scénario est le plus probable des deux (l’autre étant la réussite du containment). Le 25 février, il est désormais établi que la pandémie l’a emporté. Le 2 mars, l’analyse du rapport de la visite de l’OMS montre deux choses : il est possible d’arrêter la course folle du virus ; la manière de le faire est de procéder à des dépistages massifs et ultra-rapides, avec traçage et isolement immédiat des contacts des personnes positives.
Soulignons au passage que dès le 11 février, les lecteurs de Science sont alertés sur la possible pénurie de tests biologiques de dépistage. Le rapport de l’OMS du 28 février confirme qu’il existe d’autres techniques, à allier ou à substituer aux tests biologiques de dépistage en fonction des circonstances : la prise régulière des températures, l’examen des poumons par scanner.
D’autres travaux permettront aussi, je l’espère, de mettre en regard cette esquisse de chronologie avec ce qu’a fait et ce que n’a pas fait le gouvernement français. Je me permettrai une seule remarque sur ce point.
Le 28 février est publié le rapport crucial de l’OMS sur ce qui a été fait en Chine. Il montre que seule une mobilisation de « tout le gouvernement » (all-of-government) et « toute la société » (all-of-society) permet de vaincre l’épidémie. On se souviendra sans doute longtemps du fait que le lendemain, le samedi 29 février d’une année bissextile, le premier ministre Édouard Philippe a décidé de détourner un conseil des ministres « exceptionnel dédié au Covid-19 » pour annoncer l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution afin d’adopter sans vote la réforme des retraites. Alors que l’OMS démontrait l’urgence de l’action collective et solidaire face à une pandémie bientôt incontrôlable, le gouvernement s’est dit que le plus urgent était de profiter de la dernière fenêtre de tir pour faire passer son projet de loi tant décrié.
Lorsque le temps de la justice et des comptes sera venu, il nous faudra comprendre comment nous en sommes arrivés à la situation actuelle : une pénurie absolue de masques, ne permettant pas de protéger convenablement les soignant.es qui sont au front – qui sont infecté.es, et infectent à leur tour –, bien trop peu de tests de dépistage (ce qui semble avoir été une décision assumée, y compris aux temps où l’épidémie était encore balbutiante en France, et n’est pas une fatalité en Europe, comme le montre l’exemple de l’Allemagne), et finalement la décision de dernier ressort de confiner toute la population pour une période indéterminée, une arme non discriminante qui est terriblement coûteuse en termes humains, sanitaires (santé mentale) et économiques.
Ndlr : il est ici démontré de manière factuelle et prouvée à quel point le gouvernement a failli et aura de très nombreux morts sur la conscience. => Le faire savoir ACT
Jeudi 13 juin 2019, à 20h45, Boubacar, médiateur de la ville de Gennevilliers, est brutalement interpellé par la BAC de Clichy. L'interpellation est filmée et provoque l'indignation du maire qui demande une enquête. Boubacar, lui, porte plainte. Mais six mois après les faits, aucunes nouvelles. "C'est le néant".
...
Cela aurait pu être une banale histoire d'interpellation policière trop musclée, comme il en arrive (trop) souvent dans les quartiers populaires. Sauf que cette fois la scène a été filmée et qu'elle a provoqué l'indignation du maire de Gennevilliers, Patrice Leclerc, et de la députée de la circonscription, Elsa Faucillon. Car Boubacar, 31 ans, est médiateur de la ville depuis six ans. Un agent municipal qui "assume ses fonctions avec un grand sens des responsabilités", selon un courrier adressé au préfet des Hauts de Seine au lendemain de l'interpellation, et dans lequel Patrice Leclerc demande qu'une "enquête soit engagée sur ces faits".
...
Suite à cette interpellation, le médecin a constaté un état de "stress post-traumatique", et lui a prescrit trois mois d'arrêt de travail. Boubacar a déposé deux plaintes, l'une auprès de l'IGPN, l'autre auprès du procureur de la République, dont il est sans nouvelles. Aucun des témoins qui a assisté à la scène n'a été auditionné. Depuis qu'il a déposé plainte, Boubacar a été intimidé à plusieurs reprises par des policiers dans la rue. Pourtant, il dit avoir déposé plainte "en paix".
J'ai besoin de savoir que la France n'est pas d'accord avec ce genre de choses. Ça s'est passé, c'est réel, c'est sous nos yeux. Qu'est-ce qu'on en fait? Moi c'est ça ma question.
Récemment, le président Emmanuel Macron s'est dit "bouleversé" par le film de Ladj Ly Les Misérables, qui retrace l'histoire d'une bavure policière à Montfermeil, tout près de Gennevilliers. L'histoire de Boubacar qui, elle, est bien réelle permettra-t-elle de lever un tabou et de poser la question des violences et de l'impunité policière dans les quartiers populaires ? Un prérequis indispensable pour apaiser les relations entre la police et la population.
A lire pour aller plus loin
L'Ordre et la Force , le rapport d’enquête de l'ACAT sur les violences policières en France ces dix dernières années qui montre qu'il existe de graves défaillances dans les enquêtes administratives et judiciaires effectuées à la suite de plaintes pour violences policières.
Lancé en 2016, l'Observatoire climat-énergie dresse le bilan des efforts réalisés par la France pour mener la transition énergétique et climatique. Les chiffres de l'année 2018 sont rendus publics aujourd'hui. Un état des lieux nécessaire, alors que la première période de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et de la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) touche à sa fin.
...
Pour Jean-Baptiste Lebrun, directeur du CLER – Réseau pour la transition énergétique :
« L’observatoire énergie-climat montre, à partir de données officielles, que la France est très en retard sur ses objectifs climatiques et en matière de transition énergétique. ... https://www.observatoire-climat-energie.fr/
Clés : Économies d’énergie ; Territoires et démocratie ; Transition ; Association ; Efficacité énergétique ; Emploi ; Rénovation ; RéseauEIE ; Système énergétique
Le « Service d'accompagnement pour la rénovation énergétique » vient de sortir du tiroir de la Ministre de la transition écologique et solidaire. Quatre ans après l'inscription d’un service public de la performance énergétique de l’habitat (SPPEH) dans la loi de transition énergétique et à quatre mois de l’extinction programmée du soutien de l’Ademe pour les Espaces info-énergie, voici enfin un financement pour l’accompagnement local ! Permettra-t-il de faire perdurer les missions essentielles de centaines de conseillers FAIRE qui orientent quotidiennement les citoyens au cours de leurs projets de travaux ? Rien n'est moins sûr... Sur le terrain, l'inquiétude règne.
...
Lire aussi – Rénovation énergétique : le conseil personnalisé aux usagers est la clé de réussite https://cler.org/renovation-energetique-le-conseil-personnalise-aux-usagers-est-la-cle-de-reussite/
1 – Un mécanisme de marché pour financer des missions de service public ?
...
Faute d’avoir prévu le financement de ce service dans ses propres trajectoires budgétaires, l’Etat propose aujourd’hui un programme qui repose sur les Certificats d’économies d’énergie, un mécanisme de marché impliquant les acteurs privés producteurs d’énergies. Pour le CLER qui observe de nombreuses failles dans ce dispositif, il paraît dangereux, en l’absence des « garde-fous » permettant d’améliorer le fonctionnement de ce système de CEE, de choisir cet outil pour financer dans de bonnes conditions, sur l’ensemble des territoires et dans la durée, un service public aussi déterminant pour la transition énergétique !
Lire aussi – « Le dispositif des CEE souffre de défauts importants à corriger » https://cler.org/le-dispositif-des-cee-souffre-de-defauts-importants-a-corriger/
...
2 – De la qualité, vraiment ?
De nombreuses expériences réussies montrent qu’il est possible de réaliser des travaux performants pour gagner en confort et faire baisser ses factures. Mais, faute d’exigences et de contrôles suffisants dans les dispositifs d’aides publiques, les abus et arnaques se multiplient (voir par exemple l’alerte de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes du Ministère de l’économie) https://www2.economie.gouv.fr/dgccrf/offres-disolation-a-1-euro-soyez-vigilants. Dans ce contexte, il est plus que jamais essentiel de financer le travail des structures d’accompagnement sur le terrain. Celles-ci doivent continuer à faciliter la mise en œuvre de projets de rénovation les plus ambitieux possible. Elles incarnent en outre les principes de neutralité et d’indépendance vis-à-vis d’intérêts économiques privés liés à la réalisation de travaux, d’équipements ou de fourniture de services énergétiques. Le programme CEE, dont les contours n’ont pas encore été précisés, les encouragera-t-il dans cette logique fidèle à l’esprit de la loi de transition énergétique et aux principes et convictions de ces professionnel·les de terrain ?
Pour le CLER, le programme doit se déployer dans l’intérêt général et garantir l’atteinte d’objectifs de long terme définis par la loi en matière de transition énergétique : il s’agit notamment de viser pour les travaux de rénovation énergétique, autant que possible, l’atteinte d’un niveau de performance équivalent au niveau BBC en 2050, selon le parcours optimal (en général en passant par une rénovation complète et performante) !
3 – Pas d’investissement neuf de la part de l’Etat et un montant global de crédits insuffisants
La communication du gouvernement présente le programme comme un engagement financier substantiel et inédit. Il s’agit pourtant essentiellement de compenser le désengagement de l’Etat du soutien aux Espaces info-énergie et aux plateformes territoriales de la rénovation en passant par le mécanisme des CEE, c’est-à-dire en faisant porter la charge aux fournisseurs d’énergie et in fine sur la facture énergétique des citoyens.
...
toutes les enquêtes, études, expériences de terrain et avis d’expert attestent l’importance d’un tiers de confiance pour l’accompagnement des ménages dans leurs projets de maîtrise de l’énergie.
...
Lire aussi : « Il faut remettre du service public dans le secteur de l’énergie » https://cler.org/il-faut-remettre-du-service-public-dans-le-secteur-de-lenergie/
Contact
Jean-Baptiste Lebrun Directeur du CLER – Réseau pour la transition énergétique jeanbaptiste.lebrun[arobase]cler.org
Universitaires, nous nous déclarons « complices » des gilets jaunes face aux dérives autoritaires du pouvoir
Le 18 mars 2019, au moment où 65 personnalités intellectuelles participaient à un simulacre de débat avec le président de la République, et après avoir limogé un préfet de Paris jugé encore trop avare en LBD et grenades (malgré de nombreux blessés dont un nouvel éborgné ce jour-là), le Premier ministre annonçait une série de mesures répressives sans précédent. Non content d’interdire administrativement de manifestation des individus supposés dangereux, le gouvernement entend maintenant empêcher les rassemblements dans des zones entières, créer des "unités anticasseurs" aux pouvoirs renforcés et utiliser des drones et des moyens de marquage chimique des manifestants.
Plus encore, il veut faire de tous les relais et soutiens aux rassemblements des Gilets jaunes des « complices » potentiel·les des délits qui y seraient commis. Le même jour, le syndicat « Synergie Officiers », rassemblant plus de 40% de voix aux élections professionnelles, publiait un communiqué fascisant ciblant les « nervis d’extrême gauche », décrits comme « des essaims de cloportes » et des « graines d’assassins ». Deux jours plus tard, le 20 mars, le gouvernement annonçait vouloir faire appel à l’armée pour protéger les bâtiments officiels, ce qui ne s’était pas produit depuis plus de 50 ans. Tout cela contre des manifestantes et manifestants réclamant justice sociale et démocratie, et faisant face, depuis maintenant plus de 4 mois, à une répression policière et judiciaire d’une ampleur inégalée.
Face à cette dérive grave d’un pouvoir incapable d’offrir une réponse politique à la contestation des gilets jaunes, alors que pleuvent depuis des semaines les condamnations internationales des violences policières contre le mouvement (Conseil de l’Europe, Nations Unies, Parlement européen), nous, universitaires pour beaucoup spécialistes des questions de mouvements sociaux, de maintien de l’ordre et de violence politique, alertons solennellement la population des graves dangers que la nouvelle politique du gouvernement, de la majorité parlementaire, de la police et de la justice, font peser sur les libertés publiques et les droits humains. Nous nous déclarons par avance toutes et tous complices des prochains rassemblements que les gilets jaunes organiseront, avec ou sans l’autorisation de la préfecture. Nous condamnons fermement l’ensemble des violences que les forces de police infligent aux manifestantes et manifestants, comme celles que les jeunes des quartiers populaires subissent depuis des décennies, et demandons instamment l’arrêt de l’utilisation des armes de guerre (LBD et grenades) dans des opérations de maintien de l’ordre. Prenant acte de cette aggravation exponentielle des tendances autoritaires du pouvoir et des institutions, nous enjoignons toutes et tous les ami.es de la liberté à ne pas céder un pouce de terrain face à la répression et à s’organiser pour y faire face.
[Photo : Rémy Soubanère]
Leurs avocats dénoncent un usage illégal des « fiches S »
le 22 mai 2018 alors qu’une manifestation du service public se termine à Paris, le lycée Arago est occupé par des lycéens et des grévistes afin de tenir une assemblée générale contre le dispositif Parcoursup. Immédiatement la police intervient dans l’établissement pour interpeler et placer en garde à vue 102 occupants dont 40 mineurs.
Parqués pendant des heures dans des bus de la police, puis dans les cellules de différents commissariats parisiens, fouillés des dizaines de fois, empêchés de boire ou d’aller aux toilettes, les conditions de leur privation de liberté, —qui a duré jusqu’à 79 heures pour certains—, sont alors largement dénoncées et critiquées [1]
Nous apprenons aujourd’hui par leurs avocats que certains des lycéens interpelés ce jour-là seraient désormais fichés « s » pour atteinte à la sûreté de l’État. Rappelons que ces fiches théoriquement secrètes sont émises à la discrétion de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure.
Nous n’aurons jamais vu un règlement européen être accepté aussi rapidement par les gouvernements européens (en moins de 3 mois !), et ce malgré les inquiétudes exprimées par divers États1. Macron les a manifestement convaincu que, les élections européennes approchant, ils pourraient maintenir leur pouvoir en agitant l’inaltérable prétexte terroriste. En résulte une censure et une surveillance généralisée de l’Internet.
...
Ce premier vote de mercredi sera l’occasion pour chaque député européen de révéler sa position face au projet totalitaire d’Emmanuel Macron, et ils devront en rendre compte alors que s’amorce la campagne électorale pour les élections européennes de 2019.
ndlr :
- les gouvernement européens ont remis les clés de la sécurité en ligne aux gafam : scandale d'état ? privatisation de la sécurité ? soumission aux gafam ? => dénoncer ACT
COP24 : Le CASH | Épisode 2
1 331 vues - 246 - 0
J'explore les recoins sombres de la 24ème conférence mondiale du climat pour te dévoiler les négociateurs de l'ombre 👀
Cette vidéo dérange, elle parle d'un sujet que les organisateurs de la COP24 ont déjà essayé de censurer à plusieurs reprises... Alors partage-là 😜😎!
POUR NOUS RENDRE PLUS FORT ▶️ https://tipeee.com/partager-cest-sympa
►► ABONNE-TOI et suis nous en direct sur :
INSTAGRAM | https://www.instagram.com/partager_ce...
TWITTER | https://twitter.com/PartagerCSympa
FACEBOOK | https://www.facebook.com/PartagerCest...
Avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée - CNC TALENT et la Guerrilla Foundation
Catégorie
People et blogs
13 commentaires
Photo de profil par défaut
Ajouter un commentaire public...
Partager C'est Sympa
Épinglé par Partager C'est Sympa
Partager C'est Sympa
il y a 1 heure
►► 🔦Toi aussi mets les spots puissance maximale sur les lobbies en diffusant cette vidéo partout !🤝
►►🧐 Pour toutes nos sources et plonger au coeur du royaume des lobbies, c’est par ici : https://medium.com/il-est-encore-temps/épisode-2-le-lobbying-des-entreprises-sur-le-climat-dans-et-hors-de-la-cop24-efa0310851b4
►► Chaud pour aller titiller les lobbies en France ? Rejoins :
🧽 l’action du 14 décembre pour nettoyer la Société Générale : www.nettoyons-societe-generale.org/
💰les pétitions et boycott pour empêcher Total de forer toujours plus : http://naturerights.com/stopforageguyane
👩⚖️les actions et l’attaque en justice contre Amazon : www.amazonsoldelaplanete.org/
Transcription :
...
1 Mr
15:54 on ne veut même plus entendre le mot politique, et pour syndicat, c'est pire selon un gilet jaune parce qu'ils sont politisés alors qu'ils ne devraient pas l'être
...
1Mme : on veut être libres, on ne veut pas appartenir à quelqu'un, on veut être libres, on est des citoyens. C'est à nous la France (répété 2x), on ne veut pas aller se cacher derrière quelque chose ou quelqu'un.
Autre Mme : c'est pas qu'on les excuse, c'est que ça fait tellement d'années qu'on est gouvernées par toute cette structure... Et aujourd'hui, on a l'impression que malgré tout on n'est pas entendues.
J : par ex ya des partis politiques qui reprennent vos revendications.
Mme : bien sûr
J : vous ne vous reconnaissez pas en eux ?
Mme : alors moi personnellement, je ne me reconnais dans aucun parti politique. Je veux juste être une citoyenne qui dit STOP. Maintenant, j'en ai marre.
J : des citoyens qui n'ont plus confiance en leurs représentants, refusent tout intermédiaire, mais qui pour autant, font de la politique.
Vous avez signé quoi, Mme ?
1 automobiliste très fière : pour la destitution de Macron...
J : à leur manière avec une pétition.
Ça signe bien ?
1Mme : IMPECABLE ! Aucun refus. Ça marche bien (grand sourire).
J : Partis et syndicats sont-ils dépassés par ce mouvement inédit dans sa forme ? Localement, certains syndicats comme la CGT pourraient pourtant faire cause commune avec les gilets jaunes (images d'un gilet rouge de sécurité).
J : pourquoi vous n'êtes pas sur les ronds-points, vous la CGT ?
Jacques Beneit sec géné CGT Narbonne : ils nous invitent à se joindre à leur mouvement. Nous on y va, mais avec nos couleurs. Et eux, ils ne veulent pas des couleurs de la CGT sur les ronds-points. Alors c'est dommage puiqu'on a des revendications communes et il faut qu'on essaye de trouver une convergence. Je pense qu'ils ont aussi un manque d'organisation car certains GJ viennent nous contacter pour savoir comment on pourrait faire ensemble. Mais comme ya pas de représentants, chacun porte ses revendications.
J : des citoyens syndiqués, il y en a pourtant parmi les gj. La plupart votent aux élections. Mais sur les barrages, se prépare une petite révolution, ils veulent une démocratie plus directe.
Mr GJ : mai 68, c'était géré. Nous, on n'est pas gérés. Nous nous gérons tout seuls.
Mme GJ: mais on est en train de créer ce qui n'était pas possible et qui maintenant le devient : la possibilité d'avoir une assemblée citoyenne déjà parce que je pense que ça germe. Donc y savent bien maintenant, ils ne peuvent plus faire sans nous. Et ça, c'est important parce que ya un mois de ça, personne n'aurait pensé qu'on puisse nous consulter.
J : pour beaucoup, c'est déjà une bataille de gagnée même si leur combat est loin d'être terminé.
J plateau : les maires des campagnes veulent jouer les intermédiaires. L'association des maires ruraux lance une opération ce samedi pour récolter les doléances des GJ et des autres. Reportage JBaptiste Marteau, Alexandre P et SJ
Philippe Geslan, maire de Méricourt (Yvelines) : on invite la population samedi à venir dans nos mairies. On a ouvert des cahiers de doléance comme celui-ci et chacun va pouvoir s'exprimer.
J : Le péage le plus proche est occupé depuis plusieurs jours, l'occasion pour l'élu local d'écouter les revendications très diverses : supprimer les taxes et remettre l'impot sur la fortue et pour les retraités comme nous, qu'il nous redonne la csg qu'il nous a volé (grand sourire).
10000 maires ruraux feront de même samedi prochain dans toute la france. Mais tous les manifestants ne voient pas l'utilité de la démarche. UN HOMME : le maire est plus digne de confiance que les autres. Le maire de Méricourt se voit comme un médiateur entre les gilets jaunes et l'état.
PH Geslan : les membres du gouvernement ou nos députés n'ont pas beaucoup d'ancrage territorial comme nous donc nous voulons bien être l'oreille du président.
"
+
"
retenue d'eau illégale de caussade dans le lot (et garonne ?)
NDLR :
- le mot "politique" est assimilé à "parti" et le mot syndicat est tout autant rejeté accusé de faire aussi de la politique => resituer ces mots auprès des GJ ACT
- tout est ubérisé (ATOMISÉ PLUTÔT ? Symptôme de l'ultralibéralisme ?) y compris les revendications (chacun les siennes)
- valoriser l'initiative de l'association des maires ACT
- /CAUSSADE alerter sur le deux poids deux mesures et donc la partialité de l'état ACT
ndlr :
- sur la forme, site non accessible aux mal-voyants ? => vérifier ACT
- transcription disponible ? chercher ACT
- SUR LE FOND, va dans le même sens que le reportage d'envoyé spécial d'hier (20/9/18) en étant encore plus complet et précis, mais en "jetant le bébé éoliennes avec l'eau du bain de la compromission économique" => DÉNONCER ACT
- résumé (à compléter et valider) : le scandale n'est ni la génératrice éolienne ni le parc éolien ni le projet éolien en général par nature PUISQUE DE NOMBREUX TÉMOINS ÉTAIENT AU DÉPART DES ÉCOLOGISTES CONVAINCUS, mais bien :
. le contexte macroéconomique français et mondial qui "déroule le tapis rouge" à tous les requins de la finance internationale tout en s'en défendant (ex. S.Royal, Yves Cochet, etc) donc les gouvernements français successifs ministre de l'écologie en tête qui n'ont rien assumé. Avec le mécanisme de financement au nom opaque de "contribution au service public de l'énergie-CSPE" ;
. les porteurs de projet non éthiques qui tirent parti de cette situation TRÈS AISÉMENT puisqu'aucun dispositif de régulation n'est prévu ;
. de même pour le greenwashing des multinationales comme ikea ou total qui de bonne guerre, tirent la couverture à elles (en ayant probablement fait pression en amont pour l'avènement du droit, mais ce n'est pas dit sauf erreur de ma part). - d'où plein de questions :
. quel aura été le rôle de la pression de l'industrie nucléaire ?
. comment sauver les projets éoliens (on aura noté qu'aucun exemple de parc citoyen n'aura pas été donné à voir) ?
. l'écologie est-elle INCOMPATIBLE avec le capitalisme en général ou suffit-il de le réguler ? Si oui, comment ? - expression "ripolinage vert" validée par https://fr.wiktionary.org/wiki/ripoliner (sens figuré) POUR MIEUX DÉNONCER
ACT
Engagements - Actions - Avenir
2015 - 2018 - Pour un service public de proximité plus efficace
issu de
https://www.lacharente.fr/au-quotidien/consulter-charente-mag/
ndlr :
remarquable opération de communication...
quelle valeur accorder à un bilan (mot absent) fait par soi-même sans regard extérieur ?
En première lecture, comment ne pas constater le gouffre qu'il y a entre lui et la réalité ?
Tristesse, colère, dégout, etc. Comment mettre à distance ces sentiments mêlés pour contribuer à faire émerger un minimum d'impartialité ?
Exemples :
- un orage de grèle a détruit de nombreuses maisons et jeté à la rue ses habitants. Cet événement météorologique inédit en plein mois de juillet a choqué habitants et élus, il y avait de quoi. MAIS ÉVOQUER LE CLIMAT À LA PLACE DE LA MÉTÉOROLOGIE, n'est-ce pas une dissonance cognitive ?
- zéro occurrence de "changement climatique" ? (2è lecture en diagonale le confirme 6 M€ consacrés à "l'environnement" sic) => vérifier ENCORE car ça paraît INCROYABLE en 2018 ACT
Hypothèse : MENSONGE PAR OMISSION pour ne pas effrayer la population et poursuivre comme si de rien n'était en provisionnant une enveloppe pour payer les dégâts, investir autant dans le 100% fibre optique pour un département rural alors que des solutions radio/satellite/ballons/etc mais ne rien consacrer à la sortie des énergies fossiles, ni aux enr, ni à la relocalisation de l'économie, enfin tout ce qui pourrait aider la population à prendre la mesure de l'anthropocène...
En d'autres termes, accepter de payer pour le curatif voire le palliatif, plutôt que de contribuer aux investissements massifs à réaliser pour limiter au maximum le risque et aider les populations à s'adapter par exemple sans recourir à des climatiseurs en été.
Remarque : l'opposition ne fait pas mieux dans son paragraphe (elle parle tout de même de la nécessité de s'adapter, mais pas d'arrêter d'émettre des GES) :-(
=>
questionner, interpeler ACT