Anthropologue et thérapeute familial, Serge Escots dirige l’Institut d’anthropologie clinique qu’il a créé en février 2008.
Après avoir développé des expériences de terrain, d’encadrement et de formation dans le champ médico-social, il exerce comme psychothérapeute en pratique privée et consultant dans le secteur médico-social. Plusieurs études concernant les usages de drogues ou leurs modes de traitement ont été menées sous sa responsabilité scientifique.
Il est aussi chargé d’enseignement à l’Université Toulouse – Jean Jaurès, où il coordonne le diplôme universitaire Thérapies familiales.
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CONSULTATION EN PSYCHOTHÉRAPIE DE COUPLE ET DE FAMILLE
Serge Escots propose un espace de consultations en psychothérapie pour des couples et des familles, du lundi au samedi, sur rendez-vous.
Institut d’anthropologie clinique
29, chemin des Côtes de Pech David
31400 Toulouse / Tél. : 05 62 17 20 86
Nous contacter par mail : iac@i-ac.fr
En lien avec l’Université Toulouse – Jean Jaurès, dans le cadre du DU thérapie familiale, la consultation peut accueillir des étudiants.
Dans le cadre de leur formation continue, l’IAC propose aux professionnels des espaces de formation, de recherche et de supervision en lien avec les entretiens familiaux et les psychothérapies.
diffusé le sam. 15.02.20 à 23h30 - interviews - 155 min - tous publics
Pour cette nouvelle saison d'« On n'est pas couché », Laurent Ruquier propose une nouvelle formule du rendez-vous culturel de la chaîne. Chaque semaine, deux nouveaux polémistes entourent désormais l'animateur.
Cette semaine retrouvez :
- Hugo Huon pour le livre : « Urgences, Hôpital en danger » aux éditions Albin Michel.
- Anne Berest & Lolita Chammah pour la pièce de théâtre « La Visite » texte et mise en scène de Anne Berest & Livre : « La Visite » suivi de « Les Filles de nos filles » de Anne Berest aux éditions Actes Sud.
- Thibault Berard pour le livre « Il est juste que les forts soient frappés » aux éditions de l'Observatoire.
Philippe Manœuvre pour le concert : « Rockin'1000 », le livre et Livre audio : « Rock » aux éditions HarperCollins.
Waly Dia pour le one-man-show : « Ensemble ou rien » actuellement en tournée.
présenté par : Laurent Ruquier, accompagné de : Franz-Olivier Giesbert et Abnousse Shalmani.
Transcription : ...
par mauque d'accueil ailleurs des pb de société, les gens finissent aux urgences !
Hugo Huon infirmier, pdt du collectif inter urgences ++
que les citoyens s'engagent sur la protection sociale (santé, retraites, etc) => BESOIN DE LIEUX D'ACCUEIL DE PROXIMITÉ pour contribuer à l'éducation populaire des gens afin de ne pas engorger les urgences
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Déployer MpT+MdH/TdM a bien du sens, la preuve en est amenée une fois de plus ACT
L’anthropologue Philippe Descola nous a fait reconsidérer l’idée de nature. Sa pensée a profondément influencé l’écologie, et dessine la voie d’une nouvelle relation entre les humains et le monde dans lequel ils sont plongés. Reporterre a conversé avec lui : voci son interview, à écouter en podcast et/ou à lire.
Philippe Descola est titulaire de la chaire d’Anthropologie de la nature au Collège de France et directeur du Laboratoire d’anthropologie sociale (ENS/EHESS). Il est l’auteur des Lances du crépuscules (Plon, 1993) et de Par delà nature et culture (Gallimard, 2005).
... Jeune étudiant, dans les années 1970, vous êtes parti au fin fond de l’Amazonie, entre l’Équateur et le Pérou, à la découverte des Achuars. Vous y avez passé deux à trois ans en immersion et plus tard plusieurs séjours. ... suradaptés à la nature, des êtres véritablement primitifs parce qu’ils étaient naturalisés. C’étaient des « peuples naturels ». Cela pose des questions quand on s’intéresse au rapport que des sociétés entretiennent avec leur environnement. Où est le social, où est la médiation sociale dans un tel système ? ... j’ai été en Amazonie avec l‘idée que peut-être, s’ils n’avaient pas d’institutions sociales immédiatement visibles c’était parce qu’ils avaient étendu les limites de la société au-delà du monde des humains. ... C’était un pressentiment. L’enquête ethnographique prend du temps ... L’oniromancie, c’est-à-dire l’interprétation des rêves. ... le manioc ... plante toxique, le barbasco ... on s’adresse directement à l’âme de ces humains ou des non-humains ...
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les Achuars maintenaient en permanence une sorte de fil de communication avec des interlocuteurs humains et non-humains par l’intermédiaire de ces incantations magiques ... les non-humains étaient tout sauf la nature. C’étaient des partenaires sociaux qui n’étaient pas divinisés ni sacralisés puisqu’on les chassait, qu’on les mangeait, plantes comme animaux. Néanmoins, ils étaient dotés d’une dignité de sujets qui permettait une communication de sujet à sujet. Cela était quelque chose qui apparaissait en filigrane dans beaucoup de théories des religions dites primitives, depuis longtemps. Depuis Fraser, au début du XXe siècle. ... l’attention que chaque être vivant requiert et le soin qui est nécessaire pour le maintenir en vie ... l’idée que les non-humains sont animés par une intention, des projets, des buts qui les font entrer en communication les uns avec les autres. Et qui permet la communication entre humains et non-humains. C’est-à-dire que ce sont des êtres qui ne diffèrent pas tant de nous par leurs capacités ou par leurs dispositions à établir des relations que par des atouts physiques qui leur sont particuliers. cela correspond à l’idée que le grand éthologue Jacot von Uexkül avait développée. Que chaque espèce vit dans un monde singulier qui est fondé sur sa capacité à utiliser du fait de sa biologie propre, des éléments de sa niche écologique. Mais alors que chez Yacob von Uexkül, chaque espèce vit dans une bulle, chez les animistes, la communication est rendue possible par cette espèce de langue universelle qu’est le dialogue des âmes. ... Heidegger avait bien mis en évidence que la nature est une sorte de boîte vide qui permet de donner une saillance à tous les concepts auxquels on va l’opposer. Moi, je m’en sers pour signifier la distance qui s’est établie entre les humains et les non-humains ... Non seulement les Achuars n’ont pas de terme pour désigner la nature, mais c’est un terme quasiment introuvable ailleurs que dans les langues européennes, y compris dans les grandes civilisations japonaise et chinoise. ... le capitalisme a besoin de ce sous-bassement que j’ai appelé le naturalisme ; c’est-à-dire cette distinction nette entre les humains et les non-humains, la position en surplomb des humains vis-à-vis de la nature ... en Chine ... dans ce qu’a été l’expérience industrielle de l’Union Soviétique, fondée sur l’idée des humains démiurges ... Inventer des formes alternatives d’habiter la Terre, des formes alternatives de s’organiser entre humains et d’entretenir des relations avec les non-humains. Je reprends la formule de Gramsci, « le pessimisme de la lucidité et l’optimisme de la volonté ». ... changer les choses. Comment ? Et bien par la multiplication d’expériences que je trouve originales dans le monde européen. J’étais à Notre-Dame- des-Landes, il n’y a pas très longtemps, sur la Zad. Et, je trouve que c’est une expérience - ce n’est pas la seule ... degré de réflexivité ... La capacité à poursuivre un projet dont on va examiner toutes les composantes ... Comment on se débrouille pour faire vivre cela en faisant un pas de côté par rapport aux contraintes politiques légales et administratives d’un État moderne capitaliste ou libéral ? ... l’identité qui s’est constituée peu à peu ou l’identification entre les humains et certains non-humains menacés, les tritons, les salamandres, les grenouilles, etc.. Ce qui m’a frappé par exemple, c’est l’attention des gens qui s’intéressent à la forêt. Il y a une petite forêt, qui est exploitée d’ailleurs, dans une attention à l’individualité des arbres.
Cette attention à la cohabitation tranche complètement avec la foresterie industrielle, de même que les techniques de maraîchage tranchent là avec l’agriculture industrielle. Cette attention profonde à la singularité des êtres vivants avec lesquels les zadistes entrent en contact me frappe parce que j’ai vu la même chose en Amazonie. ... vivent une sorte d’Epiphanie. Ils essayent de travailler à l’intérieur d’un collectif où l’on partage à peu près tout, avec cette espèce d’identité profonde, d’identification profonde, qui est singulière.
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On ne peut pas devenir des Achuars. On peut devenir des humains différents de ce que nous avons été ou de ce que nous sommes. Découvrir des façons alternatives de vivre pour essayer de nous transformer nous-mêmes.
Thèse : "La nature domestique de Ph D. à la MSH ; Les lances du crépuscule (+accessible) collection Terre humaine ; & 1petit livre "L'écologie des autres et l'anthropologie et la question de la nature, éd QUAE
Lire aussi : Alessandro Pignocchi : « Il n’y a pas d’écologie sans lutte collective contre le monde de l’économie » https://reporterre.net/Alessandro-Pignocchi-Il-n-y-a-pas-d-ecologie-sans-lutte-collective-contre-le-monde-de-l
Réalisation du podcast : L’équipe de Ground Control https://www.groundcontrolparis.com/ avec Laura Eisenstein à la production, François Touchard à la réalisation et Frédéric Haury pour les micro-trottoirs.
Ndlr :
- on retrouve ici des ingrédients de la théorie de la médiation ? cadre, distance, interrelations, etc. => creuser ACT
- ces peuples nous transmettent des savoir-être primordiaux pour inventer/restaurer notre rapport aux autres, au vivant. => valoriser politiquement ce trésor à préserver coûte que coûte. MpT peut y contribuer ACT
L’emploi de ce concept pointe un mal que seules des solutions numériques seraient à même de soigner… alors que le problème se situe dans le rapport à l’école, à l’information ou dans la réduction des effectifs de la fonction publique.
Tribune. Popularisé en 1996 par Bill Clinton qui parle de «digital divide», le concept de «fracture numérique» est dès ses origines marqué par une forte empreinte idéologique et s’inscrit en France dans la lignée de la «fracture sociale». Bien que contestée par la plupart des chercheurs, la notion revient fréquemment dans le débat public. L’emploi abusif de cette expression est loin d’être sans conséquence. C’est ce que nous démontrons à l’issue de l’exploration Capital numérique, une étude qui s’est intéressée aux pratiques numériques d’habitants de quartiers prioritaires.
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ce n’est pas le numérique qui renforcera la confiance de Rémi et Makatouch en eux-mêmes, et encore moins à l’égard des institutions. Même constat avec des collégiens et collégiennes de 9 à 14 ans. Pour eux qui maîtrisent Wikipédia mais ne voient son utilité que dans un cadre scolaire (comme le dictionnaire), les difficultés ne sont pas d’ordre numérique. Elles tiennent d’abord au rapport à l’école et à l’information.
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Parler de fracture numérique, c’est donc essentialiser les difficultés et supposées lacunes des personnes sans interroger les mécanismes de leur (re) production. On place les dysfonctionnements du côté des utilisateurs, pour lesquels on déploie des programmes d’«inclusion» et de «pédagogie», sans s’intéresser à la façon dont les services, interfaces et dispositifs d’accompagnement numérique sont conçus. Prennent-ils en compte les situations des personnes ? Répondent-ils à leurs besoins ?
Prenons l’exemple de la dématérialisation. Loin de simplifier les démarches administratives, elle numérise leur complexité.
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recours de plus en plus fréquent à des volontaires en service civique, des travailleurs de courte durée et parfois même des bénévoles pour faire de la «médiation numérique» - au guichet ou lors de formations ad hoc. Sur le terrain, ces aidants viennent surtout en renfort des travailleurs sociaux débordés par la réduction des effectifs et l’envol de leur périmètre d’activité sur un volet «numérique» qu’ils maîtrisent peu. Mais sont-ils seulement armés pour ?
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C’est pourquoi nous demandons une politique ambitieuse de maillage du territoire par des lieux physiques avec un accueil par des professionnels, formés au métier. Car dans une société qui se numérise à marche forcée, l’accompagnement numérique ne peut pas s’improviser. Surtout, nous appelons à une véritable éducation aux enjeux de la société numérique tout au long de la vie, qui ne se limite pas à savoir utiliser quelques outils ou services numériques. Car comprendre les enjeux de la numérisation de la société, c’est avoir les clés pour moins la subir.
Ndlr : faut-il demander ou imposer ? Faut-il se soumettre à la politique actuelle ou que les médiateurs accompagnent les projets, les conflits et controverses en rapport avec cette problématique de manière globale et systémique DONC EN RÉSEAU ? cf pj mpt (réseau de médiateurs généralistes + réseaux de lieux d'accueil généraliste dans chaque quartier, chaque village, arcdev2) ACT
L'espace test : sécuriser des parcours d’installation
... opérationnel depuis l’automne 2018 au centre hospitalier Camille Claudel à la Couronne, en Charente. Il est à l’initiative du Grand Angoulême et c’est l’association Champs du Partage qui gère le lieu. L’objectif : permettre à de nouveaux maraîchers de travailler leur modèle de production, en mettant à leur disposition des espaces de culture et un accompagnement. Sébastien Boulesteix et Emmanuel Meunier de Plantae & Terra, et Thomas Lefranc, alias Tom le Maraîcher, sont les premiers à y tester leur activité. Pour en savoir plus : https://vivant-le-media.fr/espace-test-maraichage-angouleme/
Champs du partage https://www.champsdupartage.com/
La médiation pour tous met à la portée de tous les règles et techniques utilisées en médiation. Conçu comme un manuel d’auto-formation, illustré de nombreux exemples et cas réels, l'ouvrage précise le cadre juridique actuel de la médiation.
Ce cours vous accompagnera dans vos pratiques et votre réflexion sur la place du médiateur. Vous pourrez discerner le meilleur mode de résolution du conflit à traiter, vous référer aux textes en vigueur, utiliser les exemples de documents.
La médiation se structure et se développe en France. Au carrefour du droit et de la communication, elle devient une discipline à part entière, enseignée à l’Université et en formation continue. Il lui manquait un manuel synthétique et accessible à tous : le voici.
NDLR : rien à voir avec le projet MÉDIATION POUR TOUS. Ici, la médiation reste coincée entre droit et communication (comme la recherche académique en France), alors que la médiation est centrée sur le dialogue (relation entre soi et soi - intrapersonnelle, relations interpersonnelles), la question du lien entre parties prenantes partageant un objet : celui traité par le cas particulier d'une médiation singulière.
Transcription :
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à 3:45:55
Mme table 20 : regrette de devoir faire une retranscription sans avoir les notes.
Ce qui est ressorti c'est qu'on aurait aimé une campagne du pour et non pas une campagne du contre parce qu'il faut vraiment dégager le côté positif, de nos attentions sur le terrain, être plus à l'écoute des groupes d'action, des livrets, de toutes les forces qui vous entourent. Et comme on entendait parler justement d'aller chercher des fiscalistes, des intellectuels, des syndicalistes, etc, on est tous là mais on ne fait pas appel à nous. Donc ce qui ressort, c'est un manque de considération des gens du terrain, des gens qui bossent pour le haut en fait, et donc on ne fait jamais appel à nous. Les visages, c'est toujours les mêmes qu'on voit, les gens qui bossent un sujet sur le terrain, ils ne sont jamais représentés, on ne sait pas qui c'est. Par contre, c'est délégué aux ensembles de coordination. Donc ya pas de reconnaissance. Et si vous n'allez pas dans le sens de la reconnaissance, de la considération, de l'écoute, vous n'arriverez pas à animer correctement ce mouvement. Et malheureusement, je donnerait tout pour ce mouvement parce que c'est lui qui m'a redonné goût à la politique. Et aujourd'hui, si on ne change pas les choses,
Table 3
Ce qui est important c'est que soient retranscrites les différences et pas que le point de vue de la majorité de la table. La démocratie participative n'est pas du tout facile à faire vivre. Considérer qu'il faut faire vivre la démocratie de façon horizontale, c'est très très difficile à vivre et à mettre en place. Nous sommes un parti jeune. Nous sommes confrontés à ce type de difficultés.
Table 18 ...
ne pas oublier l'assurance chômage, la retraite
à 3:53:45
Table 14
Je vais commencer par les éléments sur lesquels nous avons été en désaccord et les propositions que nous avons faites. On a considéré que le traitement des mouvements des gilets jaunes était insuffisant et que l’irruption des citoyens sur la scène politique était irréversible. Et qu'il existe un décalage entre le moment où les citoyens engagent le combat et le moment où ils perçoivent la nature de ce combat. Le moment où ils cherchent la réponse et le moment où ils la trouvent. Et c'est dans ce contexte que nous devons analyser le mouvement des gilets jaunes. À nous de réduire ce décalage.
Sur la campagne d'inscription sur les listes électorales, on aurait voulu que ce soit plus insisté sur le fait que Macron n'avait pas fait son travail - enfin que le gouvernement n'avait pas fait son travail. On l'avait fait avec nos petits moyens mais nous n'avions pas les moyens de l'état pour faire des campagnes d'inscription sur les listes électorales, ce qui explique aussi qu'on n'est pas arrivés à inscrire tout le monde dessus.
Il a été dit aussi que la france insoumise a donné une image de conflictualité à l'extérieur et que ça pouvait nuire à nos électeurs à force de voir des chicaillas, des batailles. Que ce soit sur les réseaux sociaux, que ce soit par médias interposés. Et que c'est cette image là qu'il fallait qu'on commence à travailler parce que l'image de la bienveillance peut aussi donner envie aux gens de venir.
On posait notamment la possibilité d'avoir une instance dans la lfi qui servirait de médiateur, de commission de conflit, je ne sais pas comment dire, mais en tout cas qui nous permettrait de régler nos problèmes entre nous plutôt que de les régler à l'extérieur.
Et ce que nous avons aimé, la partie sur l'écologie populaire et anticapitaliste. On pense qu'il faudrait rajouter pour nous guider vers un horizon, à l'horizon écosocialiste. Et enfin l'analyse sur les quartiers populaires nous a beaucoup plu.
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=>
trouver qui est cette personne (de Montpellier ?) ACT
EXTRAITS
" ARC-EN-CIEL DEVELOPPEMENT " fêtera cette année ses 10 ans. Dix ans d'un ardent labeur pour permettre à chacun de trouver sa place. Dix années au cours desquelles des bénévoles ont offert leur temps, leurs connaissances et leur volonté. Une décennie qui a permis l'élaboration d'un concept nouveau de tiers-lieu : la Maison des Humanités.
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Depuis 2001, une équipe de bénévoles expérimente, notamment à Caucriauville, ce concept.
Leur travail quotidien a abouti à la caractérisation d'un nouveau métier : " accompagnateur-médiateur sociétal".
Il s'agit maintenant de leur donner les moyens d'engager leur professionnalisation et la pérennisation de cette action.
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Lors de nos accueils, la personne reçue se sent écoutée, prise en compte telle qu'elle est dans sa globalité, sans jugements.
Elle trouve des conditions favorables tout en étant responsabilisée (surtout ne pas infantiliser ni assister).
Elle est partie prenante de l'action, elle peut s'approprier les moyens mis à sa disposition (cellule d'information, documentation et veille, ordinateurs reliés à l'Internet...), elle est assurée de recevoir tout le soutien nécessaire de la part des intervenants y compris au téléphone 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
Elle dispose de tous les éléments pour résoudre ses problèmes et/ou réaliser ses projets au mieux, avec l'ensemble des partenaires, ARC-en-ciel développement étant là pour apporter un plus.
En contribuant au mieux-être des publics reçus, la Maison des Humanité participe au mieux-être de notre société.
En effet, la revalorisation, la re-socialisation des personnes, l'amélioration de leur niveau de vie par le bien-être, par la responsabilisation les amènent à renforcer leur autonomie de citoyen (capacitation ou empowerment). Ainsi, ces personnes chercheront à se prendre en charge et, pour certaines, retrouveront une dignité perdue.
Ce public fera beaucoup moins appel aux structures d'assistance, ce qui, d'un point de vue économique, n'est pas négligeable. Ils oeuvreront, même infimement, à l'amélioration de la situation économique de notre pays, notamment de la Sécurité Sociale, ou de l'ASSEDIC, par exemple.
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Près d’un millier de personnes ont participé à la marche blanche organisée hier à Grenoble, en hommage à Adrien Perez. Le jeune homme de 26 ans a été tué d’un coup de couteau en plein cœur le 29 juillet dernier, après s’être interposé lors d’une rixe à la sortie d’une boîte de nuit. Derrière une grande banderole clamant "Justice pour Adrien. Nous ne t’oublierons jamais" et ballons blancs à la main, le cortège a défilé pendant une heure et demi dans les rues grenobloises, où Adrien Perez a grandi. Ce rassemblement était également l’occasion pour les proches de la victime et les habitants d’exprimer le sentiment d’insécurité qui règne à Grenoble. "On a beau dire "ça suffit", "plus jamais ça" et organiser des marches blanches après chaque drame, rien ne change et la liste des victimes s’allonge", a déploré le père d’Adrien Perez. Hier soir, une nouvelle scène de violence a éclaté dans la ville : un homme a été gravement blessé lors d’une fusillade, mais son pronostic vital n’est pas engagé.
Problèmes d’insécurité, manque de moyens et de mobilisation de la part de l’Etat : la liste des revendications est longue pour les maires de banlieues. Face aux difficultés rencontrées au quotidien, les élus et les associations ont tiré la sonnette d’alarme il y a plusieurs mois déjà. En mai dernier, le maire de Sevran Stéphane Gatignon a décidé de démissionner, dénonçant le "mépris de l’Etat pour les banlieues". Alors que le rapport de Jean-Louis Borloo cristallisait les espoirs et les attentes, le gouvernement a finalement proposé des mesures bien moins ambitieuses. Avec Emmanuel Macron, il n’y aura donc pas de grand "plan banlieues", mais "une nouvelle méthode". Sera-t-elle suffisante pour convaincre des élus qui se sentent abandonnés ?
Face à la violence et aux affrontements à répétition dans les quartiers, il existe une brigade spécialisée : le Groupe de Soutien des Quartiers (GSQ). Depuis 2010, les forces de l’ordre patrouillent dans des endroits ciblés pour surveiller les bandes d’individus violents et intervenir en cas de rixe. Rivalités territoriales, amoureuses, trafic de stupéfiants ou autres affaires : les conflits ont plusieurs sources et peuvent dégénérer très vite. En établissant un suivi de ces groupes et une meilleure coopération entre les commissariats locaux, la police mise sur la prévention pour éviter de nouveaux drames.
Comment expliquer la "culture de la violence" à Grenoble ? Comment en finir avec l’insécurité dans les quartiers ? Quelles mesures concrètes le gouvernement Macron a-t-il pris en faveur des banlieues ?
Invités :
- Yves THREARD - Directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint au Parisien, en charge du service police / justice
- Xavier LEMOINE - Maire de Montfermeil (Seine-Saint-Denis)
- Evelyne SIRE-MARIN - Magistrate, Présidente de chambre à la cour d’appel de Versailles
Ndlr : faire offre de service avec AMS+MDH+CHDEB+ZADpartout ACT
SOCIAL
[Les métiers de demain] Payculteur, le chef d’orchestre des projets alimentaires sur les territoires
Deux tiers des écoliers de maternelle exerceront un métier qui n’existe pas encore. Toute la semaine, Novethic se projette dans le futur et vous propose quelques-unes des offres d'emploi que vous pourrez trouver demain. Si vous deveniez payculteur ? Ce métier, inventé par le réseau Fermes d'Avenir, est le maillon manquant entre les producteurs et les collectivités, les distributeurs et les investisseurs pour construire de nouvelles filières agricoles et alimentaires, plus durables.
Le payculteur est un chef d’orchestre de projets alimentaires territoriaux.
@fermesdavenir
OFFRE D'EMPLOI : PAYCULTEUR
Descriptif
Nous recherchons un payculteur pour bâtir des projets alimentaires qui mettent en lien l’amont, les financeurs, les distributeurs, les collectivités et l’aval, les producteurs. Le tout dans une démarche d’agroécologie.
Missions
Les payculteurs doivent accompagner les agriculteurs dans leur développement. Ils les conseillent, évaluent le potentiel foncier des terres, les poussent à lancer des activités complémentaires. Ils aident également au lancement de nouvelles fermes et leur trouvent des financements. L’enjeu est de les mettre en lien avec les distributeurs, les collectivités et les financeurs pour développer de nouvelles filières.
Ce chef d’orchestre de projets alimentaires territoriaux répond ainsi à la forte demande des consommateurs pour des produits bio et locaux mais aussi aux objectifs fixés par le gouvernement, comme, par exemple, 50 % de bio dans la restauration collective d’ici 2022. Il sécurise ainsi l’approvisionnement des collectivités en les mettant en lien avec des réseaux de producteurs qui répondent à ce cahier des charges.
Profil recherché
- Aisance relationnelle et un esprit d’entrepreneur.
- Bonne connaissance du territoire et des structures existantes pour pouvoir créer des liens entre chaque partie prenante.
- Formation ou expérience en agriculture, permaculture ou agroécologie afin de comprendre les enjeux des fermes.
Formation
- Avoir suivi la formation Fermes d'Avenir est un plus. Elle s'étale sur 60 jours et permet de comprendre les enjeux concrets du métier de payculteur.
- Être un paysan, qui détient déjà une ferme, est également valorisé. Il pourra ainsi lui même développer son activité et faire ses expérimentations pour le dupliquer à d'autres agriculteurs.
- Être membre d'une entreprise ou d'une collectivité territoriale qui souhaite développer une filière d'approvisionnement locale en bio est un atout.
Marina Fabre @fabre_marina
(le lien pdf http://www.journal-officiel.gouv.fr/publications/assoc/pdf/2016/0049/JOAFE_PDF_Unitaire_20160049_01622.pdf n'est plus valable au 23/12/19, remplacé par
https://www.journal-officiel.gouv.fr/document/associations_b/201600491622 ou faire une recherche en indiquant le nom complet de l'association : "MEDIATION POUR TOUS (COLLECTIF DE PRÉFIGURATION DE LA FONDATION POUR LA MEDIATION)")
STATUTS (extrait) :
( cette association fait suite à ARC-en-ciel développement http://arcdev.free.fr/ )
Déclaration à la sous-préfecture du Havre.
MEDIATION POUR TOUS (COLLECTIF DE PRÉFIGURATION DE LA FONDATION POUR LA MEDIATION).
Objet : dans les pays francophones, acquérir et maîtriser les tenants et aboutissants d’une fondation, en vue d’en créer une ;
promouvoir et rechercher des médiateurs partageant une conception éthique de la médiation s’appuyant sur l’état de l’art des recherches en médiation ;
faciliter l’incubation de projets de structures de médiation ;
capitaliser l’expérience acquise dans la constitution d’un centre de ressources pour les médiateurs ;
mutualiser les informations, les documents, les connaissances, les compétences etc ; former les médiateurs et les citoyens à la médiation ;
intervenir sur la scène politique (entendue comme organisation de la cité), en particulier pour une meilleure prise en compte des liens sociaux par les pratiques de médiation.
Siège social : 16, rue Carnot, 76700 Harfleur. Date de la déclaration : 22 novembre 2016.
Ndlr : transféré au Havre depuis, au 3, impasse Jacqueline 76600 LE HAVRE
SCHÉMA DIRECTEUR :
"
Donner les moyens aux médiatrices et médiateurs, reliés en réseau, de :
- se former à la médiation conforme au référentiel éthique ;
- recevoir un salaire conforme à leur qualification et à l'utilité sociale de leurs actions ;
- installer des lieux d'accueil généralistes conformes au concept de tiers-lieu MAISON DES HUMANITÉS expérimenté au Havre par l'association ARC-en-ciel développement ; mettre l'accent sur l'expérimentation de modes de vie adaptés à l'anthropocène (Living Lab) ;
- animer le réseau de médiateurs et des lieux associés, veiller à ce qu'il se déploie dans chaque quartier, chaque village, pour permettre un accès à quiconque ;
- accompagner l'incubation d'actions de médiation, de projets. Etc.
"
PRÉSENTATION OPÉRATIONNELLE :
"
MEDIATION POUR TOUS
19, Grand'rue 16380 MARTHON
Tél. 09 51 26 29 25 - Mob. 06 81 69 59 47 - https://link.infini.fr/mediation_du_jour
accompagnement ou médiation à tout moment, sur tout sujet s'appuyant sur :
-
un tiers indépendant, impartial, empathique, maîtrisant la neutralité, créateur de conditions optimales pour avancer dans la vie sous l'anthropocène
-
un lieu de micro-proximité près de chez vous ou de votre travail
-
un axe fédérateur : LA MÉDIATION DE L’URGENCE https://mediation-pour-tous.frama.space/apps/collectives/p/mzwNz5xPmRotPid/Cercle%20MdU-M%C3%A9diation%20de%20l'Urgence?fileId=686
https://mediation.internetrie.fr/ (Site qui a subi une attaque, en cours de remise en état :-(
"
url courte : https://frama.link/mpT
valorisation du bénévolat : https://app.benevalibre.org/association/157/
POUR NOUS AIDER
Envoyer un chèque à l'ordre de Médiation pour tous à
siège social de Médiation pour Tous
19, Grand'rue 16380 MARTHON
ACTUALITÉ (ordre déchronologique)
- Compte-rendu de l'assemblée générale du samedi 24 février 2024 à MARTHON 16380
L'assemblée générale de l'association "Médiation pour Tous" s'est déroulée sur deux jours (le samedi 24 février puis le 3 mars).
Médiateur, pratiquant de la justice restaurative, de la gouvernance partagée, de la médiation animale, animateur de tiers-lieu ou autre lieu d'accueil, concerné à titre professionnel, militant ou simple citoyen, la médiation éthique vous est utile.
Cette association est née en 2016 pour les vingt ans de la naissance de "Divorce et médiation" au Havre. Des trois membres fondateurs dirigeants d'associations de médiation, il reste Jean-Luc Poitoux résidant en Charente depuis 2014. Par contre, dans un monde incertain et risqué, la médiation reste centrale pour accompagner les femmes et les hommes, individuellement et/ou collectivement. Prise dans des enjeux politiques et économiques, la médiation est un joyau qui mérite d'être préservé notamment pour mieux faciliter la généralisation du prendre-soin de soi, des autres et du vivant.
Programme
- présentation de l'association, historique
- appel à participation
- projet pour 2024 à coconstruire
- digression sur la communication non-violente
- assemblée générale formelle
- verre de l'amitié
Principales décisions :
. nouvelle équipe pour piloter la suite de l'association
. transfert du siège social depuis Le Havre, à Marthon 16380
. transfert de la banque en Charente également
. Jean-Luc Poitoux, représentant légal de l'association
Plus de détails à https://tools.immae.eu/Shaarli/mediationpourtous?CVLg0Q
- Compte rendu de la réunion du collectif du lundi 29 juin 2020
Lieu : siège social 3 Impasse Jacqueline – 76600 LE HAVRE
Etaient présents : Jean-Luc POITOUX – Béatrice BARRAY
Etait absent : Alain DEVERRE
Invitée : Marie Hélène HUREL (ex adhérente de ARC en CIEL développement)
Nous enregistrons ce jour le nouveau siège social de Médiation pour Tous, à savoir :
chez Béatrice BARRAY 3 impasse Jacqueline - 76600 LE HAVRE
au lieu de 16 rue Carnot – 76700 HARFLEUR
Pour le collectif, Béatrice BARRAY