Une structure innovante
Établissement Public de Coopération Culturelle (EPCC) destiné à pérenniser l’action de l’État, de la région Nouvelle Aquitaine et du Conseil départemental de la Dordogne, dans une démarche globale et commune de valorisation des ressources patrimoniales, culturelles, touristiques et paysagères de la vallée de la Vézère.
... pour développer une politique ambitieuse qui s’appuie sur le tourisme culturel, la pédagogie et l’animation ainsi que sur l’accès aux ressources documentaires et la médiation scientifique. Cette dynamique proposée à l’échelle de la vallée de la Vézère est appelée à être élargie à d’autres territoires, à commencer par celui de la région Nouvelle Aquitaine toute entière, et à d’autres partenaires à l’échelle nationale et internationale.
NOS MISSIONS
- transmettre un héritage universel : La Préhistoire
- promouvoir et valoriser les sites culturels et touristiques en Préhistoire à l'échelle locale, régionale, nationale et internationale
- favoriser la mise en réseau : sites, institutions, bibliothèques...
- collaborer à la mise en place d'équipements structurants et à la réalisation de projets innovants
- assurer une médiation culturelle pour TOUS les publics
- soutenir et associer les chercheurs scientifiques
- former et transmettre des compétences et savoir-faire
- valoriser la collection audiovisuelle "Les Gestes de la Préhistoire"
- animer et coordonner la démarche "Grand Site" de la vallée de la Vézère
S’INFORMER - Maquette et exposition permanente - Triptyque - Bornes d’accueil - Balades
COMPRENDRE - Salle de lecture et espace numérique - Expositions temporaires - Auditorium - Conférences - Colloques - Journées pédagogiques - Formations
S’INITIER - Module de fouille - PréhistoLab - PréhistoConte - Salles pédagogiques
... doté, en 2010, d’une structure d’accueil de 3 000 m2 ... bâtiment, dédié au service de tous les publics, s’articule autour de trois grands axes : s’informer, comprendre, s’initier. Situé aux Eyzies-de-Tayac-Sireuil, au coeur de la vallée de la Vézère riche de 400 000 ans d’occupation humaine, il est une clé d’entrée, complémentaire de son voisin, le Musée national de Préhistoire, pour la découverte des sites préhistoriques.
Des contenus proposés aux visiteurs élaborés en concertation avec les scientifiques institutionnels :
- Musée national de Préhistoire - Centre national de Préhistoire
- Service régional de l’Archéologie - Service départemental de l’Archéologie
- Institut national de recherches archéologiques préventives
- Muséum national d’Histoire naturelle - Université de Bordeaux (Laboratoire PACEA)
Le Conseil d'Administration
... administré par un conseil d'administration et son président. Il est dirigé par un directeur et doté d'un conseil orientation scientifique.
- https://pole-prehistoire.com/images/PDF/Conseil_administration/Liste-membres-CA-EPCC-PIP-2020-1.pdf
- https://pole-prehistoire.com/images/PDF/Conseil_administration/Composition-COS-PIP-Mars-2018-2.pdf
Coordonnées :
contact@pole-prehistoire.com + 33 (0)5 53 06 06 97 - 30 rue du Moulin, 24620 Les Eyzies
Marque Qualité TourismeTM appliquée à la filière spécifique aux lieux de visite « Site Préhistoire »
Gilles Muhlach-Chen / Directeur - M : gilles.muhlach-chen@pole-prehistoire.com
Ndlr: partage le "pour tous" avec MpT, promesse intenable sans coopération => proposer coopération ACT
Christophe Mincke 1, 2
1 CES - Centre d'études sociologiques (FUSL)
2 DO-crimino - Direction opérationnelle criminologie
Résumé : La médiation est souvent présentée comme révolutionnaire dans notre société de normes imposées. Sa situation est pourtant ambiguë. D'une part, invoquée à tout bout de champ, elle est devenue une figure obligée des discours sur la normativité, ce dans des domaines multiples. D'autre part, les pratiques résistent et son application est loin de présenter l'ampleur que ces discours semblent lui promettre. Pour comprendre ce fait, il faut s'interroger sur les raisons qui font du discours de médiation un " best seller ", en examinant l'hypothèse d'une possible disjonction entre adhésion au discours et désir des pratiques. Notre contribution sera fondée sur une deuxième hypothèse, celle d'un développement du discours de médiation sur les ruines de la légitimité de ses prédécesseurs, au point de former un nouveau lieu-commun, fondé sur des légitimations aujourd'hui largement adoptées. Plus précisément, il nous semble que le succès discursif de la médiation peut être rapportée à ce que nous appelons, avec B. Montulet, l'idéologie mobilitaire. Celle-ci, caractérisée par une valorisation pour elles-mêmes des mobilités (physiques, sociales, affectives, professionnelles, etc.) nous semble sous-tendre bon nombre de pratiques discursives récentes, dont celle ayant trait à la médiation. Notre intervention se fondera sur notre recherche doctorale (portant sur les rapports des pratiques de médiation pénale à leurs idéaux fondateurs, publiée en 2010) et sur nos travaux actuels sur l'idéologie mobilitaire.
Mots-clés : médiation ; médiation pénale ; mobilité ; idéologie mobilitaire
-> https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00834862v2/document
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la médiation n’est pas née d’un questionnement quant à la nécessité de déplacer certaines frontières, par exemple sous la forme de dépénalisations ou de modifications de la procédure pénale classique. Elle a procédé d’une remise en cause des fondements du processus judiciaire, par exemple dans le cadre de la médiation, au premier rang desquels, la loi – matérielle et procédurale –, instrument premier de l’établissement de circonscriptions spatiotemporelles. La loi serait notamment illégitime du fait de sa logique binaire, aboutissant à séparer l’avant de l’après, le permis de l’interdit, le légal de l’illégal, le valide du non-valide, la victime de l’auteur, etc. Ce n’est pas qu’il conviendrait de déplacer les limites,
c’est que celles-ci, en tant que limites, trahissent la réalité des conflits vécus par les parties, lesquels ne se laissent pas enfermer de la sorte (Mincke 2010, 28–29; McCold 1998, 25; Menkel-Meadow 2003a, 484).
La frontière devient cet élément extérieur, plaqué sur une réalité complexe et mobile et donc une violence faite au réel. Elle contraint ainsi l'individu à entrer dans des moules, dans des catégories, dans des circonscriptions qui l'empêchent de vivre sa nature d'être mouvant au sein d'une réalité mouvante. Car la dignité de l'homme découle de sa capacité d'adaptation et d'invention de soi 17, lesquelles sont incompatibles avec une définition des espaces-temps de la forme-limite.
Émerge une nouvelle conception de ce qui doit être : l'impératif mobilitaire. Dans un monde en mouvement permanent, l'ancrage territorial perd tout son sens et il convient, au contraire, de développer des attitudes volontaristes de mobilité, laquelle est devenue impérative.
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Région de l'association : Nouvelle-Aquitaine - Lieu parution : Déclaration à la préfecture de la Charente :
- Association : UNIVERSITE POPULAIRE DU PAYS SUD-CHARENTE - Identification R.N.A. : W161003627 -
No de parution : 20100024 - Type d'annonce : ASSOCIATION/CREATION - No d'annonce : 488 - Paru le : 12/06/2010 - Siège social : mairie, 29, rue de l’Aquitaine, 16190 Montmoreau-Saint-Cybard. Date de la déclaration : 26 mai 2010 - Association : UNIVERSITE DE PAYS - No de parution : 20010018 - Type d'annonce : ASSOCIATION/MODIFICATION - Ancien titre : ASSOCIATION POUR LA CREATION D’UNE UNIVERSITE DE PAYS. Nouveau titre : UNIVERSITE DE PAYS. Siège social : L’Epaud, 16410 Sers. Date de la déclaration : 9 avril 2001
- No d'annonce : 290 - Paru le : 27/06/1998 - Association : ASSOCIATION POUR LA CREATION D'UNE UNIVERSITE DE PAYS. - No de parution : 19980026 - Type d'annonce : ASSOCIATION/CREATION ASSOCIATION POUR LA CREATION D’UNE UNIVERSITE DE PAYS. Objet : promouvoir la vie intellectuelle et les échanges en vue de favoriser les rencontres et l’exercice citoyen des responsabilités ; contribuer à l’émergence de foyers d’animation, d’innovation et de développement ; mettre en œuvre les formations susceptibles de concourir à ces objectifs ; fédérer à terme ces activités au sein d’une université de pays. Siège social : 16410 Sers. Date de la déclaration : 10 juin 1998.
née d’un collectif constitué de créateurs et animateurs de tiers-lieux qui se sont réunis pour partager leurs expériences avec d’autres porteurs de projets et pour faire connaître ces nouvelles organisations du travail.
Créé à Pomerol, en Gironde, fin 2010, L’Arrêt Minute, premier espace de coworking en Aquitaine, réunit immédiatement plusieurs coworkers séduits par la formule. Son implantation rurale, au milieu des vignes, interpelle localement. Elle démontre aussi l’intérêt d’une telle dynamique pour le tissu local.
C’est ici que l’histoire commence ; par la rencontre entre Lucile Aigron (médiation culturelle), fondatrice de l’Arrêt Minute et Marie-Laure Cuvelier qui co-crééait parallèlement, le Node, l’un des tous premiers espaces de coworking à Bordeaux. Accompagnées par Philippe Lutringer qui travaillait sur les mêmes sujets dans le Médoc, nous créons un consortium porté juridiquement par l’Arrêt Minute pendant un an avec pour ambition de faire connaître ces nouvelles organisations du travail auprès d’acteurs publics, d’entreprises et de citoyens. Commence alors notre programme Tiers-Lieux, travailler autrement en Aquitaine.
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En tant que tiers de confiance des pouvoirs publics et des acteurs locaux, nous détectons, accompagnons et fédérons les tiers-lieux. En 2013, l’implication des bénévoles ne suffit plus tant les besoins pour les gérants d’espaces sont nombreux et demandent une implication plus régulière. Par ailleurs, les publics intéressés cherchent de l’information sur les tiers-lieux, un accès facilité et cohérent avec leurs usages. L’équipe décide d’engager un processus coopératif sur ces questions en créant une association de préfiguration d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif.
... formation au métier de facilitateur de tiers-lieux en 2015 ... Fin 2015 on recense plus de 80 tiers-lieux l’équipe salariée s’agrandit avec Chloé Rivolet au terme de 3 ans d’expérience en tant que facilitatrice du Node à Bordeaux.
Le processus coopératif engagé en 2013 nous amène en 2016 à transformer notre association en Société Coopérative d’Intérêt Collectif.
Propriétaire : la coopérative tiers-lieux – Siret : 798 958 070 00012 – 34 Rue De Catusseau 33500 Pomerol. (représentant légale)
Créateur : jean-christophe fauquenot – travaillerautrement.net/ dans le cadre d’un contrat Cape à co-actions http://www.co-actions.com/ jcfauquenot@gmail.com
Responsable publication : Lucile Aigron – coopérative tiers-lieux
Webmaster : jean-chrsitophe Fauquenot
Hébergeur : Gandi
Licence de la fiche : Creative Commons BY-SA
Description : Jusqu'en 1990, la très grande majorité des personnes pensaient qu'il était impossible de travailler de façon efficace à plus d'une douzaine de personnes sans mettre en place une hiérarchie ... 1991, Linus Torvalds, ... annonce le 26 août 1991 sur le forum Usenet ... 1997, Eric Raymond publie en ligne la première version de son texte "La Cathédrale et le Bazar ... Linux ... logiciel libre ... 2000, Jean-Michel Cornu publie en ligne la première version de "la coopération nouvelles approches3." qui propose les neuf lois de la coopération en s'appuyant sur la cathédrale et le bazar d'une part, et sur des expériences personnelles en dehors du développement logiciel : association Vidéon télévision participative et l'Internet Fiesta (fête mondiale de l'Internet qui s'est appuyée en 1999 et 2000 sur les principes du logiciel libre appliqués à la réalisation d'événements) ... 2001, un groupe informel naît de structures environnementales (Tela Botanica, Ecole et Nature, les écolos de l'Euzière) ... 2001 également, se crée l'association Créatif ... guides animés par Philippe Cazeneuve ... + collectif I3C de l'internet créatif coopératif et citoyen4 ... 2002 Brest réseau I4C 4eme C rajouté / convivial 5 ... 2002, le réseau Ecole et Nature, / Marc Lemonnier publie guide "Fonctionner en réseau"6 ... réseau Tela-botanica botanistes francophones 7 , créé en 1999 / Daniel Mathieu, s'appuie / livre la coopération nouvelles approches &/réflexions réseau Ecole et Nature pour le mode de participation de ses membres. En 2013, atteint 20000 membres.
2004, Fondation Internet Nouvelle Génération groupe /l'Intelligence Collective8. + Michel Briand, forum des usages coopératifs10 Brest ... les étés TIC11 à Rennes à partir de 2009 devenus en 2013 "tu imagines ? Construits !12" ou bien encore les rencontres Moustic13 à Montpellier à partir de 2005 ... les rencontres des acteurs de l'internet francophone, plus ancienne manifestation française de l'internet crées en 1997, accueillent une série d'ateliers / coopération. Le croisement des réseaux s'organise autour du site Intercoop14 ...
2010, l'association Outils Réseaux, formation Animacoop15, "animer un projet collaboratif"
2011 Imagination for People, plate-forme internationale & communauté / repérer et soutenir les projets sociaux créatifs + groupe /l'innovation monétaire de la FING + groupe des animateurs de groupe, AnimFr, créé /Outils Réseaux, Brest Métropole Océane et Imagination for People. + 2011-2013, projet européen CoopTIC, piloté /SupAgro Florac former des formateurs en coopération en Belgique, Catalogne et France ... groupe Question Numérique de FING ... +"La coopération expliquée à mon beauf" / groupe AnimFr +présentation d'ensemble "la coopération en 28 mots clés" exposée /Animacoop + premier MOOC francophone ITYPA "Internet, tout y est pour Apprendre" ... 2013, groupe Adeo définit sa stratégie produits, achats et supply chain / dix prochaines années ... +logiciel en ligne Assembl développé /Imagination for People avec Institut du Nouveau Monde Québec /faciliter réalisation cartographies textuelles ...
Connu / https://da32ev14kd4yl.cloudfront.net/versioned/jmichelcornu/docs/Guide%20animateur/Guide%20animateur2.pdf
Ndlr : - que de souvenirs... - Un oubli peut-être, l'importance de l'avènement de l'internet rendant possible l'approche holomidale. - Un point clé : documenter, partager en ligne de manière didactique, animer ... - un constat, apparition du mot collaboratif non commenté, pas signifiant ? ACT
Née en 2010 de la volonté de relier les projets pour faire société, Prima Terra fut
- 2010 à 2013 L'Agence des Paysages, associant urbanisme, paysage, dessins … pour concevoir autrement le projet d'aménagement.
- 2014 à 2016 L'Agence, associant paysage, design et management pour accompagner autrement les projets de territoire.
- 2017 à 2018 L'Ecole de l'entrepreneuriat territorial, associant management, design, paysage, éducation, innovation, sciences politiques … pour agir autrement sur le territoire.
- A partir de septembre 2018, nous souhaitons que l'entrepreneuriat territorial essaime davantage et différemment, avec et au-delà de Prima Terra, qui restera une constellation d'acteurs en mouvement.
Retrouvez-les :
Mathilde COTA se lance dans l'action publique territoriale avec les Grands Sites de France ! mathilde@prima-terra.fr 06 28 81 54 43
Alexis DURAND JEANSON poursuit ses explorations en Recherche et Conseil politique de développement territorial innovant (tiers-lieux apprenant, friches, AMU globale …) alexis@prima-terra.fr 06 62 59 26 75
Sonia WOELFFLIN continue ses actions créatives et pédagogiques avec le design sonia@prima-terra.fr 06 83 91 97 18
née d’un collectif constitué de créateurs et animateurs de tiers-lieux qui se sont réunis pour partager leurs expériences avec d’autres porteurs de projets et pour faire connaître ces nouvelles organisations du travail.
Créé à Pomerol, en Gironde, fin 2010, L’Arrêt Minute, premier espace de coworking en Aquitaine, réunit immédiatement plusieurs coworkers séduits par la formule. Son implantation rurale, au milieu des vignes, interpelle localement. Elle démontre aussi l’intérêt d’une telle dynamique pour le tissu local.
C’est ici que l’histoire commence ; par la rencontre entre Lucile Aigron, fondatrice de l’Arrêt Minute et Marie-Laure Cuvelier qui co-crééait parallèlement, le Node, l’un des tous premiers espaces de coworking à Bordeaux. Accompagnées par Philippe Lutringer qui travaillait sur les mêmes sujets dans le Médoc, nous créons un consortium porté juridiquement par l’Arrêt Minute pendant un an avec pour ambition de faire connaître ces nouvelles organisations du travail auprès d’acteurs publics, d’entreprises et de citoyens. Commence alors notre programme Tiers-Lieux, travailler autrement en Aquitaine.
“Très vite, en 2010, mon parcours de **médiation culturelle** m’a servi pour développer l’Arrêt Minute. Il s’est transformé en 2011 vers de la **médiation politique** pour défendre l’indépendance des porteurs de projets auprès des collectivités locales et positionner celles-ci dans un rôle de partenaire et d’aide à l’émergence. Notre engagement auprès des tiers-lieux a démarré en jouant ce rôle de médiateur entre acteurs privés et acteurs publics. ”
–Lucile Aigron
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À partir des traces géologiques d’une énorme vague qui aurait traversé le lac Léman au VIe siècle et submergé les murailles de Genève, une exploration étonnante des risques de tsunamis sur les lacs alpins.
Située dans l’actuel canton du Valais, en Suisse, la montagne du Tauredunum se serait effondrée en l'an 563, soulevant une vague si grande sur le Léman que celle-ci aurait submergé les murailles de Genève et serait entrée dans la ville. Consigné dans des chroniques de l'époque par deux évêques, cet événement incroyable attise, depuis le XIXe siècle, la curiosité des géologues et des archéologues. Mais alors qu’après des décennies de vaines recherches cette vieille histoire sombrait dans l’oubli, deux chercheuses de l’université de Genève ont découvert en 2010, dans les sédiments profonds du lac, une anomalie que seule l’hypothèse de la vague destructrice du Tauredunum pourrait expliquer.
Documentaire complet de Laurent Graenicher (Suisse/France, 2018, 52mn)
Catégorie
Science et technologie
48 commentaires
transcription : dû à la lente érosion des montagnes
Créé officiellement en février 2010, MIRAMAP est le mouvement Inter-Régional des AMAP ; il a pour objet de renforcer la cohésion des AMAP à travers le partage d’une éthique commune, de mutualiser les expériences et les pratiques et d’assurer la représentation et la mise en valeur des AMAP au niveau national.
MIRAMAP - 58 rue Raulin - 69007 Lyon
04 81 91 60 51
- Contact général : contact [at] miramap.org
- Contact partenariats : partenariats [at] miramap.org
association_pour_le_maintien_d'une_agriculture_paysanne-AMAP
La grosse consommation d’énergie annuelle d’un ménage est due à trois principaux « coupables » : le chauffage (qui peut aller jusqu’à 50 % de la consommation annuelle selon les saisons), le transport (environ 35 %) et la consommation d’électricité (10 à 15 %). Outre les dépenses que cela engendre, il en résulte aussi une production de CO2 d’environ 15 à 20 tonnes/an et par ménage. Solution ? Une source d’énergie renouvelable : l’hydrogène.
Maison à hydrogène : les concepts se multiplient
Tout d’abord, petit rappel : l’hydrogène est une énergie verte à condition qu’elle soit produite à partir d’énergies renouvelables. Mais ce combustible, qui ne rejette en principe que de l’eau, devient polluant si il est produit à partir de combustibles fossiles comme le pétrole. L’hydrogène peut être stocké dans une pile à combustible pour produire de l’électricité et de la chaleur grâce à un dispositif de conversion électrochimique.
Hydrogène
En dépit de ses inconvénients, comme le fait que ce soit difficile à produire, l’hydrogène peut offrir des perspectives positives pour notre consommation énergétique. Ce combustible tente à se développer au même titre que le solaire ou la géothermie. Même votre véhicule pourrait se convertir en véhicule hybride grâce à cette pile à combustible domestique !
L’hydrogène autour du monde
L’hydrogène fascine. La société ICI Chaudière a mis au point un concept de station d’énergie domestique mixte appelé Sideria 30. C’est une centrale à co-génération (électricité et eau chaude) qui peut fonctionner au méthane mais aussi à l’hydrogène, pour une efficacité totale de 80 %, coordonnée par une petite centrale de distribution intelligente. Ce prototype serait aujourd’hui fonctionnel dans un laboratoire de recherche et développement en Italie.
Au Japon, le Groupe Nippon Mitsubishi Oil a élaboré une petite pile à combustible à électrolyte polymère (PEFC) utilisable comme source d’énergie domestique. En fournissant 1kW, cette pile se révèle suffisante pour satisfaire une large part de la consommation d’électricité domestique d’un ménage !
Hydrofill
Et ce n’est pas fini. La société Horizon Fuel Cell Technologies fondée à Singapour, commercialise dès à présent une station domestique de recharge et de stockage de l’énergie à base d’hydrogène baptisée Hydrofill. Ainsi, il devient possible de stocker de l’énergie à la maison pour recharger les appareils électroniques portables.
Pour fonctionner, cette station à hydrogène vendue à 360 euros, n’a besoin que de l’eau et de l’énergie, fournie par le réseau, des panneaux solaires ou encore une éolienne domestique. Puis, de l’hydrogène est extrait du réservoir d’eau de la station et stocké dans des petites piles à combustible. Une heure est nécessaire pour recharger une pile de 12 Wh et de 90 grammes.
Hydrofill Horizon
Selon le fabricant asiatique, ces piles sont dépourvues de métaux lourds et sont stables. Pour l’instant, la société privilégie les faibles puissances avant de proposer des options destinées à des usages plus complexes comme les transports.
Ces innovations montrent que les alternatives énergétiques plus propres sont en pleine effervescence. Une chose est sûre, à terme, l’ensemble du secteur énergétique pourrait être interpellé par les piles à hydrogène…
Sur les énergies renouvelables
La rubrique Energies renouvelables
Pour tout savoir sur l’hydrogène, le dossier Energies renouvelables
Hydrogène, vecteur énergétique à potentiel
Tous les produits Economies d’énergie de la boutique consoGlobe
La justice Restaurative :
vecteur d'épanouissement du Système de Justice Pénale
par Robert Cario, Professeur de criminologie
Codirecteur du Master de criminologie
Université de Pau et des Pays de l’Adour (UJP/CRAJ)
...
les impératifs du procès équitable ont conduit à offrir à la victime la place qui n'aurait jamais dû cesser d'être la sienne, es qualités d'acteur aux côtés de l'infracteur et du procureur. Il ne peut y avoir de vérité judicaire (co-construite par obligation) sans celle de la victime. Une telle posture ne va pas de soi et nombreuses sont les critiques relatives à la poussée "victimaire" actuelle, source "prétendue" de l'aggravation de la sévérité de la réponse socio-pénale à l'égard des condamnés.
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Inscrite dans un processus dynamique, la Justice Restaurative suppose la participation volontaire de tou(te)s celles et ceux qui s'estiment concerné(e)s par le conflit de nature criminelle, afin de négocier, ensemble, par une participation active, en la présence et sous le contrôle d'un "tiers justice" et avec l'accompagnement éventuel d'un "tiers psychologique et/ou social", les solutions les meilleures pour chacun, de nature à conduire, par la responsabilisation des acteurs, à la réparation de tous afin de restaurer, plus globalement, l'Harmonie Sociale.
L'opérationnalisation des mesures de Justice Restaurative provoque de réelles ruptures épistémiques au bénéfice incontestable du Système de Justice pénale, en totale complémentarité. Dans le modèle de justice pénale actuel, le crime est considéré comme un acte portant atteinte à l'Etat. La justice met exclusivement l'accent sur la responsabilité abstraite de l'infracteur, sur le passé de la faute, dans le but de lui appliquer la peine prévue par la loi. La justice est vue au travers d'une procédure d'opposition entre adversaires, infracteurs et victimes demeurant passifs, voire ignorés. Le droit positif réduit ainsi "la procédure à une question technique". La peine prévue par la loi est juste en elle-même, le respect des règles l'emportant sur les résultats.
Selon la philosophie restaurative, le crime est davantage une atteinte aux personnes et aux relations interpersonnelles. La justice a, par conséquent, pour but d'identifier les besoins et les obligations de chacun des protagonistes. La justice se conçoit comme un processus impliquant, de manière active, toutes les personnes intéressées. Par le dialogue, on encourage réciprocité et partage des émotions. La responsabilisation concrète de tous conduit à la recherche de solutions consensuelles, tournées vers l'avenir et destinées à réparer tous les préjudices. Les résultats, tout autant que le processus, apparaissent ici essentiels, comme l'indiquent les différentes mesures disponibles.
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- Mise en œuvre des mesures de Justice Restaurative
Ces principales mesures sont : la médiation victime - infracteur, la conférence du groupe familial, le cercle de détermination de la peine (ou cercle de sentence). D'autres mesures s'en rapprochent, comme les Commissions vérité-réconciliation (CVR) ou les Cercles de soutien et de responsabilité (CSR). La plupart de ces mesures sont mises en œuvre "en face à face", à tous les stades de la procédure. La gravité des actes importe peu, dès lors que les conditions énoncées plus haut dans la définition sont remplies. Les Rencontres détenus-victimes y occupent une place particulière en ce qu'elles offrent, après condamnation, un dialogue entre un "groupe" de condamnés et de victimes, anonymes.
Elles se déroulent selon un protocole assez proche, à deux conditions préalables près : que l'ensemble du processus soit maîtrisé par un authentique professionnel, dans le cadre d'une préparation très aboutie. Quatre phases sont généralement identifiées : l'éligibilité (du cas, des personnes), la rencontre, la négociation, le suivi de l'accord, avec des variantes parfois importantes selon que la mesure est retenue dans le pré- ou le post-sententiel notamment.
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Les questions du "pourquoi" et du "comment" sont essentielles pour les victimes et leurs proches, mais d'une certaine manière pour les proches de l'infracteur et l'infracteur aussi (en termes de prise en compte des réalités concrètes des victimisations consécutives à son acte).
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Magistrats et acteurs socio-judiciaires considèrent que la complémentarité entre les mesures de Justice restauratrice et celle de la Justice est parfaitement viable, vecteur d'humanisation, facteur de gain de temps pour tous. Ainsi socialisé, le désir de "vengeance vindicative et destructrice" s'estompe pour laisser place au partage, à la réciprocité, à l'intercompréhension, à la vengeance vindicatoire qui rend à nouveau actif, qui permet de reprendre le pouvoir sur sa vie. La peur du crime, comme expérience vécue, s'estompe à l'écoute des infracteurs, de la sincérité de leurs regrets et de leurs engagements pour l'avenir. Si des coûts judiciaires, sanitaires et sociaux sont ainsi épargnés, il convient encore de remarquer, et ce n'est pas le moins important, que le taux de récidive est bien moins élevé, grâce à la responsabilisation subséquente du condamné. Prenant conscience qu'il appartient à la communauté, prête à l'accueillir de nouveau après s'être acquitté de ses obligations, il mesure clairement que c'est l'acte qu'il a commis qui est stigmatisé comme inacceptable, alors que lui-même demeure une personne, ayant toute sa place parmi les autres êtres humains.
...
Car mises à part la médiation pénale (à l'égard des adultes et au seul stade des poursuites) et la réparation pénale à l'égard des mineurs (plus heureusement susceptible d'être prononcée à tous les stades de la procédure), l'arsenal restauratif français est bien pauvre. D'autant plus que ces mesures sont davantage destinées à "mordre" sur les classements sans suite que sur les poursuites mêmes (y compris en ce qui concerne les mineurs, puisque 90 % des mesures sont prononcées par le parquet), s'apparentant par là à des ajouts punitifs de nature à élargir, abusivement, le filet pénal tendu par les organes de contrôle social contemporains. L'optimisme de l'action doit néanmoins ne pas céder devant le pessimisme de l'intelligence . En effet la Session de Rencontre détenus-victimes qui a été mise en place au sein de la Maison centrale de Poissy en 2010 augure de perspectives remarquables si le législateur veut bien lui donner force de loi. Dans le même esprit, quelques sanctions "à visée" restaurative, en associant pleinement la victime à leur déroulement, pourraient être de nature à épanouir l'œuvre de Justice.
Une histoire des derniers mois et de ses conflits :
ce qui a été perdu, ce qui a été arraché, ce qui est encore possible.
paru dans lundimatin#152, le 26 juillet 2018
lundimatin {papier}
1 min 25 avr. 17
La Maison de la grève de Rennes nous a transmis ce texte qui retrace, d’un point de vue situé ce qui s’est passé à la zad, depuis l’abandon de l’aéroport. « Il nous a semblé utile d’écrire ce texte étant donné l’absence de récit clair, même subjectif sur le sujet. »
...
Essayons donc d’être clairs :
— Ce que la Zad n’est plus : une zone de non-droit et un refuge absolu ; la réponse à toutes nos questions ; l’épicentre des luttes autonomes et écologiques ; le fantasme de l’unité et de la force insurrectionnelle ;
— Ce que la Zad est encore : une zone d’expérimentation et d’existence hors-normes ; un espace de rencontres et de transmission de savoirs, une puissance matérielle, un lieu chargé d’une histoire vivante
— Ce que la Zad peut devenir : un soutien et une arme pour les luttes alentours ; un symbole de victoire possible ; un espace de désertion active ; une base arrière ; une piste d’envol.
S’il y a confusion, c’est aussi parce que c’est en nous que se mélangent et s’affrontent les deux tendances décrites plus haut. Il nous faut donc reconnaître ce qui a été perdu, et tout faire pour que de telles friches s’ouvrent ailleurs, mais aussi comprendre ce qui est encore possible, et tout faire que ce possible advienne. Un territoire autonome, ce n’est pas un territoire hors du monde, désir utopique. Les terres de la Zad ne seront pas arrachées parce que nous arriverions à les soustraire à toute influence du monde extérieur : mais parce que, plongées dans ce monde et dans ses contradictions, elles parviendraient à s’extraire de certaines de ses logiques pour en imposer d’autres.
Des terres véritablement arrachées, cela voudrait dire :
1) arrachées à la propriété privée. Pour cela, il faut être capable d’imaginer des structures administratives et juridiques nouvelles, capables de retourner le droit contre lui-même.
2) arrachées à l’économie, et en particulier à l’agro-industrie. Pour cela, il faudrait approfondir l’organisation qui permet déjà à une partie des productions de la zone de nourrir la grève au lieu du marché.
3) arrachées à la gestion étatique, concernant l’habitat et les forêts surtout, pour que tous ceux qui veulent déserter puissent venir y trouver là quelques manières de faire. Pour cela, il faudra batailler ferme avec les bureaucrates.
Ces possibilités restent suspendues à notre ténacité : les conventions ne courent que jusqu’en décembre. Un premier revers, déjà, a été essuyé avec la promesse de vente du territoire au département de Loire-Atlantique, fervent promoteur du projet d’aéroport, qui sera un adversaire bien plus hostile encore que l’État.
Une première tentative, déjà, de faire de la Zad un espace de rencontre révolutionnaire sera faite cet été avec la tenue d’un camp à la fin du mois d’août.
La question de partir ou rester s’est posée, se pose et se posera encore.
Il fallait avoir le courage de rester,
Il fallait avoir le courage de mener les négociations, de prendre le risque de gagner ou de perdre avec ce que la victoire implique de salissant, avec ce que la défaite implique d’amertume et de doute.
La défaite serait d’être acculés à défendre ses acquis, son bout de terrain et de gras au nom d’un idéal révolutionnaire. Si ce moment arrive, il nous faudra ce même courage pour partir.
La victoire sera de faire de ces terres une machine de guerre communiste. [7]
Maison de la Grève,
désertion et sécession since 2010
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Machine de guerre communiste
Communiste : qui partage les armes, les idéaux et la nourriture
ndlr : belle analyse, lumineuse, nécessite confrontations pour briller ?
ACT
From the World People’s Conference on Climate Change and the Rights of Mother Earth,
Cochabamba, Bolivia, 22 April – Earth Day 2010.
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Préambule
Nous, peuples et nations de la Terre :
Considérant que nous faisons tous partie de la Terre Mère, communauté de vie indivisible composée d’êtres interdépendants et intimement liés entre eux par un destin commun ;
Reconnaissant avec gratitude que la Terre Mère est source de vie, de subsistance, d’enseignement et qu’elle nous prodigue tout ce dont nous avons besoin pour bien vivre ;
Reconnaissant que le système capitaliste ainsi que toutes les formes de déprédation, d’exploitation, d’utilisation abusive et de pollution ont causé d’importantes destructions, dégradations et perturbations de la Terre Mère qui mettent en danger la vie telle que nous la connaissons aujourd’hui par des phénomènes tels que le changement climatique ;
Convaincus que, dans une communauté de vie impliquant des relations d’interdépendance, il est impossible de reconnaître des droits aux seuls êtres humains sans provoquer de déséquilibre au sein de la Terre Mère ;
Affirmant que pour garantir les droits humains il est nécessaire de reconnaître et de défendre les droits de la Terre Mère et de tous les êtres vivants qui la composent et qu’il existe des cultures, des pratiques et des lois qui reconnaissent et défendent ces droits ;
Conscients qu’il est urgent d’entreprendre une action collective décisive pour transformer les structures et les systèmes qui sont à l’origine du changement climatique et qui font peser d’autres menaces sur la Terre Mère ;
Proclamons la présente Déclaration universelle des droits de la Terre Mère et appelons l’Assemblée générale des Nations Unies à l’adopter comme objectif commun de tous les peuples et nations du monde, afin que chaque personne et chaque institution assume la responsabilité de promouvoir, par l’enseignement, l’éducation et l’éveil des consciences, le respect des droits reconnus dans la Déclaration, et à faire en sorte, par des mesures et des dispositions diligentes et progressives d’ampleur nationale et internationale, qu’ils soient universellement et effectivement reconnus et appliqués par tous les peuples et États du monde.
Article 1: La Terre Mère
1) La Terre Mère est un être vivant.
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ndlr : "terre mère" = donc plus que "terre nourricière" => valoriser, questionner ACT
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Mes questions en lien avec mes pratiques dans le cadre d'une
association humanitaire :
la notion d'espace de liberté et de médiation ne serait-elle pas bien adaptée à l'étude de ces questions qui croisent intimité, famille et société dont droit ?
Quels pourraient être les autres apports d'un espace de liberté et de médiation garanti par un accompagnateur-médiateur sociétal chevronné et supervisé ?
La Maison des Humanités (lieu d'accueil de micro-proximité, apolitique et non confessionnel, lieu de vie et espace de liberté et de médiation) ne serait-il pas un des outils utiles pour traiter au bon niveau et sans institutionnalisation excessive, notamment les problèmes de sexualité, en lien avec l'ensemble des spécialistes, associations et travailleurs
sociaux ?
Ne pourraient-ils pas contribuer à co-construire des solutions consensuelles qui feraient la synthèse entre tous ces conflits qui concernent tous les citoyens malgré leurs valeurs parfois très différentes et leur état de santé ?
un pod (noeud) du réseau social alternatif à facebook, logiciel libre, décentralisé