Résumé
Deux ancrages distincts sont à l’origine des initiatives de médiation sociale au Québec. Le premier provient de la mobilisation des organismes de justice alternative du Québec, le second, des politiques urbaines de la Ville de Montréal. Ces points d’ancrage, tout en s’interpénétrant occasionnellement, engendrent des pratiques de médiation portées par des fondements et des principes différents. Le premier favorise des pratiques sociales fondées sur les principes de démocratisation de la justice et du droit (principe de l’accès au droit) et sur la quête d’alternatives aux modes traditionnels de réaction sociale (en particulier celle de modalités non punitives de règlements des conflits). Il propose de favoriser un modèle de médiation non professionnalisé, c’est-à-dire intégrant des citoyens formés aux pratiques de la médiation. Le second émane des politiques publiques de la Ville de Montréal ; celles-ci fondent des pratiques de médiation fortement teintées par des enjeux de sécurisation, de pacification, d’inclusion sociale et de cohabitation sociale harmonieuse dans l’espace public et pour lesquelles le recours à des professionnels de la médiation est privilégié.
...
Ndlr : la médiation généraliste aurait-elle la capacité à faire la synthèse entre ces deux approches antagonistes en prenant en compte les problématiques de l'ensemble des parties prenantes ? C'est ma conviction. Vérifier ACT
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Benjamin Coriat commente le choix d'Elinor Ostrom de présenter sa méthodologie IAD dans une allocution qui représente un moment important de sa carrière.
Plus d'infos : https://cfeditions.com/ostrom
Plutôt que de parler des communs, elle a choisi de présenter la méthode qui lui permet d'analyser les pratiques en communs.
Benjamin Coriat a écrit la préface du «Discours de Stockholm en réception du Nobel d'économie de 2009» d'Elinor Ostrom.
Discours de Stockholm, en réception du Nobel d'économie 2009
Elinor Ostrom
Préface de Benjamin Coriat («Ecouter Ostrom»)
Collection Interventions, 3
ISBN 978-2-915825-99-2 - 118 p. - janvier 2020 - 16 €
https://cfeditions.com
Confidentialité Publique Publié originellement 08 mars 2020
Catégorie Divers Licence Attribution Langue Français
Étiquettes: CFeditions ; Coriat ; Ostrom Durée2 min 27 sec
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Transcription ; ... approches polycentriques, communs globaux (climat) => régulation et groupes locaux en charge de la surveillance du respect des règles. De l'étang, des pêcheries au climat en passant par les biens communs, les communs de la connaissance, elle a montré toute l'importance des communs dans la période actuelle.
Ndlr : on retrouve l'approche holomidale ++
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Benjamin Coriat commente le choix d'Elinor Ostrom de présenter sa méthodologie IAD dans une allocution qui représente un moment important de sa carrière.
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Plutôt que de parler des communs, elle a choisi de présenter la méthode qui lui permet d'analyser les pratiques en communs.
Benjamin Coriat a écrit la préface du «Discours de Stockholm en réception du Nobel d'économie de 2009» d'Elinor Ostrom.
Discours de Stockholm, en réception du Nobel d'économie 2009
Elinor Ostrom
Préface de Benjamin Coriat («Ecouter Ostrom»)
Collection Interventions, 3
ISBN 978-2-915825-99-2 - 118 p. - janvier 2020 - 16 €
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Publié originellement 08 mars 2020
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Ndlr : qu'est-ce que la méthodo IAD ? apprendre ACT
54 minutes
Ce jour-là, le jeune chercheur en sociologie qui débute une thèse sur les déchets, quitte le port de la Trinité-sur-Mer sur un voilier de bois, avec trois amis, pour une expédition scientifique de neuf mois à la recherche du « continent » de plastique en Atlantique Nord.
Plage envahi de sacs poubelles © Getty
Des « Pieds Nickelés » sur les traces du capitaine Charles Moore, découvreur en 1997 du premier « continent » de plastique dans le Pacifique
À l’image de cette « figure un peu mythologique, on avait envie de partir comme des Christophe Colomb des temps modernes pour découvrir un nouveau « continent » de plastique côté Atlantique et y planter un drapeau ». Un brin de naïveté et de romantisme, avoue Baptiste Monsaingeon, aujourd'hui maître de conférences à l'université de Reims-Champagne-Ardennes, chercheur au laboratoire REGARDS et auteur de Homo detritus (Le Seuil)
J’avais 25 ans, je partais pour neuf mois avec l’envie de larguer les amarres, de mettre les voiles. Au-delà de ce projet, je ressentais l’envie d’un voyage initiatique à la rencontre du monde et de ses habitants.
Le jeune homme vient tout juste de signer un contrat avec l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) pour débuter une thèse sur le tri des déchets en milieux dits contraints – des zones où les accès à des dépôts sont limités voire inexistants. Il souhaite ardemment se confronter au terrain pour démontrer par des éléments concrets et matériels, l’existence dans l’Océan Atlantique d’une concentration de déchets plastiques supérieure à celle du plancton. À quoi ressemblent ces déchets ? où se trouvent-ils ? quels en sont les responsables ?
Objectif : la Mer des Sargasses, une zone qui correspond au Triangle des Bermudes entre Cuba au Sud, les Bermudes au Nord et la Floride à l’Ouest. Une mer sans littoral, sans côte, où s’agglomèrent des algues, les Sargassum, car les courants y sont convergents et stagnants.
L’équipage décide de suivre un parcours classique via les vents dominants, le courant des Canaries, en profitant des alizés au large de l’Afrique, puis de remonter le sud des Antilles jusqu’à Cuba en se perdant dans cette Mer des Sargasses où les courants tournent sur eux-mêmes.
En quête des déchets sur terre et sur mer
Fuir la civilisation ? Raté. « On n’a pas arrêté de croiser des plaisanciers issus comme nous de l’hémisphère nord. Et depuis les Canaries jusqu’au Cap Vert puis aux Antilles, le tourisme de masse est omniprésent, l’inverse de l’ailleurs fantasmé ! ». Il a suffi de suivre les touristes pour trouver les déchets. Aux Canaries : des immeubles flottants déversent leurs flots de touristes ; sur une île du Cap Vert, une plage non accessible sert de décharge à ciel ouvert ; aux îles Grenadines, des boat boys ramassent, contre rétribution, les ordures des plaisanciers soucieux de ne pas polluer.
Sur mer, le « continent » de plastique, dont la formation est favorisée par le gyre océanique et les micro-tourbillons, est en fait une soupe détritique composée de plastiques en décomposition de l’ordre du millimètre carré. « Une soupe mangée par les poissons, eux-mêmes mangés par l’homme »
Faire du réemploi et de la réutilisation plutôt que du recyclage ou de l’incinération.
Les systèmes économiques de nos sociétés de consommation sont responsables d’une logique productiviste. Pour y remédier, on a pensé au tri sélectif qui, au final, consiste à bien jeter pour continuer à consommer en toute bonne conscience. Quant au recyclage, il génère aussi du déchet en consommant de l’énergie et en créant d’autres déchets encore plus toxiques. Reste la récupération dont les chiffonniers – récupérateurs et collecteurs de déchets - sont les champions toute catégorie à toutes les époques et partout dans le monde, surnommés « Bifins », « Waste Pickers » ou « Cartoneros ». En Europe, ils ont résisté à l’apparition des poubelles à la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, on s’inspire de leurs méthodes avec les réseaux de recycleries et de ressourceries.
La troisième nature selon Anna Tsing
Pour cette anthropologue américaine, la pollution de la Terre est un état de fait. L’homme doit donc apprendre à vivre dans cette nature polluée, après l’avoir d’abord fantasmé comme vierge et immaculée, puis avoir tenté de la maîtriser, de la réparer et de la dépolluer.
_Cette **troisième nature** est marquée par les ruines du monde d’avant et il va falloir faire avec. L’**éthique du chiffonnier** – une démarche humble et fragile du réemploi et la réutilisation – nous aiderait peut-être à arpenter ces ruines pour y trouver du sen_s
On en a parlé :
Homo detritus. Critique de la société du déchet, de Baptiste Monsaingeon, paru au Seuil, collection Anthropocène, en 2017
Le champignon de la fin du monde. Sur les possibilités de vivre dans les ruines du capitalisme. d'Anna Lowenhaupt Tsing, paru à La Découverte (2018)
L'Océan Pacifique, cimetière de milliards de microplastiques (site payant), une passionnante enquête de Patricia Jolly paru dans le Monde le 8 septembre 2018, et où il est question des travaux de Baptiste Monsaingeon
Vous avez entendu un extrait du poème de Charles Baudelaire, Le vin des chiffonniers, issu de son recueil Les Fleurs du Mal (Gallimard)
Le film de Wes Anderson : La Vie Aquatique sorti en 2004
La revue en ligne recommandée par Baptiste Monsaingon : Terrestres, la revue des livres, des idées et des écologies.
et aussi :
Zéro déchet, 100 astuces pour alléger sa vie, de Bea Johnson (Poche J'Ai Lu, 2015)
le très beau film d'Agnès Varda sorti en 2000 : Les Glaneurs et la Glaneuse disponible dans un coffret de sept documentaires d'Agnès Varda, qui vient d'être édité par Arte Editions
Vous avez pu entendre les titres musicaux suivants :
King of the dogs, Iggy Pop (2009)
Life on mars Année, Seu Jorge (2006)
Pas la peine, Vaudou Game (2018)
Les références du générique de l'émission :
Le Temps est bon d’Isabelle Pierre remixé par Degiheugi
Les invités
Baptiste Monsaingeon
Maître de conférence à l' université de Reims Champagne Ardenne, chercheur au laboratoire REGARDS et auteur de Homo Detritus
Les références
Homo detritus Critique de la société du déchet écrit par Baptiste Monsaingeon (Seuil)
L'équipe
Zoé Varier Productrice
Flora Bernard Réalisatrice
Rebecca Denantes Attachée de Production
Djubaka v Programmateur musical
Mots-clés : Culture Environnement Agnès Varda Baptiste Monsaingeon recyclage écologie gestion des déchets
Transcription :
...
- c'est une "soupe" de plastique et non pas un continent
- réemploi plutôt que recyclage ++
- 3ème nature émerge parmi les ruines du capitalisme (le chemin de la vie)
- arpenter, trouver
...
Du 7 au 18 décembre 2009 les gouvernements du monde se réuniront à Copenhague pour la 15ème Conférence des Nations Unies sur le Réchauffement Climatique (COP-15). Une partie de l’avenir de la planète se joue lors de ce sommet.
Les 2500 scientifiques internationaux qui ont élaboré les rapports du GIEC sont formels : les impacts du réchauffement se font déja ressentir en différents points du globe, notamment par la multiplication des catastrophes climatiques. Si nous n’agissons pas maintenant de manière très importante, ils seront encore plus dévastateurs et risquent d’atteindre des effets de seuil rendant la situation incontrôlable. Déjà, le climat se dérègle au delà des prévisions les plus pessimistes.
L’enjeu de Copenhague 2009 est de définir une suite au protocole de Kyoto qui oblige les pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40% (par rapport au niveau de 1990) d’ici à 2020, et de 80% d’ici à 2050, ce deuxième objectif ne sera possible que si le premier a été atteint en 2020 : c’est donc réellement dans les dix ans à venir que tout se joue et au sommet de Copenhague que cela se décide !
Au dela de l’urgence climatique, l’enjeu de Copenhague 2009 est également d’imposer la justice sociale : il s’agit d’aider -au titre de la dette écologique(1) des pays du Nord responsables de la plus grande partie du réchauffement climatique- financièrement et techniquement les pays pauvres à stopper la croissance de leurs émissions de GES, tout en leur permettant de répondre à leurs besoins sociaux et économiques fondamentaux, aujourd’hui non satisfaits, opération dont le coût est chiffré à 100 milliards d’euros par an, soit moins d’1% du revenu des 10% des plus riches de la population mondiale.
La justice sociale impose également que les pays riches prennent en charge le coût des premiers impacts du réchauffement climatique qui se font en majeure partie sentir dans les pays les plus pauvres et les moins responsables de ce réchauffement climatique.
Il va falloir se battre
Voir https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?e77S2Q
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En Pays Basque aussi
Ici également s’est créé (suites aux diverses conférences d’Hervé Kempf et dans l’esprit de ses deux livres : Comment les riches détruisent la planète et Pour sauver la planète sortons du capiatlisme) un groupe qui compte travailler sur le double enjeu social et écologique.
Il a pour nom Bizi!, pour cadre d’action le Pays Basque nord, s’inscrit pleinement en tant que groupe d’Euskal Herria dans la mouvance alter-mondialiste non-violente, décidée à mener des actions et mobilisations déterminées à la hauteur des enjeux cruciaux auxquels l’humanité et la planète sont confrontées aujourd’hui.
Ce groupe organise une réunion de travail pour préparer à l’échelle du Pays Basque nord une grande campagne de mobilisation et d’action en perspective de l’échéance du sommet de Copenhague.
Cette réunion aura lieu au local de la Fondation Manu Robles-Arangiz à Bayonne le mercredi 24 juin de 18h00 à 22h00. La rédaction d’Alda! encourage vivement tous(tes) ceux et celles qui se retrouvent dans une telle philosophie globale à participer à cette assemblée spéciale et à la campagne qui s’annonce.
Bayonne le 12 juin 2009, Alda!
(1)La dette écologique est la dette accumulée par les pays industrialisés du Nord envers les pays du tiers monde à cause du pillage des ressources, des dommages causés à l’environnement et l’occupation gratuite de l’environnement pour le dépôt des déchets, tels que les gaz à effets de serre, provenant des pays industrialisés.
00999000553076 - Médiathèque L'Alpha - Adulte - LIV - 170 - ETH
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ACT
Le Réseau Compost Citoyen est une association nationale créée en 2009 reconnue d'intérêt général.
Il compte près de 150 adhérents (professionnels, collectivités et citoyens) répartis sur l'ensemble du territoire français qui agissent dans le domaine de la prévention et gestion de proximité des biodéchets.
La Coredem cultive l’information partagée en tant que catalyseur d’initiatives, de réflexions critiques pour porter et élever des propositions au sein d’un large panel d’associations, de syndicats, de médias indépendants et d’instituts de recherche. Pour la Coredem, il importe de favoriser des liens privilégiés entre ces acteurs.
Lancé en mai 2009 à l’initiative de Ritimo et de la FPH (Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme), la Communauté des sites ressources pour une démocratie mondiale, la (Coredem) rassemble des organisations qui ont décidé de se fédérer, de mutualiser leurs informations et analyses et de faciliter l’accès à leurs ressources documentaires respectives.
Elles sont rassemblées par les constats communs :
- L’information est un bien commun ce qui, dans la tradition des logiciels libres, se traduit dans les concepts d’émancipation et de partage de la connaissance ;
- L’information est un bien stratégique qui se multiplie en se partageant ;
- Les techniques actuelles de l’information et de la communication multiplient l’accès aux connaissances ;
- Le partage des savoirs, l’échange d’expériences nées de l’action, la sélection d’informations pertinentes pour un changement social, tout ceci fait partie sont parties intégrantes des conditions de la démocratie.
Espace ouvert et multiple de partage des savoirs et de pratiques par et pour les acteurs de changement, ouvert aux organisations, réseaux, mouvements et médias qui font de leurs expériences, de leurs propositions et de leurs analyses, des outils libres au service de sociétés solidaires, durables et responsables.
+vidéo de présentation de Suzanne Humberset de RITIMO
Penser, modéliser et maîtriser le calcul informatique
Gérard BerryCollège de France
19 novembre 2009 18:00 Leçon inaugurale Amphithéâtre Marguerite de Navarre - Marcelin Berthelot