53 % des Français désapprouvent la violence des forces de l’ordre à Sainte-Soline en 2023 / Reporterre
Selon un sondage Harris interactive, plus de la moitié des Français « désapprouvent » l’action « violente » des forces de l'ordre ...
Connu / TG le 25/03/24 à 12:09
Un sondage de plus confirme ce que disaient d’autres avant et ce que le pouls du terrain nous enseigne. Unie, la NUPES serait en tête aux élections européennes et donc tout le paysage politique serait modifié. Il le serait en France, bien sûr, au moment où se relaient sans pause les prophéties auto-espérées d’une victoire du rassemblement national et de Marine Le Pen. Toute une classe politique à la ramasse perdrait son film d’horreur préféré. Mais c’est surtout en Europe dans son ensemble où tout changerait. D’abord face à l’ambiance glauque de la percée de l’extrême droite dans tous les pays. Mais surtout face à la progression des alliances du « bloc bourgeois » réunissant droite et extrême droite sur le mode italien ou suédois. Ce serait évidemment un coup d’arrêt. Notamment en France. Pourquoi ? Parce que les catégories sociales concernées par l’hésitation entre les deux blocs seraient interpellées bien plus fortement qu’elles le sont aujourd’hui. Les électeurs socialistes acquis à Macron remettent en cause leur choix actuellement. Ce sont des gens instruits et sachant. Ils se déterminent des fois au-delà des apparences préfabriquées par les campagnes de propagande infamante qui ont accablé si longtemps (et si inutilement) les Insoumis. Parce que leurs enfants votent assez largement Insoumis ou Vert et cela alimente déjà les conversations à la maison. Enfin, parce que tous voient quelle impasse groupusculaire est la ligne Joffrin Cazeneuve Roussel.
...
Connu / TG le 27/05/23 à 15:50
PRÉSIDENTIELLE 2022 : COMMENT LES INSTITUTS DE SONDAGE ONT "TUÉ" MÉLENCHON - 28 avr. 2023 / Le Média
910 k abonnés - 4,7k+ - 79 490 vues - 1 041 commentaires
Un an. Seulement un an qu’Emmanuel Macron a été réélu à la fonction de président de la République en France. Et il fait déjà face à une immense fronde, déclenchée par son entêtement à imposer une réforme des retraites rejetée par une majorité écrasante de Français. Hors de France, on observe avec amusement mais aussi respect les déjà trois mois de résistance des Gaulois réfractaires.
Certains froncent tout de même les sourcils et se demandent comment ces satanés Français ont-ils fait pour élire un président à près de 60% et pour le vomir de manière quasi-unanime quelques mois plus tard.
Et si on reparlait justement de cette élection présidentielle d’il y a un an ? Un scrutin au second tour à la fois piégé et préparé de longue haleine par un grand nombre de médias mainstream. C’est notamment ce que démontre la journaliste et membre d’Acrimed Pauline Perrenot, dans un livre sorti récemment aux Éditions Agone, Les Médias contre la Gauche. “Le duel Macron-Le Pen : une construction médiatique”, écrit Pauline Perrenot. Une construction médiatique qui passe massivement par les sondages.
Le journaliste indépendant Julien Baldassarra s’est quant à lui concentré sur les deux mois précédant la dernière présidentielle, et sur les sondages qui étaient alors publiés. On ne va pas jouer les étonnés. Le candidat sous-évalué par les sondages jusqu’au moment où ils cessé d’être légaux c’était… Jean-Luc Mélenchon. Et si on reparlait justement de cette élection présidentielle d’il y a un an ? Et si on reparlait justement de cette élection présidentielle d’il y a un an ? Julien Baldassarra livre le résultat de son travail de compilation et d’analyse dans un article publié sur le site du Média. Il a également accepté de répondre aux questions de Théophile Kouamouo.
Tr.: ... biais ... fiasco sondagier ...
Connu / TG le 16/03/23 à 21:21
"
• « 82% des Français et même 49% des sympathisants Renaissance estiment que le recours à l’article 49.3 par la Première ministre pour faire adopter la réforme des retraites est une mauvaise chose
• Si une motion de censure était déposée contre ce recours à l’article 49.3, 71% des Français souhaiteraient qu’elle soit adoptée et que le gouvernement démissionne
• 65% des Français souhaitent que la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuive même après l’adoption du texte au Sénat et le recours à l’article 49.3 par la Première ministre. »
Quelques minutes après l’annonce de la Première ministre Elisabeth Borne du recours à l’article 49.3 pour l’adoption de la ...
"
SONDAGE BFMTV. D'après le nouveau sondage Elabe "L'Opinion en direct" pour BFMTV que nous diffusons ce mercredi après-midi, ...
Connu / TG le 15/02/23 à 23:46
Connu / https://twitter.com/pretalemploi/status/1571222155186020362
"
Jean-Marc Le Hunsec @pretalemploi · 17 sept.
Je rechigne souvent à utiliser les sondages, là il me semble qu'il y a alerte.
santementale.fr
Les troubles psychologiques sont la deuxième cause des arrêts maladie en 2022 - Santé Mentale
Le Baromètre annuel Absentéisme de Malakoff Humanis 2022 révèle que le nombre de salariés arrêtés est supérieur à 40% chaque année depuis 2016 (1). cet ...
1 - 4 - 1
"
Le 15 juin, à l’occasion de la journée européenne du vent et de l’éolien, le groupe espagnol Iberdrola a publié les résultats d’un sondage commandé à l’institut de sondage IFOP sur la perception qu’ont les français du contexte énergétique actuel et sur leurs attentes vis à vis de l’éolien. C’est sans surprise que dans un marché de l’énergie marqué par des hausses de prix le thème de la souveraineté énergétique du pays apparaît comme « tout à fait prioritaire » pour 73 % des sondés. Interrogés plus spécifiquement sur le sujet de l’énergie éolienne, un peu plus de la moitié des répondants (54 %) déclarent avoir un bon a priori sur la filière éolienne, un chiffre qui monte à 60 % dans le cas de personnes vivant à proximité d’un parc en fonctionnement. En revanche, ils sont 53 % à déclarer se sentir plutôt mal (44 %) ou très mal informés (9 %) sur les réalités économiques et énergétiques de la filière. Ainsi, 77 % des sondés se jugent mal ou plutôt mal informés concernant la façon dont les éoliennes sont démantelées et recyclées, 72 % sur la façon dont elles sont produites ou encore 68 % sur l’impact de la filière éolienne sur l’économie nationale. Cependant, malgré cette méconnaissance, un Français sur deux estime que la France est en retard par rapport à d’autres grands pays européens concernant le développement de l’éolien. Enfin, questionnés sur l’énergie perçue comme idéale pour l’avenir, les Français évoquent en premier le besoin d’avoir une énergie 100 % renouvelable (52 %), puis peu coûteuse (51 %) et enfin made in France (47 %). « Ce sondage apporte un véritable éclairage sur la nécessité d’accompagner au plus près le développement des projets éoliens pour favoriser leur acceptation. En tant qu’acteur clé de ce secteur, Iberdrola a à cœur d’améliorer la compréhension du public sur l’éolien, qui apporte une réponse aux enjeux énergétiques et climatiques auxquels nous faisons face. En effet, sans l’éolien et sans le développement massif des énergies renouvelables en général, nous ne pourrons pas atteindre les objectifs de transition écologique et d’indépendance énergétique », commente Emmanuel Rollin, directeur offshore Iberdrola Renouvelables France.
Connu / https://twitter.com/Observ_ER/status/1539997229720735744
"
Vincent Boulanger a retweeté Observ'ER @Observ_ER · 5h
Sondage : les Français voient l’éolien d’un bon œil... https://journal-eolien.org/les-actus/sondage-les-francais-voient-leolien-dun-bon-oeil
#Eolien @Iberdrola_FR @IfopOpinion - 0 - 2 - 1
"
A deux jours du scrutin, quelles sont les forces et faiblesses des trois principaux pôles ?
La candidature de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et sociale (NUPES) se maintient en tête des intentions de vote cette semaine à 29,5% devant la candidature de la majorité présidentielle à 26%. La prise en compte de l’ensemble des candidats dissidents fait baisser mécaniquement la NUPES d’1,5 point et la liste « Ensemble » d’1 point. Mais les rapports de force restent stables. Le Rassemblement National perd lui aussi 1,5 point et se retrouve assez éloigné de ses concurrents à 17,5%
...
L’union de la gauche est une attente forte ... a permis à cet électorat de rester mobilisé ... qui vote plutôt Marine Le Pen aux présidentielles mais dont 29% indiquent vouloir voter pour la NUPES ce dimanche ... les Français étaient en demande d’alternative à Emmanuel Macron ... une sorte de vote utile inversé contre Emmanuel Macron et sa majorité. – Le contexte inflationniste fait passer les questions sociales en tête des préoccupations des Français ... le contexte politique et la nature de l’élection sont cette fois-ci moins favorables à un tel scénario pour Marine Le Pen.
Ndlr : analyse corroborée par les nombreux porte-à-porte effectués ces derniers jours : une vraie chance de succès pour la NUPES. Valoriser ACT
RaphJ « Le pire des maux est que le pouvoir soit occupé par ceux qui l’ont voulu » (Platon). Abonné·e de Mediapart - 12 Billets - 0 Édition - 5 recommandés
Les derniers sondages confirment une possibilité de plus en plus tangible : l'union de la gauche est en mesure de rafler la majorité absolue à l'assemblée et d'imposer une cohabitation à Macron.
...
les français, fatigués par le quinquennat de Macron, et las de voter par défaut, pour la deuxième fois, en "barrage" à l’extrême droite, ne souhaitent pas voir Macron gouverner 5 ans de plus.
Ils sont ainsi 64% à vouloir imposer une cohabitation à Macron.
...
577 mini-élections à deux tours, avec un seuil de 12.5% pour le deuxième tour, incluant l’abstention. La plupart des instituts de sondages se contentent donc d'une estimation globale des résultats du premier tour. Quelques instituts fournissent également des projections en siège au second tour, mais sans détailler leur méthodologie.
Plusieurs acteurs indépendants tentent de combler cet écueil. Ainsi Alessio Motta https://twitter.com/MottaAlessio1, maître de conférence en sciences politiques à l'Epitech, publie régulièrement sur son site https://www.mobilisations.org/projection-legislatives des projections en nombre de sièges, en partant des sondages du 1er tour. Sa méthodologie prend en compte les élections de 2017 & 2022, une estimation de l'abstention, un inventaire détaillé des "candidatures dissidentes", et une matrice de report de voix. Le collectif les577 https://twitter.com/Les5774 lui a récemment emboîté le pas et publie aussi des projections détaillées et des "zoom" par circonscription.
...
explorer le champ des possibles et de présenter des scenarios plausibles.
En particulier, ces projections mettent en évidence plusieurs réalités :
- La majorité présidentielle n'est pas certaine
- La majorité (relative ou absolue) de la NUPE est de l'ordre du possible
- Les résultats dépendent beaucoup du taux d'abstention
Ainsi, cette projection du sondage Cluster17 du 20 mai https://cluster17.com/barometre-hebdomadaire-s20-legislatives-2022/ donne l'union de la gauche au coude à coude avec la majorité présidentielle. La fourchette haute donne même NUPES à 295 sièges, soit au delà du seuil de majorité absolue (289 sièges).
...
Une dynamique à gauche sous estimée par les sondeurs
... captent mal les changements majeurs de l'échiquier politique et s'appuient sur des expérience passées de scrutins similaires.
Sauf que l'union de la gauche n'est pas un scénario classique : la France n'a pas connu une telle union depuis des décennies.
Ainsi, l'abstention, qui joue un rôle crucial dans cette élection est sans doute sur évaluée à gauche.
...
ont largement sous estimé le score de Mélenchon au premier tour des présidentielles, de 3 à 6% : largement au delà des marges d'erreur. Même Cluster17, pourtant accusé de favoriser la gauche avait sous estimé le score de la FI de 3%.
...
Les fâchés-pas-fachos : une réserve de voix pour l'union de la gauche
... en cas de duel NUPES-LREM, les sondages des présidentielles montrent que l'union de la gauche bénéficierait de 2 fois plus de report de voix du RN que Macron.
...
Une prophétie auto-réalisatrice
... le narratif du "3e tour" et de "Mélenchon premier ministre" est en mesure de rendre ce scrutin bien plus tangible, et de mobiliser fortement l'électorat de gauche.
La perspective d'une possible victoire lutte contre l'abstention et rend celle ci d'autant plus probable.
Connu / https://mamot.fr/@RaphJ/108369186722079714 alias #RaphaëlJolivet développeur en autogestion Nice #GiletsJaunes 06 selon https://twitter.com/DanielR71061987/status/1163581045050093574
Présidentielles 2022
Le score du candidat de l’Union populaire, Jean-Luc Mélenchon, n’a pas été anticipé par les instituts de sondages, qui le plaçaient systématiquement loin derrière la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen. Or, force est de constater qu’au soir du premier tour, l’écart entre les deux candidats était loin d’être significatif. Se sont-ils complètement plantés ? Pourquoi ?
Pour en parler, et pour analyser les résultats du premier tour qui révèlent une France fracturée en plusieurs pôles idéologiques, Théophile Kouamouo reçoit Olivier Berruyer, statisticien et fondateur du média en ligne Élucid.
Espace débat Présidentielle
Suivez avec nous l'actualité politique et la campagne des candidats en ce mardi 1er février, en vue de l’élection présidentielle 2022.
Par La rédaction avec AFP - Hier à 23:02 - Temps de lecture : 14 min
59 | | Vu 11503 fois
Les informations à retenir
- Emmanuel Macron a expliqué que, avant de déclarer sa candidature à la présidentielle, il voulait d'abord attendre que soit dépassés « la phase aiguë de l'épidémie et le pic de la crise géopolitique ». Gabriel Attal a par ailleurs affirmé plus tôt que « non », il n'est pas temps pour Macron d'entrer en campagne. « Il y a beaucoup de sujets aujourd'hui qui nécessitent sa mobilisation totale ».
- Même s'il n'est pas encore candidat, Emmanuel Macron arrive largement en tête du sésame des parrainages d'élus avec 105 à son compteur, selon une première liste mis en ligne ce mardi par le Conseil Constitutionnel. Il devance la socialiste Anne Hidalgo (48), la candidate des Républicains Valérie Pécheresse (34) et le communiste Fabien Roussel (30). 500 signatures d'élus sont nécessaires pour se présenter.
- La bataille pour accéder au second tour est plus serrée que jamais entre Marine Le Pen (14,5%), Eric Zemmour (14,5%), Valérie Pécresse (14%) et Jean-Luc Mélenchon (13%), selon un dernier sondage.
- Marine Le Pen s'est rendue à Brest pour présenter ses propositions sur la sécurité.
- Pour son premier déplacement depuis sa victoire à la Primaire populaire, Christiane Taubira a choisi de parler industrie et relocalisation dans la Drôme.
- Yannick Jadot, en campagne dans les rues de Lille, a assuré que dans sa « République écologique », les migrants seraient « accueillis dignement ».
5 138 vues - 654 - 7,25 k abonnés
Raquel Garrido aux manettes de l'Émission Populaire, une émission 100% politique et 100% populaire ! Un espace de débat pour commenter et réfléchir à cette campagne présidentielle française et surtout... à l'après-Macron 😉
Entourée de ses chroniqueurs et invités Didier Maïsto, Malika Rahmani, Hélène Boussel et Xavier Mathieu, Raquel vous invite à la rejoindre pour faire un point politique et médiatique. Nous aborderons notamment ces sujets :
- Actu de campagne : ceux qui entrent et ceux qui sortent
- Primaire populaire = primaire PS ?
Des chroniques et des surprises vous attendent également !
➡️ Commentez l'émission en direct sur Twitter avec le #EmissionPopulaire
21 commentaires
Tr.: ... texte de Gilles Courtemanche, québéquois? lu par Xavier Mathieu... Malika Rahmani, AESH dans le 93? les invisibles de l'éducation nationale ... Hélène Boussel, journaliste, membre de l'assemblée populaire ... Didier Maïsto, journaliste à pda? ... Xavier : on veut tout privatiser, soutenir les étudiants de la fac de Nanterre qui veulent étudier ... Le sondage Elabe ajoute 4 millions de voix à pécresse, sondage par panels, rien n'est vérifié, sur la base du volontariat, ça ne vaut pas un clou, on peut voter plusieurs fois ! ... qui commande, qui paye le sondage, facile à orienter, à l'amont, et à l'aval, la présentation peut aussi biaiser ... on n'a jamais le choix réel, c'est le cas le plus antidémocratique, les sondeurs doivent rendre publiques les données de correction
...
Bastien Parisot, chroniqueur des Jours Heureux : Zemmour (la nation fonde la république) ... jlm (la république fonde la nation)
...
Hélène Boussel, journaliste à informations ouvrières /république ... ya des courants qui n'acceptent pas la liberté du peuple, ont le pouvoir, politiques réactionnaires, gilets jaunes, mouvements contre ... Xavier : vive la fr sans les musulmans ... Didier : la république vient sublimer la nation qui existait avant, antinomique du mérite, suppr droit du sol -> un harien? on crève de ce relativisme ... Raquel : patriote, conception républicaine de la nation ... L'INTERNATIONAL : Macron en campagne, s'était profondément ennuyeux Didier : c'était creux, des plans sur la comette, l'europe humaine / GJ infamie et donne des leçons à l'europe. Va faire des réunions, fait campagne avec les moyens de l'État. 3e /souveraineté européenne indéfinie, n'existe pas. Ya pas de souveraineté en UE, nain politique, nain économique, parfaite illusion. Pour l'invasion du privé (renforcer l'europe financière) ...Hélène : 50 millions en âge de voter, a eu très peu de voix ... on s'est abstenus ou voté blanc 10+3=13 millions au 2e tour 2017 ... xavier pas d'accord /vote obligatoire ; ... politique rejetée ... 4,5 millions de fr pas inscrits sur listes électorales ... JLM à l'écoute, humain, se bat pour toutes et tous, ... Primaire populaire : Xavier : plus jamais PS ... Didier : n'a jamais été un parti de gauche, libéralisme financier, se positionner sur la rupture, avoir un pj dans lequel les gens se reconnaissent ... marre des hommes politiques qui se parlent à eux-mêmes, un RIC, associer les gens à un processus démocratique, révocation des élus ...
... Selon un sondage Odoxa pour Europe 1 paru ce lundi http://www.odoxa.fr/sondage/le-pouvoir-dachat-sera-lenjeu-cle-de-la-presidentielle/, le pouvoir d’achat serait la priorité absolue de l’élection présidentielle à venir pour les Français. En tout, 90 % des personnes interrogées estiment qu’il s’agit d’un sujet de préoccupation «très important» ou «assez important».
...
Selon un article Libération, bien d’autres éléments sont à prendre en compte dans l’estimation de cet indicateur dont l’évolution serait, en raison de la crise sanitaire, en réalité contrastée depuis ces dernières années https://www.liberation.fr/checknews/le-pouvoir-dachat-des-francais-a-t-il-augmente-sous-macron-20210924_LOP6QRJB6JE43BF32IONDVNZR4/.
L’enquête IFOP/SER confirme les tendances révélées par les différentes études publiées récemment sur la préoccupation grandissante des Français concernant l’urgence climatique et la protection de la planète.
Ainsi, sept Français sur dix considèrent que la lutte contre le réchauffement climatique doit constituer un enjeu prioritaire de l’élection présidentielle qui vient et six sur dix pensent que la transition énergétique ne va pas assez vite dans notre pays (27% considérant qu’elle va au bon rythme et 13% trop vite).
Pour accélérer la transition énergétique, les Français font aujourd’hui très majoritairement confiance aux énergies renouvelables.
...
Toutes les deux semaines, Fabrice alias le Stagirite porte un regard décalé sur l'actualité et les stratégies de communication des puissants. L'ironie n'empêchant pas l'analyse rigoureuse.
Présidentielles 2022
Dans notre contexte de pré-campagne, les sondages semblent jouer un rôle déterminant : certaines candidatures sont crédibilisées, d’autres sont déjà qualifiées de “petites candidatures”. Être bien placé dans les intentions de vote, c'est déterminant pour prendre le leadership d’une alliance, capter le “vote utile”, et même pour réclamer des désistements.
Les sondages sont non seulement un enjeu dans la compétition entre organisations politiques, mais aussi dans la compétition interne aux organisations politiques. Avant, pour être désigné candidat, il fallait être bien placé dans l'appareil du parti. Désormais c'est surtout avoir la cote dans les sondages qui permet de faire la différence.
Par un genre de “vote utile interne”, les adhérents ou les sympathisants font leur choix non seulement en cherchant celui qui représente le mieux leur sensibilité, mais aussi en pensant à celui qui est déjà le plus populaire auprès du grand public, afin de l’emporter par la suite.
Aujourd'hui on a donc une situation politique où les partis ne jouent plus de la même manière leur rôle dans la détermination des élites gouvernantes. Situation que le philosophe Bernard Manin appelle la “démocratie du public”.
Dans son livre Principes du gouvernement représentatif, paru en 1995, Manin retrace les origines historiques et théoriques de notre régime politique. Il analyse la manière dont s’organise le rapport entre gouvernants et gouvernés.
À la fin du 18e siècle on pensait que si l’on voulait instaurer une démocratie, un gouvernement du peuple par lui-même, il fallait mettre en place des dispositifs comme la participation directe des citoyens, le tirage au sort des gouvernants, le mandat impératif, la révocabilité des dirigeants. Or le régime dont on a hérité - que Manin appelle "gouvernement représentatif" - a précisément été pensé (par Madison et Sieyès notamment) et construit en opposition à de tels dispositifs démocratiques.
Le gouvernement représentatif est un mélange d'éléments démocratiques, et d'éléments aristocratiques, un mélange entre participation populaire et élitisme. Ce sont bien les citoyens ordinaires qui désignent les dirigeants (élément démocratique), mais une fois élus, les dirigeants prennent leurs décisions de manière autonome (élément aristocratique).
Manin distingue trois grandes époques du gouvernement représentatif : le parlementarisme au XIXe, la démocratie de partis au XXe avec l’installation du suffrage universel, et la démocratie du public vers les années 1970 avec le développement des médias de masse.
Ce qui nous intéresse c’est de savoir si le passage de la “démocratie de partis” à la “démocratie du public” donne plus ou moins d'autonomie de décision aux dirigeants, et aux candidats aux élections. Manin penche pour la première option : dans la démocratie du public, les dirigeants (président, ministres, députés, etc.) gagnent en autonomie sur les citoyens qui les ont désignés, par rapport au temps de la démocratie de partis.
Dans la “démocratie de partis” les partis politiques reflétaient les intérêts de classe, les différents blocs sociaux, et le personnel politique s'y conformait. Les clivages sociaux s’imposaient aux candidats via le parti.
Mais il s’est produit un certain nombre de bouleversements entre l'après-guerre et les années 90 : transformations du monde du travail, le perte d'influence de la religion dans la société, la chute du bloc de l'Est, l'essor d'un média de masse comme la télévision, la moindre affiliation des journaux aux organisations politiques, etc.
On a alors assisté à un effritement des fidélités partisanes : l’électorat se détermine moins à partir de sa condition socio-culturelle qu’au cas par cas, selon le type d’élection, de la personnalité, des thèmes proposés. En d'autres termes, on a un électorat plus volatil.
En “démocratie du public”, l’opinion publique s’éparpille en une multitude d'enjeux, qui ne recoupent pas parfaitement les blocs idéologiques plus homogènes et cohérents que proposent les partis. L’état de l’opinion publique peut ne plus coïncider avec ce que votent les gens.
En contexte de démocratie du public, le candidat est beaucoup plus autonome à l'égard de son organisation : il peut même imposer en partie sa lecture à son parti, réagir plus rapidement à l'actualité ou au dernier sondage, quand la machinerie idéologique d'un parti met beaucoup plus de temps à se transformer. Le candidat potentiel peut donc maintenant se permettre de procéder par tâtonnement, essais et erreurs, à partir de sondages, en lançant des ballons d'essais ou en tentant des coups médiatiques.
Nombreux sont les candidats à la présidentielle qui prennent leur distance avec leur parti, voire créent leur propre mouvement : Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron en 2016, Arnaud Montebourg ou Eric Zemmour aujourd’hui. De son côté Xavier Bertrand quitte les LR en 2017 en faisant le calcul que la sélection du candidat de la droite se ferait par sondages.
Aujourd'hui on vit toujours sous le régime du gouvernement représentatif. Si bien que même dans la "démocratie du public", il demeure un principe élitiste : les gouvernants et les aspirants au pouvoir exercent une certaine domination sur les simples citoyens. Manin explique que ce pouvoir repose notamment sur le fait que l’élite politique a l'initiative dans la proposition d'une offre politique, à laquelle les citoyens ne peuvent pas (ou peu) contribuer et ne font donc que réagir (p. 285).
On aurait pu croire qu'en se débarrassant des partis, de leurs rigidité et de leur hiérarchie bureaucratique, on allait rapprocher l'élite de la base, favorisant ainsi le contrôle des dirigeants par les citoyens.
Mais ce que montre Manin c'est qu'il se passe le contraire : un accroissement de la domination du personnel politique sur les citoyens. Il en est de l’électorat comme du public d'un théâtre : il est seulement spectateur, alors que dans la démocratie de partis, le parti était censé aider ses membres à participer à l'écriture de la pièce. Du moins lorsque les militants parvenaient à contrecarrer la tendance à la rigidification bureaucratique d'une direction peuplée de professionnels de la politique - ce que le sociologue Robert Michels a nommé "la loi d'airain de l'oligarchie".
On comprend que l'enjeu est de trouver la forme d'organisation militante qui présente les avantages des partis sans les inconvénients. Tout spécialement pour les classes populaires ; la bourgeoisie dispose de bien d'autres réseaux pour faire valoir ses intérêts.
L'enjeu est aussi de ne pas laisser à des groupes d’intérêts privés (médias, instituts de sondages) le monopole sur l'organisation du débat public et sur la détermination des critères de mise en avant des candidats.