... De nombreux enjeux environnementaux se jouent à l’échelle du continent européen, que ce soit sur le climat, la pollution de l’air, la protection de l’eau, les transports, les océans, l’alimentation, l’énergie, la préservation de la biodiversité… Sur toutes ces questions et bien d’autres, une action ambitieuse et coordonnée au niveau de l’Europe est tout simplement vitale : les cours d’eau, les mers, l’air ne s’arrêtent pas aux frontières de chaque Etat.
...
malgré ces avancées importantes, ce « Pacte vert » s’est avéré plus limité qu’annoncé
... c’est moins le « Green Deal » qui est responsable de la crise agricole, que des années de Politique Agricole Commune, dont les centaines de milliards d’euros servent encore essentiellement à promouvoir un modèle d’agriculture néfaste aussi bien pour les agriculteurs que pour l’environnement ... reste très favorable à l’agro-industrie, sans virage en faveur de l’agro-écologie.
Alors que Jordan Bardella continue de présenter le « Pacte Vert » comme « une des grandes menaces qui pèsent sur la France », c’est en réalité le manque d’ambition, des financements trop faibles et des multiples renoncements qui constituent une réelle menace pour les Français et les Françaises, ainsi que pour tout le continent européen.
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menacées par l’extrême droite, mais aussi par des candidats des Républicains et par la majorité présidentielle qui détricotent depuis plusieurs semaines les mesures environnementales.
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contribuer massivement au développement de filières d’énergies renouvelables, génératrices d’emplois locaux, pour réduire notre dépendance vis-à-vis de la Russie, des Etats-Unis et de la Chine
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Clés : #Agriculture écologique ; #Agriculture industrielle ; #Climat #Conflits sociaux ; #Europe #PAC #Union européenne
Actualités
Depuis près d’un mois, la guerre est aux portes de l’Europe. Elle bouleverse les échanges sur la scène internationale et est d’ores et déjà lourde de conséquences pour les agriculteur·rices européen·nes et pour l’alimentation de nombreuses populations dans le monde. Si le conflit est exceptionnel, le constat d’une agriculture française fragile et sujette aux perturbations externes devient habituel au gré des crises. Les premières réactions des politiques français·es et de la profession agricole majoritaire, face aux conséquences possibles du conflit, ne laissent pourtant pas présager d’une remise en question du système. Plus encore que la guerre, l’instrumentalisation qui en est faite promet d’influencer largement la dernière étape de la réforme de la PAC aux niveaux français et européen et d’être désastreuse pour les avancées environnementales et sociales promises d’ici 2025 par le Pacte Vert.
1/ Comment l’agriculture française est-elle impactée par la guerre ?
En étant dépendante du marché des grandes cultures et de la flambée du cours des céréales
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En étant dépendante des engrais azotés et du gaz russe pour produire
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2/ Comment nos politiques et la profession agricole majoritaire française réagissent-ils ?
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Idée reçue n°1 : La France doit produire plus pour assurer notre souveraineté alimentaire et nourrir les populations dépendantes du blé russe et ukrainien.
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Idée reçue n°2 : Pour nous permettre de produire plus, le Pacte Vert européen doit être revu pour éliminer toute contrainte à la production.
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Idée reçue n°3 : Des aides publiques d’urgence doivent être débloquées pour aider les agriculteur·rices mis en difficulté par la crise
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3/ Que faire pour rendre notre agriculture résiliente face aux crises ?
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¹ Fondation pour la Nature et l’Homme 2022
² Avec 7,7 milliards d’euros d’exportations en 2019, soit 6,7 % de part de marché mondial, et un excédent de 6,2 milliards d’euros, la France est le troisième exportateur mondial (Source : Haut Commissariat au Plan, 202I)
³ Instrumentalisation d’une étude d’impact identifiant un risque de baisse de rendement mais dont « les modèles existants sont incapables d’intégrer les évolutions de la demande, ni les pertes de production en raison du changement climatique et d’une biodiversité dégradée »
Connu / https://twitter.com/pouruneautrepac/status/1506549363744595988
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Pacte pour la Transition a aimé Pour une autre PAC @pouruneautrepac
9:32 AM · 23 mars 2022·- 16 Retweets 27 J'aime
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Énergie, carburant, alimentation : il faut bloquer les prix !
32 654 vues - 2,8 k - 41 - 602 k abonnés - 280 commentaires
Le 23 novembre 2021, Jean-Luc Mélenchon intervenait à l'Assemblée nationale sur le blocage des prix des produits de première nécessité.
*Le discours :
... série de dispositions et je m’en tiendrai à deux d’entre elles pour vous expliquer les raisons pour lesquelles nous rejetterons ce texte. Ma première observation portera sur l’indemnité qui est prévue pour les agriculteurs en raison du gel qui a dévasté les productions nationales il y a de cela quelques mois. Ce n’est pas tant que je veuille protester contre cette indemnité mais plutôt souligner la situation singulière de l’agriculture dans ce moment. Il se trouve que justement, là nous sommes en train de parler et vient d’avoir lieu un vote au Parlement européen sur la nouvelle PAC qui a été adoptée par 452 voix, dont pas une des nôtres et 178 contre, toutes les nôtres. Cette nouvelle PAC européenne renonce à être une politique agricole commune, elle renationalise les politiques agricoles.
Alors je n’engage pas le débat de savoir si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Sous cet aspect j’en déduis ce qu’il doit être déduit de ce type de choix : c’est que l’Europe n’a pas d’ambition agricole. L’Europe a une ambition productiviste, elle aide des entreprises dites “agricoles” à produire tout, n’importe quoi, n’importe comment, du moment que ça se vend sur le marché mondial. Et la France restera dans la situation singulière qui est la sienne, qui est que compte tenu de ce modèle agricole, et bien elle n’a pas de souveraineté alimentaire : 50% de ce qu’elle consomme est importé tandis qu’elle exporte une quantité considérable de maïs pour des poulets chinois et autres produits pour des cochons de l’Inde et des animaux de tous les pays du monde sauf ceux qui nous intéressent ici. Ce ne serait rien si nous n’étions pas dans un contexte où vient d’avoir lieu une action qui a été signalé contre le suicide des agricultures. Il s’en suicide 1 par jour et ça fait des mois et des mois que ça dure.
Cela suffirait n’importe où ailleurs pour déclencher une situation d’alarme générale. Non, il ne se passe rien. Il se suicide 30% de gens de plus que c’est le cas dans les autres professions. 1 agriculteur sur 5 vit en dessous du seuil de pauvreté. Personne n’arrive à croire une chose pareille dans un pays dont la terre est si riche que l’est la terre de France et la possibilité pour elle de produire ce dont elle a besoin. Par conséquent, cette introduction me servira à être un signal d’alerte pour qu’enfin, on change de modèle agricole, qu’on se donne pour objectif la souveraineté alimentaire et qu’on réquisitionne toute l’agriculture pour qu’elle produise ce dont ont besoin les Français, c’est-à-dire d’agricultures vivrières capables d’alimenter en produit bio la totalité de ses cantines et la nourriture de ses enfants.
Le second point sur lequel je vais intervenir maintenant c’est celui des différentes indemnités que vous avez prévu pour faire face à l’augmentation, que dis-je, à l’explosion des prix de l’énergie. Naturellement ce n’est qu’un début. Nous allons voir dans toutes sortes de domaines, dorénavant, l’inflation est là. Alors il y a maintenant une génération entière, 25 ans, que personne n’était habitué à traiter du problème de l’inflation, c’est-à-dire de l’augmentation continue des prix. L’inflation a aussi des fois des vertus, mais elle n’en a que quand on la contrôle.
Quand on ne la contrôle plus, elle n’en a aucune. L’expérience des années 60 montre que cela peut ne pas être désastreux. L’expérience des années 70 montre que cela peut être handicapant et la lutte implacable qui a été menée ensuite dans les années 80 montre que cela peut être asphyxiant.
En attendant, pour faire face à la question de l’énergie qui résulte à 100% d’une organisation désastreuse du marché de l’énergie en Europe qui est alignée sur le coût marginal le plus élevé, celui qui résulte des entreprises qui produisent à plus haut prix l’électricité à partir du gaz le plus cher, eh bien, nous avons une explosion des prix qui fait que 12 millions de Français préfèrent baisser le chauffage, être en dessous du niveau auquel ils n’ont plus froid plutôt que de devoir se vider les poches et que l’augmentation du prix de l’énergie a accéléré d’un seul coup les calculs impossibles que les ménages doivent faire pour savoir s’ils vont se chauffer plutôt que se nourrir, se nourrir plutôt que se transporter ou se loger. »
*L'intégralité du discours : https://melenchon.fr/2021/11/23/energie-carburant-alimentation-il-faut-bloquer-les-prix/
Le triste sort de la majorité des agriculteurs est connu : ils peinent à subvenir à leurs besoins à cause de leurs maigres revenus. Pendant ce temps-là, les grandes entreprises du secteur agricole continuent de bénéficier d'abondantes subventions de la Politique Agricole Commune. On en discute avec Caroline Trouillet, journaliste et autrice d'une enquête sur les financements de la PAC.
La Politique Agricole Commune n’est-elle en fin de compte qu’un outil destiné à engraisser les ogres de l’industrie agroalimentaire ? Alors que 60 % des agriculteurs touchent moins de 20 000€, les grosses entreprises, comme Lactalis par exemple, peuvent toucher un véritable pactole. Ces subventions sur investissements viennent financer des projets soit désastreux pour l’environnement, soit instables économiquement. En effet, il peut sembler assez incongru que la PAC puisse subventionner des investissements hors de l’Europe ou des projets de friandises pour chats et chiens, plutôt que l’agriculture bio ou paysanne.
Les aides directes aux agriculteurs sont quant à elles calculées selon la taille des exploitations. Plus on est gros, plus on touche. La PAC serait donc, d’une part, un système profondément inégalitaire pour les petits agriculteurs et, d’autre part, très gourmand pour les gros exploitants et les grandes entreprises du secteur agricole.
Le Média a donc reçu, pour en parler, Caroline Trouillet. Elle est journaliste et auteure de l’enquête : « La Politique Agricole Commune : ses chèques aux mieux dotés, ses œillères sociales et environnementales ».
30 057 signataires
Chaque année sur les 10 milliards d’euros d’aides publiques versées à l’agriculture française, moins de 2% vont à l’agriculture biologique. Alors que 10% des agriculteurs sont désormais en bio.
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En moyenne, les paysans bio risquent de perdre 131 euros par hectare !
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A la veille de décisions importantes dans le cadre des négociations de la PAC (Politique agricole commune) qui détermineront le futur modèle agricole français jusqu’en 2027, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie confirme pour l’instant la politique menée par Emmanuel Macron depuis le début de son quinquennat : soutenir une agriculture productiviste et industrielle dopée aux pesticides tout en cassant la dynamique de l’agriculture bio.
...
Alors que les citoyens sont très majoritairement favorables au développement de l’agriculture bio (Selon le sondage exclusif réalisé par l’institut IFOP pour Agir pour l’Environnement (mai 2019), 73% des Français étaient favorables au versement des subventions prioritaireme à l’agriculture bio et 89% étaient favorables à l’interdiction totale des pesticides chimiques), le gouvernement continue de soutenir un modèle dépassé et pollueur.
...
Sans une forte mobilisation importante des citoyens, les aides aux agriculteurs bio vont diminuer de 66% et casser irrémédiablement la dynamique de conversion des agriculteurs conventionnels vers le bio et ainsi continuer à favoriser une agriculture industrielle et chimique.
... enquête de #Basta / Caroline Trouillet pour le compte du collectif pour une autre PAC : « La Politique Agricole Commune : ses chèques aux mieux dotés,ses œillères sociales et environnementales »
Nicolas Turquois
@TurquoisNicolas
·
21 mai
Un plan stratégique pour :
- la production de protéines végétales
- 50% de paiement en plus aux JA
- un doublement des surfaces en bio
- une aide aux petits maraîchers
- 25% des paiements pour les éco-régimes
Des signaux forts pour une transition agro-écologique très ambitieuse !
Citer le Tweet
Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation
@Agri_Gouv
· 21 mai
Communiqué Haut-parleur d'extérieur | Réforme de la #PAC : @J_Denormandie présente les arbitrages du Plan Stratégique National ⤵ https://agriculture.gouv.fr/reforme-de-la-pac-julien-denormandie-presente-les-arbitrages-du-plan-strategique-national
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Clés : Agriculture Alimentation
Agriculteur bio en Charente-Maritime, actuel député écologique au Parlement européen, et conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine – il en est à son deuxième mandat dans le groupe Radical de gauche –, Benoît Biteau assure que les régions peuvent constituer un outil efficace pour une transition écologique des territoires. Pour peu qu’elles fassent des choix clairs et cohérents ! L’exemple en Nouvelle-Aquitaine.
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La maquette financière [le plan budgétaire] de 2015 en Poitou-Charentes avait réservé une grosse enveloppe pour le développement de l’AB et de l’agroécologie. Et lorsque cette région a fusionné avec le Limousin et l’Aquitaine, il a été décidé de ne pas modifier cette maquette financière et d’en faire bénéficier la nouvelle grande région. C’est comme cela que des moyens substantiels ont été apportés à cette forme d’agriculture. C’est grâce à ça que la Nouvelle-Aquitaine a pu pallier en 2018 au désengagement de l'État en faveur des aides à l'AB, et maintenir une bonne dynamique de croissance de cette agriculture-là.
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On continue à engloutir des centaines de milliers d’euros pour des formes d’agriculture qui ne sont que le Canada Dry de l’agroécologie. On a des injonctions contradictoires en soutenant la transition écologique d'un côté et, de l’autre, des solutions agricoles qui lui tournent le dos. Prenons deux exemples : les outils d’épandage de pesticides et la politique de l’eau.
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en tant que cogestionnaire des finances publiques, nous avons une responsabilité sur la distribution de ces aides, nous sommes là pour donner des impulsions, en l’occurrence pour favoriser la transition agroécologique. Ainsi, nos Plans de Développement Rural Régional ne devraient plus mettre sous perfusion ce type de solutions techniques qui poursuivent une agriculture chimique.
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Quant à la politique de l’eau, en 2011, en tant que vice-président de l'ancienne région Poitou-Charentes, je n’avais pas fermé la porte aux retenues d’eau et à un soutien par la Région. J’avais simplement demandé qu’on s’engage sur un financement à 100 % afin de garantir une gestion publique de ce stockage de l’eau – qui est un bien commun. Cela signifie à la fois une gestion écologique de la ressource et un soutien apporté à certaines productions écologiques et profitables pour tous les consommateurs de la Région. Ce n’est pas le cas de celles destinées à l’exportation, tels le maïs, que ces retenues abreuvent avant tout. En outre, cette ressource bénéficie essentiellement aux exploitations actuelles et historiques, qui peuvent s’agrandir grâce à l’irrigation, alors que de nouveaux arrivants, parfois en agroécologie, n’y ont de fait pas accès. Rien qu’en Poitou-Charentes, entre les 4 départements qui la composent, on dénombre quelque 200 projets de retenues d’eau, qui pourraient mobiliser entre 300 et 400 millions d’euros d’argent public (avec un financement à 70 %). Est-ce vraiment le choix que veulent faire les habitants de Poitou-Charentes ?
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les productions agricoles des zones entourant les métropoles de Nouvelle-Aquitaine sont très largement destinées à alimenter les vraquiers du port de La Palisse à La Rochelle, pour l’export, plutôt que les habitants de ces métropoles. Résultats, ces derniers sont nourris seulement à quelques 2 % par des productions locales… Il est temps d’assumer des choix politiques clairs, cohérents et courageux sur les priorités agricoles comme alimentaires.
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Il y a plusieurs leviers pour changer ces orientations agricoles et alimentaires, en plus de la volonté politique indispensable à avoir. J’en citerai juste deux. Les régions sont gestionnaires du deuxième pilier de la PAC, c’est-à-dire de son volet du développement rural (1). Or, ce second pilier concerne tout de même 25 % du budget de la PAC, soit un quart des 9,5 milliards d’euros d’aides agricoles perçues par la France chaque année de l’Europe (sur la période 2014-2020). C’est insuffisant par rapport aux aides directes à la production, mais ce n’est pas rien ! Et ça peut libérer un beau volume financier pour engager cette transition agroécologique.
L’autre levier pour réorienter les politiques agri-alimentaires est celui de la commande publique. Là encore, ce n’est pas négligeable lorsqu’on est une région, qui a par exemple la compétence des lycées, et donc de leurs cantines. Ses compétences peuvent être toutefois contrecarrées par des fonctionnaires d'État gestionnaires de la commande publique pour ces repas dans les cantines, sur lesquels la région n’a pas d’autorité... Par ailleurs, pour rester sur l’exemple des cantines des lycées, la Région n’est pas le seul opérateur, elle est en fait un simple partenaire auprès d’autres collectivités (agglos, métropoles…) et elle ne peut imposer ses choix. Dès lors, les régions constituent des leviers précieux pour orienter les politiques alimentaires, mais elles ne peuvent pas se substituer à ces échelons territoriaux où se conçoivent, notamment, les fameux plans alimentaires territoriaux (PAT) multi-acteurs. Or, on constate qu’au sein des PAT il y a d’énormes disparités entre acteurs pour avancer vers le bio et le local dans les cantines, par exemple. Pour le dire autrement, si tous ces échelons de décision n’avancent pas en cohérence autour de la même volonté, cette transition aura du mal à voir le jour.
Crédits: Romain delbuenofood, Unsplash
(1) Le second pilier de la Ia PAC concerne, entre autres, la “modernisation” des exploitations agricoles, certaines aides à l'installation, un soutien pour l’activité dans les zones à handicaps naturels (par exemple les zones de montagne) ou encore les aides à l'agriculture biologique et pour des mesures dites agro-environnementales.
Ndlr : il ne lui a pas été demandé son avis sur Néo Terra https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?searchtags=N%C3%A9o_Terra ACT
L’avenir de notre agriculture se joue maintenant !
Aujourd’hui, certains producteurs de grandes cultures manifestent bruyamment pour faire baisser fortement le niveau d’ambition de la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC). Les décisions gouvernementales sont imminentes sur ce dossier : le Premier ministre, Jean Castex, aura pour responsabilité de décider si les 9 milliards d’euros annuels de la PAC seront mis au service d’une agriculture plus juste et plus durable ou au profit des grandes cultures et des géants de l’agro-industrie.
J’AGIS EN INTERPELLANT JEAN CASTEX MAINTENANT !
Connu / https://twitter.com/greenpeacefr/status/1377934278219169803
"#CitoyensETpaysans"
76.405 ont signé
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne
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Le nouvel accord agricole de l'UE permettra de verser des milliards aux exploitations industrielles, alimentant ainsi la crise environnementale. Je vous exhorte à retirer cet accord et à proposer une nouvelle politique agricole favorable à notre santé et à la nature.
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Demandons une PAC qui :
- Finance la transition vers l'agroécologie
- Mette fin aux subventions néfastes
- Fixe des objectifs clairs dans le cadre de la PAC, pour réduire par exemple les émissions de gaz à effet de serre et le recours aux pesticides
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Références : https://euobserver.com/green-deal/150068
Organisé par Les Ami-e-s de la Confédération Paysanne de Charente maritimes
...
Seront présents Benoit Biteau, (Député européen), Mathieu Courgeau (Président de « Pour une autre PAAC », Jérôme Orvain (Elu Régional Nouvelle Aquitaine & Paysan), Stéphane Trifileti (Elu régional Nouvelle Aquitaine), Pauline Rattez (LPO), Eric Perrin ( spécialiste sur l’eau), Thomas Salles (Trésorier des Ami.e.s de la Conf’17 pour l’association).
à travers cet événement mettre en avant le projet agricole de la Confédération Paysanne qui défend des fermes à taille humaine et intégrées dans leur environnement, ainsi que la nécessité d'une production alimentaire locale résiliente aux bénéfices des paysans, des consommateurs et des citoyens.
AQC #43 : FAIRE FRONT COLLECTIVEMENT, LA PAC, LES TOURS DE MAGIE & LES LOBBIES QUI FONT LES VOTES - •1 nov. 2020 / Manon Aubry
1 976 vues - 468 - 4 - 6,2 k abonnés
Cette semaine dans l'Aubry qui court, on vous fait un point d'abord sur les annonces de Macron ainsi qu'un retour après les attaques de la semaine. C'est dans ces moments qu'il faut faire front collectivement.
Ensuite on a décidé de quand même vous dévoiler les séquences que nous avions tournées plus tôt dans la semaine sur la PAC et sur les tours de magie que l'on a vu cette semaine au Parlement européen. On vous laisse cette semaine avec des lobbies qui nous préparent directement nos votes à l'avance !
SOMMAIRE :
0:00 : Attentats et confinement : faire front collectivement
5:16 : La PAC
10:51 : Les tours de magie au Parlement
15:50 : Coin des lobbies : Les lobbies qui font nos votes !
Depuis quelques semaines, l'AQC est aussi disponible en podcast !
C'est par là : https://anchor.fm/manonaubry
130 commentaires
Connu / https://wegreen.fr/post/187679
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Tom Baquerre a partagé un post dans le groupe Agriculture, Élevage & Alimentation
Il y a 1 semaine Public
Comme on pouvait malheureusement s'y attendre, la prochaine PAC votée par une majorité d'eurodéputé.es aujourd'hui est dans la continuité de l'actuelle et ne changera rien.
Ce sont les eurodéputé.es Renew (LREM) et PPE (LR) qui ont soutenu une PAC qui continue d'encourager le système agro-industriel pour 7 ans encore, au détriment de la santé, des paysan.nes, de l'environnement et de l'accès à une alimentation saine.
Ce vote, dont vous voyez les résultats, est un abandon. L'abandon par le Parlement européen du monde paysan et la nature. Les eurodéputé.es votaient le texte de la prochaine PAC : ils ont validé un texte terriblement à la traîne, tant sur le plan environnemental que social. L'agriculture industrielle et les fermes-usines pourront continuer à bénéficier d'aides européennes.
Les eurodéputé.es Renew ont applaudi ce texte tout au long de la semaine de vote, ils et elles continueront à le faire ce soir encore. Sans commentaire. 1 like
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Planète Biodiversité
Dans un rapport publié vendredi 5 juin, la Cour des comptes européenne affirme que la politique agricole commune, la PAC, n’a que des résultats « limités » sur la préservation de la biodiversité.
Temps de Lecture 3 min. Article réservé aux abonnés
C’est un document qui rappelle à quel point la politique agricole commune (PAC) doit être profondément modifiée si l’on veut espérer enrayer le déclin massif de la biodiversité. Et à quel point, jusqu’à présent, cela n’a pas été le cas. Dans un rapport publié vendredi 5 juin https://www.eca.europa.eu/fr/Pages/DocItem.aspx?did=53892, la Cour des comptes européenne affirme que la PAC n’a eu un effet positif que « limité » sur la préservation de la biodiversité et que l’évaluation des dépenses en la matière par la Commission n’est « pas fiable ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi La Commission européenne dévoile des feuilles de route ambitieuses pour la biodiversité et l’alimentation https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/05/20/la-commission-europeenne-devoile-des-feuilles-de-route-ambitieuses-pour-la-biodiversite-et-l-alimentation_6040270_3244.html
L’enjeu est pourtant conséquent : sur les 86 milliards d’euros que la Commission a prévu de consacrer à la biodiversité entre 2014 et 2020 (soit 8,1 % du budget de l’UE), 66 milliards proviennent de la PAC. L’agriculture intensive est l’une des principales causes de la perte de biodiversité et de la dégradation des écosystèmes en Europe. Depuis 1990, les populations d’oiseaux des champs et de papillons des prairies ont ainsi diminué de plus de 30 %.
Manque de données
« La PAC n’a pas suffi à contrer le déclin de la biodiversité des terres agricoles, qui représente une grave menace pour l’agriculture et l’environnement », regrette Viorel Stefan, chargé du rapport. Dans sa stratégie adoptée en 2011, la Commission s’était notamment engagée à renforcer la contribution de l’agriculture et de la foresterie à l’amélioration de la biodiversité d’ici 2020. Le 20 mai, elle a publié sa feuille de route pour 2030 en matière de biodiversité ainsi que sa stratégie « De la ferme à la fourchette », qui encourage une agriculture plus durable.
Les résultats seront-ils plus probants dans dix ans ? Dans son rapport, la Cour des comptes souligne d’abord qu’il est difficile de mesurer les progrès accomplis en raison du manque de données, la majorité des indicateurs existant en matière de biodiversité n’ayant pas été mis à jour par la Commission depuis au moins six ans. Les dernières données disponibles concernant la « diversité génétique du bétail », par exemple, datent de 2005 et ne sont disponibles que pour cinq Etats membres.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi « La PAC, une catastrophe agricole commune » https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/04/la-pac-une-catastrophe-agricole-commune_6024758_3232.html
Pour mettre en œuvre le volet agricole de sa feuille de route en matière de biodiversité, la Commission et les Etats membres disposent de deux leviers d’action principaux : les aides directes aux exploitations agricoles et les programmes de développement rural. Pour assurer le suivi du budget annuel, la Commission applique des coefficients – de 0 % si la contribution de l’aide au maintien de la biodiversité est insignifiante, 40 % si elle est modérée ou 100 % si elle est importante – aux différentes dépenses.
Il vous reste 48.97% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Connu / https://twitter.com/Fondation2019/status/1269561059213553665
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Delphine Batho a retweeté
Fondation 2019 @Fondation2019 · 14h
La politique agricole commune (PAC) doit être profondément modifiée si l’on veut espérer enrayer le déclin massif de la biodiversité, selon la Cour des comptes de l’UE
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Nouvelle émission webtv avec Benoît Biteau, paysan agronome et élu eurodéputé écologiste au parlement Européen, Trophée National d'Agriculture Durable 2009.
100% locale, naturelle.
Numéro 1, sujet "la PAC", Politique Agricole Commune.
Conception, réalisation, tournage, images, habillages, montages, dessins, photos : Stéphanie Muzard. (www.latelierdesmuses.com)
Sauf drone et quelques photos du PE d'amis.
Durée 33 minutes. Tous public. Février 2020 © L'Atelier des Muses
Connue / https://twitter.com/BenoitBiteau/status/1234551843637932033
"2 mars - 7 - 13"
Accueil > Editorial > Info >
Durée de lecture : 5 minutes
Obtenir l’interdiction des pesticides de synthèse dans l’Union européenne d’ici quinze ans est-il possible ? C’est l’objectif que se sont fixé 90 organisations européennes, qui ont lancé une initiative citoyenne européenne, pour récolter un million de signatures à déposer sur le bureau de la Commission européenne.
... Demandée depuis plus d’un an en France par l’Appel des coquelicots, elle est maintenant promue à l’échelle européenne. Plus de quatre-vingt-dix organisations de dix-sept pays de l’Union européenne (UE) ont lancé lundi 25 novembre une Initiative citoyenne européenne (ICE). Intitulée « Sauvons les abeilles et les agriculteurs », elle demande à l’UE d’en finir avec les pesticides de synthèse d’ici quinze ans. ... Les porteurs de cette ICE ont dix mois, jusqu’au 30 septembre 2020, pour recueillir les signatures. Le nombre de signatures par pays est proportionnel au nombre d’habitants, il faudra donc en France qu’au moins 55.500 personnes signent cette ICE. ... L’association coordinatrice dans l’hexagone est Générations futures, rejointe par le réseau France nature environnement (FNE), l’Union nationale des apiculteurs français (Unaf), Justice pesticides, Greenpeace et les Amis de la Terre. ... Alain Chabrolle, vice-président de FNE ... La PAC, de par les subventions qu’elle octroie aux agriculteurs, pourrait permettre d’accompagner une reconversion de l’agriculture européenne vers l’agroécologie, espèrent les organisations écolos. ... « le récent rapport sur l’état de l’environnement en France a indiqué que 65 % des ressources d’eau profonde ne présentent plus des critères de potabilisation suffisants à cause de la présence de pesticides. » ... François Veillerette, directeur de Générations futures mais aussi président de l’ONG européenne Pesticide Action Network, reconnaît que la France « est l’un des pays les plus mobilisés sur le sujet des pesticides. ... deux étapes. La première serait une première réduction de 80 % d’ici 2030, en commençant par les produits les plus dangereux. Puis une deuxième étape en 2035 marquerait la fin des pesticides de synthèse sur le territoire de l’UE. Elle formule également deux autres demandes : « restaurer les écosystèmes naturels dans les zones agricoles », et « réformer l’agriculture en accordant la priorité à une agriculture diversifiée et durable à petite échelle » en accompagnant les agriculteurs dans cette transition. « Une suppression des pesticides de synthèse d’ici 2035 implique un rythme de conversion à l’agriculture bio de 6 % des surfaces agricoles par an, a calculé François Veillerette. En France, nous n’en sommes qu’à 1 % par an. »
Voulant se démarquer des accusations « d’agribashing », les porteurs de l’ICE entendent promouvoir « une vision positive de l’agriculture, vue comme un moyen de rétablir la biodiversité »,
Lire aussi : L’Union européenne sous-estime la dangerosité des pesticides https://reporterre.net/L-Union-europeenne-sous-estime-la-dangerosite-des-pesticides
Ndlr : avis de la confédération paysanne ? ACT
Dans un document interne à la Commission européenne consulté par Reporterre, les pistes de réforme de la politique agricole commune mettent en avant le développement numérique des espaces ruraux mais ne prennent pas en compte l’urgence climatique.
...
programme de travail rédigé à l’intention de la nouvelle Commission 2019-2024 par l’ex-commissaire à l’Agriculture, Phil Hogan, et que publie Reporterre.
Télécharger le document : https://reporterre.net/IMG/pdf/europe-agriculture-2019.pdf
La nouvelle Commission entrera en fonction le 1er novembre. Janusz Wojciechowski, successeur de Phil Hogan, prendra alors le relais des négociations commencées en juin 2018. « Cette vision part du principe que la solution se trouve dans une agriculture 2.0. C’est l’agriculture Google et Monsanto », commente Jean-Marc Desfilhes, assistant parlementaire de Benoît Biteau, député écologiste.
...
À l’heure où apparaissent les concepts de circuit court ou de technologie douce, cette réforme semble aller à contre courant des besoins de l’époque . « En deux mots, ce que la réforme met en avant est la productivité et la compétitivité », dit Aurélie Catallo, coordinatrice de la plateforme Pour une autre PAC https://pouruneautrepac.eu/, collectif regroupant associations paysannes, organisations œuvrant pour le bien-être animal et des consommateurs.
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... Christèle Durand est une éleveuse de brebis laitières bio en sud-Isère dans le magnifique Parc Naturel Régional du Vercors. Son système d'élevage est basé sur le plein-air, l'herbe, le foin et les céréales de l'exploitation. Le respect des animaux est LA règle en vigueur. ... Malgrè les soins que Christèle, ses enfants, leurs amis ou les stagiaires se sont évertués à apporter, ils n'ont pas réussi à mettre en échec le parasite des globules rouges que les brebis ont ramené de l'alpage en 2014. Pendant plus de trois ans, Christèle a cherché, sans relache, à identifier la maladie qui décimait peu à peu son troupeau. Plus d'une dizaine de vétérinaires ont été consultés et beaucoup d'analyses faites. La maladie finalement identifiée, le traitement approprié a été mis en place et renouvelé pendant un an mais rien n'y a fait.
Ce parasite n'est pas transmissible à l'homme mais il l'est pour les moutons et les chèvres. Face à l'échec des traitements et devant les risques de contamination pour les troupeaux voisins, Christèle et ses enfants ont été contraint d'accepter l'abattage de leur troupeau. ...
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https://twitter.com/pierremeriaux/status/1111597887010586624
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Michèle Rivasi a retweeté pierre meriaux @pierremeriaux 13 hil y a 13 heures
Rencontre avec le sénateur @GuillaumGontard et une fermière en détresse après abattage de son troupeau ovin suite maladie, sans ressources ni assurance. @michelerivasi cherche des solutions. Pas simple alors que si on a 400 ha en Beauce. Urgent revoir la PAC! #votezclimat
TREMBLAY Jeannie et Pascal Clouaire
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Pour en savoir plus sur le collectif Pour Une Autre Pac :
https://pouruneautrepac.eu/
Organisations membres :
Confédération paysanne, FADEAR (Fédération des associations pour le développement de l’emploi
agricole et rural), FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique), MRJC (Mouvement Rural de
Jeunesse Chrétienne), Réseau CIVAM (Centres d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural), Terre de Liens, Terre et Humanisme, UNAF (Union nationale de l’apiculture française)
Agir pour l’environnement, Les Amis de la Terre, CIWF France (Compassion In World Farming),
Fédération des Conservatoires d’Espaces Naturels, Fédération des Parcs Naturels Régionaux, Fondation pour la Nature et l’Homme, France Nature Environnement, Générations futures, Greenpeace, LPO, Réseau Action Climat, Welfarm, WWF
ActionAid France, Agter, ATTAC, CFSI (Comité Français pour la Solidarité Internationale), Ingénieurs sans Frontières – Agrista, SOL
Bio Consom’acteurs, Chrétiens dans le monde rural, Générations Cobayes, Miramap (Mouvement inter-régional des AMAP), Commerce Équitable France, Slow Food
Un grand merci à La Ferme Fantastique pour l'accueil :
https://camdelan.com/
Catégorie Humour
325 commentaires
Benoît Biteau, dégoûté.
Hier, à 03:57 ·
[Travert peut encore tuer la bio]
Difficile de déjà attribuer les incohérences et la démagogie de cette communication à notre nouveau ministre de l’agriculture.
Il n’en demeure pas moins que derrière cette communication démagogique, la même logique d’abandon des paysans pratiquant une agriculture vertueuse, et en particulier des paysans bio, est a l’œuvre.
Ces 70% d’avance de paiement des aides PAC 2018 n’est en fait effective que pour ceux qui n’ont pris aucun engagement vers des pratiques écologiques, environnementales, patrimoniales et climatiques et donc vers ceux qui produisent à grands renforts des semences certifiées, d’irrigation, des pesticides et d’engrais de synthèse.
Ceux-là, effectivement ont perçu 70% de leur enveloppe PAC.
Et cette situation discriminante pénalisant les pratiques les plus vertueuses vient amplifier, renforcer, aggraver celle des retards de paiement encore constatés pour les campagnes 2016 & 2017 pour les aides à la bio et pour les mesures Agro-environnementales et climatiques, et dont le calendrier de versement déjà parfaitement fantaisiste, vient se discréditer davantage encore avec la fantaisie du calendrier 2018.
En effet, ceux qui, comme moi, pratiquent la préservation des prairies humides patrimoniales par l’élevage, la préservation de races menacées et l’agriculture biologique, sont loins, très loins, très très loins du compte et de ces 70% d’avances sur leurs aides PAC 2018.
Et dans mon cas personnel, le versement de prétendument 70% des aides PAC 2018, ne représente que 33% de mon enveloppe PAC 2018!
Nous voyons bien ici encore où sont les priorités de développement agricole de ce gouvernement, à moins qu’il ne s’agisse encore d’un mauvais tour de ce fameux logiciel défaillant depuis 2015?
Ce logiciel ne réussit-il donc pas à traiter sur un pied d’égalité les exploitants pollueurs, fossoyeurs de l’avenir des générations futures, pourtant bichonnés par ces versements anticipés, et les paysans tenants d’une agriculture vertueuse pourtant attendue, réclamée, exigée même, par les citoyens contribuables qui aspirent à ce que leurs contributions fiscales soutiennent prioritairement ces pratiques?
Ce gouvernement reste définitivement hors-sol!
charente-maritime.gouv.fr
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