On connaît tous « La Chanson des Restos » par ceux qui se font appeler Les Enfoirés. La voici adaptée pour s'opposer aux véritables enfoirés.
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Samedi 17 avril, le député du Nord Ugo Bernalicis était l'invité de France info pour répondre aux questions des journalistes sur le rendez-vous des gauches proposé par Yannick Jadot ce même-jour.
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C’est l’enseignement du dernier sondage Elabe pour BFMTV publié ce 12 novembre 2020. BFM titre : « Jean-Luc Mélenchon est celui qui incarne le mieux l’avenir de la gauche pour les Français ». Le leader des insoumis arrive largement en tête chez les sympathisants de gauche (37%) comme chez l’ensemble des Français (21%). Jean-Luc Mélenchon devance de 16 points Anne Hidalgo et Yannick Jadot. Le tribun séduit particulièrement les jeunes, les employés, les ouvriers, les salariés du public comme du privé, ainsi que les abstentionnistes. La France insoumise effectue un bond de 8 points à 20% dans les sondages, très loin devant tous les autres mouvements de gauche.
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Les résultats sont serrés : 10 cantons pour l’équipe Bonneau (DVD), 9 pour l’équipe Boutant (PS). A Cognac, Robert Richard (PS) tombe. A Angoulême, seul Frédéric Sardin sauve l’honneur à gauche
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Les 10 cantons à droite :
- Angoulême-1 : Agnès Bel et Samuel Cazenave, élus avec 2.964 voix (60,71%)
- Angoulême-3 : Stéphanie Garcia et François Nebout, élus dans un duel avec le FN avec 4.470 voix (78,74%)
- Charente-Champagne : Marie-Claude Guionnet et Jean-Paul Zucchi, élus avec 3.894 voix (66,5%)
- Charente-Nord : Brigitte Fouré et Didier Villat, élus avec 4 586 voix (59,98%)
- Charente-Sud : Jacques Chabot et Isabelle Lagarde, élus avec 3.985 voix (59,25%)
- Cognac-1 : Jean-Hubert Lelièvre et Florence Péchevis, élus avec 3.089 voix (57,75%)
- Cognac-2 : Pierre-Yves Briand et Emilie Richaud, élus dans un duel avec le FN avec 3.408 (68,6%)
- Jarnac : Catherine Parent et Jérôme Sourisseau, élus avec 3.021 voix (58,39%)
- Tude-et-Lavalette : Didier Jobit et Christine Labrousse, élus dans un triangulaire UD-UG-FN avec 3.120 voix (40,3%)
- Val-de-Nouère : Marie Henriette Beaugendre et François Bonneau, élus avec 4.427 voix (56,17%)
Les 9 cantons à gauche :
- Angoulême-2 : Annick Richard et Frédéric Sardin, élus avec 2.694 voix (50,63%)
- Boëme-Echelle : Marie-Claude Rochard et Jean-Michel Tamagna, élus dans une triangulaire UD-UG-FN avec 2.683 voix (39,47%).
- Boixe-et-Manslois : Patrick Berthault et Nicole Bonnefoy, élus face à un binôme FN avec 4.157 voix (64,37%)
- La Couronne : Jean-François Dauré et Fabienne Godichaud (élus dès le premier tour)
- Charente-Vienne : Philippe Bouty et Jeanine Durepaire, élus avec 4.089 (56,87%)
- Charente-Bonnieure : Fabrice Point et Sandrine Précigout, élus avec 3.291 voix (51,02%)
- Gond-Pontouvre : Jeanne Filloux et Thibaut Simonin, élus avec 3.584 voix (54,2%)
- Touvre-et-Braconne : Jacques Persyn et Fatna Ziad, élus 3.903 voix (67,40%)
- Val-de-Tardoire : Michel Boutant et Maryse Lavie-Cambot, élus avec 4.743 voix (61,11%)
.@LeMediaTV
"Les réticences d’une partie de l’opinion sont légitimes. La #5G, ce n’est pas la 4G améliorée. C’est un basculement dans un autre modèle de production et donc de société. Avec des conséquences sur la #santé, l’environnement et l'économie."
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Le vaccin contre le Covid, la 5G et le rassemblement à gauche, bref, que des trucs qui n’existent pas, c’est le sommaire de ce numéro de rentrée.
8:30 PM · 17 sept. 2020·Twitter Media Studio - 76 Retweets 2 Tweets cités 89 J'aime - 76 - 2 - 89
L’ancien Premier ministre réussit un exploit : « insoumis », écologistes et socialistes saluent en chœur son interview dans « l’Obs ».
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En sortant de son long silence dans « l’Obs » et dans « Un temps troublé » (Seuil) en librairie ce jeudi 3 septembre, Lionel Jospin réalise l’exploit de réconcilier la gauche, toute la gauche.
La place de l’ancien Premier ministre a toujours été singulière dans cette famille. Il est le seul à avoir gouverné avec une majorité vraiment plurielle, allant des communistes aux écologistes. Il est aussi celui qui a été éliminé au premier tour de la présidentielle, victime de la division finale.
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Son analyse au scalpel de l’« infléchissement libéral » du quinquennat de François Hollande (qui ne s’est pas encore exprimé), son auscultation incisive d’Emmanuel Macron et sa volonté de tracer un chemin pour la gauche écologique, sans invectives contre les « insoumis » et les écologistes et sans brandir la centralité socialiste, se remarquent. Et permettent cette union inédite.
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Connu / https://twitter.com/DavidCormand/status/1301164900379774977
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Delphine Batho a aimé
David Cormand Tournesol Drapeau de l'Union européenne @DavidCormand · 2 sept.
Interview solide d’une très grande lucidité de Lionel Jospin. Quand la politique structure une vision des enjeux essentiels et se détache des contingences du commentaire et de l’anecdote, elle est utile et permet de tracer des perspectives.
Citer le Tweet L'Obs @lobs · 2 sept. Cercle rouge
EXCLUSIF. Lionel Jospin sort du silence.
L'ancien Premier ministre prend la parole après de longues années d'absence. Et il n'épargne ni @EmmanuelMacron, ni @fhollande, ni @JLMelenchon.
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dans Actualités, AMFiS 2020
Le samedi 22 août à 18h était diffusée la conférence des AMFiS 2020 « Fédération populaire ou union de la gauche ? » avec :
- Olivier Besancenot (ancien candidat à l’élection présidentielle, NPA, visio)
- Aurélie Trouvé (porte-parole d’Attac),
- Benoit Teste (secrétaire général de la FSU)
- Pierre Lacaze (responsable des élections au PCF)
- Jérôme Gleyzes (ex-membre de la direction d’EELV)
- Claire Monod (porte-parole de Génération·s)
- Bastien Faudot (GRS)
- Eric Coquerel (député LFI)
- Sarah Legrain (coordination des espaces LFI)
Grand-Angoulême
La gauche radicale lance sa campagne - raphael manzanas - photo : REnaud Joubert - Renaud Joubert ( )
La gauche de la gauche présente son projet ce soir à 19h à La Grande Garenne
alain morange, ps. élections municipales 2008, liste d''union de la gauche. repro CL - GDA - Grand Angoulême - Angoulême
La gauche radicale lance sa campagne - raphael manzanas - photo : REnaud Joubert
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Raphaël Manzanas, René Pilato, Alain Morange. L’un des trois pourrait être candidat tête de liste aux élections municipales à Angoulême. Ce mercredi 22 janvier à 19h, la gauche de la gauche a prévu une conférence de presse au centre social de la Grande Garenne pour annoncer son engagement officiel dans la campagne. L’équipe présentera les contours de son projet. Pour Angoulême « mais aussi pour GrandAngoulême », disent tour à tour les trois hommes aux avant-postes de cette liste mêlant Insoumis et personnalités de la société civile.
Trois noms sont donc avancés. Raphaël Manzanas, le benjamin de l’équipe, se présente comme un « libre penseur, de gauche, socialiste, anarchiste tendance 19e siècle ». René Pilato est le responsable départemental de La France Insoumise. Quant à Alain Morange, c’est un ancien du Parti socialiste, qu’il a quitté l’année dernière. Passé quelque temps par les Verts, il a été conseiller municipal pendant deux ans sous l’ère Lavaud. « Le candidat, ce ne sera pas moi, place aux jeunes », annonce d’emblée Alain Morange qui ne veut donc pas du poste de leader que souhaiteraient lui confier des militants. Le groupe assure être en mesure de trouver 43 noms pour constituer la liste mais avoue avoir quelques difficultés à trouver des femmes pour assurer la parité.
Grand-Angoulême ; Municipales à Angoulême ; Actualité
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La liste égrène depuis des semaines ses propositions sur la page Facebook «Angoulême en commun». Photo Renaud Joubert 38 commentaires
La liste d’extrême gauche « Angoulême en commun » a été dévoilée hier, autour du jeune musicien Raphaël Manzanas. Les membres prônent de valeurs humanistes et écologistes et prédisent une « surprise » dans les résultats du premier tour.
Les membres de la liste d’extrême gauche « Angoulême en commun » prennent la pose sur le parvis des Halles, hier matin. À quelques mètres, les équipes de Xavier Bonnefont (le maire sortant) et Françoise Coutant (la candidate écologiste) distribuent des tracts. Signe que la campagne est rentrée dans le vif du sujet, un mois avant le premier tour des élections municipales. Et la liste menée par le jeune musicien Raphaël Manzanas…
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GAUCHE(S) - 527 commentaires
Après deux années compliquées, le chef de file de La France insoumise veut se rendre incontournable en vue de la présidentielle de 2022. « C’est l’épreuve des caractères » qui se joue durant la crise sanitaire, explique-t-il à Mediapart.
Mots-clés 2022 candidature Coronavirus crise sanitaire Ecologie gauche Jean-Luc Mélenchon La France insoumise présidentielle
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« La vraie peur de Jean-Luc, c’est l’émergence d’un “candidat champignon”, sorti de nulle part », confie Marie-Noëlle Lienemann.
Comme Nicolas Hulot qui lançait, la semaine dernière, un manifeste dans Le Monde ? Jean-Luc Mélenchon balaie l'hypothèse d'un revers de main et moque « cette position centriste autour de Hulot avec l’appui d’Hidalgo, Jadot, Piolle, Orphelin et bien d’autres personnes notoires de cette mouvance et du showbiz ».
Le come back de l’ancien socialiste Arnaud Montebourg n’a en revanche pas rassuré les troupes. « Montebourg, c’est les idées de Mélenchon, sans le personnage », résume le sondeur Jérôme Sainte-Marie, qui voit dans l’ancien socialiste repentant un dangereux rival. Le lieutenant Corbière a d’ores et déjà sorti la mitraillette : « Les gens préféreront-ils un ancien ministre de Hollande qui a été avec Macron au gouvernement et qui a mis Valls à Matignon ? »
L’autre péril, « plus inquiétant encore », estime Rémi Lefebvre, c’est celui du rapprochement en cours entre les Verts et plusieurs partis de gauche (PS, PCF, Génération.s…). Un rassemblement qui ambitionne, entre autres, de couper l’herbe sous le pied d’une probable candidature Mélenchon en 2022, jugée trop clivante pour conduire l’opposition « progressiste » à la victoire.
Des noms tournent déjà qui pourraient incarner l’alternative : le maire de Grenoble, Éric Piolle, ou Anne Hidalgo…
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Depuis quelques semaines, de petits cailloux ont été semés, qui laissent à penser qu’un léger virage a été pris. Aux discours tonitruants du « peuple » contre « l’oligarchie » s’est substituée la petite musique du « collectivisme contre les libéraux », plus proche du clivage classique entre gauche et droite. « Le mot gauche a-t-il fini son temps de jachère ? Je ne sais pas », glisse ainsi Jean-Luc Mélenchon, comme s’il entrouvrait une porte. « Se redéfinir par un vote de gauche, c’est du domaine du possible », ajoute, plus clairement, Éric Coquerel qui n’exclut pas « une refondation, mais en partant des idées ».
Après que La France insoumise s’est fondue dans des collectifs mêlant socialistes, écologistes ou communistes au premier tour des municipales, Jean-Luc Mélenchon semble aussi se faire plus rond avec le PS, qu’il jetait naguère aux orties sans faire de détails. Certes, il continue de voir dans les anciens socialistes aujourd’hui au pouvoir (Olivier Dussopt, Christophe Castaner et Olivier Véran) la « face la plus brutale et la plus liberticide » de la macronie.
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Mais pour le reste, il attend de voir : « Le PS ne s’est pas encore stabilisé. Récemment le tiers du groupe à l’assemblée s’est abstenu sur le plan d’urgence sanitaire, c’est encourageant. » Même circonspection vis-à-vis des écologistes, accusés par La France insoumise de se laisser séduire par les sirènes de l’union nationale proposée par Emmanuel Macron – ce que les intéressés démentent. « Cette part substantielle de l’ancienne gauche qui gouvernait hésite entre les deux options, résume Mélenchon, ou bien collectiviste ou bien néolibérale. » Alors, « patience ». Et prudence.
De quoi donner un peu d’espoir à Julien Dray : « Si Mélenchon accepte les convergences, alors oui, la période que nous vivons sera un moment refondateur pour lui, et pour une possible nouvelle candidature. »
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213 ont signé
Christiane Queyreix, Bertrand Geay, etc a lancé cette pétition adressée à citoyen·e·s de Poitiers
Les résultats des élections municipales à Poitiers marquent un changement de période. Une profonde aspiration au renouvellement démocratique s’est exprimée ici ce 15 mars 2020 en même temps que les luttes pour la transformation écologique et pour la justice sociale ont trouvé un prolongement dans le champ électoral. Chacune à leur manière, les listes « Poitiers collectif », « Osons Poitiers » et « Poitiers anticapitaliste » ont su animer la campagne électorale de propositions audacieuses, raisonnées, offensives. Face à un pouvoir muré dans ses certitudes technocratiques, les conditions sont créées pour faire de notre ville un haut lieu du développement des circuits courts, de l’accueil, de la solidarité et de nouvelles pratiques de participation citoyenne.
A l’heure où est écrit ce texte, nous ne savons pas si le second tour des élections sera maintenu. Nous restons attentifs à la situation sanitaire du pays, sans panique ni repli individualiste ou nationaliste. Chaque geste que nous faisons pour nous protéger, chaque moment de vie sociale auquel nous renonçons sont aussi des actes concrets pour limiter l’épidémie et protéger les autres. Nous sommes également solidaires des personnels des services de santé et de tous les services publics, des travailleurs contraints de se rendre dans des lieux de travail collectifs ou exposés au chômage. Nos luttes contre les politiques néolibérales trouvent dans ce moment particulier une justification supplémentaire, même si elles passent momentanément au second plan. La passion humaniste qui les anime trouve à s’exprimer dans les gestes d’attention et de soins mutuels requis par la situation.
Mais que le second tour des élections soit maintenu ou reprogrammé, il nous appartient de faire fructifier les espoirs suscités par le premier. Si un premier rassemblement s’est opéré autour des trois listes écologistes et antilibérales, il s’agit désormais de transformer l’essai. La fusion des listes doit s’imposer avec le même élan que celui qui nous a conduit à lutter ensemble contre les grands projets inutiles, pour le système de retraites ou pour les droits des femmes. Un accord rapide et discuté au grand jour peut être le point de départ d’une large dynamique de rassemblement populaire. C’est la condition d’une victoire historique, à portée de main.
Bertrand Geay, sociologue, et Christiane Queyreix, bénévole au sein d’associations de défense de la justice sociale et écologique.
Qui sommes-nous ?
Nous sommes un groupe d’ami-es réuni-es par des valeurs, des convictions, des engagements rouges et verts et dénué-es de tout sectarisme ou d’esprit de chapelle.
Nous avons voulu créer ce nouveau site d’information militant non professionnel centré sur notre lieu de vie à savoir la Vienne. En clair nous privilégions sur ce site les informations relatives à ce qui se passe dans la Vienne ou ce qui émane des habitant-es de la Vienne. Nous voulons également privilégier la vidéo.
Nous souhaitons rapidement regrouper plus de contributrices et contributeurs au site (contactez-nous !). Les téléphones mobiles offrent la possibilité de réaliser facilement des vidéos et nous voulons explorer ces facilités.
Une interview de P. Canaud sur le sujet de web86.info dans la presse locale « Oui à la pluralité de l’info » - 20 février 2018 admin écrit 0
site d’information militante non professionnel. L’ambition, c’est d’y regrouper toute l’information « rouge et verte » de la Vienne: un agenda militant, l’expression des associations, des interviews en vidéo, etc. On lance d’ailleurs un appel à tous les contributeurs intéressés. »
Informations légales
Directeur de la publication : Pascal Canaud, Poitiers
Hébergé par l’association Le Net des Fous
Maison de la solidarité, 22 rue du Pigeon-Blanc 86000 Poitiers
Sur des serveurs Cloudron / Scaleway.
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Mardi, Là-Bas Si J’y Suis fêtait ses 30 ans au CentQuatre à Paris avec près d’un millier de personnes présentes. Émission de radio sur France Inter de 1989 à 2014, Là-Bas Si J’y Suis est aujourd’hui un média en ligne. Daniel Mermet, son fondateur, est l’invité de #LaMidinale.
Sur le journaliste et le militant
« Il existe des journalistes comme nous qui pensent que les journalistes peuvent contribuer à être utiles et à changer les choses. »
« Militant n’est pas un gros mot. Nous, on fait un journalisme engagé. »
« Je fais une grande différence entre journalisme engagé et militant. »
« On fait un journalisme classique c’est-à-dire qu’on respecte les faits et les données. Et le commentaire est libre. Les faits sont sacrés, le commentaire est libre. »
« Le journalisme militant serait le journalisme de quelqu’un qui a une conviction et qui va chercher dans l’actualité quelque chose qui va nourrir et étayer sa prise de position. Je ne suis pas du tout d’accord avec ce journalisme là. Et ça n’est pas ce que fait Taha Bouhafs pour Là-Bas Si J’y Suis. »
« C’est assez curieux que la qualification de journalisme militant tombe toujours sur des gens de gauche. »
« On ne dira jamais de Bernard Guetta ou de Christophe Barbier qu’ils sont militants. Pourtant se sont de vrais militants. »
« La gauche, ça a une signification. Ça n’est pas fini. C’est un repère pour nous même si les choses bouges. »
Sur la genèse de l’émission Là-Bas Si J’y Suis
« Quand on a commencé, on ne savait pas que le mur de Berlin allait tomber. »
« On a fait des reportages qui ont stupéfié la rédaction et la direction [de France Inter]. »
« À France Inter au début, on m’a vu comme un débile léger, un ex soixante-huitard, voire un rouge-brun. On était soutenu par Pierre Bouteiller [ex directeur de France Inter]. »
« On a trouvé cette formule assez vite : plus près des jetables que des notables. Ça a été ça notre ligne pendant trente ans. »
« Je suis né dans la banlieue rouge dans une famille de huit enfants. »
« Les auditeurs, ils se traduisent par des chiffres : ils sont six millions. Ou six millions et demi. Mais ça, ça n’est pas des auditeurs, c’est de la statistique. »
« On a tendance à considérer que les auditeurs ont des questions poser. Nous, on pensait déjà que les auditeurs avaient aussi des réponses. C’est ce qu’on a fait avec le répondeur. »
Sur France Inter
« Aujourd’hui, France Inter vise les CSP+. On est dans le marketing. Les classes populaires, les jeunes, les vieux, ils s’en foutent complètement. »
« France Inter n’est pas une chaine commerciale, c’est la confiscation d’un service public. »
« Radio France est un service public fantastique issu directement de la résistance. »
« France Inter est dirigée par des médiocres. »
« France Inter, c’est un faux succès. C’est du marketing. »
« J’ai entendu un matin une consoeur lancer ce commentaire : ”en attendant Godot”. Mais qui comprend ? France Inter, c’est un entre-soi. »
« Il faut augmenter les budgets de Radio France et en faire un vrai service public. Et que les décisions soient prises autrement, avec les auditeurs notamment. »
« Laurence Bloch [directrice de France Inter] a décidé que plus jamais on ne dirait Là-Bas Si J’y Suis ; que plus jamais on inviterait Daniel Mermet. Je m’en fous. Personnellement, ça ne me fâche pas du tout. »
Sur Là-Bas Si J’y Suis aujourd’hui
« On est beaucoup plus libres aujourd’hui. Peut-être trop. »
« Avant, on était une émission. Maintenant, on est devenu un média. »
« On ne doit des comptes qu’aux abonnés et à l’équipe. »
« Le seul qui nous a précédé et on l’a complètement copié, c’est Daniel Schneidermann [avec Arrêt Sur Images]. »
« J’ai envie qu’on se tourne beaucoup plus vers le public populaire. On est un peu trop enfermé dans les sujets bobo-intello-parigot. »
« Quand les gilets jaunes ont surgi, on n’a pas été surpris. On les connait depuis 25 ans et plus. »
« On a vu un sociocide c’est-à-dire une partie de la société qui a été complètement détruite avec le mépris de la petite bourgeoisie intellectuelle. »
« On nous a appris à parler le langage de l’ennemi. »
Sur la gauche
« La gauche a lâché le peuple. Elle a abandonné le populo. »
« Tous les médias de gauche s’adressent à la bourgeoisie culturelle alors que les médias de droite s’adressent au grand public. On est infoutu de faire des médias de gauche qui s’adressent au grand public. On l’a fait pendant 25 ans. »
« La gauche ne pourra s’en sortir que quand elle retissera ce fil avec le grand public. »
« La gauche a soupçonné les gilets jaunes d’être à l’extrême droite, ils sont antisémites : il y a une espèce d’héroïsation de la classe populaire. Les gens de la classe populaires sont aussi cons que les autres. Il n’y a aucune raison de croire qu’ils sont plus malins. »
« Notre devise, c’est : de défaite en défaite jusqu’à la victoire finale. »
Catégorie Actualités et politique 92 commentaires
Transcription : ... ya ce peuple qui a été abandonné, qui est en friche et que certains essayent de rejoindre aujourd'hui. Ruffin essaye. Un type comme gérad filoche a fait un parcours formidable. Il est pédagogue. Il essayent, ils croient encore à l'émancipation. Voilà. ... faire émerger un projet à gauche. lfi a essayé, ça a fait long feu. ...
Fac - Article en entier dans le magazine n°1193 pages 54 à 56
Des conférences annulées, des élèves menacés pour des actes ou opinions non conformes au "politiquement correct" d'une gauche moralisatrice... Dans les facs, la lutte contre les inégalités et le capitalisme s'est progressivement effacée devant la chasse aux discriminations et “phobies” plus ou moins avérées.
Ndlr : qui sont Mikaël Faujour et Marion Messina ? ACT
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Avec : Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anti-capitaliste (NPA) ; François Ruffin, député apparenté à La France insoumise ; Marine Tondelier, membre d’Europe Écologie-Les Verts et candidate tête de liste à Hénin-Beaumont.
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Pour la dernière Midinale de 2019, Catherine Tricot, gérante de la revue Regards, revient sur les temps forts de l'année et les perspectives pour 2020 - et au delà.
Sur le mouvement contre la réforme des retraites
« Au delà des retraites, le mouvement actuel charrie des choses très profondes : le problème de la protection sociale, de l’anticipation de nos vieux jours… »
« Il faut que l’on se pose la question de la qualité de notre vie. »
« On est en train de contester des dogmes qui ont dominé depuis trente ans notre vie politique : les 3%, les 14%... »
« Ce n’est pas possible que des critères abstraits décident à la place de la politique. Il faut revenir à la place que l’on veut accorder au social et au bien-vivre. »
« Il y a une remise en cause du social-libéralisme qui a dominé la gauche et qui la met au fond du trou. »
Sur les violences policières
« Ce qui sera un marqueur de l’année 2019, ce sont les violences policières mais, d’une manière générale, un mode de gestion extrêmement autoritaire : les violences policières, c’est la pointe avancée de l’affaire. »
« Il y a une arrogance social de la part du gouvernement : ils ne méprisent pas tant les autres, ils sont convaincus du bien fondé de leur point de vue et ils veulent l’imposer. »
Sur les soulèvements un peu partout dans la monde
« On est au bout du moment du néolibéralisme et de la domination par l’économique de toutes les sociétés. »
« Les peuples recommencent à vouloir prendre en main leur destin : retrouver de la démocratie, retrouver de l’espace pour le social, à contester la montée des inégalités. »
« Il y a une remise en cause du néolibéralisme mais pas uniquement dans sa dimension économique mais aussi dans sa dimension autoritaire. »
Sur les raisons de ces soulèvements
« Je ne crois pas que l’on soit dans une société plus individualiste. »
« Il y a une affirmation croissante des individus qui tentent de trouver leur place, s’émanciper et maîtriser leur vie. Mais cela se fait dans un cadre capitaliste donc effectivement, cela peut prendre des formes individualistes mais ce n’est pas cela qui caractérise notre époque. »
« La gauche a trop pensé qu’on était face à de l’individualisme partout dans la société. Non : on est face à une recherche d’affirmation des individus. »
Sur l’avenir de la social-démocratie
« Il y a un avenir à la social-démocratie si elle se réinvente. Mais ce n’est pas mon choix. »
« Ce serait plus intéressant d’avoir une social-démocratie plus à gauche pour les avoir en sparring-partners et imaginer cette autre façon de vivre dans le 21è siècle. »
« Il ne suffit pas d’avoir un doute sur le fait d’être allié avec Angela Merkel pour faire naître une alternative. »
« Le Parti socialiste français hésite entre différentes positions : même à l’intérieur du débat sur les retraites, ils sont critiques sans aller au bout de leurs critiques dans la mesure où, depuis le livre blanc de Michel Rocard en 1992, les socialistes et la droite on partagé le même point de vue sur le traitement de la question de la retraite, c’est-à-dire comment limiter les dépenses sociales pour les retraités. »
Sur la gauche française
« Ce qui se passe en France, à gauche, est extrêmement grave car les élections européennes ont mis un point sur une réalité lourde de danger : il n’y a pas de force à gauche qui serait susceptible d’entraîner une dynamique. »
« La gauche française est émiettée à un niveau très préoccupant. »
« Je ne crois pas à l’alliance des gauches pour pouvoir gagner, notamment au niveau local. »
Sur la présidentielle 2022
« Aux municipales, peut s’agréger un peu de bien vivre et de nouveau sens des politiques publiques et sociales. Mais savoir si cela va permettre de faire émerger une personnalité d’ici 2022 ? Je n’en sais rien. »
« Ce que je crois, c’est qu’Emmanuel Macron n’est pas assuré d’être candidat en 2022. »
« Les catégories populaires ne se sentent pas représentées : la France des gilets jaunes, hors des grandes métropoles, Emmanuel Macron se les ai pris de front. Les habitants des quartiers populaires, il se les est pris de front aussi avec le délire hystérique contre la culture musulmane. Et maintenant, il se prend de front tous les salariés des grandes métropoles et du service public. Il n’a plus de base sociale. »
« Emmanuel Macron s’est fait élire par les électeurs de François Hollande mais il est maintenant soutenu par la droite : il est du coup très affaibli sur le plan idéologique et politique. »
« Il peut arriver la même chose à Emmanuel Macron qu’à François Hollande en 2017 : ne pas pouvoir se représenter. »
« Je ne vois pas qui aujourd’hui, réussit à capitaliser sur la colère ou, en creux, sur le fait que les gens se retirent de la politique – à part l’extrême droite. »
« Emmanuel Macron est un dingue qui a atteint son niveau d’incompétence en jouant avec le feu politique et alimentant la machine Marine Le Pen. »
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... le réalisateur en tournée de présentation de Sorry We Missed You dans l’Hexagone ... Clémentine Autain ... Il faudrait un seul grand parti de la gauche.
Ndlr : bonne chance à CA...
suite de https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?zMTlTg
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« La gauche et l’immigration : une histoire et des politiques en débat » : organisation de tables-rondes et débat citoyen
Une initiative du Groupe d’Histoire Sociale et de Sabine Rubin, députée de la Seine-Saint-Denis
En présence de : Gérard Noiriel, Sophie Wahnich, Danièle Lochak, Thomas Branthôme, Virginie Guiraudon, Bastien Cabot, Karen Akoka, Danièle Obono et Sabine Rubin.
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Cette conférence s'est déroulée lors des AMFiS 2019 avec :
- Rémi Lefebvre (professeur de science politique et membre de la Gauche Républicaine et Socialiste)
- Lenny Benbara (fondateur de Le Vent Se Lève)
- Clémence Guetté (espace Programme)
Catégorie Actualités et politique 16 commentaires
Transcription :
... Rémi Lefebvre comparaison entre LFI et LREM du point de vue de l'organisation. Dans les deux cas : ne pas faire parti, rôle d'internet, structuration territoriale, personnalisation politique, démocratie interne. Ne pas reproduire ce qu'était le PS. Bilan de la stratégie de conquête du pouvoir présidentiel de LFI. Volonté nouvelle. Réthorique de l'efficacité : on ne perd pas de temps, on va à l'essentiel /destruction des services publics, urgence climatique. /"gauche" / "populisme" débat abstrait gagner la bataille du leadership à gauche et en même temps s'extraire de la gauche pour s'ouvrir. 5 piliers : - quelle stratégie électorale ? Comment gagner les élections présidentielles ? - À qui on s'adresse, qui on mobilise ? (bloc majoritaire, sujet historique, qui on défend, qui on mobilise ? Un electorat, un Nous) - Quelle organisation, quel outil pour conquérir le pouvoir ? (la bataille culturelle médiatique contre-hégémonie au libéralisme) - Quelle offre programmatique ?
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quand le leader est impopulaire, lfi l'est aussi. Interprétation nationale des élections locales tambouilles locales, lfi n'est pas municipaliste, pb /réguler les candidats, /peuple - gauche : jlm2017 victoire de la ligne populisme ; vote utile de gauche ; socle des 20% très fragile ; aux européennes, lfi a perdu sur les 2 tableaux ni le peuple ni la gauche ! relations dialectiques complexe, on ne peut pas jouer l'un contre l'autre mais les deux. Resignifier la gauche plutot que l'abandonner, par le populisme si conflictualité et intention de constituer un nouveau peuple. Mais ce n'est pas nouveau. Déjà /années 70 alliance des classes moyennes et populaires. Faire des alliances de classes aussi vieux que le mvt ouvrier. ex Jaurès en 36. JLM est pragmatique plus qu'idéologue. Le salut ne viendra pas d'alliances d'appareils. /complexité des sociétés => effort intellectuel élites intellectuelles, économiques, ya racisme social chez les enseignants déclassés = contradictions. /intersectionnalité agréger partir des contradictions. les classes sociales sont plus complexes. Amplifier l'écologie mais hors modèle libéral.
3è : on n'a plus besoin d'organisations embarrassante /inerties se contenter du gazeux. Se discute. /européennes2019 >>campagne mais <<score à Lille. Meilleur calcul coûts/avantages. Contradiction /auto-organisation mais sans organisation ! informel, peu hiérarchique favorise les aguerris donc reproduire un entre-soi ! /moyens mais activer la révolution citoyenne. /gens écrasés /domination libérale demande >>ressources. identité de gauche reste structurante. lfi perçue comme mvt de gauche, son prgrm est de gauche.
Lenny Benbara à lfi depuis les débuts, a voté lfi avec entrain car pbt de gagner. /2017 transversale, abstentionnistes, jeunes, inactifs, chômeurs, pb chez retraités. /législatives bons reports de transverslité dont neutralité /evry baisse /luttes
une partie électorat dégagiste hésitait entre lrem et lfi. électorat populaire du fn
lfi option risquée, belle promesse et préfèrent certitudes négatives :-(
protection pratriotique identité ouverte /nation >>condi / fn demande de protection et d'ordre /monde incertain offrir une promesse d'ordre aussi /capa à régler leurs pb. après l'élection phase contestataire a fait retomber le soufflet. Hésitations /stratégie -> erreurs de conception à corriger si pouvoir. guerre de mvt au lieu d'embrayer sur guerre de position concepts de gramchi dans périodes froides bataille culturelle. La guerre de mvt n'est possible qu'à l'él présid. /législatives discours agressif /rémi fraisse, cazeneuve, etc risquait de casser la forte dyn+ passé à la trappe /obtention d'un groupe parlem. relance discours conquérant.
À la rentrée, manif contre le coup d'état social expression révèle le fait qu'on pensait que crise de régime aïgu alors que Macron réglait transitoirement le pb et une partie de l'électorat dans l'attentisme. Appel 1 million de personnes, casserolles, était à contre-temps. Épisode du retrait de la cravatte typique d'une attitude qui consiste à flater sa propre sociologie car une partie des cl popul veut des gens bien mis, propres sur eux, pour être bien représentés. Ruffin en a parlé. Idée peut-être ringarde, on peut remettre en cause les normes, mais ya encore une partie de la société qui veut des gens qui font sérieux. C'est important, on ne peut pas nier ces codes. Et les gens savent que lfi sait s'opposer.
Ensuite, stratégie d'opposition actée au moment de l'émission politique face à la fille de régis debré JLM a considéré qu'il fallait s'opposer fortement /mvt cheminots, étudiants, lfi s'est trop exposée, espace de la résistance, pas de la conquête du pouvoir sont les signaux envoyés à l'électorat. S'en tenir à une attitude de soutien institutionnel, de porte-voix institutionnel plutôt que porte-voix des manifs puisqu'on était un an après l'élection de macron et la défaite au cours de ces mobilisations était assez prévisible pour les observateurs et pour les états majors politiques. C'était trop tôt. On était dans une période de refroidissement politique et on appuyait fortement.
Après ya eu d'autres aspects qui ont fait changer la nature de lfi. Le processus de désignation pour les élections européennes s'est fait très tôt et pendant trop longtemps (6 mois). On est alors passés d'un mvt extraverti (fondé sur l'action) à un introverti (enjeux internes ont pris le pas dans les réflexions des cadres politiques, et on a vu les divergences exposées alors que cette question aurait dû être réglée plus tard, n'est pas partisan de la démocratie interne. Les partis sont faits pour conquérir les élections et pas pour trancher des débats de virgules). Aux européennes, lfi plus perçue comme la première force d'opposition->risque de fournir un tremplin au rn. L'idée de référendum anti-macron a donné à certains l'idée de voter rn. lfi est passée à côté. Et la ligne lfi a été illisible. tapait macron puis les verts puis le fn. Le rn est de nouveau sur pied. lfi n'a pas pillé une partie de l'électorat qui demande de la protection (du peuple fr, europe associée à menaces /mondialisation, politiques d'austérité, commerciales délirantes, de captation démocratique. lfi a parlé écologie ce qui a fait le beurre des verts, au lieu d'avoir un discours simple, identifiable, clair. eelv/écologie macron/l'ordre rn/protection&contre migrants. Et ya les perquisitions qui ont fait très mal, opération de police politique. Pile au moment des gilets jaunes, ça a dégradé la campagne. Lfi baissait avant elle était déjà à 12%. Et elle finit à 6%.
Bilan : réinscription dans l'espace de la gauche contestataire. Alors que le populisme est la recherche de transversalités à partir d'une opposition commune à une élite en général. Mais ya aucune raison que l'opposition à macron se mue en résistancialisme. Ça dépend des périodes, donc adapter son discours /chaud-froid. Pt fondamental : présidentielle centrale, seul moment où il est possible de réellement prendre le pouvoir. Les mvts efficaces pour gagner les élections /période chaude. La forme partisanne éloigne des gens de la société, coupe les militants des gens, les enferme dans des cadres, des codes, des normes. Il aurait fallu penser les temps froids afin de se déployer dans les guerres de position. Et parmi les tâches, mener un travail de crédibilisation (codes, maîtrise de la logique institutionnelle, du programme) et jlm doit prendre de la distance dans le débat politique. lfi a voulu exister médiatiquement. Mais on regarde RN on peut aussi s'en passer. M Le Pen on l'a pas entendue pendant 2 ans. Sortie d'un débat catastrophique; les gens oublient. Au moment de la crise des GJ elle apparaissait comme un recours sans flamme, mais elle a pu jouer la carte du recours, ce qu'aurait pu faire jlm. Se mettre en retrait, prendre moins de coups et d'apparaître comme un recours au milieu des périodes froides en se concentrant sur la construction d'un think tank (TT), la lutte pour l'hégémonie culturelle dans les médias, etc. Clémence a lancé un TT ya peu. La volonté de présence médiatique a fini par se retourner contre LFI. /travail de réseau et de séduction des décideurs en Fr, on a un État extrèmement puissant (Berci 10000 salariés !) On ne peut se passer d'appuis dans l'état. /livre marc endeveld "le grand manipulateur" enquête sur les réseaux macron, la prise de contrôle du ministère de l'intérieur. Donc en période froide, être capable de déployer une stratégie dans l'état, auprès des décideurs, etc. Poser des jalons partout pour le moment où la période deviendra plus chaude et où la pbt de prise de pouvoir s'ouvrira à nouveau. L'idée d'une prise du pouvoir /lfi n'a pas pris chez les hauts fonctionnaires, etc. Et on ne peut pas prendre le pouvoir contre l'état. Sinon on ne contrôle pas la machine une fois au pouvoir. Dans les années 70 yavait le CERES, le réseau attali, et malgré tout le ps n'avait pas réellement contrôlé la machine d'état. Article de fabien escalona dans médiapart / alexis tsipras et le défaut de siriza qui pourtant avait élites intellectuelles qui étudiaient à l'étranger un peu partout.
Dernière chose, leçon des GJ : on ne déclenche pas une guerre de régime en appuyant sur un bouton. On ne maîtrise pas le terrain et la construction de l'agenda politique=> période chaude on froide. Là très très chaude=>discours +contestataire, +antagonique puisque la société est en ébullition et que l'opposition à l'élite est très forte. Mais ya des périodes où ça redescend comme maintenant. Dialectique permanente avec le moment.
Que faire ? prépa option 2022 avec le bon de 2017 (opposition entre majorité de la société et minorité qui s'accapare richesses médiatiques, politiques, culturelles, l'appareil d'état, etc. Portes d'entrée affaire bennala etc. réthorique hors débat gauche/droite, /aller chercher les macroniens fluctuants de centre gauche, l'électorat populaire du rn=>option de protection générer des certitudes et démontrer crédibilité. Pas convaincu /lendemain arrivée au pouvoir on jette les clés dans la seine, on élit pour gouverner. innovante, non nostalgique du passé. La fr en retard /usage numérique. lfi en a fait le plus mais >>marge d'innov. cf alexandria occasio cortes sur instagram /usage des réseaux sociaux, italie mvt internet cf salvini a 4 millions de suiveurs.
Est optimiste />>ébulition, décomposition politique pas finie, attend une force qui mette un terme à cette pagaille libérale qui tape sur les gens. 2 urgences : stopper l'affirmation néolibérisme autoritaire et l'urgence écologique. Conjuguer protection et modernité de hipe avec l'usage disruptif des outils pour rendre sexies les options politiques.
Clémence Guetté a le pt de vue le +interne /programme défendre lfi. force vers la conquête du pouvoir assumée. plateforme internet 500000 abonnés, les ga. /prgm élt fondamental. Imposer offre idéologique, fédérer l'orga.
1:13:28 TERMINER ACT
Jeté dans un cul-de-basse-fosse, l'ancien président Lula a été condamné sans preuve parce qu'il était le seul homme politique du Brésil capable de battre Jair Bolsonaro. Le juge Sergio Moro, qui a accéléré la procédure afin d'invalider la candidature de Lula à l'élection présidentielle, a été aussitôt récompensé, Bolsonaro l'a nommé ministre de la Justice et de la Sécurité publique. La visite de Jean-Luc Mélenchon permet à Lula de sortir de l'ombre quand, au même moment, le président du Brésil ose faire l'éloge de Pinochet, parvenu au pouvoir en assassinant le président élu, Salvador Allende, en massacrant et en torturant les militants de la gauche chilienne. Dans les geôles d'un admirateur de Pinochet, Lula est en danger.
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Clés : Jean-Luc Mélenchon ; gauche ; Brésil ; France insoumise