Eric Coquerel @ericcoquerel · 6h Plant @JLMelenchon appliquera le scénario Negawatt : vers une société de la sobriété et de l’efficacité énergétique, du 100% renouvelable d’ici 2050. Pour la 1ère fois RTE estime crédible un tel scénario. Le gouvernement fait l’inverse et redonne la priorité au nucléaire.
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Un réacteur nucléaire est un système capable de maîtriser une réaction de fission nucléaire en chaîne. La plupart des réacteurs industriels sont destinés à la production d’électricité – on les appelle électrogène. Le principe est de véhiculer la chaleur produite par cette réaction jusqu’à une turbine et un alternateur, pour produire de l’électricité.
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Énergie - Durée de lecture : 3 minutes
En 2020, la production d’électricité nucléaire dans le monde a diminué, selon un rapport tout juste paru. Les réacteurs vieillissants ne sont pas remplacés assez vite, tandis que les énergies renouvelables sont de plus en plus compétitives.
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le World Nuclear Industry Status Report 2021 https://www.worldnuclearreport.org/World-Nuclear-Industry-Status-Report-2021-773.html, un rapport de référence décrivant chaque année l’état de l’énergie nucléaire dans le monde ... À la mi-2021, y apprend-on, 33 pays exploitaient 415 réacteurs nucléaires, soit 7 unités de plus qu’un an auparavant. Cependant, c’est 23 réacteurs de moins que le pic de 438 atteint... il y a près de vingt ans, en 2002 ... en 2020, la production nucléaire a diminué de 4 %. Elle est nettement distancée par les énergies renouvelables non hydrauliques, dont la production électrique a augmenté de 13 %. Cela s’explique notamment par la perte rapide de compétitivité de l’énergie nucléaire : entre 2009 et 2020, les coûts du solaire ont baissé de 90 % et ceux de l’éolien de 70 %, tandis que les coûts de construction des réacteurs nucléaires ont augmenté de 33 %. Ceci explique que dans l’Union européenne, les énergies renouvelables non hydroélectriques ont généré en 2020, pour la première fois, plus d’électricité que les centrales atomiques. ... 123 réacteurs supplémentaires devraient être mis en service avant la fin de 2030 pour simplement maintenir le statu quo. Cela impliquerait de plus que doubler le rythme de construction annuel de la dernière décennie, c’est-à-dire passer de 6 à 12 unités. Or, depuis 2016, le rythme de construction a encore ralenti : seules 24 unités ont été mises en chantier, dont 11 en Chine, soit moins de 5 mises en chantier par an, nettement moins de la moitié de ce qui serait nécessaire pour maintenir le nombre actuel de réacteurs en service dans le monde. Conclusion : la capacité nucléaire globale est appelée à diminuer.
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la production d’électricité nucléaire en Chine a augmenté de 4,4 % en 2020. Mais ce taux est le plus faible depuis 2009. Et le pays n’a pas atteint ses objectifs nucléaires sur cinq ans (58 GW installés et 30 GW en construction), tandis qu’il a augmenté sa capacité éolienne de plus de 70 GW et sa capacité solaire de près de 50 GW pour la seule année 2020. Il est intéressant de noter que « l’autre Chine », Taïwan, est en train de sortir avec succès du nucléaire : ses trois derniers réacteurs doivent être fermés d’ici 2025. La part du nucléaire dans la production d’électricité est ainsi passée 41 % en 1988, à 13 % en 2020.
En France aussi, l’énergie nucléaire ne se porte pas bien ... Du coup, la fiabilité financière d’EDF est ébranlée ... la filiale britannique d’EDF, EDF Energy, elle a été rétrogradée à la catégorie « junk » — pourrie...
Vu ailleurs Plusieurs sociétés spécialisées dans la création de cryptomonnaie ont passé des accords avec des exploitants de centrales nucléaires, qui cherchent des débouchés à leur production d'électricité.
Clés : Bitcoin, Energie, Crypto monnaie
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Expulsés de Chine, les mineurs de Bitcoin cherchent asile ailleurs. Et si possible à proximité d'une centrale nucléaire. Le Wall Street Journal rapporte que certaines entreprises de minage, telles que TeraWulf, qui fait du minage "bas-carbone" une marque de fabrique, ont passé des accords avec des énergéticiens pour bénéficier d'une source d'énergie bon marché.
https://www.wsj.com/articles/bitcoin-miners-eye-nuclear-power-as-environmental-criticism-mounts-11632654002?mod=djemalertNEWS
Le minage de cryptomonnaies, une activité très énergivore
Le minage de Bitcoin requiert d'énormes besoins en électricité, pour faire fonctionner les machines qui réalisent les calculs nécessaires à la validation des transactions et à la création de cryptomonnaies. Et plus le temps passe, plus les besoins augmentent car la résolution des calculs devient plus complexe et nécessite davantage de capacités informatiques.
C'est pourquoi aujourd'hui, le minage ne peut être réalisé que par des sites industriels, alors qu'aux débuts du Bitcoin, un particulier pouvait s'y adonner sur son PC. Seulement, si le calcul est trop simple, il y aurait trop de bitcoins mis en circulation, or la quantité de cryptomonnaie doit rester plafonnée. C'est d'ailleurs – en partie – pour des questions d'énergie que la Chine a récemment décidé d'éradiquer le minage sur son territoire.
https://www.usine-digitale.fr/editorial/la-chine-interdit-toutes-les-transactions-de-cryptomonnaies.N1143842
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Connu / mel Sujet : France: Une transition énergétique sans politique industrielle
Date : Mon, 6 Sep 2021 07:33:49 +0000 (UTC)
De : Géopolitique de l'Electricité lettre@geopolitique-electricite.fr
Répondre à : geopolitique.electricite@gmail.com
Pour : rth...sud@...
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La Lettre Géopolitique de l’Electricité de septembre 2021 constate que la transition énergétique française n’est pas accompagnée d’une politique industrielle.
La transition énergétique française est une révolution. Elle implique de passer en une trentaine d’années d’une consommation d’énergie basée principalement sur les énergies fossiles à une autre basée sur l’électricité issue des renouvelables et, s’il en est décidé ainsi, du nucléaire. L’objectif fixé par le pouvoir politique d’une chute décisive des émissions de gaz à effet de serre serait alors atteint.
L’évolution nécessaire de l’industrie française pour accompagner cette transition n’a pas été organisée. La très grande partie des équipements nécessaires à la production d’électricité par les renouvelables est achetée à des entreprises étrangères. Celles-ci construisent quelquefois des usines en France, mais généralement, bureaux d’études et centres de recherches, où se prépare l’avenir ne sont pas dans l’Hexagone. Le pouvoir de décision concernant choix techniques et localisation des sites de production des équipements sont ailleurs. Les programmes généreux d’aides aux renouvelables profitent aux industriels étrangers. Pour le nucléaire, l’Etat tarde à prendre la décision politique, indispensable à la mise sur pied d’une stratégie industrielle.
Une transition énergétique doit comprendre un volet industriel. Aux Etats-Unis, en Allemagne, et en Chine elle s’appuie sur des entreprises comme General Electric, Siemens ou des grands groupes étatiques.
La France possède les pôles industriels nécessaires : EDF, Total, Engie, le CEA, etc. C’est en concertation avec eux que doit se bâtir la politique industrielle liée à la transition énergétique. Il revient à l’Etat de définir les objectifs et de veiller à leur réalisation. Mais dans ce cadre, chaque entreprise mène sa stratégie industrielle, tâche pour laquelle une administration n’est pas préparée. L’exemple de ChemChina, entreprise étatique chinoise, qui a mené une remarquable stratégie industrielle en Europe et en France, débouchant sur un projet de grande usine de modules solaires en France, devrait être étudié. Notre étude la résume.
EDF est un contre-exemple. Privée par une législation anticoncurrentielle (ARENH) de la compétence élémentaire d’une entreprise en économie de marché, celle de fixer ses tarifs, elle ne peut déployer de stratégie industrielle. Cela ajoute aux difficultés du nucléaire français.
Lionel Taccoen, Directeur de la lettre « Géopolitique de l’Électricité »
Par Maxence Cordiez, ingénieur dans le secteur de l’énergie - Crédit photo ©Shutterstock - Centrale à charbon de Belchatow en Pologne
L’augmentation du prix des quotas d’émission de CO2 et du gaz tire le prix de l’électricité vers le haut. Cette tendance ne devrait pas s’inverser dans les prochaines années. Il s’agit d’une nouvelle donne que les Etats et entreprises vont devoir intégrer.
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Connu / https://twitter.com/maxcordiez/status/1407632183439900673
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Pour un réveil écologique a aimé
Maxence Cordiez @maxcordiez · 14h
Dans cet article pour la Revue générale nucléaire de la @SFENorg... 5 - 27 - 56
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ndlr : ce billet d'un pro-nucléaire reste dans l'économisme sous l'anthropocène :-(
Que faire pour en sortir ? ACT
Ndlr : il était temps !
Directeur - Association négaWatt
La note publiée le 23 mars par le Haut-commissariat au plan, intitulée Electricité : le devoir de lucidité https://www.gouvernement.fr/electricite-le-devoir-de-lucidite et rédigée par François Bayrou, comporte de nombreuses approximations et contre-vérités. Sans en faire une analyse exhaustive, voici quelques commentaires à sa lecture.
- priorité réduire les consommations d’énergie dans tous les secteurs, grâce à la sobriété et à l’efficacité énergétique ...
- dans un scénario de réduction massive des émissions de GES, la part de l’électricité doit augmenter, dans les bâtiments comme dans les transports ou l’industrie… mais pas nécessairement comme cela est décrit ! Ainsi, si la place de l’électricité dans le chauffage des bâtiments doit être revue à la hausse, ce n’est nullement par un recours plus important aux convecteurs électriques mais par l’utilisation de pompes à chaleur performantes dans des bâtiments performants.
- il n’est pas du tout écrit que la consommation d’électricité française doive atteindre 630 TWh, voire davantage, à l’horizon 2050. Le renforcement des actions de maîtrise de la demande d’électricité permet de sensiblement revoir à la baisse ce niveau de consommation, comme le montrent depuis 20 ans les travaux de négaWatt qui s’appuient sur une multitude de retours de terrain. Si l’augmentation de la part de l’électricité est quasiment acquise, l’augmentation de la quantité d’électricité consommée n’est nullement inéluctable.
- diminution de la puissance nucléaire installée sans augmenter la consommation d’énergies fossiles. Encore mieux, comme le montrent plusieurs travaux plus ou moins récents (scénarios négaWatt 2011 puis 2017, étude menée par trois chercheurs du CIRED publiée fin 2020, étude AIE-RTE publiée déput 2021), il est techniquement tout à fait possible d’envisager l’atteinte d’un mix électrique 100 % renouvelable.
https://negawatt.org/Scenario-negaWatt-2017-2050
http://www.centre-cired.fr/fr/webinaire-une-electricite-100-renouvelable-est-elle-possible-en-france-dici-a-2050-et-si-oui-a-quel-cout/
https://www.rte-france.com/actualites/rte-aie-publient-etude-forte-part-energies-renouvelables-horizon-2050 - un mix électrique 100 % renouvelable] comme hautement improbable”. RTE dit clairement l’inverse (par exemple dans cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=i_QhVNMZIjI&feature=emb_logo
- les énergies renouvelables électriques sont l’un des leviers de décarbonation les plus soutenables, à l’inverse du nucléaire qui arrive en queue de peloton (voir cette analyse, p5-6 https://negawatt.org/nucleaire-et-energies-renouvelables-dans-trajectoires-mondiales-neutralite-carbone).
- le solaire photovoltaïque afficherait effectivement un bilan carbone encore plus favorable si les panneaux étaient construits dans l’Hexagone. Des projets d’usine photovoltaïque existent en France https://www.debatpublic.fr/projet-dusine-construction-panneaux-photovoltaiques-a-hambach-moselle, susceptibles de couvrir l’ensemble des besoins de notre pays.
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Connu / https://twitter.com/nWassociation/status/1375029896150462465 _> aussi https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?VMhYPA
des décennies de mauvaises orientations et piètres décisions ont emmené EDF dans la périlleuse situation qu’elle connaît aujourd’hui. Problème : ce sont avant tout les Français qui risquent de payer le coût de l’obsession nucléaire de la compagnie d’électricité.
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L’appel au secours de Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF, lors de son audition https://www.youtube.com/watch?v=K6Fb69A49E0 au Sénat le 10 février sur le mode « il faut sauver le soldat EDF » qui ne peut pas financer le recours aux énergies renouvelables et risque donc de devenir un acteur de deuxième zone, est à la fois pathétique et insupportable.
Insupportable, parce que fidèle à la fable de l’arroseur arrosé, EDF paye vingt ans de politiques absurdes. Le groupe a perdu des milliards d’euros dans des aventures sans lendemain, aux États-Unis avec Constellation [1], en Argentine [2] et dans d’autres pays du monde, au lieu d’investir dans l’entretien des centrales françaises. Il s’est opposé au développement des énergies renouvelables en cassant systématiquement le développement de l’éolien et en inventant des règles stupides pour contrecarrer le solaire.
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EDF est privée quand ça l’arrange et société nationale [3] quand il s’agit de faire payer par le contribuable ses choix catastrophiques. Ainsi, si le projet Hercule https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?yTH6hA de scission d’EDF en trois entités distinctes — une entité publique, abritant le nucléaire et le gaz, une entité cotée en bourse et ouverte à hauteur de 30 % environ aux capitaux extérieurs regroupant les activités commerciales, la distribution d’électricité et les énergies renouvelables, et une quasi-régie publique pour les barrages hydroélectriques — voyait le jour, le déficit abyssal d’EDF devrait retomber sur la tête du contribuable.
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aveuglement qui n’est heureusement pas partagé à l’échelle européenne. Le PDG d’EDF se plaint que la taxonomie européenne ne retienne pas le nucléaire dans les investissements durables [4]. Certes, le nucléaire coche une case si l’on admet qu’il contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais pour être durable, il doit prouver son innocuité dans cinq domaines parmi lesquels la biodiversité, l’économie circulaire et la protection de l’eau. Or, le nucléaire menace la biodiversité et la protection des ressources, ne s’inscrit pas dans une économie circulaire et utilise de l’eau en la réchauffant. L’industrie nucléaire n’est donc pas durable au sens communautaire du terme, et l’Union européenne tient bon face à la France qui se comporte en véritable lobbyiste du nucléaire à Bruxelles.
L’aveuglement est également financier ... la Commission européenne et les États membres sortis du nucléaire ou en voie d’en sortir (à l’exception de la Suède dont la part du nucléaire dans le mix électrique est de 40 %) ne sont pas prêts à accepter que des aides d’État aillent financer le nucléaire. Cette énergie, en passe de devenir la plus chère du monde, risque de ruiner EDF et, derrière elle, les contribuables français
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en leur donnant raison faire hurler de rire ceux qui, depuis des années, contestent ces orientations. Malheureusement, s’agissant de notre pays et d’un de nos plus anciens fleurons industriels, ce gâchis donne plutôt envie de pleurer.
[1] En 2008, EDF a racheté 49 % de l’électricien américain Constellation, en perspective de la construction de quatre à douze réacteurs EPR aux États-Unis — un projet qui sera finalement abandonné. Au total, 6,5 milliards de dollars (5,8 milliards d’euros) ont été perdus dans cette opération.
[2] Entre 1992 et 2005, EDF a investi quelque 1,4 milliard d’euros en Argentine, notamment via des participations dans le distributeur d’électricité de la région de Buenos Aires Edenor, avant de s’en séparer à cause de désaccords avec le gouvernement argentin.
[3] Au 31 décembre 2020, 83,68 % des parts d’EDF étaient détenues par l’État.
[4] Depuis 2018, l’Union européenne travaille sur un outil de classification environnementale appelé « taxonomie verte » pour orienter les investissements vers les énergies considérées comme durables. Dans un premier temps, le nucléaire avait été écarté des énergies considérées comme « vertes » en raison de la dangerosité des déchets qu’il produit, mais fait aujourd’hui l’objet d’une évaluation par le comité scientifique interne de la Commission européenne. Les contours de cette taxonomie devraient être connus à la mi-avril 2021.
[5] La part du nucléaire dans la production d’électricité a été de 67,1 % en 2020 d’après RTE.
Lire aussi : Les contre-vérités d’Emmanuel Macron sur le nucléaire i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?nD2ldQ
Vendredi dernier, les tensions dues au froid sur le système électrique français, ont conduit RTE a inciter les Français à réduire leur consommation afin de sécuriser l’équilibre avec la production https://www.rte-france.com/actualites/rte-incite-les-francais-reduire-leur-consommation-delectricite-le-8-janvier-2021
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-> polémiques sur les réseaux sociaux numériques ... où, dans le meilleur des cas, chacun isole consciencieusement les éléments de réalité qui confirment son opinion – vive ou haro sur le nucléaire, l’éolien et le solaire ! , fallait-il vraiment fermer les deux réacteurs de la centrale de Fessenheim ? – en évitant soigneusement de présenter une vision globale du sujet https://www.lemonde.fr/blog/huet/2020/06/30/fessenheim-le-cout-de-larret-premature/.
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=> regarder les faits dans la durée – au moins une année de fonctionnement d’un système électrique. Et de prendre en considération l’ensemble des problèmes à résoudre : l’impact climatique, environnemental, les coûts, la sécurité d’approvisionnement immédiate et de long terme, la dépendance aux importations, l’insertion du système électrique dans l’équation énergétique globale du pays… ... Je me limiterai à un aspect : l’impact climatique. Donc, les émissions de CO2. Mais avec une vision étendue sur 2020, permettant de jauger réellement les systèmes électriques actuels et non en chipant tel ou tel moment particulièrement favorable ou défavorable à une technologie choisie. Par chance, Thomas Auriel https://twitter.com/Thomas_Auriel a fait le boulot graphique qui permet, en deux images, de montrer cet impact pour 11 systèmes électriques européens et pour toute l’année 2020.
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L’année 2020 année spéciale pour l’électricité ? Oui, car elle comporte deux particularités : une année très chaude en Europe et des mois d’hiver en février et novembre et décembre particulièrement doux, et surtout la baisse des consommation et donc des productions dues à la crise sanitaires et aux confinements . Ces deux éléments ont contribué à diminuer les émissions des systèmes électriques comportant une part d’énergies éolienne et solaire car ces deux technologies sont très fortement subventionnées par un accès prioritaire aux réseaux. Mécaniquement, si la consommation totale baisse, leur part augmente donc. L’impact climatique des systèmes électriques aura donc été diminué en 2020, mais pour des raisons ayant peu à voir avec des décisions politiques visant à le diminuer.
Ndlr : "une part d’énergies éolienne et solaire car ces deux technologies sont très fortement subventionnées par un accès prioritaire aux réseaux" : fondé sur quels éléments ? ACT
16 commentaires
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en ouvrant un email reçu de TOTAL Direct Energie, j’ai appris dans leur vidéo que le nucléaire n’était pas une électricité verte
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Le nucléaire : 95% du débat énergétique, 5% du problème
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il est impossible de garder notre consommation énergétique actuelle sans nucléaire. Impossible d’accompagner notre transition énergétique sans nucléaire. C’est mathématiquement impossible. Surtout si vous croyez encore dans cette utopie qu’est la Croissance verte. La solution, et vous aurez très peu de chance qu’un politique ou Total vous l’annonce, c’est la sobriété énergétique.
PS : si vous n’êtes pas un spécialiste de l’énergie, et encore moins du nucléaire, je vous conseille vivement de regarder les vidéos des cours de JM.Jancovici aux mines et du Réveilleur.
Ndlr :
- est donc pro-nucléaire sans l'assumer vraiment :-(
- élude la majeure partie des problèmes du nucléaire. Donc pas crédible malgré le fait de mettre en avant la sobriété :-(
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 2/11/20 à 13:59 de Rémi T (livret énergie de LFI)
Pour l'Espagne en 2019, on voit qu'ils arrivent à des taux de pénétration tout à fait intéressants sans pour autant faire s'écrouler leur réseau électrique comme le crient les Janco et autres nucléaristes.
36.8% of the electricity generated nationally came from renewable sources and 58.6% was obtained using technologies which produce zero CO2 emissions.
Et ils continuent à installer 4GW DC de solaire PV par an et 1-2GW DC d'éolien...
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 26/10/20 à 22:46 de SraM (livret énergie de LFI)
Etude prospective des coûts de production d'électricité selon différents scénarios, réalisée par l'ADEME pour la période 2020 - 2060. Cette étude permet de comparer les solutions de production d'électricité ENR et nucléaire, même si avec la volatilité du prix des matières premières, les chiffres sont bien sûr à manier avec précautions.
3.76 MB
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 22/10/20 à 23:09 de Elisa S. (livret espace/défense) (livret énergie de LFI)
Ndlr : retrouver le lien original ACT
L'Usine Energie , Electricité , EDF
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Même si les nouvelles prévisions d'EDF se vérifient, la production restera faible en 2020. A 335 TWh, elle diminuerait de 12% par rapport à 2019 (379,5 TWh).
Faute de production d'électricité nucléaire et éolienne suffisante, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales à charbon ces dernières semaines. En cause : le manque de vent et de nouvelles avaries techniques chez EDF, qui pâtit par ailleurs d'un encombrement d'opérations de maintenance et d'un décalage de son planning de travaux lié au Covid-19.
Si la crise du coronavirus, et surtout les mesures de confinement, ont provoqué une chute drastique des émissions de CO2 au printemps, d'autres effets viennent aujourd'hui nettement contrebalancer ces bonnes nouvelles pour le climat . Selon les données publiées par le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE, la France a allumé ses centrales à charbon ces dernières semaines. Ce jeudi 17 septembre, elles fournissaient 2 % du mix électrique national, soit 824 mégawatts, à la mi-journée.
Certes, ce chiffre est modeste en proportion de la consommation française mais il n'en reste pas moins marquant, en plein mois de septembre, alors que les températures sont anormalement élevées et que les radiateurs ne sont pas encore allumés. En effet, ces centrales - dont le nombre se limite à quatre en France - sont le plus souvent mobilisées au coeur de l'hiver pour faire face aux pics de consommation d'électricité.
Des prix de l'électricité orientés à la hausse
Surtout, ce recours précoce au charbon ne semble pas suffisant pour répondre aux besoins en électricité du pays. Selon RTE, des mesures « d'effacements » - c'est-à-dire le report de consommations d'entreprises qui acceptent de les différer ou de les modérer moyennant rémunération - ont été utilisées ces derniers jours pour faire baisser la consommation.
La France a, par ailleurs, été globalement importatrice d'électricité ces derniers jours. Ces importations proviennent en grande partie d'Allemagne où la production d'électricité génère plus d'émissions de CO2 qu'en France. Un contexte qui tire les prix de l'électricité à la hausse : lundi 14 septembre, ils atteignaient un pic de 120,62 euros, en France, en fin de journée.
De nouvelles avaries techniques
En cause : la très faible disponibilité du parc de réacteurs nucléaires d'EDF. Sur ses 56 réacteurs, 24 sont actuellement à l'arrêt. Les causes sont multiples, et dépassent largement la fermeture de Fessenheim.
A Chooz (Ardennes), les deux réacteurs d'EDF sont maintenus à l'arrêt à cause de leur impact potentiel sur le débit de la Meuse, déjà limité du fait de la météo. A Cattenom, à Penly, à Blayais, à Flamanville, au Bugey et à Paluel, les programmes de maintenance ont été prolongés sur un ou plusieurs réacteurs à cause de nouvelles avaries techniques. Enfin, deux réacteurs sont visés par des mesures d'économies de combustibles destinées à faire face à un hiver tendu du fait du décalage des travaux de maintenance en pleine crise sanitaire.
Des vents très faibles en Europe
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Connu / https://twitter.com/LesEchos/status/1306853870639943683
"Corinne Lepage a retweeté
Les Echos @LesEchos · 18 sept. Faute de production d'électricité nucléaire et éolienne suffisante, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales à charbon
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Ndlr : nous payons notre manque d'anticipation et de planification au PRIX FORT, dans tous les sens du terme : financier et écologique. => DÉNONCER ACT
Bernard Tardieu, Coprésident de la commission Énergie et changement climatique de l’Académie des technologies
Le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique est en cours de construction sur le Nil bleu en Éthiopie : Grande Renaissance (GERD(1)) dont la puissance dépassera 5 000 MW. Les travaux de cette installation ont commencé en 2012 et doivent s’achever en 2022.
De vifs débats entre l’Éthiopie et l’Égypte ont récemment suscité l’attention sur ce projet. Ils ne portent pas sur l’existence du barrage en soi mais sur l’opération de premier remplissage du lac de retenue (qui a débuté au cours de cette saison humide 2020), c’est-à-dire sur la phase de transition durant laquelle le barrage GERD va retenir de l’eau et priver le lit aval du Nil d’une partie de cette eau.
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=> un commentaire :
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Cher Mr Tardieu, merci pour cet article étayé.
C'est le titre que j'interroge : "médiation sur le Nil bleu".
Vous n'êtes pas sans savoir qu'une médiation nécessite un tiers. Mais en dehors de ce mot dans le titre, sauf erreur de ma part, je n'ai pas vu d'éléments l'étayant. Par contre, il est question d'un conflit de remplissage, mais vous ne le détaillez pas vraiment et point de tiers ?
Merci de m'éclairer ici ou par mel :-)
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ATT
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Qu'est-ce qui ne fait pas de bruit, ne rejette pas de particules fines et n'émet pas de CO2 ? La voiture électrique ? Perdu !
Et oui, tout dépend de ce qui se cache derrière la prise.
Et aujourd'hui encore, un tiers de l'électricité mondiale est produite au charbon.
Depuis les années 1970, les compteurs électriques s'affolent. Pas étonnant. Voitures électriques, trottinettes, climatisations, ordinateurs : nos appétits énergivores n'ont jamais été si forts. Or le "propre", le "durable" et le "zéro émissions" ne seront jamais qu'un mythe.
Il nous faut surtout questionner ce qui est réellement indispensable.
Produire plus d'énergie n'est pas notre seul avenir, économisons la.
Retrouvez toutes les sources de l'épisode sur : https://frama.link/6KXvmdAm
671 commentaires
HalduBouyaNono2 il y a 1 jour
Moralité : l'électricité la plus écologique reste celle qu'on ne produit pas parce qu'on n'a pas besoin de la consommer
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Eldarr0uge il y a 1 jour (modifié)
Je suis d'accord sur beaucoup d'aspects de la vidéo, notamment le message général. Cependant, certains faits sont complétements instrumentalisés, c'est à la limite de la manipulation. Comment dès lors faire confiance aux autres vidéos sur des sujets que je maîtrise moins ?
Par exemple: la France exporte bien plus d'électricité qu'elle n'en importe. Ses importations ont principalement pour objectif de stabiliser les réseaux de nos voisins, comme l'Allemagne qui a beaucoup plus de renouvelable que nous. Notre pays est au centre de l'europe (du moins des pays européens consommant le plus, Espagne, France, Italie, UK et Allemagne c'est plus de 63% de la conso européenne...) il est donc normal que l'électricité venant d'Espagne transite par la RTE pour combler une demande allemande... Les interconnexions avec les réseaux voisins étends certes l'impact des black outs, mais elle les rends aussi infiniment plus rares. Sortir un exemple de 2003 pour critiquer ce bijou de technologie est presque malhonnête, car ce sont les interconnexions qui ont permit de "limiter" le black out au réseau italien (coupures brèves au sud de la Suisse, négligeables). Quant à l'exemple californien, son réseau est isolé, notoirement instable et l'entreprise privée le gérant est en faillite...
J'espère que c'est de l'incompétence et pas de la manipulation à la Greenpeace, car clairement, pour faire de bons choix face au dérèglement climatique, on a besoin d'info claires, scientifiques et analysées correctement et d'acteurs en qui l'on peut avoir confiance... et repérer des erreurs grossières comme ça, n'aide pas à vous faire confiance.
Connue / https://twitter.com/JMJancovici/status/1273938602456756224
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Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 9h
Dernière vidéo (13') de #Datagueule : La transition électrique : les doigts dans l'emprise
Avec Mathilde Szuba de l'institut Momentum - 4 - 34 - 84
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Transcription : ... Mathilde Szuba, maître de conférence en science politique à science Po Lille. Des quotas plutôt qu'une taxe carbone qui favorise les riches ; billets d'avion distribués à la loterie ; ...
Ndlr : trouver les statistique sur les bilans import/export d'énergie électrique en fr ACT
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Si le débat sur la transition énergétique en France porte souvent sur les énergies renouvelables et le nucléaire, il omet souvent le premier pilier nécessaire : celui des économies d'énergies. Or, s'il est clair pour tous que les bâtiments doivent être isolés afin de dépenser moins d'énergie dans le chauffage, la question de la consommation d'électricité, elle, est peu abordée.
L'électricité sonne aux oreilles de beaucoup de citoyens comme une énergie propre, donc dont la consommation n'aurait pas de limites, mis à part financières.
On peut pourtant affirmer ceci : aucune forme de production d'électricité n'est complètement propre. Chacune apporte son lot de pollutions : déchets radioactifs et risques d'accidents pour le nucléaire, consommation de matériaux et d'espaces pour les énergies renouvelables, ainsi que des effets sur la biodiversité.
La France, grande productrice nucléaire, a historiquement construit un parc bâti extrêmement consommateur d'électricité, bien plus que ses voisins européens. A cause de cet héritage, nous connaissons désormais chaque hiver des pics de consommations très élevés aux heures de pointes qui nous obligent à sur-dimensionner notre production, et à faire appel à de l'électricité d'appoint très carbonée (charbon, gaz).
Il semble donc impératif de prendre le problème dans le bon sens : maîtriser la demande d'électricité (chauffage électrique, électroménager etc), ainsi que celle liée aux nouveaux usages (véhicules électriques, stockage internet etc.) ; puis dimensionner le niveau de production sur la consommation, et non l'inverse comme cela est fait depuis des décennies.
Cet atelier avait donc ces questions au cœur du débat, avec un spécialiste du réseau de distribution d'électricité, Michel Derdevet, ancien secrétaire général d'ENEDIS, et un spécialiste de la maîtrise de l’énergie, Olivier Sidler, membre de NEGAWATT et directeur du bureau d’études ENERTECH.
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