1 233 vues - 107 - 1
À la veille de l’acte XIV des gilets jaunes, où va le mouvement ? Le militant écologiste et altermondialiste, Patrick Farbiaz, qui vient de publier « Les Gilets Jaunes » aux éditions du Crocquant, est l’invité de #LaMidinale.
VERBATIM
Sur les gilets jaunes et la social-écologie
« C’est un mouvement social-écologique de masse. »
« Y’a une écologie libérale et une écologie des pauvres et cette écologie des pauvres a été théorisée en Amérique latine où les gens se battent pour leur survie. »
« On est en train de voir surgir des profondeurs du peuple, un mouvement de masse qui pose la question du droit à l’existence qui est une question profondément écolo. »
« Au-delà des revendications, il y a un aspect de désobéissance civile. »
« La fraternité des ronds-points, les écologistes l’appellent le convivialisme. »
Sur l’éco-socialisme
« Je ne suis pas éco-socialiste. Je suis de l’écologie sociale. »
« Faire un copier/coller entre l’écologie et le socialisme n’a pas beaucoup de sens. »
« Les crises sont à la fois sociales et écologiques. Ce sont des crises qui sont totalement liées. »
Sur les suites du mouvement des gilets jaunes
« Je pense que ce mouvement prend ses racines dans la révolution française. »
« Pour les européennes, il y aura peut-être une liste - surtout si elle est soutenue par le mouvement cinq étoiles en Italie -, mais elle ne sera pas représentative des gilets jaunes. »
« L’intérêt des gilets jaunes c’est aussi que le spectre est extrêmement large : il y a effectivement des fascistes et il y a effectivement des militants d’extrême gauche mais 80/90% de ce mouvement s’est fait par des primo manifestants, par des gens qui simplement se battent pour leur survie. »
Sur la thèse de Christophe Guilluy (France périphérique)
« Christophe Guilluy a repéré un point extrêmement important dans ce mouvement c’est que ceux qui ont débuté ce mouvement, c’est des gens qui ont été piégés socialement dans les zones périurbaines. » ça veut dire que 70 à 80% de leur budget est contraint par le remboursement des traites - souvent les petits pavillons -, par le transport - ça a été la question de l’éco taxe -, et puis la question de la précarité énergétique - parce qu’il faut payer le fuel. »
« C’est une population qui a cru au slogan ‘vous pouvez choisir votre vie’ qui a été celui de Macron mais aussi de beaucoup d’autres libéraux depuis les années 80. »
« C’est une population qui n’était jamais apparu dans les radars qui est une population prolétaire à tous les niveaux et elle émerge comme une force nouvelle. »
« Les gens se sentent d’abord solidaires en tant que bloc populaire et ceux qu’ils identifient comme l’ennemi, c’est le bloc bourgeois. »
Sur la mobilisation des quartiers populaires
« Il y a une multiplication des collectifs sur Paris et la région parisienne donc ça commence à évoluer. »
« Quand vous écoutez les jeunes des quartiers, ils n’ont pas la mémoire courte : il disent qu’il n’y avait personne pour nous aider en 2005 lorsqu’il y avait les émeutes. Ils l’avaient dit déjà au moment de Nuit Debout. »
« Ce que je trouve formidable dans ce mouvement, malgré la pression des médias, malgré la présence de groupe fascistes avérée, il n’y a pas de stigmatisation ni des banlieues, ni des immigrées à l’intérieur, ça n’est pas une question qui est posée par le mouvement - ou alors de façon extrêmement minoritaire. »
« La question de l’unité du bloc populaire est posée par les gilets jaunes parce qu’ils posent massivement la question sociale mais elle n’est pas posée encore politiquement et c’est ça qui fait la force de Macron. »
« Ce qui fait la force de Macron c’est qu’il a unifié le bloc bourgeois. »
Sur la contradiction entre revendications des gilets jaunes (plutôt de gauche) et la percée dans les sondages du RN
« Il faut constater qu’il y a une antériorité du RN et de Marine Le Pen sur la question de l’antisystème et les gilets jaunes se sont construits dans cette idée de l’antisystème. »
« Il faut aussi reconnaitre qu’il y a une crise de la gauche qui est à la fois assimilée au quinquennat de François Hollande et en même temps dans sa fraction des Insoumis, le populisme de gauche, théorisé par Chantal Mouffe, à travers l’incarnation d’une personne, ne fonctionne pas. »
« Ce qui est préoccupant c’est que, à gauche, il n’y a pas d’alternative. »
« Ce qui est notable dans les sondages, c’est que Macron est en train de se renforcer. Il consolide le bloc bourgeois. Il bouffe la droite libérale classique. »
« Notre rôle, c’est d’arriver à construire un bloc populaire. »
« On est dans une période absolument historique, et le mouvement des gilets jaunes est en train de recomposer le paysage politique, beaucoup plus fortement que ne l’a fait Nuit Debout. »
« On vit avec les gilets jaunes, un nouveau mouvement de cette résistance contre la mondialisation capitaliste. »
Catégorie
Actualités et politique
17 commentaires
Dossier
Les entretiens de 2018
Entretien
Chantal Mouffe : “Il est temps de construire une nouvelle frontière politique”
Chantal Mouffe en 2018 © Édouard Caupeil
À force d’affirmer qu’“il n’y a pas d’alternative”, les peuples se fatigueront de la démocratie. C’est l’avertissement lancée par Chantal Mouffe, bien avant que n’émergent les régimes autoritaires de Trump, Poutine ou Erdogan. Et la philosophe belge, inspiratrice de Podemos et de la France insoumise, d’y opposer un “populisme de gauche” – le titre de son livre à paraître à la rentrée. Nous sommes allés nous confronter à celle qui fait du conflit l’essence même du politique.
Chantal Mouffe
Philosophe belge, elle a développé le concept de « démocratie radicale » et est l’une des inspiratrices des mouvements Syriza, Podemos et Nuit Debout. Coauteure de Hégémonie et Stratégie socialiste (Les Solitaires intempestifs, 2009), elle vient de publier L’Illusion du consensus (Albin Michel).
Publié dans
n°122
Septembre 2018
Tags
Chantal Mouffe, Populisme, Démocratie, Podemos, Agonistique
...
Pour qu’il y ait une lutte agonistique, il faut qu’il y ait ce que j’appelle un « consensus conflictuel ». Tout échange implique qu’on soit d’accord sur ce sur quoi l’on va discuter. En démocratie, on reconnaît que les principes éthico-politiques sont la liberté et l’égalité pour tous. Le dissensus porte sur la définition et l’extension de ces principes. Dans le cas du Rassemblement national, c’est surtout le « pour tous » qui pose problème. Marine Le Pen prétend défendre les principes républicains, sauf qu’elle ajoute « oui, mais seulement pour les Français ». Pour autant, je ne pense pas qu’on puisse faire d’elle une antirépublicaine. Si c’était le cas, on ne devrait pas lui permettre de se présenter aux élections. En tout cas, je suis convaincue que l’on doit s’adresser à ses électeurs pour essayer de les orienter vers un projet populiste de radicalisation de la démocratie. Au lieu de considérer qu’ils sont perdus pour la gauche.
...
l’agonisme – du mot agôn qui, en grec, veut dire « lutte », « compétition »…
Oui, l’agonisme confronte des opposants qui savent qu’ils ne pourront jamais se mettre d’accord et luttent pour imposer leur hégémonie. Cela dit, ils se ne considèrent pas pour autant comme des ennemis à abattre mais comme des adversaires qui se reconnaissent le droit de défendre leurs idées. Dans une démocratie vivante, il y a, par exemple, des positions irréconciliables entre défenseurs de la liberté et défenseurs de l’égalité, mais on peut mettre en forme ce conflit grâce à des institutions qui permettent l’expression du pluralisme.
Depuis maintenant le début de l’été, une offensive idéologique est en cours pour diaboliser ce qu’on qualifie généralement de « populisme de gauche ». Accusée de brouiller les frontières idéologiques avec l’extrême-droite, voire de conduire à une dérive autoritaire ou analogue au césarisme, l’hypothèse populiste serait un danger mortel pour la démocratie[1]. Pire encore, pour ceux qui s’identifient à gauche, le populisme consisterait à abandonner le « sociétal » au profit du « social ». En faisant primer la question sociale et en hiérarchisant les « luttes », il faudrait alors s’adresser en priorité à l’électorat populaire du Front national et ranger au placard féminisme, droits LGBT, écologie, lutte contre le racisme, etc. Ce débat est en réalité à côté de la plaque. Explications.
...
des exemples, une opposition de type : Jean-Pierre Chevènement contre Clémentine Autain ; Christophe Guilly contre Éric Fassin, etc.
TAGS : Chantal Mouffe Ernesto Laclau France insoumise Gramsci hégémonie Podemos Populisme première gauche rouge brunisme volonté collective
Auteur
Stéphane François
Politiste, historien des idées, chercheur associé, École pratique des hautes études (EPHE)
...
En France, il y a deux grandes formations populistes : le Rassemblement national (Jean‑Marie Le Pen excellait dans cet exercice) et La France Insoumise. D’ailleurs, cette dernière formation met en avant des théoriciens du populisme, en l’occurrence d’un populisme de gauche : Chantal Mouffe et Ernesto Laclau.
Le populisme est divers, d’où la difficulté d’en cerner les contours : son expression dépend du lieu où il est né, elle est liée à l’histoire du pays dans lequel il se développe. En outre, ce terme est abondamment utilisé comme disqualifiant –, ce qui ne facilite pas sa compréhension.
...
dans ce cas particulier, il s’agit de défendre l’utilisation débridée des automobiles qui participent activement à l’effondrement en cours …
Ensuite, et c’est évidemment un point nodal, il ne saurait être question d’ignorer ceux qui vivent difficilement et ont besoin de se déplacer. C’est précisément pourquoi toute politique écologique sensée ne peut qu’être également une politique de partage. C’est précisément pourquoi il est essentiel de se mobiliser (mais l’étions-nous ?) pour que la SNCF demeure une entreprise publique qui entretient ses lignes « non rentables » pour assurer une bonne desserte du territoire, même hors des zones urbaines. C’est précisément pourquoi la nécessité tendancielle de « sortir de l’automobile » – qui ne peut être remise en question parce qu’elle est vitale – doit évidemment être accompagnée d’exceptions circonstancielles et de mesures sociales.
Shell © C. Marcandier
Ne nous laissons pas berner. Ne nous laissons pas enfermer dans un schème simpliste et mystificateur qui voudrait que cette manifestation soit celle des pauvres gens contre les bobos et les nantis. C’est exactement l’inverse. Elle risque de prendre la forme de la défense d’un système à l’agonie, humainement oppresseur et écologiquement dévastateur.
Tout l’enjeu consiste à ne pas nous opposer à une évolution qui ne peut être qu’inexorable si l’on veut ménager un avenir vivable : il faut sortir des énergies fossiles et donc, entre autre, aller vers une « exceptionnalité » de l’automobile. Mais il ne saurait être question de faire, une fois de trop, porter l’effort associé sur les plus démunis. La question est donc plus subtile que le « pour ou contre » et l’urgence consiste donc ici à réclamer le droit à la nuance.
Quelles que soient nos priorités ou difficultés individuelles – et elle peuvent être immenses, on le sait – est-il bien décent, dans un monde à l’agonie, de se mobiliser pour le prix du carburant ? Ne se trompe-t-on pas radicalement de combat ? L’avenir sera possible s’il est écologique et social. Déjouons le piège des groupes pétroliers et des leaders populistes qui veulent opposer ces aspirations à la vie.
ndlr :
- qu'apporte cet article sur le fond ? un peu plus de confusion ? ACT
EN DIRECT - #AmFis2018 - Le populisme est-il la solution ?
6 852 vues
544
10
Partager
La France insoumise
Diffusé en direct le 24 août 2018
Vendredi 24 août à 17h30, suivez en direct la conférence «Le populisme est-il la solution ?» qui se tient à Marseille aux Amfis d'été de la France insoumise.
Cette conférence est animée par :
- Manuel Bompard, directeur des campagnes de LFi, candidat aux élections européennes,
- Raul Hedebouw, député belge et porte-parole du parti des travailleurs belges
- Manon Le Bretton, co-animatrice de l'école de formation insoumise, candidate aux élections européennes
Catégorie
Actualités et politique
75 commentaires
Michèle Girault
il y a 4 jours
Vive la vraie Gauche, celles des résistant(e)s, des révolutionnaires, des libertaires, des anarchistes, des anti-capitalistes, des écologistes, des syndicalistes, des ouvrières et des ouvriers......etc....... en lutte depuis longtemps contre le fascisme, les puissances de l'argent et contre le mépris et l'oppression du grand capitalisme mondialisé. Merci à Jean-Luc Mélenchon pour son courage et son militantisme exemplaire à ne jamais renier même si le mot paraît "démodé". Bonne chance à la France Insoumise et au programme "l'avenir en commun".
Transcription :
...
Manuel Bompard
...
La démocratie est fondamentale
...
Comment les thématiques de la société ne se réduisent pas aux questions sociales ? ++
Comment articuler ces demandes ?
/gauche/droite : débat caricaturé, la gauche a perdu sa capacité performative.
Articuler des questions hétérogènes.
La gauche était rationnaliste ex avoir un bon programme. OUI mais il y a tout l'irrationnel.
...
on réveille des identités avec le drapeau français, faire appel à la mémoire, à des sentiments.
/humour on peut n'est pas obligés d'ajouter de la tristesse à la souffrance ++
Volonté de pas rester enfermés dans des thématiques
donc intuition populiste.
/souffrance animale : regard froid /nature ou banaliser la souffrance des animaux banalise celle des êtres humains.
++
Q de Manon :
bilan ?
Raul :
/performatif et déterminisme de gauche
on caricature trop Marx. Être travailleur n'implique pas la conscience de l'être. Elle a >>diminué. C'était dur avant. Chez les mineurs, historiquement, le mvt syndical était très faible dans les >>entreprises
réalité performative pour créer une conscience de classe.
Le + : /mutation augm des salariés ! /international, le capital concentre 1,7 millions de travailleurs, ikéa /25 pays ! Les pionniers ont dû résoudre des pb peut-être +difficiles qu'aujourd'hui.
Le +efficace construire des sections partout ! communales. Mais en entreprise c'est +difficile mais essentiel car donne une colonne vertébrale de conscience de classe. Agencer les deux /conscience du peuple. /paysans crucial unité avec salariés. On est resté sur des acquis... Humour INCLUSIF ARME DES FAIBLES DÉMONTER LES PUISSANTS++ Besoin de petites victoires. On n'est pas le parti des défaites.
Manu :
déconstruire les concepts.
Points d'accord : marx reste pertinent mais lecture mécanique automatique est biaisée. Livre Hégémonie et stratégie socialiste.
Gramsci : pas si simple sans bataille culturelle ++
Désaccord : prolétariat ou peuple peu différent mais le 1er est passé.
La catégorie peuple pour un projet commun. Le populisme n'est pas au même niveau que le marxisme, mais idéal pour la bataille culturelle = MÉTHODE. Mouffle "extension de l'analyse de Gramsci /essentialisme de classe, politique = conflictualité, marx idéaliste après la victoire."
Raul :
on est en retard. Vision dialectique que tous les pb sont liés ++
ça existait déjà dans l'histoire ex. /q nationale /Marx /guerre n'est pas que capital/travail ! On a caricaturé le marxisme.
Q du salariat ou de la classe ouvrière quel rapport au pouvoir ? ex siriza ? si but créer >>bloc /élections jusqu'où on va /contradiction ex siriza en Grèce. Mitterrand "gouverner n'est pas forcément d'avoir le pouvoir" car aussi dans les banques, les institutions internationales, etc.
/risque de coup d'état -> capitulation car découvrait les règles du jeu !
naïveté politique=>avoir une masse critique /sondages /coalitions=> stratégie du peuple conscient, sondage pas baromètre de vote que du rejet =>sacrifices ex vénézuela -> >>boulot colonne vertébrale échanger entre nous pour avancer car le populisme de droite, l'extrème droite, elle avance.
Q :
Mr : /fossilisation du marxisme contemporain aux PC (vécu) 3pts : - longue durée "dictature du prolétariat" alors qu'évolutions engagées, décalage complet donc stratégies inopérantes. a disparu des statuts mais pas des esprits. - /réflexion de spinoza /désirs et affects que jlm a ++intégré préservation de la nature intégré,
Q Mr JLouis /bataille culturelle force du capitalise consommateur incroyable, a dév vraie esthétique a sublimé les objets fabriqués ++
Q Mme : concret /populisme la heurte /origine grecque /péjoratif ~mensonge dans ce mot, langue vivante, véhicule de concepts qui s'agrègent,
Q Mr /raoul : /marxisme guerre, etc le rapport de la super structure voile le rapport de classe, ... renversement de perspectives, on part de l'état des gens, /belgique comment vous articulez /flamands, wallons, identités construites ?
Q fr/be : /anthropocène bien mis en avant /jlm +++ base de construction pour demain criminocène, capitalocène, tous les citoyens du monde constatent qu'on usurpe le monde. Lire Laurent Testo, bonneuil, lfi le sent. ++ jlm a reçu rari ?? /espèces, jour du retournement le 5/5/fr faire comprendre au prolétariat ++++
Q Mr /gauche pas que capital/travail, mais aussi privé/public, baisser les salaires, qu'est-ce que vous faites ?
Q Michèle /2 notions écolo /populisme la classe explose 1% domine le monde donc élargir antiglobalisation et/culture identité nationale souverainisme positif
Rép.
Raoul
/identité pas de vide sans conscience, la q nationale prend de +en+ de place en Belgique rien de nouveau !
La q nat fr est +complexe belgique née en 1830 /anglais+Napoléon
ya une base matérielle lien oligarchie/capital liaison systémique ++
révolutions ac q nationale ex commune de Paris. +q de genre +écologie ya des complexités /agréger ex vénézuela dépend de ton quartier !
cesser d'avoir peur du populisme que les puissants utilisent +++
on cherche notre voie /puissants.
Manu doit écourter pour se rendre à la déambulation ensemble.
ndlr : valoriser ACT
L'Intelligence artificielle crée un monde ultracomplexe mi-réel mi-virtuel, qui exige des médiateurs humains extrêmement doués.
...
L'IA entraîne une explosion des inégalités
...
Si l'IA était dotée d'intelligence générale, elle se suffirait à elle-même, mais elle ne l'est pas, et sa bêtise est indirectement une machine à attiser le populisme.
...
l'IA conduit au régime censitaire : Les gens capables de gérer cette complexité politico-technologique deviennent la nouvelle aristocratie
...
IA friendly : Comme l'IA ne comprend rien, n'a aucun bon sens ni esprit critique, nous devons lui traduire le monde en le tagguant, ce qui accélère la fusion du réel et du digital
...
biais de l'IA : Les IA génèrent un nombre explosif de biais que seules d'autres IA en coordination avec des super-experts humains pourront dépister et corriger