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Spectacle de rue - Tours, Journée mondiale de l'eau
Un numéro d'illusionnisme pour utopistes.
Musique
Калинка-калинка Les Choeurs de L'Armée Rouge Chantent Noël
"Et si les morts pouvaient aider les vivants à transformer le monde ?", nous invite à penser Vinciane Desprets, dans son nouveau livre, "Les Morts à l'oeuvre". Revivre en travaillant moins, c'est l'utopie réaliste à laquelle nous convie Hadrien Klent, puisque "La vie est à nous"...
Avec
- Vinciane Despret Philosophe, professeure à l’université de Liège
- Hadrien Klent Écrivain
Vinciane Despret
Et s’ils étaient toujours là ? Dans les notes d’une musique, un jardin perpétuellement fleuri, une sculpture ? Et si nos morts, à travers la médiation d’une œuvre d’art créée en leur souvenir, avaient le pouvoir de nous faire bouger, nous transformer, nous augmenter, peut-être, même de changer le monde ? C’est la thèse de notre première invitée ce soir : la philosophe Vincianne Despret, dans son dernier ouvrage, Les morts à l’œuvre (La Découverte, 2023).
Hadrien Klent
Libérer les humains du travail, c’est la proposition d’Emilien Lelong, économiste fictif imaginé par Hadrien Klent dans son roman, Paresse pour tous (2021). Après le succès de ce premier tome, l’auteur revient avec La vie est à nous (2023) pour appliquer le programme de son héros devenu Président de la République. Il imagine un monde nouveau dans lequel la notion de « coliberté » remplace celle de « paresse », un monde où la durée légale de travail est passée à quinze heures hebdomadaires…sans que le pays ne s'effondre ! Convaincu qu'un modèle alternatif est possible, Hadrien Klent affirme qu’une utopie politique peut bel et bien être réaliste et nous explique pourquoi.
Chroniques
- Pierre Schneidermann de chez KONBINI nous emmène faire un tour sur Youtube, où se déroule une petite révolution quant au doublage automatique des vidéos... Fini les sous-titres ?
- Et Emmanuelle Vibert de la revue WE DEMAIN nous parle de ces médecins «ambulants» qui vont rejoindre la «flotte de services itinérants» qui sillonnent de nouveau nos régions suite à une annonce d'Elisabeth Borne en juin dernier.
Chroniques
- Comment les morts peuvent-ils augmenter la vie ?
- Et si les morts pouvaient aider les vivants à transformer le monde ?
- Comment les morts peuvent-ils augmenter la vie ? Comment peuvent-ils nous aider à trouver notre place, à transformer nos liens, nous faire voyager, enquêter et pourquoi pas transformer le monde ? C’est la thèse la philosophe Vincianne Despret. Des idées pour un monde nouveau 9 min
Clés Sciences et Savoirs Philosophie Vinciane Despret
Révolutions démocratiques, féministes, écologiques
Contact ezln30@riseup.net
En avril et mai 2021, à Nîmes, un cycle de trois conférences-débats est organisé sur les thèmes suivants :
Rojava (15 avril)
Chiapas (29 avril)
L’autogestion, utopie concrète (05 mai)
Au milieu de notre désarroi, de nos colères et de nos découragements, prenons le temps d’écouter et de réfléchir, à l’invite des zapatistes du sud du Mexique, aux « personnes qui partagent les mêmes préoccupations et des luttes similaires, toutes les personnes honnêtes et tous les en-bas qui se rebellent et résistent dans les nombreux recoins du monde pour la VIE. »
Nous vous proposons de venir partager trois conférences-débat pour faire le point sur ces raisons d’espérer et de penser le monde via des mondes que trop souvent l’on ignore : le Rojava et sa révolution confédéraliste démocratique, le Chiapas zapatiste et insurgé pour finir par une réflexion sur le renouveau et l’actualité de l’autogestion.
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Cette vidéo est pour celles et ceux qui, en 2020, doutaient qu'il soit encore possible de faire quelque chose. On est en 2030, et je suis fier de ce qu'on a pu accomplir. 👍 Merci à toutes celles et ceux qui laisseront un pouce bleu et surtout : Partagez ! C'est sympa !
- AVERTISSEMENT : Cette vidéo donne une vision possible d’un avenir désirable à horizon 2030, un avenir qu'on aura réussi à arracher, malgré les crises et les chocs qu’on aura traversés. Antoine de Saint-Exupéry nous disait : "Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le coeur de tes hommes et femmes le désir de la mer.” Voici donc notre vision de ce que la mer pourrait être avant de la prendre. J'espère qu'on construira le bateau ensemble. Partagez la vidéo si cet avenir désirable vous parle !
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Un grand grand remerciement aux habitants de l'habitat partagé du 42, ainsi qu'à Jardin'Envie (tout particulièrement à Felix et Valérie pour leur accueil) !
Musique : B.O. du film "Good Bye, Lenin"
Catégorie People et blogs 474 commentaires
Connue / https://twitter.com/PartagerCSympa/status/1265687849590034432
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Partager C'est Sympa @PartagerCSympa
"La rage on l'a tous ressentie. Sauf qu'on avait déjà commencé à s'organiser sans eux, on a juste continué sur notre lancée. On a presque sans faire exprès repris le pouvoir en fait."
6:54 PM · 27 mai 2020·- 12 Retweets -24 J'aime
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https://www.kisskissbankbank.com/fr/p...
Bien moins célèbre que ses consœurs d’Égypte ou de Mésopotamie, la civilisation de l’Indus est pourtant l’une des plus prospères de l’âge du bronze. Entre prouesses techniques et absence de traces d’un quelconque pouvoir militaire ou religieux, beaucoup d’interrogations subsistent sur son organisation socio-politique. Alors, avons-nous affaire à une utopie urbaine précoce ou un simple reflet de notre imagination?
Aurore Didier, archéologue et directrice de la mission archéologique de l’Indus, nous rejoint pour discuter des énigmes et fantasmes autour de cette civilisation perdue.
Catégorie Actualités et politique 38 commentaires
Transcription : ... au pakistan et une partie de l'inde ... son écriture n'a pas encore été déchiffrée ... artisanat des parures, travail de la faïence, des coquillages, ... système hétérarchique, reposant sur des corporations et la coopération
... Une contre-histoire d’Internet (XVe-XXIe siècle) débute par le constat d’un double échec. Le premier est celui des promesses émancipatrices portées par les pionniers d’Internet. L’informatique et les réseaux devaient permettre l’émergence d’une société plus libre et plus démocratique. Or c’est exactement l’inverse qui s’est produit.
Internet, après s’être introduit dans nos vies, est devenu un outil de surveillance et de contrôle entre les mains des États et des entreprises. « Au point où il est raisonnable de penser qu’il aurait été préférable que jamais l’ordinateur ne fût inventé. »
Le second échec est en partie personnel, celui de l’auteur, sociologue mais également hacktiviste, membre fondateur de l’association de défense des libertés numériques La Quadrature du Net. Félix Tréguer a participé à la plupart des grandes batailles militantes de ces dernières années, dont beaucoup se sont soldées par des défaites. Malgré tous leurs efforts, et les révélations d’Edward Snowden en juin 2013, les hacktivistes n’ont pas réussi à empêcher l’adoption des multiples lois liberticides ni à ralentir l’emprise des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) sur nos vies privées.
Ce sont en outre les idéaux mêmes des pionniers de la contre-culture numérique qui ont été récupérés et retournés contre les usagers. Un renversement qui a plongé la technocritique dans une impasse théorique dont elle peine à sortir.
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Jusqu’à présent, les stratégies militantes ont reposé sur « des approches éthiques, juridiques, technologiques ou organisationnelles » visant à « tenter de corriger les pires aspects des technologies modernes ». Le problème est que technologie et pouvoir forment un couple marchant main dans la main. Pour être efficace, l’hacktivisme doit donc avant toute chose opérer une « disjonction » entre pouvoir et technologie.
Or, poursuit le sociologue, « à l’heure où le Big Data et l’intelligence artificielle s’accompagnent d’une recentralisation phénoménale des capacités de calcul, un tel découplage entre pouvoir et informatique paraît moins probable que jamais. Et si l’on admet qu’il n’adviendra pas dans un futur proche, alors il est urgent d’articuler les stratégies classiques à un refus plus radical opposé à l’informatisation du monde ».
En clair : « Ce qu’il nous faut d’abord et avant tout, c’est débrancher la machine. »
Félix Tréguer, L’Utopie déchue. Une contre-histoire d’Internet (XVe-XXIe siècle), Fayard, septembre 2019, 351 pages, 22 €.
Temps de lecture 3 min
Nous avons eu la chance de voir le nouveau documentaire de Philippe Borrel. Un conseil : ne le loupez pas, et surtout emmenez-y vos proches qui ne comprennent pas pourquoi vous les bassinez avec « vos trucs de libristes, là »…
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on y voit apparaître tonton Richard (the Stallman himself), l’ami Calimaq, les potes de Mozilla ou notre Pyg à nous, hein… C’est parce que ce documentaire montre que la palette du Libre s’étend très largement au-delà du logiciel : agriculture, outils, santé, autogestion… Il montre combien le Libre concrétise dès aujourd’hui les utopies contributives de demain, et ça, bizarrement, ça nous parle.
Sans compter que sa bande annonce a le bon goût d’être présente et présentée sur PeerTube :
https://peertube.fr/videos/watch/c9d0d086-3963-4e72-a6ab-951723a424d8
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toucher les cœurs et les pensées de nos proches dont le regard divague au loin dès qu’on leur parle de « logiciels », « services », « clients » et autre « code-source »… et qui ne comprennent pas pourquoi certaines variétés de tomates anciennes ont circulé clandestinement dans leur AMAP, ou qui s’indignent de la montée du prix de l’insuline et des prothèses médicales.
38 minutes
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Gauthier rêvait d'une société sans limites, il est devenu citoyen de Liberland, micro-nation ultralibérale autoproclamée entre la Croatie et la Serbie. Wolfram, tiraillé entre plusieurs identités dans le sud Tyrol veut l'autodétermination pour sa région. Catharina à Copenhague tente de faire perdurer un rêve hippie.
Utopies © Radio France / Claire Braud
Bienvenue 2019 ! Et pour cette première émission, on a choisi d’appeler des gens un peu partout sur ce continent, qui ont eu l'idée folle de vouloir créer un pays, une micro-nation ou de revendiquer l’autonomie de leur territoire. Parfois leurs projets sont anecdotiques, drôles ou poétiques, parfois ils sont ambitieux ou un peu effrayants. Ils sont en tout cas intéressants parce qu’ils remettent en cause des certitudes sur la citoyenneté, sur nos droits et devoirs, sur la vie en communauté et sur la démocratie.
Leurs modèles, hors systèmes, nous interrogent, sur nos systèmes à nous.
Gauthier Lamothe est citoyen du Liberland
Pays qu'il est en train de "construire" avec des personnes originaires du monde entier. Il est en charge de la communication interne et externe du Liberland, il fait de la médiation et parfois anime l’agenda quand le gouvernement fait des réunions. Le Liberland se situe dans une courbe du Danube entre Serbie et Croatie qui n'est revendiquée par aucun de ces deux pays. Il s'agit pour le moment d'un terrain de 7 km carrés peuplé de sangliers, de cerfs, de moustiques. Une micro-nation ultra-libérale non reconnue autoproclamée en 2015 par un entrepreneur libertarien tchèque. Leur drapeau à eux, ils le veulent doré barré de noir. Le liberland serait un pays avec quasiment pas de règles imposées par l'Etat, une grande liberté et une capacité des citoyens à s'auto-réguler. Une Nation où les drogues, les armes seraient en libre circulation, où la justice serait rendue par des arbitres choisis par les parties. Ils se posent des question sur la légitimité, le vote, l'exercice de la démocratie et l'expression de la majorité.
Le site officiel du Liberland
Wolfam a 21 ans, il est germanophone, sa mère est tyrolienne. Lui revendique l'autonomie du Sud-Tyrol.
Enfant, sa grand-mère n'avait le droit de parler qu’italien, on lui interdisait de parler allemand et de retour à la maison on lui interdisait de parler italien. Il existait des écoles souterraines cachées dans des catacombes où le soir, après l’école italienne obligatoire ils apprenaient l’Allemand en secret.
Wolfram dit que lui comme sa grand-mère est donc né en Italie, mais qu’il ne se sent pas Italien, ni d’ailleurs Autriche, il se sent surtout perdu.
Le Sud-Tyrol fait partie de la région la plus riche d’Italie et ils ont obtenu un statut d’autonomie territoriale depuis 1972 qui accorde à la région un fort contrôle de sa gouvernance mais aussi seulement 10 % des impôts payés par les contribuables là bas sont effectivement reversés à Rome.
Le rêve de Wolfram ce serait que le Sud-Tyrol ait sa propre monnaie, ses propres lois, pour qu’ils puissent, comme il dit, eux-mêmes décider.
Un article du Figaro sur le Sud Tyrol
Catharina a 27 ans, elle vit à Christiania
Cet espace autonome dans Copenhague, ancien squat, connu notamment parce que la vente de cannabis y est autorisée. Elle y travaille comme guide parce que le quartier est devenu assez touristique et visité par environ 1 million de touristes par an.
Elle cohabite dans une communauté mixte avec des familles, des mères et des pères célibataires. Ils partagent une grande cuisine et un salon. Chacun a son petit appartement à l’étage, de petits espaces afin qu'un maximum de personnes puissent vivre à Christiania. Ils organisent des tours pour les tâches quotidiennes de la communauté, cuisine et ménage. Pour habiter Christiania, il faut qu'une place se libère, se porter candidat et être sélectionné par les autres habitants.
Le projet a été fondé en 1971 et c’est encore aujourd’hui une communauté hippie. Il n’y avait pas d’infrastructures au début donc les hippies ont tout construit depuis les égouts jusqu’à l’électricité dans toutes les maisons. Les habitants paient un impôt pour la vie de la cité. La marijuana y est en vente libre.
Catharina nous raconte comme les décisions sont prises, comment rien ne se fait à la majorité mais comment la consensus est toujours recherché.
Un article du Monde sur Christiania
Programmation musicale :
William Z Villain - Something beautiful
Utopies
Utopies © Radio France / Claire Braud
L'équipe
Caroline Gillet productrice
Anne Weinfeld Réalisatrice
Martine Meyssonnier Attachée de production
Mots-clés : Monde Union Européenne Société mouvement social
#Environnement #Utopie
Enseignant en permaculture, Rob Hopkins est connu pour avoir lancé le Transition network, ou mouvement de Transition, en 2006, dans sa ville britannique de Totnes. Partant notamment du constat de l’épuisement inéluctable des énergies fossiles et de leurs dégâts sur l’environnement, il prône la transition vers un mode de vie plus résilient, qui apprenne à se passer du pétrole, relocalise les activités, développe l’auto-organisation et promeuve la justice sociale. Le mouvement a depuis pris de l’ampleur, et des villes entrent dans le réseau de la transition dans une cinquantaine de pays. De passage à Paris, Rob Hopkins donnait une conférence à la REcyclerie le 21 novembre. Nous en avons profité pour lui demander si la Transition pouvait sauver le monde de sa destruction annoncée.
Les questions sur la nature du mouvement La France insoumise et sur son fonctionnement reviennent de manière récurrente sur la scène médiatique. C’est au point où, pour un observateur peu informé, LFI n’a aucune vie démocratique, se résume à la personnalité, voire aux foucades, de son « Lider Máximo » perçu par certains - pas forcément bien intentionnés - comme un Gourou...
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Les questions sur la nature du mouvement La France insoumise et sur son fonctionnement reviennent de manière récurrente sur la scène médiatique. Certains Insoumis participent eux-mêmes à ce débat public en s’exprimant à travers tribunes, lettres ouvertes et commentaires divers publiés au bas d’articles de presse, ou dans des posts de blogs multiples et variés (par ex : https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-boudine-0 ou https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau et même https://blogs.mediapart.fr/alberteins ;-)).
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qui a entendu parler de la préparation de la Convention de LFI qui se déroule en ce moment avant que, les 8 et 9 décembre, se tienne à Bordeaux la réunion de clôture de cet moment essentiel de la vie du mouvement ?
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il faut l’affirmer ici, La France insoumise est une utopie en devenir.
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Elle est complexe, diverse, inquiète d’elle-même. Elle est tout sauf sa caricature médiatique souvent réduite à des « fake news ». On peut observer tout cela dans l’ensemble des moments de la préparation de ladite Convention dont le site de LFI rend compte au jour le jour. On y découvre que rien n’y est tabou, que la personnalité de JLM, les modalités de la constitution de la liste pour les Européennes, la place et la signification du rapprochement avec la gauche socialiste qui vient de quitter le PS, les relations avec le PCF, le mode de dénonciation des médias dominants, le fonctionnement – opaque ou pas – de la direction du mouvement et du système de cooptation sur lequel elle repose, le conflit – ou pas – entre « horizontalité » et « verticalité » au sein de LFI, le choix des thèmes ou des slogans de campagnes (y compris l’approche de l’immigration, la place faite aux questions de « l’écosocialisme » ou bien l’idée du « référendum anti-Macron » pour les Européennes), le rôle du groupe parlementaire et les formes de son expression, tout y est en débat et le débat est public ! Et il est d’une grande richesse.
Sur le site de LFI on peut lire les centaines de contributions d’Insoumis sur le thème « Quelles améliorations pour rendre notre mouvement plus efficace et répondre à nos objectifs ? ». On peut aussi lire la synthèse qui en est issue, à ce stade, et comment cette synthèse a été construite.
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En attendant le résultat de la législative partielle d’Évry et de connaître le score des Européennes, la tenue de la Convention de décembre et la façon dont les Insoumis s’en saisissent pour manifester leur appui au mouvement me semble un bon indicateur de la santé, de la vitalité, de celui-ci.
Et, en tous cas, quiconque s’intéresse à La France insoumise, de l’extérieur ou comme partie-prenante, a intérêt à consulter régulièrement le site de LFI et même à y contribuer, spécialement dans cette phase de réflexion démocratique que constitue la Convention de LFI :
https://lafranceinsoumise.fr/
L'auteur
Michel Pinault
Historien, membre du Groupe d'histoire sociale (GHS), recherches sur l'histoire des sciences et des milieux scientifiques.
Montrouge 92120/ Les Vigneaux 05120 - France
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Conférences Utopia
Conférencière : Corinne Vezzoni, architecte, prix Femmes Architectes en 2015
Discutants : Christophe Laurens de l’Institut Momentum, enseignant dans le master Alternatives urbaines de Vitry/Seine et Jean-Pierre Hardy, conseiller municipal d’Auzeville
Cette conférence a eu lieu à Paris le 12 décembre 2017
La ville intensive n'est plus compatible avec l'anthropocène,
Framasoft vous invite à embarquer dans une aventure commune : explorer les mondes numériques où l’humain et ses libertés fondamentales sont respectés, et ce jusque dans la conception des outils.
Dans ce voyage prévu de 2017 à 2020, cherchons ensemble comment concrétiser des outils numériques qui faciliteront les contributions de chacun·e, dans tous nos domaines d’action et de création.
2017-2018 : Créer et proposer des outils
À Framasoft, fort·e·s de trois années passées à Dégoogliser Internet en proposant plus d’une trentaine de services alternatifs, on sait que les services en ligne des géants du Web ne font pas que siphonner nos vies numériques : par leur conception même, ils façonnent nos usages, nos actions et notre pensée.
Dans ce premier monde à explorer, les services en ligne sont conçus différemment, et respectent les vies de chacun·e et les diversités qui composent nos réseaux. Un monde où sont conçus des outils numériques facilitant l’exposition commune de nos idées, nos opinions, nos rencontres… et même de nos vidéos !
2018-2019 : Transmettre les savoir-faire
Les géants du Web se sont créés en centralisant nos données, avec des services séduisants qui enferment nos existences numériques dans de gigantesques silos emplis de nos data : des traces de nos clics, de nos échanges et de nos vies. Reproduire ce modèle centralisateur, ce serait concentrer les pouvoirs et les dangers qui vont avec.
Allons découvrir ensemble un monde où l’on ne met pas toutes nos vies dans le même panier numérique ! Un monde où, face aux centres commerciaux de nos données, s’organisent des « AMAP » du numérique, qui proposent des services web dans la proximité et l’échange. Un monde où fleurissent CHATONS, nuages personnels, entraides à la formation et pollinisations internationales.
2019-2020 : Inspirer les possibles
Il y a une vision derrière les services que nous proposent les géants du Web. Celle qui réduit notre intimité à de la marchandise pour les annonceurs publicitaires. Celle qui nous réduit au rôle de consommatrices et de consommateurs qui abandonnent leurs libertés pour plus de confort. De fait, il n’y a pas de place dans leurs propositions pour des outils numériques facilitant les possibles, la contribution et l’éducation populaire.
Reste un monde encore bien inconnu à co-créer et défricher ensemble, garni d’outils pensés pour développer de nouvelles façons de faire en commun, de faire des communs. Un monde qui s’inspire des pratiques de nombreuses communautés (dont celles du logiciel libre), pour aider chacun·e à choisir les outils qui lui correspondent, atteindre l’autonomie numérique, collaborer différemment et partager les connaissances.
Campagne commencée le 09/10/2017