Publié dans Consommer de la culture, Matériel, Naviguer sur Internet, Produire du contenu, S’informer
Si Windows et macOS ont toujours régné en maîtres sur les ordinateurs personnels, ce n’est pas plus parce qu’ils sont plus ergonomiques ou stables que des distributions Linux grand public1. C’est parce que l’immense majorité des vendeurs de PC les vendent exclusivement sous Windows, tandis qu’Apple vend ses machines exclusivement sous macOS.
Il existe pourtant de nombreux vendeurs et assembleurs qui proposent des PC avec des distributions Linux, parfois même exclusivement. Cet article en propose une sélection non exhaustive, n’hésitez pas à partager d’autres bons plans éprouvés dans les commentaires.
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Sommaire Tuxedo why! open computing Framework PCvert system76 Bonus D’autres vendeurs à connaître ! Des smartphones sans Google chez Murena Louer son matériel chez Commown
Connu / https://mastodon.top/@louisderrac@mastodon.zaclys.com/110900378576539511
Mauvaises ondes
La cour d'appel de Turin a reconnu comme maladie professionnelle la tumeur d'un homme ayant travaillé pendant 15 ans avec son téléphone portable près du visage. Son employeur, Telecom Italia, a été condamné à lui verser des indemnités.
citée par le journal il Fatto Quotidiano https://www.ilfattoquotidiano.it/2020/01/14/cellulare-e-tumori-corte-di-appello-di-torino-conferma-nesso-tra-uso-e-cancro-allorecchio-spesso-studiosi-sono-in-conflitto-dinteresse/5670261/
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Cette décision entre en contradiction avec les conclusions rendues il y a quelques mois par l'Institut supérieur de la santé italien. Dans un rapport rendu en août 2019, cette autorité publique estimait que les données disponibles ne permettaient pas d'associer l'utilisation du téléphone portable avec un risque accru de tumeur. Elle indiquait cependant que des éléments manquent encore pour évaluer précisément l'effet à long terme d'une utilisation commencée pendant l'enfance.
Lire aussi
Danger des ondes de portables : en route vers un "phonegate" ? https://www.marianne.net/societe/danger-ondes-telephones-portables-en-route-vers-un-phonegate
Clés : santé ; numérique
téléphon(i)(e)(s)_mobil(e)(s)-téléphon(i)(e)(s)_portable(s)
Publié dans Données personnelles et vie privée
Tagué communs, données personnelles, droit social, Facebook, graphe social, portabilité, subordination
L’année 2018 aura été marquée par une longue litanie de scandales impliquant le réseau social Facebook, à tel point que le Guardian en a tiré un Best Of (ou Worst Of…) assez croustillant.
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Le terme de « suicide collectif » paraît ici assez approprié. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : même si collectivement, la nocivité de Facebook apparaît de plus en plus évidente, il reste pour beaucoup d’utilisateurs difficile – à titre individuel – de prendre la décision de quitter la plateforme. Dans une telle situation, l’habituel « Privacy Paradox »
https://www.rsln.fr/fil/privacy-paradox-les-cles-pour-comprendre/
est redoublé par un dilemme du prisonnier,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dilemme_du_prisonnier
car c’est la trame même de nos liens sociaux qui se transforme en filet capturant les utilisateurs du réseau. Quitter la plateforme revient pour l’individu à se couper de relations chargées de sens et d’affects et nul ne souhaite être le premier à franchir le pas (avec le risque d’être aussi le seul).
Cette capacité des plateformes à retourner la puissance des liens sociaux contre leurs utilisateurs matérialise un pouvoir de contrainte redoutable contre lequel le droit devrait offrir une protection adéquate.
Or ce n’est pas le cas actuellement, car si le droit envisage la protection des données personnelles des individus pris isolément, il a encore énormément de mal à saisir ces mêmes données dans leur dimension collective.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/05/25/les-donnees-personnelles-un-enjeu-collectif_5304520_3232.html
Nos liens sociaux ne font en effet pour l’instant l’objet d’aucune reconnaissance juridique : il n’existe pas même dans les textes de notion qui permettrait de les qualifier. C’est pourtant à cet endroit précis que se situe l’enjeu principal sur lequel il faudrait agir pour desserrer le pouvoir de contrainte des plateformes.
Heureusement, quelques pistes semblent s’ouvrir pour aller dans cette direction, notamment celle de l’établissement d’une « portabilité sociale » des données personnelles, permettant de dépasser les apories du droit à la portabilité tel qu’il est notamment défini dans le RGPD. https://www.cnil.fr/fr/le-droit-la-portabilite-en-questions
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Facebook n’accumule pas des données personnelles pour s’en réserver l’usage à titre exclusif. Le propre de son fonctionnement est au contraire d’ouvrir le graphe social
http://www.internetactu.net/2007/09/28/comprendre-le-graphe-social/
constitué à partir de l’enregistrement de nos relations à des entreprises-tierces. Contrairement à un contresens largement répandu, Facebook ne « revend pas » les données personnelles à ses partenaires (ce n’est pas un Data broker, https://www.zdnet.fr/actualites/data-brokers-aux-etats-unis-votre-vie-privee-est-en-vente-39789295.htm
même s’il a pu envisager d’adopter ce modèle https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/12/05/le-parlement-britannique-diffuse-250-pages-de-documents-internes-de-facebook_5393239_4408996.html) : il ouvre à d’autres des droits d’usage sur ce graphe, afin qu’ils puissent effectuer du ciblage publicitaire à partir des catégories figurant dans ce schéma. Et c’est donc indirectement sur la publicité que Facebook génère ses mirobolants profits.
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L’affaire Cambridge Analytica avait déjà montré que Facebook a laissé pendant longtemps ses API largement ouvertes aux développeurs-tiers afin de maximiser la valeur d’usage de son graphe et donc son attractivité. Les accès privilégiés octroyés à Apple, Microsoft, Yahoo, Amazon, Netflix ou Spotify dont nous avons appris l’existence cette semaine relèvent de la même logique. En réalité, ce qui a construit la position centrale de Facebook au sein du capitalisme de surveillance, ce n’est pas d’avoir monopolisé le graphe social, mais au contraire d’en avoir fait une ressource partagée sous la forme de ce que l’on pourrait appeler un « Commun du Capital ».
Docker est un logiciel libre qui automatise le déploiement d'applications dans des conteneurs logiciels5. Selon la firme de recherche sur l'industrie 451 Research, « Docker est un outil qui peut empaqueter une application et ses dépendances dans un conteneur isolé, qui pourra être exécuté sur n'importe quel serveur ». Ceci permet d'étendre la flexibilité et la portabilité d’exécution d'une application, que ce soit sur la machine locale, un cloud privé ou public, une machine nue, etc.6.
Docker étend le format de conteneur Linux standard, LXC, avec une API de haut niveau fournissant une solution de virtualisation qui exécute les processus de façon isolée7. Docker utilise LXC, cgroups, et le noyau Linux lui-même6. Contrairement aux machines virtuelles traditionnelles, un conteneur Docker n'inclut pas de système d'exploitation, s'appuyant sur les fonctionnalités du système d’exploitation fournies par l'infrastructure sous-jacente8.
La technologie de conteneur de Docker peut être utilisée pour étendre des systèmes distribués de façon qu'ils s'exécutent de manière autonome depuis une seule machine physique ou une seule instance par nœud. Cela permet aux nœuds d'être déployés au fur et à mesure que les ressources sont disponibles, offrant un déploiement transparent et similaire aux PaaS pour des systèmes comme Apache Cassandra, Riak ou d'autres systèmes distribués9.
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Docker a été développé par Solomon Hykes pour un projet interne de dotCloud, une société proposant une plate-forme en tant que service, avec les contributions d'Andrea Luzzardi et Francois-Xavier Bourlet, également employés de dotCloud, entreprise française. Docker est une évolution basée sur les technologies propriétaires de dotCloud, elles-mêmes construites sur des projets open source.
Docker a été distribué en tant que projet open source à partir de mars 2013 7.