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Mine de lithium dans l'Allier : le rapport qui dévoile une bombe toxique
Il y a un an, le gouvernement a annoncé l’ouverture, dans l’Allier, de la plus grande mine de lithium d’Europe. D’après
Article : Décision historique : les communautés indigènes et les assemblées socio-environnementales arrêtent les compagnies minières de lithium
Publié : 19 avril 2024 à 15 h 30 min
Auteur : entreleslignesentrelesmots
Catégories : Amérique Centrale et du Sud, Ecologie
Dans un coup dur pour les multinationales du lithium et le gouvernement de Catamarca, la plus haute cour provinciale a interdit la délivrance de nouveaux permis et exigé la réalisation d’études d’impact pour tous les projets miniers de la région. La plainte a été déposée par les communautés de Diaguita et les assemblées socio-environnementales. Chronique d’un […]
Eramet, groupe minier et métallurgique français, et Électricité de Strasbourg, énergéticien alsacien et producteur ...
Connu / TG le 5/03/24 à 16:25
"On n'est pas du tout rassurés pour l'instant parce qu'on a aucune idée du process." Et si l'usine de conversion, dans l'agglomération de Montluçon, doit fonctionner avec les eaux usées de la station d'épuration, France nature environnement s'inquiète plus particulièrement pour le site d'Echassières où il faudra aussi de l'eau, prélevée cette fois dans le milieu naturel mais que l'entreprise promet de recycler à 90%.
L'industriel Imerys a choisi l'agglomération de Montluçon pour implanter son usine de conversion de lithium. Satisfaction ...
Connu / TG le 22/02/24 à 11:59
Le projet EuGeLi a porté ses premiers fruits. L'unité d'extraction de lithium construite sur une centrale géothermique ...
Connu / TG le 21/02/24 à 16:27
Dos memorándum de entendimiento sobre el litio y cobre fueron firmados entre representantes de ambos países, donde participarán centros de investigación franceses ...
Connu / TG le 09/06/23 à 20:34
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Le Chili cède aux investissements français pour une exploitation "durable" du cuivre et du lithium
Deux protocoles d'accord sur le lithium et le cuivre ont été signés entre des représentants des deux pays, impliquant des centres de recherche français et des acteurs publics chiliens.
Deux protocoles d'accord ont été signés vendredi par les gouvernements chilien et français, dans le but de permettre l'investissement étranger pour l'exploitation "durable" du cuivre et du lithium, à travers la promotion de projets de recherche.
La ministre des mines, Marcela Hernando, a annoncé qu'il s'agissait de la participation de centres de recherche français avec des acteurs publics chiliens, notamment la Commission chilienne du cuivre (Cochilco) et l'Entreprise nationale des mines (Enami).
"Dans le cas de l'Enami, nous travaillerons sur l'hydrogène vert comme source d'énergie pour les petits mineurs chiliens, et dans le cas de Cochilco, nous allons réaliser une étude sur les chaînes de valeur réalisables dans notre pays en ce qui concerne le lithium", a-t-elle déclaré.
Le ministre a souligné qu'il s'agissait d'un échange fructueux et s'est félicité du fait que de nombreuses entreprises françaises sont intéressées par l'implantation et la valorisation des minerais et métaux chiliens dans le pays.
Pour sa part, le ministre délégué au Commerce extérieur, à l'Attractivité et aux Français de l'étranger, Olivier Becht, a déclaré que "nous ne sommes pas seulement venus chercher des opportunités d'affaires pour le lithium et, donc, pour créer des batteries et réaliser la transition énergétique en Europe. Nous souhaitons le faire, d'abord, dans le cadre d'une prospérité commune au Chili et à la France avec des chaînes de valeur qui produiront de la valeur ajoutée ici au Chili et pour les Chiliens".
Accompagné d'une délégation composée d'opérateurs de recherche (CEA et BRGM) et d'entreprises françaises du secteur (Eramet, Geolith, Blue Solutions, Stellantis, Nexans, Vridian Lithium), il s'est engagé à "innover à partir de la recherche pour un développement qui protège l'environnement avec une responsabilité sociale dans l'extraction minière".
À cet égard, il a réaffirmé l'intention que "les communautés locales, comme les peuples autochtones, soient respectées sur un pied d'égalité".
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Nous partons dans les gisements de lithium du Pérou. Perdu dans les montagnes, à 5000m d'altitude, ce gisement encore en phase d'exploration serait le 3e au monde, et le plus important d'Amérique latine. Il appartient à un conglomérat minier canadien, American Lithium. Les pieds dans la neige et les mains dans le minerai, nous vous emmenons sur la route du lithium.
Dans une région très riche en minerais mais où règne une forte pauvreté, comment ce contraste est-il vécu par la population ? Nous sommes allés á la rencontre des habitants
Connu / TG le 31/05/23 à 06:11
Automotive Cells Company (ACC) a inauguré ce 11 mars son usine pilote à Nersac, près d'Angoulême. C'est là que la co-entreprise entre Total Saft et Stellantis, qui associera bientôt Mercedes, va tester, roder et optimiser les lignes de production de batteries lithium-ion des futures gigafactories française et allemande. Mais plusieurs gros défis restent à surmonter.
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Sortie de terre en seulement treize mois, cette usine pilote ou "centre d'excellence industrielle" constitue la deuxième des quatre briques déployées par la co-entreprise créée en 2020. Avec déjà 450 salariés et 700 prévus fin 2022, ACC veut devenir dans quelques années rien de moins que "le leader européen des cellules et modules de batteries pour véhicules électriques", comme le martèle Yann Vincent Le directeur général d'ACC
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Valider, régler, optimiser, former
Quelques mois après le centre de R&D implanté à Bruges, dans la banlieue bordelaise, avec déjà plus de 300 collaborateurs, c'est donc au tour de l'usine pilote de Nersac d'être inaugurée. Suivront l'usine géante de Douvrain, dans le Pas-de-Calais, en 2023, puis la gigafactory jumelle à Kaiserslautern (Allemagne) en 2025. En rythme de croisière, ACC ambitionnera alors de produire suffisamment de modules pour équiper entre un et deux millions de véhicules par an pour viser 10 % d'un marché européen évalué, toutes choses égales par ailleurs, à un besoin annuel de 12 à 14 millions de batteries électriques en 2030. Pour cela, "l'Airbus des batteries" devra continuer à avancer vite au regard des nombreux projets concurrents sur le sol européen dont notamment Verkor (France), Envision ou encore Northvolt (Suède).
Rubriques Asie Économie Afghanistan Quartz - New York
Lapis-lazuli dans une échoppe à Kaboul, en 2016. Les talibans ont financé leur insurrection en exploitant les gisements de cette pierre semi-précieuse. MOHAMMAD ISMAIL / REUTERS
Le pays a d’immenses ressources en lithium, essentiel à la fabrication des batteries de voitures électriques et de smartphones. Les nouveaux maîtres du pays sauront-ils exploiter ces gisements évalués à 1 000 milliards de dollars ?
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En entrant dans Kaboul le 15 août, les talibans ont non seulement pris le contrôle du pays mais également gagné la “capacité de contrôler l’accès à d’énormes gisements de minerais essentiels à l’économie mondiale”, en premier lieu le lithium, ce métal rare utilisé pour les batteries rechargeables des voitures électriques et des smartphones, explique Quartz.
En 2010, l’Afghanistan avait été qualifié par le ministère de la Défense américain “d’Arabie saoudite du lithium”, des géologues ayant découvert “l’ampleur des richesses minérales du pays, évaluées à au moins 1 000 milliards de dollars”. Depuis, le pays livré au conflit, à la corruption et à une administration défaillante n’a guère exploité ce trésor.
Mauvais coup pour les intérêts américains
“Les talibans sont désormais assis sur certaines des ressources stratégiques les plus importantes au monde”, résume Rod Schoonover, responsable du programme de la sécurité environnementale au Council on Strategic Risks, un think tank de Washington. “Alors que les États-Unis cherchent à détacher leurs chaînes d’approvisionnement en énergie propre de la Chine, premier producteur mondial de lithium
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Connu / https://twitter.com/catherinegaste/status/1427910296551710722
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Nicolas Voisin a aimé Catherine Gasté @catherinegaste · 17h
44 - 344 - 369
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Des chercheurs de l’université de Monash en Australie ont mis au point un prototype de batterie au lithium-soufre (Li-S) qui serait deux à cinq fois plus performante que les batteries actuelles, moins onéreuse et plus simple à fabriquer. Mais il reste plusieurs obstacles à surmonter.
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Pour accroître la stabilité des électrodes, les chercheurs australiens ont créé des liens polymériques solides au sein de la microstructure de la cathode. Selon le chercheur Mahdokht Shaibani, cette structure poreuse permet à la batterie de supporter à présent plusieurs centaines de charges, ce qui représente une avancée certaine.
Par ailleurs, une équipe de chercheurs de Singapour utilise une microstructure carbone préexistante, alors que des chercheurs du MIT à Massachussett tentent de coupler le soufre avec une phase de Chevrel (du nom de Roger Chevrel, chercheur au FNRS et inventeur en 1971 des supraconducteurs dits « phases de Chevrel »).
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ndlr: usure prématurée ? ATT
Notre mission est de propulser l’énergie solaire au prochain niveau, celui qui consiste à répondre aux besoins énergétiques de toute la planète. Comme nous travaillons dans l’objectif d’une planète alimentée par l’énergie solaire, nous ne perdons jamais de vue l'engagement aux trois principes qui nous ont guidés depuis le commencement : innovation, qualité et responsabilité.
Tél. : +33 (0)4 84 35 05 55 (France)
Produits Micro-onduleurs Enphase Stockage (dont Lithium Fer Phosphate (LFP)) Envoy Enlighten
Nous sommes fiers de faire partie des associations européennes suivantes : - PV Vlaanderen, Belgique - Swissolar, Suisse - SolarPower Europe - Office franco-allemand pour les énergies renouvelables - Enerplan, France - EuPD Research Top Brand PV Inverters 2017 - Top PV Brand Inverter, EuPD Research
Connu / Mel "
Sujet : Communiqué de Presse_Sun Days_V1 10thDec2019
Date : Tue, 10 Dec 2019 10:40:28 +0000 (UTC)
De : ENPHASE joffre@tecsol.fr"
Ndlr : meilleur rendement du système global selon eux : à vérifier ACT
Cette année, le prix Nobel de chimie a été attribué à John Goodenough, Stanley Whittingham et Akira Yoshino pour leurs travaux cruciaux dans le développement des batteries lithium-ion.
... embauché par Exxon en 1972 pour mener des recherches dans le but de développer une nouvelle batterie ... il décide d’utiliser du disulfure de titane (TiS2) ... la barbe. Le problème est que, les cristaux s’agrandissant à chaque recharge, ils finissent par atteindre la cathode et causer un court-circuit, et, parfois, une explosion de la batterie ... essaie le dioxyde de cobalt (CoO2), qui donne d’excellents résultats ... utiliser du coke de pétrole, un produit des raffineries pétrolières, stable et qui peut stocker des ions lithium ... stable, très légère, a une très grande capacité et délivre une tension de 4 volts ...
A lire aussi : Des batteries Lithium-Ion qui résistent au froid https://www.pourlascience.fr/sd/chimie/des-batteries-lithium-ion-qui-resistent-au-froid-12804.php
Mots-clés Energie énergies renouvelables Géopolitique transition énergétique Union européenne
La transition énergétique bas-carbone en France, dans l’Union européenne (UE) et dans le monde est aujourd’hui déployée de façon inégale et à un rythme trop faible pour préserver le climat et la biodiversité. Les émissions de CO2 poursuivent leur hausse et les engagements des États sont insuffisants : ils placent le monde dans une trajectoire de réchauffement de + 3 °C. Les efforts pour financer des mesures d’adaptation doivent encore être considérablement renforcés.
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La dimension stratégique de la transition énergétique. Défis et réponses pour la France, l’Allemagne et l’Union européenne
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Les enjeux géopolitiques et géoéconomiques liés aux politiques de l’énergie et du climat se complexifient, s’étendent et se renforcent. Aux problématiques liées à la sécurité des approvisionnements en combustibles fossiles qui demeurent aiguës (Ukraine-Russie, Iran-Arabie Saoudite, détroits, terrorisme) s’ajoutent désormais de nouvelles rivalités, desquelles émanent de nouveaux risques voire menaces de nature géopolitique et géoéconomique liés à la transition énergétique : autour des métaux critiques ; autour des technologies, de l’innovation et les chaînes de valeur ; autour de l’accès aux marchés et du contrôle des actifs ; autour de l’établissement et la diffusion des normes, qui sont instrumentalisées pour façonner les orientations technologiques et servir des intérêts industriels ; autour des technologies numériques et des systèmes de pilotage des réseaux.
La maîtrise des chaînes de valeur des technologies bas-carbone est un enjeu de compétitivité, de développement économique, de souveraineté énergétique et de sécurité. Ces technologies stratégiques de la transition énergétiques incluent : le nucléaire civil, les éoliennes terrestres et marines et leurs aimants, la prochaine génération de cellules photovoltaïques et les onduleurs, l’automobile avec le véhicule thermique à haute performance, les batteries, notamment de quatrième génération, pour la mobilité et le stockage de l’électricité, la mobilité hydrogène pour le ferroviaire, les bus et le fret, les systèmes de stockage de l’électricité via l’hydrogène, les technologies de pilotage intelligent des réseaux et de la consommation, les technologies de recyclage, ou encore les technologies de protection face aux risques cyber.
La Chine et les États-Unis ont pris une certaine avance : côté chinois, c’est principalement le résultat d’une volonté étatique forte s’appuyant sur des entreprises publiques et des chaînes de valeur intégrées, une capacité d’investissement et une appétence au risque inégalées. Côté américain, c’est le résultat d’une politique de soutien direct et indirect aux acteurs économiques et d’un écosystème d’innovation historiquement très développé et efficace. Les entreprises américaines et chinoises procèdent également à des rachats d’actifs en Europe dans le domaine des technologies bas-carbone. L’UE dispose d’atouts scientifiques et industriels mais ses politiques publiques ont privilégié le démembrement de ses groupes pour renforcer la concurrence et ouvrir ses marchés, au détriment d’un objectif de leadership technologique.
La France et l’UE ne maîtrisent pas l’extraction et l’enrichissement de la plupart des métaux critiques. Les cellules photovoltaïques sont chinoises, même si plus de la moitié de la chaîne de valeur est européenne et locale. Elles n’ont pas d’avantages sur la technologie de l’éolien onshore, ni sur les batteries de troisième génération dont 50 % sont chinoises. En revanche, l’UE dispose d’un avantage sur les onduleurs de panneaux solaires, sur l’éolien offshore posé et flottant et d’un potentiel sur les batteries solides de quatrième génération ou les batteries à flux, la possibilité d’effectuer des percées dans les nouvelles générations de cellules photovoltaïques, ou encore le recyclage. Enfin, elle a de solides capacités dans le nucléaire civil, l’efficacité énergétique, l’hydrogène et dispose d’une importante industrie automobile qui prend lentement le virage de l’électrification, ainsi que de capacités cyber. Ces atouts doivent être mis à profit pour construire des filières industrielles stratégiques, créer des emplois et de la valeur ajoutée sur le territoire européen et éviter une situation de dépendance technologique.
À l’échelle européenne, la transition énergétique a franchi un palier avec les objectifs 20-20-20 qui sont en passe d’être atteints (sauf pour le niveau des émissions de l’Allemagne pour les secteurs non couverts par le marché carbone, et en dépit d’un ralentissement des progrès dans l’efficacité énergétique). Des objectifs renforcés ont été fixés pour 2030 et les discussions s’ouvrent sur les objectifs et la stratégie 2050. Pour s’inscrire dans une trajectoire de 2 °C et idéalement 1,5 °C, il faut désormais accélérer et approfondir le processus et ainsi franchir une nouvelle étape, bien plus difficile et complexe. Il faut des transformations systémiques dans la gouvernance et les politiques publiques, dans les stratégies des entreprises et les comportements des citoyens. Ces transformations devront aussi susciter un consensus aussi large que possible. En effet, les politiques européennes de l’énergie et du climat ont été établies dans un contexte et pour des objectifs visant l’intégration des marchés et la sécurité des approvisionnements, qui ne correspondent pas à une décarbonation profonde. Le défi sera de les adapter à cette transformation en profondeur.
La France et l’UE sont au seuil d’une phase inédite dans le processus de décarbonation qui requiert un travail d’anticipation, un discours de vérité et de responsabilité sur les objectifs, choix technologiques, coûts et contraintes techniques, opportunités et stratégies de décarbonation car des décisions lourdes et complexes qui engagent l’avenir doivent être prises. Malgré des divergences de fond sur la question du nucléaire civil, le tandem franco-allemand a un rôle d’impulsion essentiel à jouer, à la fois dans la gouvernance globale et européenne de l’énergie, et doit aussi inciter d’autres pays européens volontaires à les rejoindre. Les deux pays mériteraient de faire le pari d’une union franco-allemande du climat qui travaillerait par petits et grands pas, à la fois dans le domaine de la coopération entre les deux pays, de l’UE et de la gouvernance mondiale.
À la veille des prochaines élections européennes, un nouveau pacte pour la transition énergétique pourrait être établi sur la base des recommandations suivantes :
Poursuivre un objectif de neutralité carbone, ou quasi-neutralité, à l’horizon 2050 et revoir à la hausse l’engagement actuel de baisse des émissions de - 40 % en 2030, vers - 43 à - 45 %, pour à la fois tenir compte du renforcement des politiques publiques (Paquets énergie propre et mobilité notamment) mais aussi envoyer un signal fort lors des prochains sommets sur la gouvernance mondiale du climat en septembre et décembre 2019.
Accroître la capacité d’expérimentation des États, des territoires et des villes pour soutenir l’investissement et l’innovation dans les technologies bas-carbone, tout en œuvrant pour des coopérations renforcées dans le domaine industriel et réglementaire. Lancées sur la base du volontariat, ces initiatives pourraient être soutenues et coordonnées par une Agence européenne de la transition énergétique.
Mettre en œuvre une stratégie électrique commune entre la France, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne dans un contexte de réajustements des mix électriques nationaux et de sortie progressive du charbon. Cette analyse des équilibres de production régionaux devra aussi nourrir les réflexions sur le schéma d’interconnexion dans un contexte post-Brexit d’une part, et sur l’opportunité d’un renouvellement du parc nucléaire existant, d’autre part.
Face aux vulnérabilités liées aux métaux critiques, la France et l’UE doivent réagir en favorisant une relance des activités minières responsables sur leur territoire et en liant leur politique d’aide au développement à la mise en œuvre de standards environnementaux et sociaux dans le secteur minier, tout en appuyant les initiatives de traçabilité. Côté demande, quatre volets doivent être poursuivis conjointement : réutiliser, recycler, réduire et réindustrialiser.
Consolider la politique industrielle européenne pour les technologies bas-carbone, en tirant les leçons de l’expérience récente de l’Alliance européenne des batteries. En s’appuyant sur un diagnostic solide du niveau de dépendance technologique actuel et futur et sur un dialogue resserré avec les acteurs académiques et industriels européens, l’UE doit mobiliser tous les outils de politiques publiques à disposition (réglementation et normes, financement, éducation, filtrage des investissements, etc.) pour améliorer la compétitivité-coût et hors coût de l’offre européenne. Dans le même temps, l’UE doit organiser un dialogue franc avec ses partenaires commerciaux pour garantir un accès équitable aux différents marchés.
Enfin, accélérer les travaux liés à la taxonomie pour promouvoir le développement à grande échelle de la finance verte et responsable et ainsi non seulement inciter à des investissements compatibles avec l’accord de Paris au sein de l’UE, mais aussi dans les pays émergents.
En complément de cette refonte de l’agenda domestique européen, l’UE doit ajuster sa stratégie diplomatique et installer un leadership global pour lutter contre le changement climatique. Cela implique d’investir les coopérations bilatérales (UE-Chine, UE-Inde, etc.), de lier les accords de libre-échange à la mise en place d’engagements climatiques ambitieux ou, à défaut, d’évaluer la pertinence d’une taxe carbone aux frontières de l’UE, de s’appuyer sur les instances de gouvernance mondiale comme le G7 et le G20 pour accroître les efforts de maîtrise des consommations et obtenir un arrêt de l’investissement dans les nouvelles centrales à charbon. De nouvelles alliances doivent être constituées pour favoriser une transformation durable des villes et un changement d’échelle du processus d’électrification, en Afrique subsaharienne en particulier. La stratégie de décarbonation de l’UE doit enfin inclure un accompagnement spécifique des efforts déployés dans les pays voisins, orientaux et méditerranéens, pour éviter la constitution d’un nouveau mur climatique aux frontières de l’Europe.
Synthèse dynamique https://ifri.maps.arcgis.com/apps/Cascade/index.html?appid=afd9aa1ed12d4798a9b2956de63d58d7
Connu / https://twitter.com/IFRI_/status/1127881756235923457
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Julien TARDIF a retweeté
IFRI Compte certifié @IFRI_ 2 jil y a 2 jours
.#Infographie : #Lithium et #cobalt (production et ressources), sélection de pays en 2018.
Pour aller plus loin, lire la nouvelle étude @Ifrienergie de Marc-Antoine EYL-MAZZEGA et @CMathieu : "La dimension stratégique de la transition énergétique."
▶️ https://ifri.maps.arcgis.com/apps/Cascade/index.html?appid=afd9aa1ed12d4798a9b2956de63d58d7 …
Apex Energies, Info énergies, L'EnerGeek.com et 7 autres
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