"L'école n'est évidemment l'adversaire de personne, elle est un cadre commun", rappelle Frédéric Worms
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Enseigner : mais comment ? ©Maxppp - Emma Buoncristiani
"L'école n'est évidemment l'adversaire de personne, elle est un cadre commun", rappelle Frédéric Worms - Mercredi 18 octobre 2023 / L'invité de 8h20 : le grand entretien
8h20 - Demorand - Salamé
Dans le cadre de la journée spéciale "Enseigner : mais comment ?" sur France Inter, Léa Salamé et Nicolas Demorand reçoivent Frédéric Worms, directeur de l'École normale supérieure, le philosophe Pierre-Henri Tavoillot ainsi que Marie Cuirot, professeure d'histoire-géographie.
Avec
- Frédéric Worms Professeur de philosophie contemporaine, directeur de l’Ecole Normale Supérieure, philosophe spécialiste de philosophie contemporaine, producteur à France Culture
- Pierre-Henri Tavoillot Maître de conférences à Sorbonne Université, président du Collège de philosophie
- Marie Cuirot Professeure d'histoire-géographie
"Hélas, l'Histoire bégaie", assène Marie Cuirot, professeure depuis 25 ans, lorsqu'on évoque la mort de Dominique Bernard. "Il y a eu beaucoup de peine, de larmes, puis la volonté d'en découdre, de se relever très vite et de continuer le combat. Je n'ai pas peur, parce qu'avoir peur c'est donner raison aux terroristes."
Pierre-Henri Tavoillot dit, lui, "sa colère". "C'était un coup, mais on a aussi vu qu'il y avait des gens formidables sur le terrain, dans l'Éducation nationale mais aussi dans d'autres domaines. Il y avait collectivement ce sentiment qu'il y avait des forces, de la clarté, de la détermination pour mener ce combat." Pour Frédéric Worms, "le mot sidération est très juste. Finalement, tous les Français sont touchés : c'est un crime très précis, le deuxième qui vise quelque chose de très précis. C'est un hommage du crime à ce qui peut lui résister."
"C'est pas un loup solitaire, c'est une stratégie"
L'islamisme "est une idéologie qui a explicitement pour but la destruction de l'école", assure Pierre-Henri Tavoillot. "Pour eux, l'éducation occidentale est un péché. C'est une idéologie cohérente qui considère que toute l'éducation, toute l'émancipation, les Lumières, la rationalité, sont les ennemis à abattre. C'est pas un accident, c'est pas un loup solitaire, c'est une stratégie de conquête."
"Un petit élève de 6e m'a demandé pourquoi on s'en prenait à l'école", raconte Marie Cuirot. "Ce qu'on vise, c'est à la fois ce que l'école représente et ce qu'on y fait. C'est un pilier de la République, en s'attaquant à l'école on s'attaque à la République. Et ce qu'on y fait, c’est la transmission de connaissances, et non pas de croyances. Des choses démontrées, vérifiées. Et on les transmet avec une méthode, un apprentissage de l'esprit critique."
"En général, c'est nous les commentateurs qui disons : on s'en prend à l'école de la République. Et là, [chez le terroriste d'Arras] c’est revendiqué", analyse Frédéric Worms. "Il y a quelque chose de terrible, et une idéologie effectivement très cohérente. Il faut résister d'abord par le savoir, le savoir historique, qui est l'ennemi de l'idéologie par définition."
"Il y a un petit danger, c'est de laisser se répandre l'idée que l'école serait partiale, serait l'adversaire de X ou Y", ajoute-t-il. "Elle n'est évidemment l'adversaire de personne, elle est un cadre commun."
Clés : Société Éducation Collèges – Lycées École maternelle et élémentaire Terrorisme
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Le Média @LeMediaTV Niveau 1 :
"L’assassinat de #SamuelPaty heurte la nation dans ce qu’elle a de plus intime, de plus charnel : la République. Ce bien commun, la France, dans toute sa diversité, entend le défendre contre le #terrorisme et l’#islamisme."
ASSASSINAT DE SAMUEL PATY : LE CHAGRIN ET LA COLÈRE
L’assassinat de Samuel Paty et le combat contre le terrorisme islamiste. On en parle maintenant dans le numéro 92 du p’tit coup de Bourbon.
8:30 PM · 22 oct. 2020·Twitter Media Studio
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Analyse
Le chef de file de la France insoumise s'en est pris frontalement aux Tchétchènes en marge de l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine. Appelant à l'unité nationale, il est sous le feu des critiques, accusé de compromissions avec l'islamisme.
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"Moi, je pense qu'il y a un problème avec la communauté tchétchène en France", a lâché le député de Marseille, faisant référence à l'attentat perpétré par Abdouallakh Anzorov ce vendredi 16 octobre mais aussi aux incidents à Dijon en juin dernier https://www.marianne.net/societe/exclusif-dijon-entre-les-communautes-tchetchene-et-maghrebine-armistice-surrealiste-la. "Il faut reprendre un par un tous les dossiers des Tchétchènes présents en France et tous ceux qui ont une activité sur les réseaux sociaux, comme c'était le cas de l'assassin ou d'autres, qui ont des activités de l'islamisme politique (...), doivent être capturés et expulsés", a ajouté Jean-Luc Mélenchon.
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"Ce que je veux que les islamistes politiques sachent, c'est que je reste leur ennemi, comme je l'ai été quand il y avait le FIS [en Algérie], quand il y avait Ennahda au pouvoir en Tunisie."
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En février dernier, lorsque le ministre Jean-Michel Blanquer avait évoqué le séparatisme islamiste, la députée Insoumise Danièle Obono avait dénoncé le "racisme d'État"
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Jean-Luc Mélenchon lui-même s'en prenait directement à Charlie Hebdo (et à Marianne au passage) le 28 août, accusant le journal de se livrer à un "harcèlement nauséabond" envers Danièle Obono pour avoir simplement critiqué ses idées politiques.
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cohabitation au sein du mouvement entre des laïques et des défenseurs de l'indigénisme, s'est matérialisé par de bruyants exemples : en novembre 2018, un groupe de militants insoumis du nord de Paris était radié de LFI pour avoir voulu organiser un débat sur "l'entrisme islamiste" dans les syndicats.
Début octobre, en marge d'une perquisition à la mosquée salafiste Omar dans le XIe arrondissement de Paris, le ban et l'arrière-ban de La France insoumise protestaient bruyamment contre l'opération policière, qualifiée par Jean-Luc Mélenchon de "honteuse incitation à la haine de l'État". Mais le précédent le plus marquant est bien sûr la participation de la France insoumise et de la plupart de ses élus à la marche contre l'islamophobie, le 10 novembre 2019. Cette manifestation dénonçant des "lois liberticides" contre les musulmans en France, et lors de laquelle des laïques furent hués par la foule
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"On a affaire à des fous et des assassins qui pratiquent des actes de terrorisme islamiste, qui salissent leur religion et nous pourrissent la vie" a affirmé Jean-Luc Mélenchon, appelant à la répression des islamistes et à l'unité nationale dans ce combat : "C'est notre devoir à tous républicains d'être présents dans ces moments. Il faut savoir se regrouper, passer outre tout." Mais pour mener au mieux le combat contre l'islamisme, il peut être utile de pointer les dérives qui minent des mouvements comme la France insoumise.
Ndlr :
- le pb tchétchène est-il réel ? Manifestement oui. Mais contesté aussi par Thomas Legrand https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-20-octobre-2020 => questionner remis en ordre par JLM à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?SR4NvQ
- sur la marche du 10/11/20, JLM a précisé sa position à de nombreuses reprises, elle n'est pas indiquée ici et quand on écoute Sara Legrain https://twitter.com/L_insoumission/status/1318873668991242242 on est sûrs de la bonne foi de LFI :-(
- JLM dénonce-t-il clairement et systématiquement l'islamisme ? OUI
- JLM soutien D.Obono, c'est bien naturel. Les critiques à son endroit sont-elles fondées ou ne sont-elles que des attaques de politique politicienne ? ACT
- qui est HM ? https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?88mEFw il n'est pas irréprochable comme ici https://twitter.com/Marianne_TVoff/status/1318804450987958272 où il fait preuve d'une mauvais foi caractérisée en attaquant le CCIF ACT
- y a-t-il EFFECTIVEMENT des dérives à LFI sur ces questions ou ne sont-ce que des accusations de basse politique politicienne ? LFI est-elle "minée" ? Déjà, LFI est diverse, ensuite les dégâts du colonialisme sont-ils digérés ? Approfondir ACT
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Le 18 octobre 2020, Jean-Luc Mélenchon était l'invité d'Adrien Gindre après avoir participé au rassemblement d'hommage à Samuel Paty, professeur d'Histoire-Géographie assassiné par un terroriste islamiste à Conflans-Sainte-Honorine.
Le président du groupe « La France insoumise » à l'Assemblée nationale a expliqué que l'objectif du terrorisme islamiste était de faire peur et de diviser les Français en fonction de leur religion. Il a appelé à mettre en échec ce double objectif et a dit que c'était le sens des rassemblements qui se tenaient partout en France ce 18 octobre.
Jean-Luc Mélenchon a également appelé à frapper de manière précise et efficace le terrorisme islamiste, pointant notamment la responsabilité de la communauté tchétchène dans les évènements récents. Il a expliqué qu'il fallait retrouver et expulser tous les tchétchènes qui dévoilaient un islamisme politique sur les réseaux sociaux. Il a répété sa proposition d'utiliser la police à bon escient en mettant les moyens là où ils étaient nécessaires, à commencer par le renseignement.
Le député insoumis a rappelé son engagement sans faille contre l'islamisme politique et contre toute immixtion de la religion en politique. Il a appelé à renforcer la laïcité en ne tolérant aucune exception sur le sujet. Il a également parlé des moyens de développer ce sujet à l'école et a dit qu'il fallait faire confiance aux enseignants pour trouver les méthodes justes pour le faire.
La suite de l'interview portait sur les nouvelles mesures mises en place pour lutter contre la propagation de l'épidémie de Covid-19, et notamment du couvre-feu. Jean-Luc Mélenchon a expliqué que cette mesure manquait les principaux clusters qui sont les entreprises, les écoles et les université. Il a aussi questionné l'efficacité du gouvernement pour faire face à la crise sanitaire compte tenu des changements d'avis incessants sur les masques et les tests, mais aussi compte tenu du fait que les surblouses manquent toujours, que les respirateurs manquent toujours et que les lits d'hôpitaux sont moins nombreux que pendant la première vague du coronavirus.
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France
Contre le CCIF et BarakaCity, Gérald Darmanin manie la menace de dissolution
19 octobre 2020 Par Camille Polloni
Après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, le ministre de l’intérieur met gravement en cause deux associations musulmanes. Et propose d’utiliser l’arme administrative plutôt que d’en débattre devant la justice.
Mots-clés associations ; attentat de Conflans-Sainte-Honorine ; BarakaCity ; CCIF ; dissolution ; Gérald Darmanin ; islam ; islamisme ; séparatisme
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Face aux rumeurs d’implication du CCIF dans les appels à la haine contre Samuel Paty, le collectif s’est livré dès samedi à une mise au point, à travers un communiqué https://www.islamophobie.net/2020/10/17/communique-du-17-octobre-limpasse/. S’il confirme avoir été « saisi » par le père de famille aujourd’hui en garde à vue, le collectif déclare qu’au moment de l’attentat « aucune action n’avait été entamée » par son équipe, qui en était encore « à l’étape des vérifications d’informations ».
« C’est l’occasion pour nous de rappeler notre premier principe dans la lutte contre l’islamophobie : la médiation se basant sur le droit », écrit encore le CCIF. « Aujourd’hui, il est trop tard pour cela, et l’horreur qui a touché cet enseignant nous bouleverse au plus haut point. » Dans Le Monde, le collectif précise par ailleurs https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/10/19/apres-l-attentat-de-conflans-le-collectif-contre-l-islamophobie-en-france-dans-la-ligne-de-mire_6056529_3224.html avoir « recommandé au déclarant de supprimer sa vidéo pour permettre que sa saisine puisse être traitée sereinement ».
Jean-Luc Mélenchon @JLMelenchon Niveau 1 : #Conflans : la riposte du peuple de France, c'est l'unité. #ConflansSaintHonorine #SamuelPaty
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Conflans : la riposte du peuple de France, c'est l'unité - Intervention de Jean-Luc Mélenchon le 17 octobre 2020 au lendemain de l'assassinat de Samuel Paty, professeur d'Histoire, à Conflans-Saint-Honorine par un terroriste islamiste.
3:44 PM · 17 oct. 2020·- 931 Retweets 284 Tweets cités 2,2 k J'aime
C’est nier que le communautarisme est l’enfermement des individus dans une supposée communauté uniforme et que, justement, le communautarisme nie les appartenances multiples et surtout changeantes.
... les mesures annoncées mardi par le Président de la République sont bonnes. Elles constituent un préalable à toute action de reconquête républicaine.
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comment des élus de la République, comme Jean-Christophe Lagarde à Drancy, ont pu, pendant si longtemps, acheter la paix sociale en laissant des représentants d’une religion compenser le retrait de l’Etat et la destruction des services publics. ... jouer sur les mots pour ne fâcher personne. Quitte à oublier qu’il n’y aura pas de reconquête républicaine si l’on ne comprend pas ce qu’est la République et ce qui la menace. ... nier que le communautarisme est l’enfermement des individus dans une supposée communauté uniforme et que, justement, le communautarisme nie les appartenances multiples et surtout changeantes. La République, au contraire, oppose au « droit à la différence » le droit à être différent de sa différence, à n’être pas réduit à elle. ... Le séparatisme que le Président n’ose dire islamiste est celui des salafistes quiétistes dont une certaine gauche nous prétend qu’il n’est pas dangereux puisque, justement, ils sont quiétistes. Il n’est qu’une petite partie du problème. Le Président a raison de le refuser fermement, mais si l’objectif est de mettre tout le reste sous le tapis, il échouera. Quand des élèves expliquent à un professeur que le Coran contient des vérités scientifiques et que « lui croit ce qu’il veut » mais qu’eux garderont leur croyance, quand un sondage nous explique que 59% des 15-24 considèrent, façon Belloubet, qu’insulter une religion est une atteinte à la liberté de conscience, s’agit-il de séparatisme ? ... ceux qui défendent un Islam théologico-politique, pour lequel la religion a une emprise globale sur la vie des croyants, s’engouffrent dans les brèches creusées par le recul de la civilisation européenne en général et de la République en particulier. La République comme organisation de citoyens libres, guidés par leur seule raison et non par leurs déterminismes sociaux, identitaires ou religieux. La reconquête est donc plus vaste, parce qu’elle nécessite de retrouver et d’affirmer, par delà la diversité des croyances et des origines, une vision européenne de l’Homme et de sa liberté.
Lire aussi
Le président du CFCM sur l'affaire Mila : "Nous devons accepter que l'islam soit critiqué" https://www.marianne.net/debattons/tribunes/le-president-du-cfcm-sur-l-affaire-mila-nous-devons-accepter-que-l-islam-soit
Clés : islamisme - laïcité
138 986 ont signé
90 PERSONNALITES CONTRE L'ISLAMOPHOBIE a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.)
L’image a fait le tour des réseaux sociaux : celle d’une femme réconfortant dans ses bras son propre fils, en pleine assemblée plénière du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, à Dijon, après son agression verbale par un élu d’extrême droite.
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Ce vendredi 11 octobre, Julien Odoul, président du groupe d’extrême droite Rassemblement national, s’en est pris violemment en public à cette dame en s’adressant à la présidente de région, la socialiste Marie-Guite Dufay. « Madame la Présidente, je vais vous demander, s’il vous plaît, au nom de nos principes laïcs, de bien vouloir demander à l’accompagnatrice qui vient d’entrer dans cette salle de bien vouloir retirer son voile islamique. Nous sommes dans un bâtiment public, nous sommes dans une enceinte démocratique. Madame a tout le loisir de garder son voile chez elle, dans la rue, mais pas ici, pas aujourd’hui. (…) C’est la République, c’est la laïcité. C’est la loi de la République, pas de signe ostentatoire. (…) C’est une provocation insupportable, la vigilance citoyenne, c’est aussi ça, madame la Présidente. » Juste avant de quitter l’assemblée comme il avait menacé de le faire, l’élu d’extrême droite a lancé : « On ne peut pas débuter la session par une minute de silence pour les victimes de la Préfecture de police et accepter ça. »
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rien, ni dans le règlement ni dans la loi, ne justifiait que cette femme soit poussée vers la sortie de l’assemblée régionale. Elle avait tout à fait le droit d’y être, vêtue de son foulard. ... d’une violence et d’une haine inouïes pour tous ces enfants de CM2, âgés d’à peine 10 ans, venus assister à cette assemblée plénière de rentrée du conseil régional dans le cadre de l’opération Ma République et moi. Objectif de la démarche : initier les enfants à la vie publique. ... d’une violence et d’une haine inouïes pour cette femme, victime d’un amalgame inacceptable associant la pratique de sa religion à l’attentat de la Préfecture de police de Paris. Une femme publiquement piétinée, chosifiée, déshumanisée, devant le groupe d’enfants qu’elle accompagnait bénévolement. Comme si elle pouvait être écrasée, bafouée dans sa dignité, sans que cela ne suscite la moindre indignation collective digne de ce nom. C’est pourtant ce qu’il s’est produit.
Où est l’indignation générale ?
... La laïcité, consacrée par la loi de 1905, c’est certes la séparation de l’Etat et du religieux, mais c’est aussi la liberté de croire ou de ne pas croire, la liberté d’exercer sa foi ou de ne pas l’exercer, la liberté de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public. Malgré les nombreuses alertes des associations et des militants, malgré le travail de déconstruction des universitaires, nous avons trop longtemps laissé la voie libre aux interprétations dévoyées du principe de laïcité, semant la division et la haine. ... Hier, Latifa Ibn Ziaten, mère du militaire Imad Ibn Ziaten, victime des attentats de Mohamed Merah, huée lors d’un colloque à l’Assemblée nationale en raison de son foulard ; hier encore, une femme de 24 ans, portant elle aussi un foulard, poignardée devant son conjoint et leurs enfants à Sury-le-Comtal (Loire). Aujourd’hui, cette femme humiliée dans une assemblée de la République française. Aujourd’hui encore, l’université de Cergy-Pontoise qui demande à son personnel de lui faire remonter les « signaux faibles » de détection de radicalisation d’étudiants ou de collègues, ciblant uniquement les personnes de confession musulmane.
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Premiers signataires : Mouloud Achour, journaliste et animateur TV, Leïla Alaouf, journaliste ; Zahra Ali, sociologue ; Sarah Al-Matary, maîtresse de conférences en littérature française ; Hakim et Mustapha Amokrane, artistes membres du groupe Zebda ; Salah Amokrane, responsable associatif ; Rebecca Amsellem, fondatrice de la newsletter « Les Glorieuses » ; Chadia Arab, géographe, chercheuse au CNRS ; Meziane Azaïche, directeur du Cabaret sauvage ; Pénélope Bagieu, dessinatrice ; Béatrice Barbusse, sociologue ; Lauren Bastide, journaliste et productrice ; Julie Billy, productrice ; Isabelle Boni-Claverie, réalisatrice et scénariste ; Yassine Bouzrou, avocat ; Samira Brahmia, chanteuse et comédienne ; Isabelle Cambourakis, éditrice et enseignante ; Casey, artiste ; Samia Chabani, responsable associative ; Amelle Chahbi, comédienne, réalisatrice ; Chadia Chaibi-Loueslati, dessinatrice ; Hugues Charbonneau, producteur ; Aya Cissoko, auteure, triple championne du monde de boxe ; Valérie Damidot, animatrice TV, Laurence De Cock, historienne ; Cécile Delarue, Journaliste ; Christine Delphy, sociologue et directrice de recherches CNRS ; Vikash Dhorasoo, ancien footballeur, parrain d’Oxfam ; Rokhaya Diallo, journaliste et réalisatrice ; Karima Dirèche, historienne, directrice de recherche au CNRS ; DJ Snake, artiste ; Nassira El Moaddem, journaliste ; Jules Falquet, sociologue, féministe ; Eric Fassin, sociologue, professeur à l’université Paris-8 ; Marina Foïs, actrice ; Sébastien Fontenelle, journaliste ; Geneviève Garrigos, défenseure des droits humains ; Florence Gastaud, productrice ; Romain Gavras, Réalisateur, Amandine Gay, réalisatrice ; Sébastien-Abdelhamid Godelu, journaliste, animateur TV ; Alain Gresh, journaliste ; Faïza Guène, autrice ; Nora Hamadi, journaliste ; Kaoutar Harchi, Sociologue et écrivaine, Nadia Hathroubi-Safsaf, rédactrice en chef du Courrier de l’Atlas, auteure, élue locale ; Jérôme Jarre, influenceur humanitaire ; Marion Jobert, juriste ; Georgi Joseph, basketteur professionnel ; Léopold Lambert, rédacteur en chef de The Funambulist ; Laurence Lascary, productrice ; Michel Leclerc, réalisateur ; Titiou Lecoq, journaliste et autrice ; Gwenaëlle Lenoir, journaliste ; Matthieu Longatte, humoriste ; Baya Kasmi, scénariste, réalisatrice ; Raphaël Kempf, avocat ; Kyan Khojandi, auteur ; Sofia Manseri, conseillère municipale d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ; Tonie Marshall, réalisatrice, productrice ; Madjid Messaoudene, élu de Saint-Denis ; Guillaume Meurice, humoriste ; Marwan Mohammed, sociologue ; Rosa Moussaoui, grand reporter au journal L’Humanité ; Ron Mvouika, basketteur professionnel ; Géraldine Nakache, actrice et réalisatrice ; Nekfeu, artiste ; Judith Nora, productrice ; Danièle Obono, députée (La France insoumise) ; Océan, auteur et comédien ; Ugo Palheta, sociologue ; Cyril Pedrosa, auteur ; Matt Pokora, Artiste, Mabrouck Rachedi, écrivain ; Elisa Rojas, avocate ; Marina Rollman, humoriste ; Aurélie Saada, chanteuse ; Ludivine Sagnier, actrice, Eros Sana, militant des quartiers populaires ; Céline Sciamma, réalisatrice, scénariste ; Fabienne Servan-Schreiber, productrice ; Patrick Simon, sociodémographe à l’INED ; Maboula Soumahoro, enseignante-chercheuse à l’université de Tours ; John Sulo, animateur TV ; Hélène Sy, présidente de l’association Cekedubonheur ; Omar Sy, acteur ; Amara Sy, basketteur professionnel ; Syra Sylla, journaliste sportive ; Ilhame Taoufiqi, grand reporter TV5 Monde ; Sylvie Tissot, sociologue, université Paris-8 ; Aïda Touihri, journaliste et productrice ; Shahin Vallée, économiste ; Naïma Yahi, historienne ; Raphäl Yem, animateur TV ; Camille Zabka, autrice ; Rébecca Zlotowski, réalisatrice.
/ Celine Florentino Enseignante spécialisée en primaire dans les RASED (réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté).
décrypte l'entretien de Hanane Karimi, sociologue et "féministe islamique", par Lauren Bastide sur France Inter, ce dimanche 11 août. Selon elle, la journaliste relaie de la propagande militante islamiste, sans aucun recul intellectuel. https://www.franceinter.fr/emissions/les-savantes/les-savantes-11-aout-2019
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Le journaliste Can Dündar a publié des images de camions conduits par des agents secrets turcs soupçonnés de livrer des armes à des groupes salafistes… Poursuivi par la justice turque, menacé, il est aujourd’hui exilé. Laurent Richard pour "Forbidden Stories" a repris son enquête.
En mai 2016, Can Dündar, journaliste turc, sort du tribunal d’Istanbul. Soudain, un homme lui tire dessus avant d’être maîtrisé par la femme de Dündar. Tout est filmé. Dündar en réchappe par miracle, et il quitte la Turquie.
Aujourd’hui exilé, il ne peut plus continuer l’enquête pour laquelle la justice turque le poursuivait ce jour-là. Son crime ? Avoir publié des images incroyables : des camions conduits par des agents secrets turcs soupçonnés de livrer des armes à des groupes salafistes syriens de l’autre côté de la frontière ! La Turquie, allié des Occidentaux, arme-t-elle les combattants islamistes ?
La Turquie, "plus grande prison du monde pour journalistes".
La publication de ces images a ulcéré le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a menacé publiquement Dündar et suggéré que le journaliste "pourrait avoir des ennuis". Laurent Richard a donc repris l’enquête de son confrère. Il interroge notamment le président Erdogan en personne lors d'une conférence de presse stupéfiante à l'Elysée.
Avec plus de cent journalistes arrêtés, trois cents médias fermés, la Turquie est devenue, selon Reporters sans frontières, la "plus grande prison du monde pour journalistes".
Une enquête de Laurent Richard
Le site de l'émission : http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/&v=2fsOYhiZ6y8
Catégorie Actualités et politique
632 commentaires
Topzeur il y a 8 mois
On attend toujours un reportage sur les saoudiens et leurs liens avec LA france ET aussi LA soumission de LA politique française aux sionisme et â l'atlantisme américain apres on en reparle rappelons que les usa ont envoyer 5000 camions à daesh