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Connu / TG du 27/11/22 à 21:42
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Dans ce portrait-vidéo, nous vous proposons de découvrir le candidat de la 1ère circonscription de la Drôme : Karim Chkeri !
Pour Karim Chkeri, agent hospitalier, la défense du service public hospitalier est un enjeu essentiel.
Tweet de Santé-COVID
Claude-Alexandre GUSTAVE @C_A_Gustave · 9h
1/22
L'intérêt de la vaccination est principalement d'écraser la morbi-mortalité. Comme on l'entend souvent : "décorréler" les infections et les hospitalisations.
Sauf qu'on a oublié au passage les limites de cette stratégie...
5 - 82 - 126
Ndlr : BIEN TOUT DÉROULER SVP
Transmis par le CDGHNV (Comité de Défense du Groupe Hospitalier Nord Vienne), le Communiqué de presse de la Coordination Nationale des Comités de Défense de Hôpitaux et Maternités de Proximité daté du 2 juillet 2021.
...
accès aux soins ... culpabilisation des personnels ... politiques de santé ... désagrégation de l'hôpital public ... passe sanitaire obligatoire ... contre-productif ... coût du contrôle ... gabegie ...
Clés : DECISIONS PUBLIQUES, ETM / OTEC / SWAC
Polynésie Française – Lundi 22/03/2021 – Arrivées par conteneur d’Italie, les portions du futur Swac de Taaone ont été déposées sur les bords de la baie de Phaeton, à Papeari.
Elles font douze mètres chacune et 710 mm de diamètre. Depuis janvier, des tuyaux sont soudés entre eux par «polyfusion», lestés avec des blocs de béton, protégés et petit à petit mis à l’eau le long d’un rail, où leur étanchéité est testée… Des petits tronçons – jusqu’à 650 mètres de long tout de même – sont déjà stockés en mer, non loin de la passe Teputa. Quand la dernière section de 2,4 km de dimension sera terminée, au mois de juin 2021, le «pipe», sera remorqué vers l’extérieur du lagon, et autour de Tahiti jusqu’au large de Pirae.
L’installation Swac doit permettre au Centre Hospitalier de la Polynésie Française dirigée par Claude Panero depuis janvier 2020, première polynésienne à diriger l’établissement, de réduire sa facture d’électricité de 350 millions de Fcfp par an, avec une énergie entièrement renouvelable.
C’est, face au centre hospitalier, que le Swac (Sea-water air conditioning ou climatisation à eau de mer) sera immergé le long du tombant et du récif, de 900 mètres de fond jusqu’à la côte. Le tuyau doit permettre, pendant 30 ans, de pomper de l’eau de mer à 5°C pour l’amener vers le système de climatisation à eau de l’hôpital, qui pourra donc se passer de ses refroidisseurs si gourmands en électricité. L’eau doit être ensuite rejetée à environ 12°C dans le lagon, qui d’après les études préparatoires ne subira « aucun impact environnemental ».
...
Ndlr : "aucun impact environnemental" ? Questionner ACT
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Depuis quelques semaines, la députée insoumise Caroline Fiat a repris du service comme aide-soignante au Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nancy. Elle ne voulait pas le faire savoir mais le préfet en a décidé autrement. Elle est restée discrète sur sa prise de poste et prend la parole pour la première fois dans #LaMidinale.
Sur la prise de poste à l’hôpital
« J’aurais préféré que ça ne sache pas [la prise de poste à l’hôpital]. »
« Quand j’ai signé mon contrat, on m’a rappelé que j’étais tenue à un droit de réserve et de confidentialité - ce qu’on ne m’aurait pas rappelé si j’avais été médecin. On m’a bien rappelé que j’étais aide-soignante. »
« Aujourd’hui, le directeur de l’hôpital m’a confirmé que je pouvais témoigner. »
« Ce soir, je fais ma dernière nuit et c’est la raison pour laquelle je veux témoigner. »
« Je suis dans un service de réanimation et il faut être très concentré. Je ne suis pas pour les caméras de télévision dans nos services. »
Sur la pénurie dans l’hôpital
« Le directeur du CHRU de Nancy avait tiré la sonnette d’alarme à temps donc on n’a pas eu de problème particulier. »
« J’ai un problème avec la prime promise pour les personnels soignants par le gouvernement : c’est bien mais je préférerais qu’on valorise les salaires tout de suite. »
« On arrivait à l’hôpital la boule au ventre et la première chose que l’on faisait, c’était d’aller voir le stock de sur-blouses. »
« Une nuit, on a vu le stock de FFP2 diminuer donc on a fait gaffe à ne pas trop en dépenser. On a maintenu le masque pendant 24 heures. »
« Quand on l’ouvre, c’est plus pour nos patients que pour nous-mêmes. »
Sur les applaudissements à 20h
« On reste persuadé que, d’ici quelques semaines, on redeviendra les feignantes qui ne répondent pas assez rapidement aux sonnettes. »
« Je n’arrive pas à me persuader que tous les gens qui applaudissent à 20h seront demain dans la rue si besoin est. »
Sur le mépris social et le métier d’aide-soignante
« On m’a reproché de ne pas sauver des vies mais de torcher le cul des mémés. »
« Une aide-soignante en service de réanimation, elle aide l’infirmière, elle fait des gestes techniques et masse les personnes. »
« Ce mépris par rapport à ma profession est dégueulasse. »
« À l’Assemblée nationale, on s’est beaucoup moqué de moi quand, très tôt, j’engueulais mes collègues qui ne respectaient pas les gestes barrières. »
« Quand l’Assemblée est devenue l'un des premiers clusters, j’ai reçu des messages de quelques personnes pour me dire qu’ils regrettaient de s’être moqués de moi. »
« On m’écoute quand j’ai quelque chose à dire. »
« On préférera toujours appeler un député médecin ou un sachant plutôt que moi, aide-soignante. Les habitudes restent. »
Sur les moqueries de la macronie
« Je n’ai rien à faire de leurs excuses. Ça serait très malvenu d’ailleurs. J’attends des actes. »
« Emmanuel Macron a dit qu’il y aurait un avant et un après Covid. Il y aura aussi une Caroline Fiat avant et après Covid. »
Sur la fin de vie en période de Covid-19
« Il y a un protocole qui fait que personne ne peut voir le défunt donc c’est nous qui mettons la personne dans la housse, qui la fermons et la scellons. C’est une horreur. »
« J’ai du fermer la housse d’un monsieur en me disant que je serais la dernière à le voir. Je ne suis pas de sa famille et je ne le connais pas. Il y a sans doute des gens qui auraient aimer lui dire au revoir une dernière fois. Il n’avait pas de bijou. Rien. J’étais traumatisée en me disant qu’il faudrait peut-être lui mettre son alliance. Je l’ai très mal vécu. Je me suis sentie obligée de parler à ce monsieur en lui expliquant que sa famille l’aimait très fort mais qu’à cause du Covid, sa famille ne pouvait pas être là. »
« Je ne veux plus jamais revivre ce que j’ai vécu en ayant remis ma blouse. »
Sur le retour à l’Assemblée
« Maintenant, ils ont intérêt à me prendre au sérieux parce que sinon, ils vont manger. »
« Il y a des responsables à ce que l’on vit aujourd’hui. »
« J’ai rendu un rapport accablant en mars 2018 sur les Ehpad et rien n’a été fait depuis en deux ans à part commander deux autres rapports pour faire oublier le mien. »
« Il y a eu du retard au sommet de l’Etat et ça se réglera quand je reviendrai à l’Assemblée nationale. »
Sur la gestion de la crise par Emmanuel Macron
« Je suis en colère parce qu’ils n’acceptent pas mon aide. »
« J’ai toujours cette impression de mépris. »
« Ils ont choisi Jérôme Guedj pour faire une mission sur les personnes âgées. Je remarque que c’est encore un énarque et sans doute n’a-t-il jamais mis un pied dans les Ehpad. »
« Je ne crois pas à leur unité nationale. »
« Emmanuel Macron a mis tellement de garde-fous sur le déconfinement du 11 mai que je n’arrive pas à y croire. »
Catégorie Actualités et politique 279 commentaires
Depuis 2016 tous les hôpitaux publics ont dû intégrer un groupement hospitalier de territoire (GHT).
Deux ans après la parution de la loi de « modernisation du système de santé » créant la notion de GHT, peut-on faire un bilan de la création de ces entités ?
Cadre réglementaire
Les GHT n’ont pas de personnalité juridique mais un établissement, dit support, assure les fonctions et les activités déléguées. A chaque GHT est associé un CHU au titre des activités hospitalo-universitaires. Les établissements privés, à but lucratif ou non, sont éventuellement partenaires mais ne sont, jusqu’à présent, pas membres à part entière des GHT (le plan « Ma Santé 2022 » prévoit d’ouvrir les GHT aux établissements privés). La convention constitutive entre les établissements du GHT (conclue pour 10 ans) décrit les modalités d’organisation et de fonctionnement des instances communes ainsi que les compétences déléguées à l’établissement de support. Elle définit en théorie le projet médical partagé. Un comité stratégique et un comité territorial des élus locaux sont théoriquement chargés de veiller à la mise en œuvre de la convention et du projet médical partagé.
Absence de projet médical partagé
La convention constitutive de chaque GHT doit définir un projet médical partagé. Une instance médicale propre au GHT devrait donc valider le projet médical et organiser la permanence des soins. Ce projet médical partagé devrait sous tendre en profondeur chaque GHT. Force est de constater que dans l’immense majorité des cas, ce projet médical n’existe pas ou bien a été rédigé à la va-vite par quelques technocrates déconnectés des réalités médicales de terrain. Ici on cherche à fusionner deux plateaux techniques de tailles équivalentes qui sont distants de 60 km, sont séparés par des montagnes et ne se concurrencent donc pas (Bourg en Bresse et Oyonnax) alors que le petit hôpital de Saint Claude esseulé dans le Jura à 30 km d’Oyonnax ne fait pas partie du même GHT ! A Guigamp (coupe du Monde oblige, le Maire étant président de la fédération de foot) on maintien une maternité de faible activité envers et contre tous les avis concordants de la communauté médicale et des instances représentatives, obligeant les médecins à jouer aux « bouche-trou » entre deux gardes sur place pour remplir les tableaux de permanence. Là où une logique sécurité – efficacité médicale devrait présider aux décisions, il semble que la technocratie comptable et le lobbying politique l’ai emporté. Cette absence de réel projet médical dans l’immense majorité des GHT est le principal échec du programme dans son ensemble. C’est la principale cause des nombreux conflits qui surgissent un peu partout dans les hôpitaux.
Illusion d’équipes médicales communes
La constitution d’équipes médicales communes, sous la forme de pôles inter-établissements, devait permettre d’écrire le projet médical propre à la discipline, de définir les activités mutualisées et le cas échéant, transférées entre les établissements.
En pratique la médecine d’urgence a été tout de suite lourdement mise à contribution pour constituer des équipes de territoires. L’application du référentiel de temps de travail spécifique aux urgentistes (limitation à 39 heures postées) a constitué un enjeu (pour ne pas dire un chantage) pour la constitution d’équipes médicales de territoire. Les primes d’exercice territorial prévues sont une mince compensation pour les praticiens ayant concrètement une activité multi-établissement. Les jeunes urgentistes sont d’emblée affectés comme « volontaires désignés d’office » sur ces postes multi-sites. Les plannings communs à plusieurs services et plusieurs établissements concernent souvent 40 ou 50 praticiens et même si tous ne « tournent » pas (et ne touchent donc pas tous la prime d’exercice territorial), tous sont sollicités en permanence (emails quotidiens, soirs et WE compris) pour boucher des trous qui impactent en cascade les plannings de chacun.
Déclinaison selon les spécialités
Pour les spécialités qui dépendent d’un recrutement et d’un suivi personnalisé (par exemple la chirurgie, la cancérologie, …) le partage d’activité d’un praticien entre deux établissement n’est pas non plus la panacée car au quotidien le praticien n’est « jamais dans le bon hôpital » pour le suivi de ses patients, le contact avec les correspondants etc …. Il est difficile dans ces conditions de stabiliser une patientèle et de prétendre à des soins d’une qualité optimum. Ceci pénalise le recrutement, l’activité et au final les finances de l’hôpital !
Les départements d’information médicale ont été intégralement transférés à l’établissement support du GHT et les médecins DIM sont pour la plupart intégrés aux pôles de direction. Ces confrères sont plus que jamais devenus les otages des Directions d’établissement.
Les disciplines médico-techniques (pharmacie, biologie) sont regroupées à marche forcée. Malgré une certaine logique d’évolution technologique pour ces regroupements, une forte inquiétude existe chez les personnels qui craignent pour la pérennité de leurs emplois d’autant que très peu d’information n’est fournie par les Directions garantissant le maintien d’emplois en regard d’éventuels transferts d’activités.
La psychiatrie estime ne rien avoir à gagner dans les GHT. Les syndicats et organisations représentatives de la psychiatrie publique ont demandé la création de GHT propres à la psychiatrie ou au moins la garantie de leur spécificités fonctionnelles et les allocations de financements spécifiques à la santé mentale.
Les plateaux techniques (bloc opératoires, maternité, plateaux d’imagerie) restent au cœur des restructurations potentielles avec les plus forts enjeux. Les difficultés de démographie médicale et de conditions d’exercice (permanence des soins) doivent conduire à repenser d’urgence l’organisation de ces plateaux techniques. Pour être acceptable le projet médical devrait être discuté au cas par cas en fonction d’impératifs géographiques, de qualité et de sécurité des soins. Il devrait recueillir un consensus global et aboutir à une organisation lisible pour tous.
Pour l’instant il semble que l’on assiste le plus souvent à regroupements d’activité dictés par une logique comptable et pour alimenter quelques « éléphants blancs » hospitaliers ; voire que l’on se satisfasse d’un status-quo politiquement correct confortant les élites locales. Moins lisibles encore sont les projets publics-privés souterrains (Groupement de Coopération Sanitaires) n’apparaissant pas clairement dans les GHT et leurs prétendus « projets médicaux partagés ». Par exemple Voiron et le CHU de Grenoble font partie du même GHT. Mais à ce jour la CME du CHU de Grenoble n’est pas informée de l’avancée du projet de partenariat public privé visant à reconstruire un nouvel hôpital à Voiron en partenariat avec une clinique privée de l’agglomération. Mme Jacqueline Hubert, Directrice du CHU établissement support, était pourtant rédactrice (avec M. F. Martineau) du rapport ministériel sur la création des GHT !
Comment réfléchir à un projet médical commun lorsque l’on est confronté à de telles opacités ? Ceci illustre bien le peu de cas que font les technocrates de la logique médicale. Les GHT sont pour l’instant leurs jouets et ils n’ont absolument pas l’intention d’en partager la gouvernance avec qui que ce soit !
Au final
Les GHT pourraient être une opportunité pour des restructurations harmonieuses, sous conditions d’un projet médical consensuel pour ses acteurs et du respect des intérêts des patients et des personnels hospitaliers. S’il est logique que la constitution des GHT conduise à restructurer certaines activités, ces restructurations ne doivent pas conduire à mettre en difficulté les personnels des établissements concernés, faute de quoi elles seront vouées à l’échec. Les moyens de fonctionnement des équipes de territoire devraient être suffisants et largement incitatifs
L’impression actuelle est que le programme GHT est en panne car les équipes médicales ne sont pas associées aux projets et à la gestion territoriale. Il est urgent de changer de modèle managérial sous peine de voir le programme GHT s’enliser définitivement.
Dr. Raphaël Briot
Maître de Conférence des Universités – Praticien Hospitalier
CHU Grenoble
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