Nombreux sont ceux qui s’indignent, s’offusquent et se désespèrent devant ce qu’ils découvrent de notre monde civilisé actuel. De scandales de l’industrie médicale en horreurs de celle agro-alimentaire, des conditions de « travail » (ou plutôt esclavagisme, le terme serait plus approprié) à l’autre bout du monde ou au coin de la rue pour nous approvisionner en produits que nous considérons indispensables puisque faisant partie de l’évolution de notre « civilisation », nous ne pouvons que constater l’écart entre ce que nous souhaitons comme modèle de société et ce qu’elle est réellement. Sommes-nous réellement impuissants face à cela ? Je ne le pense pas.
Si j’achète du chocolat sans en connaître la provenance, il existe une possibilité pour qu’un enfant ait été exploité lors de la récolte du cacao qui finit dans ce beau produit qu’on me vend à grand renforts de publicités.
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produits nocifs ... je laisse la société et les autres me modeler au gré des « tendances » ... Ne reportons plus nos problèmes sur les générations suivantes, faisons le ménage dans nos vies maintenant !
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Si ce monde ne me convient pas, il ne tient qu’à moi de le faire évoluer. De retrouver mon intégrité, l’harmonie entre mes croyances, mes pensées, mes rêves et mes actes. Entre mon espoir et mon quotidien. Entre « moi » et « le reste du monde »…
Nous sommes tous liés et inter-dépendants, personne ne peut se prétendre heureux sur cette Terre si d’autres vivent l’enfer et que nous ne nous en soucions pas. Chacun aura sa façon d’agir, mais chaque action a son importance. Ne croyez pas que vous êtes impuissants, bien au contraire ! Tout est dans vos mains, aujourd’hui, pour demain.
Et au-delà de tout ceci, n’oublions pas d’être reconnaissants pour tout ce qui nous est donné… Pour le brin d’herbe qui pousse dans notre jardin comme au milieu du béton, pour le soleil qui nous réchauffe chaque jour, pour les aides qui sont là sur notre chemin, pour cette fleur qui s’épanouie devant nos yeux et nous révèle toute sa beauté sans aucune retenue, pour ce corps si complexe et si parfait qu’il continue de fonctionner malgré tout ce que nous lui infligeons parfois… La vie est merveilleuse et à force de râler nous ne le voyons même plus.
La reconnaissance développe en nous la joie et l’amour, qui sont autant de cadeaux que nous pouvons offrir autour de nous. Cela ne coûte rien et cela éclaire les regards autant que cela réjouit les cœurs !
Alors aujourd’hui, que décidez-vous ?
[Article publié simultanément sur le blog « Et si…? » sur Terra Eco]
"La fin de la gauche n'est pas inéluctable" - Entretien avec François Morin - •11 févr. 2021 / Denis Robert
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Cet été j'ai réalisé plusieurs entretiens qui n'ont jamais été diffusés dont celui-ci avec l'économiste François Morin. C'est long comme souvent quand je suis passionné parce que je découvre. C'est aussi pas mal inquiétant. J'ai hâte de m'y remettre.
En revenant sur son parcours d’économiste et ses débuts dans le premier gouvernement de François Mitterrand comme conseiller très spécial, François Morin détricote l’histoire de l’échec de la gauche et revient sur un danger qui guette et risque de tout emporter, une crise bancaire systémique…
Professeur émérite de sciences économiques à l’université de Toulouse, François Morin a été membre du conseil général de la Banque de France et du Conseil d’analyse économique. Keynésien, spécialiste de l’industrie bancaire, dénonciateur des dangers des banques dites systémiques, il est l’auteur de plusieurs ouvrages remarqués et remarquables dont Un monde sans Wall Street (Seuil 2011), l’Hydre mondiale (Lux 2015), l’Économie politique du XXIe siècle (Lux 2017) et le dernier : « Quand la gauche essayait encore » (Lux 2020). C’est principalement de ce dernier récit dont il est question ici.
En mai 1981, juste après la victoire de François Mitterrand, François Morin publie une opportune tribune dans le Monde titrée « Nationaliser ? » que les leadeurs socialistes et communistes, juste arrivés au pouvoir, vont lire et adorer. Mal préparés sur la question centrale des nationalisations, le texte va leur donner des idées. Le jeune professeur d’économie de 36 ans se retrouve débauché pour devenir conseiller auprès du nouveau gouvernement, chargé de mettre en pratique et en action la question clé du programme commun de la gauche : les nationalisations des banques et des grandes entreprises.
La première partie du livre se lit comme un polar politique. La seconde propose des solutions et met en perspective le témoignage du jeune Morin d’alors. « La période que je vais aborder est exceptionnelle, puisqu’elle correspond au moment où le gouvernement prendrait enfin, de façon définitive, position sur des sujets qui taraudaient la gauche depuis près d’une dizaine d’années. L’affrontement fut rude, intense, néanmoins, il restera très largement ignoré de l’opinion publique… » écrit l’auteur, décrivant en détails la lutte à mort que se sont livrés ceux que Morin appelle les réformistes rassemblés autour de Jacques Delors, Michel Rocard et Jacques Attali le jeune sherpa du Président et les radicaux comme Pierre Mauroy, Jean Pierre Chevènement et l’oublié Jean Le Garrec. On lit Morin avec délectation et effarement et on se rend compte que les affres et fractures de la gauche d’aujourd’hui sont nés dans ces années-là. Morin explique implacablement comment, influencés par le lobby bancaire, en particulier la banque d’affaires Lazard, la (vraie) gauche a perdu la bataille. Et pourquoi quarante ans plus tard, elle ne s’en est toujours pas remise.
Ce n’est pas le seul intérêt de ce formidable et instructif entretien où François Morin dit aussi sa terrible inquiétude face à la crise systémique qui, pandémie aidant, pointe à l’horizon plus tôt que prévu. Un an, deux ans, quelques mois : selon l’universitaire toulousain, il fait peu de doute que les trente banques systémiques – dont quatre françaises- to big to fail, surendettées, ne vont pas pouvoir tenir longtemps en abusant de crédits et de créances douteuses. A côté du chaos qui vient, la crise des subprimes et la chute de Lehman brothers pourrait n’être qu’une aimable plaisanterie.
Notre conseil boursier du jour : vendez tout, achetez de l’or mais surtout des conserves…
Cet entretien a été réalisé le 27 juillet dernier. Désolé du délai de diffusion indépendant de ma volonté. Mais à vrai dire, les vérités de François Morin sont intemporelles…
Clés : #Entretien #Économie #Politique 135 commentaires
Tr.:* ... crises financières en : 1987 - 1997 - 2007-2008 - la prochaine arrive.
... Blackrock est le principal investisseur américain ... épargne-retraite USA fonds de pension ... 30 banques systémiques dont 4 chinoises ... Au dernier moment sur interv de j attali on n'a nationalisé que 30 banques sur 120, avec un arbitrage de 1 milliard. La banque Lazar a échappé à la nationalisation. Nationalisation, démocratisation, décisions citoyennes, Or la loi de démocratisation n'est pas allée loin. /Loi d'expropriation au nom de l'intérêt général est tout à fait possible. Il faut indemniser. On contrôle à 51% des actions. Nationaliser à 100% coûte moins cher car par les actions, les actionnaires font monter le cours des actions. J'ai discuté avec Lionel Jospin. Échec. Si une crise survient, on rachète à bon compte par nationalisation intégrale. Sinon, pour quoi faire ? Toucher à la décision du crédit. Codétermination entre capital et force de travail. Olivier Favreau est aussi au MNR. Montebourg reprend cette idée de codétermination. Ya donc au moins deux parties constituantes. Organisons la co-décision. [cocoricos en fond !!] IMportante pour les banques pour distribuer le crédit surtout en matière de transition écologique.
/Visa boite USA veut la suppr de la monnaie papier. 1 monnaie mondiale, on peut bloquer tous les comptes. Donc garder du liquide. Souveraineté nationale.
Inquiet ? Oui, milite pour faire passer la démocratie économique, croit à la force du mouvement social. On ne peut pas souhaiter une crise, mais si elle advient, on s'y prépare et les instrumentaliser.
Ce module traite de la prise de décision pour des groupes de quelques dizaines de personnes (COPIL, groupes projets, équipes,...). Ces contenus ne sont plus nécessairement toujours pertinent quand on s'adresse à des groupes de plusieurs centaines ou milliers de personnes (concertation de territoires, démocratie participative...).
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Texte de la vidéo à télécharger ici mooc.jardiniersdunous.org/?WikiAdmin/download&file=Introduction_de_la_mthode_des_6_chapeaux__CcileCarceles.pdf dont
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Contribution : Cécile Carceles, Romain Vignes - Licence CC By SA
... issue du travail effectué par le docteur DeBono. Dans les années 1980, le Docteur DeBono a constaté que l'élaboration de la pensée - que ce soit seul ou en groupe se fait en mélangeant différents modes de pensée ... la "pensée spaghetti" ...
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3 idées clefs. - regrouper les différents façons de pensée
utile à un projet en 6 catégories, 6 modes de pensée, chacun représenté par un chapeau de couleur. - tous les membres du groupe travaille dans un mode de pensée à la fois. Ex. évaluation des risques - Une séance de travail est structurée par l'ordre d'utilisation des chapeaux. Ainsi en fonction de la nature de notre travail collectif, la séquence des 6 chapeaux sera différente.
bleu = organiser ; Chapeau blanc: c'est le chapeau de la neutralité. L'espace où nous énonçons les faits, sans interprétations ou jugements. Vert = créativité ; Noir = risques ; jaune = bénéfices ; rouge = intuition ... outil de réflexion pour amener les éléments d'aide à la décision ++
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Ndlr : reste à pondérer ces critères à la main ou à l'aide d'un logiciel comme DESKRIPTOR...