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Ce samedi 4 juin 2022, Jean-Luc Mélenchon a pris la parole à Villeurbanne en présence du maire de la ville, Cédric Van Styvandael, de la maire adjointe au logement de la ville, Mélouka HadjMimoune, de Morgane Guillas, également élue à Villeurbanne, et de Gabriel Amard, candidat NUPES dans la 6ème circonscription du Rhône.
Le leader du bloc populaire a rappelé que la Nouvelle Union Populaire est une alliance de toutes celles et tous ceux qui veulent la rupture avec ce monde d'inégalités. Jean-Luc Mélenchon a rendu hommage aux socialistes, écologistes et communistes pour leur effort d’union. Il a rappelé que c’est la première fois de l’Histoire que des candidats communs sont présentés dans l’ensemble des circonscriptions du pays, la première fois également qu’un accord se fait sur 650 mesures de rupture. Le fondement d’une culture commune.
Jean-Luc Mélenchon a insisté sur la nécessité de mobilisation populaire y compris en victoire de la NUPES. Le leader du bloc populaire a rappelé qu’on ne pouvait gouverner et faire bifurquer un pays sans l’implication populaire.
Jean-Luc Mélenchon a lancé une alerte sur les 120 services d’urgence en état d’urgence dans le pays, le risque d’effondrement de l’Hôpital public cet été. Il a rappelé qu’Emmanuel Macron avait fermé 17 000 lits d’hôpitaux, dont 5700 en 2020 alors même qu’il faisait applaudir les soignants.
Jean-Luc Mélenchon s’est ensuite indigné du scandale du speed-dating enseignant, ces recrutements de professeurs à travers des auditions de 30 minutes. Il a rappelé qu’enseigner, c’est un métier, et que la France n’existe pas sans formation de ses enfants. Le leader du bloc populaire a dénoncé la destruction services publics et a lancé l’alerte : nous sommes arrivés à la limite où tout est en train de s'effondrer, du fait de la folie des partisans du marché.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite rappelé l’absence de campagne du Rassemblement National dans ces élections législatives et la déclaration de Marine Le Pen trouvant justifié qu’Emmanuel Macron ait une majorité pour gouverner. Il a rappelé que l’opposition dans le pays et l’espoir de renverser la majorité présidentielle, était concentré dans la NUPES.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite souligné l’ampleur de la crise sociale qui ravage le pays, par ces tristes chiffres : 6 millions de personnes au chômage, 8 millions de personnes, ne mangent pas à leur faim, 12 millions de personnes ont eu froid cet hiver, mais ce n’est pas le sujet de la majorité présidentielle.
Le leader de la NUPES a dénoncé la fausse mue écologique du président de la République. Comment croire en un changement, alors que les nouveaux ministres de l’agriculture et de l’écologie ont voté contre l’interdiction du glyphosate ? Jean-Luc Mélenchon a proposé un débat à Emmanuel Macron.
Le leader de la NUPES est ensuite revenu sur les deux principales réformes portées par Emmanuel Macron : la réforme du RSA et celle des retraites. Il a dénoncé la volonté du chef de l’État de stigmatiser les bénéficiaires du RSA et de conditionner cette aide à 20 heures de travail forcé par semaine. Le leader a rappelé que les élections législatives permettraient de trancher : la retraite à 65 ans en cas de majorité pour Emmanuel Macron, la retraite à 60 ans en cas de majorité pour Jean-Luc Mélenchon.
Le leader du bloc populaire a repris la formule de Victor Hugo pour dénoncer le bilan d’Emmanuel Macron : « C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches ». Un paradis des riches accentué par le Président, en infligeant aux pauvres un enfer.
À Lyon, le massacre social en marche - 11 décembre 2020 - 16H30 / Par Marine Manastireanu | Le Média
Les reportages
En France, 528 plans sociaux ont été initiés depuis le 1er mars 2020, contre 295 pour la même période de 2019. Dans la métropole de Lyon, l’une des agglomérations les plus dynamiques de France, le nombre de bénéficiaires au RSA a augmenté de 9,5% depuis Janvier 2020.
Lundi matin 8h, ce 23 Novembre, les salariés de General Electric du site de Villeurbanne, commune limitrophe de Lyon, ont commencé une grève illimitée.
La direction a annoncé un nouveau plan social concernant plus de 600 postes en France, dont 285 dans l’agglomération lyonnaise, faisant partie d’un vaste plan de restructuration et de délocalisation. Des conséquences désastreuses pour les salariés concernés mais aussi pour l’activité économique du bassin lyonnais. Serge Paolozzi, délégué syndical CGT, estime que plus d’un millier d’emplois seraient menacés, en répercussion aux 285 licenciements chez General Electric.
Pourtant le groupe américain avait fait une promesse de création de plus de 1000 emplois en 2015, lors du rachat du groupe français Alstom. Résultat en 2020 … ce sont 3000 postes supprimés sur le territoire Français.
Une vente controversée autorisée par le ministre de l’économie de l’époque, Emmanuel Macron, sous fonds de soupçons de corruption, détaillés dans cet article de Mediapart : https://www.mediapart.fr/journal/france/200418/les-non-dits-d-emmanuel-macron-dans-l-affaire-alstom
Aujourd’hui, les conséquences ne sont pas juste sociales, c’est tout un fleuron de l’industrie énergétique française démantelée, qui part petit à petit à l’étranger. Constructeur historique de disjoncteurs haute tension, engagé dans la recherche et développement d’énergie renouvelable, le site de Villeurbanne est un symbole du leadership énergétique français. “Ce sont environ 200 millions sur cinq ans de fonds publics, CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l’emploi) et CIR (crédit d’impôt recherche) que le groupe a touchés. De l’argent public qui a financé la recherche sur des produits en énergie renouvelable que le groupe abandonne aujourd’hui, ou délocalise, tout en virant les salariés”, assène Serge Paolozzi au gérant de la restructuration de General Electric, Alexis Martinez.
Des fonds publics qui seraient pourtant bien utiles tant la situation économique est critique. Car aux plans sociaux prévus avant la crise comme celui de General Electric, s’ajoutent les autres. Dans la région lyonnaise, ce sont déjà une quinzaine de plans sociaux qui ont été annoncés. Mathieu Périsse, journaliste à Médiacités, les a répertoriés et documentés sur une carte interactive.
General Electric donc, mais aussi Renault Trucks avec 323 salariés concernés, et plus étonnant, Auchan, qui a pourtant réalisé un bénéfice de 1,2 milliard d’euros au premier semestre 2020. Si ces plans sociaux sont conséquents, ils ne seraient en fait que la partie émergée de l’iceberg : “On assiste à une vague de petits licenciements, individuels ou des licenciements économiques de 9 personnes, qui ne franchit pas la barre des 10 pour éviter la mise en place d’un PSE, plan de sauvegarde de l’emploi, une véritable vague silencieuse mais conséquente”, explique Mathieu. Florent en fait partie. Développeur de logiciels à ESI, un groupe informatique, il a été informé de son licenciement avec 8 autres collègues le 5 Octobre dernier. 9 salariés concernés et pas un de plus. Un plan social sciemment évité d’après Florent : “Une salariée en congés maternité est aussi concernée, c’est complètement illégal, mais ils s’en foutent, ils passent sous les radars de l’administration du travail qui est débordée”. Et pourtant son entreprise a eu accès à des aides, dont des prêts garantis par l’Etat “à hauteur de 13,75 millions d’euros” indique le syndicat Solidaires.
Entre opportunisme de certaines entreprises et réelles difficultés pour d’autres, ce sont les salariés qui récupèrent les pots cassés, mais aussi les petits patrons. Car au-delà des plans sociaux annoncés dans l’agglomération, l Les non-dits d’Emmanuel Macron dans l’affaire Alstom C’était un rapport qui devait rester inconnu du grand public, avant que la commission d’enquête parlementaire sur Alstom ne découvre son existence. Grand Lyon estime à environ 6500 commerces impactés par la crise sanitaire, représentant environ 30 000 emplois. Valentin en fait partie, il a ouvert son bistrot il y a deux ans avec une amie. Au cœur de Villeurbanne, il propose des plats faits à partir de produits locaux et emploie 4 salariés. Il ne cache pas son inquiétude face à une potentielle faillite. “On faisait environ 35 mille euros par mois de chiffre d'affaires, on est tombé à zéro. Aujourd’hui en ouvrant à emporter on fait 12 mille euros par mois, trois fois moins avec autant de salariés qu’avant ..”.
Chômage partiel, prêt garanti par l’Etat et exonération d’un mois de loyer, Valentin a pu bénéficier de quelques aides mais pas assez pour le moment pour sortir la tête de l’eau. Pourtant depuis le début de la crise, ce sont 31 milliards de chômage partiel, 120 milliards de prêt garanti et 76 milliards de report d’impôts et de cotisations qui ont été déboursés par l’Etat. Encore faut-il que ces aides garantissent l’emploi et non les bénéfices de certaines entreprises.
General Electric. C’est un peu une saga où à chaque épisode, la direction de GE effectue des plans de licenciements pour délocaliser l’activité à l’étranger. Et dilapide notre industrie et un savoir-faire de plus de cent ans dans le domaine de l’énergie. Un domaine ô combien important et stratégique pour notre souveraineté et pour engager la bifurcation écologique.
Après les turbines hydrauliques de Grenoble en 2017, des turbines à gaz de Belfort, c’est aujourd’hui les disjoncteurs et tout le réseau à haute tension de Villeurbanne qu’on délocalise en Chine. 285 licenciements sur 400 emplois pour le seul site de Villeurbanne et une cinquantaine sur une centaines pour le site de Saint-Priest, soit 350 emplois sur les deux sites de la métropole Lyonnaise.
...
Tant qu’ils ne seront pas entendus et que la direction refusera de revoir sa copie, les salariés poursuivront la grève et le blocage de l’usine. Ils mènent une lutte d’intérêt général pour la sauvegarde de notre industrie et de notre savoir-faire. On ne lâche rien, et à la fin c’est nous qu’on va gagner !
Vous pouvez soutenir les GE en donnant à la caisse de grève : https://www.leetchi.com/c/caisse-de-greve-generalelectric-villeurbanne-stpriest
En signant la pétition : https://www.change.org/p/general-electric-la-situation-est-grave
En les suivant sur leur chaine YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=b5DJMZnTrYU
En les suivant sur twitter : https://twitter.com/cgt_ge?s=09
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Les salariés de General Electric étaient aux côtés des élus de Villeurbanne ce mardi 13 octobre devant la mairie de Villeurbanne. Ils se sont réunis ...
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/756570847338168350/771043703154409503
La MYNE est un laboratoire citoyen, organisé en tiers-lieu(x) libre et open source à Villeurbanne (Métropole de Lyon, Auvergne-Rhône-Alpes). Sa vocation est de soutenir les citoyen.ne.s qui expérimentent le futur et agissent sur les transitions de système (habitat, alimentation, énergie, etc.). Qu’elles soient individuelles ou collectives, les initiatives des mynois.e.s se situent toutes au croisement des mondes agissant chacun à leur façon sur le Monde (technique, art, science, etc.).
L’association compte autour de 250 membres avec comme contributeurs.trices et et actifs.ves : Charlotte Rizzo, Baptiste Nominé, Thomas Germain, Connie Chow Petit, Benjamin Chow Petit, Rieul Techer, Timothée Gosselin Jean-Marie Claisse, Mélia Villard, Nathalie Feldman, Emmanuel Laurent, Nicolas Loubet, Clément Poudret, Oriane Marignier, David Bartholomeo, Élodie René, Jérémy Virgo, Ludovic Juet, Florian Rony, Valentine Porche, Sayat Topuzogulari, Maxime Lathulière, Sylvia Fredriksson, David Vallat, Florence Le Nulzec, Alexandre Monnin, Maxime Lathulière, Xavier Coadic, Isabelle Radtke, Françoise Pourvoyeur, Yoann Duriaux...
Espace(s)
1 rue du Luizet
Depuis 2015, les activités des mynois.e.s s’organisent (notamment) au travers d’un lieu hybride et inclusif qui combine plusieurs fonctionnalités (coworking, bricolage, jardinage). Situé au 1 rue du Luizet à Villeurbanne, i.e. en bordure du campus universitaire de la Doua, ce lieu (temporaire) favorise les rencontres entre curieux.ses, fluidifie la création de liens et encourage l’expérience de la recherche-action. Bref, tout est mis en oeuvre pour soutenir l’encapacitation. ...
Valeurs Hospitalité Convivialité Collégialité Réciprocité
Mutualité
Processus Communautés Conciergerie Administration
Mathieu Burani, Volontaire en Service Civique au Tonkin, Villeurbanne pour l’Afev Grand Lyon
Tags: consommation responsable, envie d'agir, Habitants, nature en ville, PEDD, renforcement du lien social, vivre ensemble
Les Kapseurs, ce sont des jeunes œuvrant pour le renforcement du lien social dans le quartier du Tonkin à Villeurbanne. Ils sont engagés avec l’Afev Grand Lyon dans leur quartier où ils habitent au sein d’un logement du bailleur social Est Métropole Habitat, très impliqué dans le quartier. Leurs actions participent aux objectifs du Plan d’Education au Développement Durable de la Métropole de Lyon. Ils sont près d’une vingtaine dans le quartier, étudiants ou jeunes actifs. Il y a là Axel, Hélyette, Paul et les autres. Ils ont entre 18 et 30 ans et sont regroupés en quatre colocations solidaires. Deux de ces coloc’ sont en rez-de-chaussée de la Résidence Barcelone. Un emplacement idéal pour imaginer et faire vivre des projets de nature en ville.
De nombreuses activités jardinage dans le quartier
n’hésitez pas à les rejoindre chaque dimanche dès 15h au 46, Boulevard du 11 novembre 1918 à Villeurbanne.