Débat & Table ronde
« Que personne ne dise que cela ne peut être fait » a déclaré Franklin D. Roosevelt dans son discours sur l’état de l’Union, le 6 janvier 1942.
Ce colloque vise à mettre face-à-face les portraits des économies de guerres - notamment britanniques et américaines pendant la seconde guerre mondiale - avec ceux des nécessaires politiques climatiques aujourd’hui. Ces exemples peuvent inspirer la manière dont seront traités les enjeux de planification écologique, de justice sociale et environnementale mais aussi du rôle des entreprises, des citoyens et de l'État.
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Programme
Ouverture (9h30-9h45)
Discours de bienvenue par Laurent LANDETE, directeur du Collège des Bernardins, et François RUFFIN, député. Grégory QUENET, historien de l’environnement, professeur à l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (Paris-Saclay), titulaire de la chaire Laudato si’ Pour une nouvelle exploration de la Terre, présentera les grands enjeux du colloque.
Table ronde 1 (9h45-10h30), modération assurée par Alexandre Meyer, rédacteur de chef d’1visible
« Economie dirigée : du productivisme à la sobriété souveraine ? »
Débat avec :
• Magali REGHEZZA-ZITT, géographe, maître de conférences à l’Ecole normale supérieure et membre du Haut conseil pour le climat.
• Anaïs VOY GILLIS, docteure en géographie, chercheuse associée à l’IAE dePoitiers, spécialiste de l’industrie
· César DUGAST, manager chez Carbone 4, co-responsable du pôle« Neutralité carbone », co-auteur du rapport « Faire sapart ? Pouvoir et responsabilité des individus, des entreprises et del’Etat face à l’urgence climatique »
Table ronde 2 (10h30-11h15), modération assurée par Vincent Burnand-Galpin, co-auteur de Comment sauver le genre humain (avec Paul Jorion)
« Gouverner la transition écologique : comment planifier en démocratie ? »
Débat avec :
- Amiral Marc Antoine DE SAINT GERMAIN, directeur du Centre d’études stratégiques de la Marine, ancien commandant du porte-avions Charles de Gaulle
- Razmig KEUCHEYAN, sociologue et essayiste, auteur de Les besoins artificiels : Comment sortir du consumérisme (2019)
- Philippe RIO, maire PCF de Grigny
Table ronde 3 (11h15-12h00)
« Accompagner le changement : quel modèle social ? »
Débat avec :
- Lucas CHANCEL, économiste spécialiste des inégalités et de l’environnement, professeur à Sciences Po, co-directeur du World Inequality Lab (PSE)
- Benoît OSTERTAG, secrétaire fédéral CFDT Métallurgie, co-auteur avec la FNHdu rapport « Comment relever le défi d’une transition juste ?Electrification de l’automobile et emploi en France »
- Léa FALCO, membre du collectif Pour un réveil écologique et contributrice au laboratoire d'idée Intérêt Général
Modération assurée par Laëtitia Riss, rédactrice en chef du Le Vent Se Lève
Clôture (12h00-12h30), modération assurée par Aziliz Le Corre, journaliste au Figaro
« Un ou des modèle(s) d’économie de guerre climatique ? »
Débat avec :
- François RUFFIN, député Picardie Debout ! (NUPES)
- Delphine BATHO, députée Génération Ecologie (NUPES)
- Aurélien PRADIÉ, député Les Républicains
SOPHIE BINET & FRANÇOIS RUFFIN | LA GAUCHE ET LE TRAVAIL - Sortie le 10 sept. 2022 / Le Vent Se Lève
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À l'occasion de la sortie du dernier livre de François Ruffin, « Je vous écris du front de la Somme », aux Liens qui libèrent, Fakir, Le Vent se lève et le SNJ-CGT organisaient une conférence autour du rapport de la gauche et du travail. François Ruffin, député de la Somme, débattait avec Sophie Binet, secrétaire générale de l’Ugict-CGT. La conférence était animée par Laëtitia Riss, rédactrice en chef du Vent Se Lève.
➜ Découvrez la captation de cette conférence, donnée le 7 septembre 2022 à la Bourse du Travail à Paris.
▶️ SOMMAIRE
00:00 : Introduction d'Emmanuel Vire du SNJ-CGT
02:51 : Introduction de Laëtitia Riss
06:24 : François Ruffin - Bilan de la période électorale
19:42 : Sophie Binet - Le travail dans le débat
31:46 : Laëtitia Riss - Comment réunir les travailleurs ?
32:56 : François Ruffin - Rapport capital-travail, le travailleur et l'universel
44:03 : Sophie Binet - Précarisation, morcèlement du salariat et de l'entreprise
55:45 : Laëtitia Riss - Quels autres enjeux de la revalorisation des salaires ?
57:22 : François Ruffin - La droit du travail et le droit au repos
01:01:17 : Sophie Binet - Les rapports de force du travail
01:09:11 : François Ruffin - Vivre et être fier de son travail
01:17:25 : Laëtitia Riss - Comment mieux vivre grâce à son travail ?
01:18:44 : François Ruffin - L'écologie et le travail
01:25:01 : Sophie Binet - Management, féminisme, écologie
01:33:54 : Fin
Connu / TG le 12/04/23 à 03:55
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Jeudi 14 décembre 2022, Jean-Luc Mélenchon a participé à l'événement de l’Institut La Boétie - Fondation Insoumise, qui organisait deux tables rondes sur le thème de l’inflation. Vous pouvez retrouver le replay en intégralité sur : https://youtu.be/xVj0KFbxd3o -> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?gd3uOA
Elles se basaient sur une note produite par plusieurs économistes à retrouver sur son site internet (https://institutlaboetie.fr) et présentée par Eric Berr.
Aurelie Trouvé, députée insoumise et économiste, a discuté de la spéculation et des profiteurs avec le président du groupe Leclerc, Michel-Edouard Leclerc.
Ensuite, trois économistes d’écoles différentes, Cedric Durand (université de Genève), Agnès Benassy-Queré (cheffe économiste du Trésor) et François Geerolf (OFCE) ont débattu autour de la question des causes de l’inflation et de son lien avec la crise du capitalisme. La baisse des salaires réels, le blocage des prix, l’indexation des salaires, les superprofits furent au cœur de ces échanges lors de cette soirée.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon, co-président de l'Institut La Boétie, a pris la parole en conclusion de la soirée.
Il a dans un premier temps mis en doute la capacité de la science économique à prévoir les crises économiques et à en expliquer les causes. Il a souligné que cette science ne prend pas en compte les rapports de force politiques et considère les acteurs économiques comme des individus agissant de manière indépendante, plutôt que comme des groupes ayant des intérêts collectifs et en conflit.
En outre, il a critiqué l'idée d'équilibre économique, selon laquelle l'économie tend vers un état stable et optimal. Jean-Luc Mélenchon a suggéré que cette idée est insuffisante pour comprendre les réalités de l'économie et les dynamiques de pouvoir qui y jouent un rôle important.
Il a également souligné que la science économique ne prend pas en compte les aspects sociaux et éthiques de l'économie, et qu'elle est souvent utilisée pour justifier des politiques qui ont des conséquences néfastes pour les personnes les plus vulnérables.
En conclusion, Jean-Luc Mélenchon a appelé à une réflexion plus approfondie sur les limites de la science économique et sur la manière dont elle peut être utilisée de manière plus responsable.