Deux militants de la CGT Énergie doivent être convoqués au commissariat de Poitiers après l’envahissement des ...
Connu / TG le 19/06/23 à 21:22
Directeur - Association négaWatt
La note publiée le 23 mars par le Haut-commissariat au plan, intitulée Electricité : le devoir de lucidité https://www.gouvernement.fr/electricite-le-devoir-de-lucidite et rédigée par François Bayrou, comporte de nombreuses approximations et contre-vérités. Sans en faire une analyse exhaustive, voici quelques commentaires à sa lecture.
- priorité réduire les consommations d’énergie dans tous les secteurs, grâce à la sobriété et à l’efficacité énergétique ...
- dans un scénario de réduction massive des émissions de GES, la part de l’électricité doit augmenter, dans les bâtiments comme dans les transports ou l’industrie… mais pas nécessairement comme cela est décrit ! Ainsi, si la place de l’électricité dans le chauffage des bâtiments doit être revue à la hausse, ce n’est nullement par un recours plus important aux convecteurs électriques mais par l’utilisation de pompes à chaleur performantes dans des bâtiments performants.
- il n’est pas du tout écrit que la consommation d’électricité française doive atteindre 630 TWh, voire davantage, à l’horizon 2050. Le renforcement des actions de maîtrise de la demande d’électricité permet de sensiblement revoir à la baisse ce niveau de consommation, comme le montrent depuis 20 ans les travaux de négaWatt qui s’appuient sur une multitude de retours de terrain. Si l’augmentation de la part de l’électricité est quasiment acquise, l’augmentation de la quantité d’électricité consommée n’est nullement inéluctable.
- diminution de la puissance nucléaire installée sans augmenter la consommation d’énergies fossiles. Encore mieux, comme le montrent plusieurs travaux plus ou moins récents (scénarios négaWatt 2011 puis 2017, étude menée par trois chercheurs du CIRED publiée fin 2020, étude AIE-RTE publiée déput 2021), il est techniquement tout à fait possible d’envisager l’atteinte d’un mix électrique 100 % renouvelable.
https://negawatt.org/Scenario-negaWatt-2017-2050
http://www.centre-cired.fr/fr/webinaire-une-electricite-100-renouvelable-est-elle-possible-en-france-dici-a-2050-et-si-oui-a-quel-cout/
https://www.rte-france.com/actualites/rte-aie-publient-etude-forte-part-energies-renouvelables-horizon-2050 - un mix électrique 100 % renouvelable] comme hautement improbable”. RTE dit clairement l’inverse (par exemple dans cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=i_QhVNMZIjI&feature=emb_logo
- les énergies renouvelables électriques sont l’un des leviers de décarbonation les plus soutenables, à l’inverse du nucléaire qui arrive en queue de peloton (voir cette analyse, p5-6 https://negawatt.org/nucleaire-et-energies-renouvelables-dans-trajectoires-mondiales-neutralite-carbone).
- le solaire photovoltaïque afficherait effectivement un bilan carbone encore plus favorable si les panneaux étaient construits dans l’Hexagone. Des projets d’usine photovoltaïque existent en France https://www.debatpublic.fr/projet-dusine-construction-panneaux-photovoltaiques-a-hambach-moselle, susceptibles de couvrir l’ensemble des besoins de notre pays.
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Connu / https://twitter.com/nWassociation/status/1375029896150462465 _> aussi https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?VMhYPA
Délégation française du Comité Économique et Social Européen
Mme Danielle Auroi, présidente
M. Thierry Libaert, membre du CESE
M. Arnold Puech d'Alissac, membre du CESE
Mme Emmanuelle Butaud-Stubbs, membre du CESE
M. Jacques Lemercier, membre du CESE
M. Denis Meynent, membre du CESE
M. Christophe Lefèvre, membre du CESE
Mme Reine-Claude Mader, membre du CESE
M. Denis Meynent, membre du CESE
Mme Emmanuelle Butaud-Stubbs, membre du CESE
Mme Reine-Claude Mader, membre du CESE
M. Jacques Lemercier, membre du CESE
M. Arnold Puech d'Alissac, membre du CESE
M. Christophe Lefèvre, membre du CESE
Mme la présidente
M. Thierry Libaert, membre du CESE
Questions des députés
M. Joaquim Pueyo
Mme Marylise Lebranchu
M. Bruno Gollnisch, député européen
Mme Chantal Guittet
M. Jérôme Lambert
M. Jacques Lemercier, membre du CESE
M. Arnold Puech d'Alissac, membre du CESE
Mme Reine-Claude Mader, membre du CESE
M. Thierry Libaert, membre du CESE
Suspension
COP 22
Mme la présidente
M. Bernard Deflesselles, rapporteur
M. Jérôme Lambert, rapporteur
M. Bernard Deflesselles, rapporteur
M. Jérôme Lambert, rapporteur
M. Joaquim Pueyo
M. Bernard Deflesselles, rapporteur
M. Bruno Gollnisch, député européen
Echange de vues
Ndlr : dans l'introduction de la pdte, elle souligne la conscience du rejet européen par les abus du néolibéralisme ! Avec Jérôme Lambert, vont se rendre à la COP22
Salle de presse
Maintien de l’ordre et liberté de réunion dans le contexte du mouvement des « gilets jaunes » : recommandations de la Commissaire aux droits de l’homme
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Dans un mémorandum contenant ses observations sur les évènements liés au mouvement dit des « gilets jaunes », la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, invite les autorités françaises à mieux respecter les droits de l’homme lors des opérations de maintien de l’ordre et à ne pas apporter de restrictions excessives à la liberté de réunion pacifique à travers la proposition de loi visant à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des manifestations.
Tout en condamnant fermement la violence, les propos et les agressions racistes, antisémites ou homophobes de certains manifestants, la Commissaire rappelle que la tâche première des membres des forces de l’ordre « consiste à protéger les citoyens et leurs droits de l’homme ». Or, elle estime que le nombre et la gravité des blessures infligées aux manifestants « mettent en question la compatibilité des méthodes employées dans les opérations de maintien de l’ordre avec le respect de ces droits. »
La Commissaire encourage les autorités à publier des données chiffrées plus détaillées concernant les personnes blessées et à revoir au plus vite la doctrine d’emploi des armes de force intermédiaire. Dans l’attente de cette révision, les autorités devraient « suspendre l’usage du LBD dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre », a-t-elle déclaré, en rappelant également l’obligation des autorités de garantir la sécurité des journalistes.
Lire l'intégralité de l'article : https://www.coe.int/fr/web/commissioner/-/maintaining-public-order-and-freedom-of-assembly-in-the-context-of-the-yellow-vest-movement-recommendations-by-the-council-of-europe-commissioner-for-
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Cet article est une traduction de la version anglaise d’un billet d’Investigate Europe publiée le 13 mai 2017
enquête réalisée par un consortium de neuf journalistes européens met à jour les risques qui dérivent de la dépendance des gouvernements à Microsoft — aucun n’est indemne…
Même si çà et là des efforts sont notés pour migrer vers des solutions open source voire libres, l’adversaire est impitoyable et utilise un arsenal bien rodé.
Combien faudra-t-il encore de telles enquêtes pour provoquer une prise de conscience et pour que les décisions nécessaires soient prises et mises en œuvre ?
L’addiction de l’Europe à Microsoft, un énorme risque pour la sécurité
La Commission européenne n’écoute pas ses propres experts
Les programmes de Microsoft sont confus et vulnérables
Déclasser l’Europe au rang de colonie numérique
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Quand un pic de consommation d’électricité intervient, il y a deux façons deux réagir au niveau du réseau. Soit augmenter la production en lâchant de l’eau dans les barrages ou en démarrant des centrales thermiques, soit essayer de réguler la consommation en demandant à certains utilisateurs de consommer un peu moins, les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, ce délestage permet d’absorber le pic. Ce dernier principe a été théorisé sous le nom d’”effacement diffus”. EDF l’a déjà plus ou moins mis en place dans certains foyers en fournissant une box qui module le tarif de l’électricité consommée en fonction de la demande nationale. Mais d’autres sociétés indépendantes des fournisseurs d’électricité commencent à se positionner aussi sur ce marché comme Voltalis.
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du fait de la complexité du marché de l’électricité désormais constitué de plusieurs fournisseurs (EDF, Poweo, Direct énergie, Enercoop).
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la commission cherche à encourager et pérenniser le dispositif d’effacement diffus mais demande à ce que ce soit l’opérateur d’effacement diffus qui s’occupe de faire payer ou de rémunérer les fournisseurs en fonction de ce qu’ils ont réellement produit et touché de leurs clients (en application de la loi). Je pense que jusqu’à présent EDF n’avait pas trop prêté attention au sujet car les quantités d’énergie en jeu étaient faibles et les opérateurs alternatifs encore peu développés. Mais la donne commençant à changer, ils cherchent à régulariser la situation pour ne pas se retrouver lésés par la mise en place du mécanisme d’effacement diffus.
Par ailleurs, la commission propose que l’opérateur d’effacement diffus soit rémunéré pour ce service sur la base d’un forfait annuel plutôt que sur la base d’une mise en concurrence par rapport au coût de production de l’électricité. Là encore, la recommandation me semble sage. Livrer l’écologie aux lois du marché n’est pas une bonne chose, on l’a constaté avec l’échec du marché des droits d’émissions. De plus on sent bien qu’en l’état actuel des choses, Voltalis profite abusivement d’une astuce financière pour se remplir les poches à bon compte. J’ajouterai un point, c’est que les kWh qui ne sont pas consommés au moment du pic ne sont pas réellement économisés, ils seront très probablement consommé dès que la consigne de Voltalis sera levée. L’effacement diffus décale la demande dans le temps plus qu’il ne la diminue durablement. Ca ne remet pas en cause son intérêt mais ça en réduit tout de même sa portée.
Sources:
Délibéré de la CRE
Communiqué de Voltalis
Discussions sur Energie 2007