Anne-Sophie Stamane - Publié le 09 octobre 2024
Tout cycliste s’est un jour posé la question de porter ou non un casque. Une étude qui circule depuis 2021 montre une surmortalité paradoxale des cyclistes casqués. Mais selon les hypothèses posées, plus que le casque, le type de pratique – sportive ou débutante – serait en cause, car elle est plus ou moins génératrice d’accidents.
À vélo, le casque protège des traumatismes crâniens et des blessures à la tête : l’affaire est entendue, il n’y a plus débat. À condition qu’il soit correctement porté, ça va sans dire. Mais alors, pourquoi, selon une étude présentée lors des 3es Rencontres francophones transport mobilité en juin 2021, constate-t-on une « surmortalité des cyclistes casqués en agglomération » ?
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Prouvée en conditions expérimentales, l’indifférence au risque ne l’a pas encore été en conditions réelles. Mais elle pourrait être renforcée par les campagnes de communication liant la sécurité des cyclistes au seul port du casque. Or celle-ci dépend de bien d’autres facteurs : la présence de pistes cyclables, le respect du Code de la route, le comportement et la vitesse des usagers motorisés, la visibilité, le bon fonctionnement du vélo, etc. En somme, la mauvaise habitude de surestimer la protection apportée par le casque à vélo serait préjudiciable aux cyclistes !
Connu / https://mastodon.top/@Greguti@pouet.chapril.org/113282984075530463
réchauffement climatique Explosion de la climatisation, virus, maladies : une étude pointe les risques climatiques dans près de 1.000 grandes villes qui abritent aujourd’hui 26 % de la population mondiale
Publié le 19/09/2024 à 12h17 • Mis à jour le 19/09/2024 à 12h40 / 20 Minutes avec AFP
Rogier van den Berg, du groupe de réflexion américain WRI, qui publie cette étude montrant une possible multiplication des difficultés pour les habitants de Dakar, Rio ou Padang (en Indonésie).
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dans près de 1.000 grandes villes qui abritent aujourd’hui 2,1 milliards de personnes, soit 26 % de la population mondiale. Toutes villes confondues, c’est même plus de la moitié de l’humanité qui habite dans des centres urbains.
Les auteurs montrent la différence majeure pour les citadins entre un réchauffement mondial de 1,5 °C par rapport à l’ère pré-industrielle - limite la plus ambitieuse de l’accord de Paris - et de quasiment 3 °C, vers lequel se dirige actuellement le monde.
Les engagements climatiques pris jusqu’ici par les Etats placent en effet la planète sur une trajectoire de réchauffement allant jusqu’à 2,9 °C au cours de ce siècle, selon les dernières données de l’ONU, publiées en novembre dernier.
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Connu / https://x.com/ClimateOfChange/status/1837010618986930372
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Un Climat de Changement @ClimateOfChange
Réchauffement climatique
« La différence entre 1,5 °C et 3 °C représente un enjeu de vie ou de mort pour des milliards de personnes à travers le monde »
20minutes.fr
Bientôt des canicules d’un mois dans les grandes villes ?
Des milliards d'habitants seront durement frappés si le réchauffement atteint 3°C, alerte un rapport
8:07 AM · 20 sept. 2024 · 244 vues
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Alimentation, santé globale - 13 min
ARTICLE REDIGE AVEC THE CONVERSATION - ARNm : quatre lettres qui ont fait le tour de la planète et désignent ce qui s'avère déjà être une avancée majeure dans le domaine de la vaccination. Mais de quoi parle-t-on exactement ?
Les ARN (pour Acides RiboNucléique) sont des molécules dont la structure est proche de celle des molécules d’ADN (Acide DésoxyriboNucléique). Beaucoup moins stables que ces dernières, ce qui signifie qu’elles sont plus facilement détruites, les molécules d’ARN jouent toutefois de nombreux rôles dans les cellules. Ceux-ci varient selon la classe d’ARN considérée : ARN de transfert ou ARN ribosomique qui interviennent dans l’assemblage des protéines, ARN guides qui aident à positionner certaines enzymes au bon endroit… Aujourd’hui encore, de nouvelles classes d’ARN possédant diverses fonctions biologiques sont découvertes.
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connues depuis les années 1960, époque à laquelle François Jacob et Jacques Monod, deux éminents scientifiques français, ont joué un rôle prépondérant dans leur découverte ... cytoplasme ... ribosomes ... injecter dans des cellules du tissu musculaire l’information leur permettant de produire une protéine soigneusement sélectionnée et modifiée de l’agent infectieux contre lequel on souhaite obtenir une immunité –en l'occurrence la protéine Spike du SARS-CoV-2. Les cellules de l’individu vacciné fabriqueront elles-mêmes transitoirement le constituant viral en question, qui sera reconnu comme étranger à l’organisme et déclenchera une réponse immunitaire spécifique.
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approche vaccinale encore plus sûre dans toutes ses étapes, de la conception à l’utilisation, car aucun être vivant n’est manipulé ... relativement faciles à produire et peu onéreux, leur adaptation à l’évolution des agents pathogènes peut se faire rapidement ... génèrent des réponses immunes larges, incluant les composantes cellulaire (lymphocytes) et humorale (anticorps). Or, ces réponses larges sont plus efficaces pour lutter contre les virus.
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es désavantages de ces molécules d’ARNm sont essentiellement liés à leur stabilité plutôt faible ... ils peuvent aussi activer des réponses interférons de types 1 et 3 (les interférons sont des protéines produites notamment en réaction à des infections virales). Ces réponses mènent finalement à leur dégradation et peuvent réduire l’induction de la réponse immune souhaitée lors de la vaccination. Toutefois l’optimisation des séquences d’ARNm selon diverses approches permet de pallier cet inconvénient.
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Les ARNm des vaccins développés contre la COVID-19 ne sont aucunement des organismes génétiquement modifiés (OGM) et ne constituent pas une approche de thérapie génique. En effet, ce sont juste de petits morceaux d’acides nucléiques inspirés des génomes viraux, qui n’ont pas la capacité de modifier nos gènes.
Rappelons que les ARNm restent dans le cytoplasme des cellules et n’ont pas vocation à gagner le noyau ... l’ARN ne peut pas s’intégrer dans notre génome sans être transformé en ADN (on parle de rétrotranscription), ce qui nécessite des enzymes très particulières, appelées transcriptases inverses ... les ARNm vaccinaux menant à la production de la protéine Spike modifiée lors d’une vaccination sont infiniment moins nombreux que les ARNm produisant la même protéine Spike lors d’une infection naturelle. Dès lors le risque, si tant est qu’il soit avéré, se situe clairement du côté de l’infection naturelle et non pas de la vaccination.
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Nous courrons des risques nettement plus élevés dès lors que nous prenons une aspirine, notre voiture ou que nous montons dans un avion… ou que nous nous faisons infecter par le SARS-CoV-2.
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histoire déjà ancienne (les premières tentatives d’utiliser l’ARNm pour la vaccination remontent au début des années 1990).
De très nombreuses publications précliniques relatives à cette approche chez l’animal (rongeurs, porcs, bovins et macaques…) ont été publiées et n’ont pas montré d’effets secondaires majeurs à court, moyen et long terme. Par ailleurs, les essais cliniques chez l’être humain (de phases 1, 2 et 3) ont démontré une excellente efficacité vaccinale et pas plus d’effets secondaires qu’avec les vaccins conventionnels. Signalons au passage que même dans les groupes placebos (c’est-à-dire dans lesquels aucun principe actif n’a été injecté), des effets secondaires sont rapportés. Cela signifie que lesdits effets secondaires sont en partie liés à l’injection en elle-même.
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Clés : ARN messager vaccin COVID-19 épidémie Coronavirus biologie moléculaire
Contacts François Meurens, Professeur en Immuno-VirologieUMR Biologie, épidémiologie et analyse de risque en santé animale (Oniris, INRAE)
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Lb-O8g
Pour sortir d'une baïne, il ne faut en aucun cas tenter de lutter contre le courant, au risque de s'épuiser. Voici quelques conseils :
- ne pas paniquer,
- se laisser porter par le courant sans résistance,
- signaler sa présence par des mouvements de bras,
- lorsque le courant s'affaiblit, s'extraire de la zone dangereuse en nageant parallèlement à la plage, vers la gauche ou la droite.
Lire aussi : "Baïnes et courants d'arrachement, ce qu'il faut savoir avant d'aller se baigner" https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?NuIVtQ
118 abonnés - 539+ - 17 635 vues
Les mots justes de Gauvain Sers contre retour de la haine.
Connu / TG le 18/10/23 à 11:21
#EnFace 👉 F. Courchamp : "On se dirige vers un avenir post-apocalyptique" - 8 févr. 2019 / EXPLICITE
4:11 - 6,75 k abonnés - 218+ - 7 550 vues - 16 commentaires
Franck Courchamp est chercheur en écologie au CNRS, spécialiste de l'évolution des espèces et de la biodiversité. Son constat est aussi terrible que formel : l'environnement va si mal qu'on court à la catastrophe.
L’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a alerté samedi sur le risque d'un « grave accident ...
Connu / TG le 7/05/23 à 23:18
L’ex-Areva exploite un vaste gisement du précieux minerai, dans une région sous haute vigilance, car ...
Connu / TG le 13/04/23 à 14:46
france-5 Interviews 1 h 7 min tous publics Vidéo sous-titré - diffusé le 30/03/23 à 22h40 Disponible jusqu'au 29/04/23
L’intelligence artificielle est-elle hors de contrôle ? Après ChatGPT et ses textes générés en un clic, ce sont désormais des images artificielles mais hyperréalistes qui inondent les réseaux et qui brouillent la frontière entre le vrai et le faux. Alors sommes-nous entrés dans l’ère du fake ? L’intelligence artificielle va-t-elle nourrir la désinformation, déstabiliser nos démocraties ? Faut-il écouter les experts du secteur, Elon Musk en tête, qui appellent à mettre toute recherche sur pause ?
➤ Fabrice EPELBOIN, Chercheur spécialiste des réseaux-sociaux, professeur à l’Université de Poitiers, cofondateur de “Yogosha”
➤ Nathan DEVERS, Philosophe, romancier, auteur de « Les liens artificiels » aux éditions Albin Michel (17.08.22)
➤ Marion CARRÉ, Professeure experte en intelligence artificielle et en art, présidente et co-fondatrice de AskMona
➤ Bruno PATINO, Président d’Arte, spécialiste des médias et des questions numériques, auteur de « Tempête dans le bocal: La nouvelle civilisation du poisson rouge » aux éditions Grasset (05/01/22), auteur de “S’informer, à quoi bon ?” aux éditions de La Martinière (13.01.23)
➤ Mathilde SALIOU, Journaliste Next INpact, autrice de « “Technoféminisme, comment le numérique aggrave les inégalités » aux éditions Grasset (15/02/2023)
Présenté par : Karim Rissouli, Laure Adler, Camille Diao
Maison de production : France Télévisions / Together Media
Tr.: ... risque d'effondrement de l'espace public par absence de repères ... esprit critique ... intelligence collective ... confiance en l'outil ... discernement ... effondrement de la confiance ... information vérifiée, indépendance, responsabilité ... il n'y a plus de tiers de confiance ... risque de mort de la démocratie ... le fait est le support de la pensée politique, mais l'articuler avec un débat ... sentiment de réalité factuelle partagée ... autre risque, aplanissement? (à 46:0) ... le code ouvert permet de plus d'efficacité, un bien commun ... remettre du collectif local avec du réel lien social ... système de détection des émotions à interdire ou non ? ... les algorithmes de ciblage publicitaire existent depuis 10 ans, le régulateur est en retard ... un modèle économique se régule, une avancée tech, c'est plus difficile ... gouvernance de la société, responsabilité ... le génie est hors de sa bouteille ... utiliser l'IA à bon escient ... ya des opportunités ... /peurs ultimes, mythe : la machine remplace l'homme ... la tech affine la perception humaine, repenser le travail ... suicide d'un père de famille, la tech n'a pas freiné sa dépression ... attendre le drame pour corriger ... regarder du côté de la Chine ou de l'Arabie Saoudite? ...
1,09 M d’abonnés - 32k+ - 2 098 811 vues - 1 138 commentaires
Ingénieure géologue minier, spécialisée dans les risques environnementaux et sanitaires des filières minérales.
Tr.: ... SYSTEX, association que je représente aujourd'hui "Systèmes extractifs et environnement", née en 2009, qui est principalement composée de personnes du secteur ou proches du secteur. Ça peut être des ingénieurs miniers, des chercheurs, géographes, hydrogéologues, association de solidarité internationale qui a pour but 2 choses : - sensibiliser et apporter de la connaissance et de l'information dans la sphère publique pour qu'il y ait un véritable débat sur les questions minérales, et une réappropriation par tous de ces questions. - Et d'être en capacité d'utiliser nos connaissances, nos savoirs, nos expériences, en tant que professionnels du milieu, ou proches du milieu, pour pouvoir aider la société civile qui est en difficultés, ou qui a besoin de réponses simples à ses questions losqu'elle est confrontée à des projets miniers ou à des questions minières. Ça peut aller jusqu'au bout des filières minérales. Elle est financée par deux grandes fondations : la fondation CHarles Léopold-Meyer pour le progrès de l'homme, et la fondation Un monde par tous. Ça représente 75% de nos financements et ce sont deux fondations familiales privées à but philantropique qui sont sous l'égide de la Fondation de France. Et donc les 25% manquants, ce sont des adhésions, des dons et aussi une partie des activités commerciales qu'on peut mener quand on intervient par exemple sur de l'expertise ou des études qu'on va réaliser, par exemple pour des collectivités ou autres où là on pourra être rémunérés un petit peu sur cette activité là.
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externalités positives ou négatives ... sur les usages ... appareils numériques ... tout notre quotidien est fondé sur des métaux ... boucles complexes de rétroactions ... acide sulfurique + phosphate fait du super phosphate par exemple ... ya une surminéralisation de notre quotidien ... carrières ... relèvent du code de l'environnement ... les mines, du code minier ... expérience de terrain ... visite mine en espagne ... sexisme ... machisme ... on a la même passion, la géologie, les minéraux ... phénomènes des forces telluriques ... ex. ruptures de digues ... on dénonce les pratiques inacceptables ... /transition énergétique point de non retour ? oui, changement de paradigme. 2 transitions : numérique et énergétique. Rapport banque mondiale 2017. indium et lithium seulement ... campagne climate smart mining ... énergivore ... déployer des enr sur les sites miniers ... >80% én / broyage ... équivalent conso én 30000 personnes ... cuivre, nickel, etc modèle bizarre ...
terminer >1:00:03 ACT
Connu / TG le 02/02/23 à 13:31
Connu / TG le 23/01/23 à 13:16
Connu / TG du 8/11/22 à 9:54
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🔴💸 SCANDALE ! Agnès Pannier-Runacher, la Ministre de la Transition énergétique, n'a jamais déclaré être liée à une société pétrolière détenant plus de 1 million d’€ dans des paradis fiscaux.
Phobie administrative ? Notre groupe exige des explications !
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Beaucoup d’articles qui ont suivi la mobilisation du week-end du 29 et 30 octobre à Sainte Soline ont tourné autour de “l’accroche” de la violence sur place. Voici quelques réflexions sans prétention sur le sujet.
Les médias mainstream au piège de leur sève
Les chaînes en continu sont un robinet à discours et à images qui jamais ne doit se tarir. Face à la mobilisation interdite de Sainte Soline, Cnews, BFM, LCI et France Info ne pouvaient cyniquement pas passer à côté de ce qui les nourrit :
- l’esthétique du bruit (grenades, mégaphones, chants slogans) et des couleurs en mouvement (cortèges colorés, fumée des lacrimaux)
- l’assurance de discours construits et nombreux (non seulement éditorialistes et journalistes mais aussi porte-paroles, personnalités sur place, quidam)
- la possibilité de créer une polémique d’une certaine durée (ici légitimité de la lutte versus légalité de l’interdiction de manifester) afin de faire surgir des contradictions chez les opposant-es
- le spectacle émotionnel de soldats casqués contre individus masqués, porteur de fantasmes variés (adrénaline, sang, peur, vengeance…). Nous avons déjà évoqué sur web86.info à l’occasion de la manifestation contre la vie chère et l’inaction climatique ces besoins de violence filmée et commentées pour cultiver la peur qui est le principal moteur du social. Lors des affrontements contre les Gilets Jaunes, on a déjà entendu le théorème « pas de casseurs, pas de 20h ».
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Ils sont obligés, ne serait-ce qu’en passant, de parler du thème de la mobilisation (les bassines) et d’en faire à l’insu de leur plein gré un thème d’actualité nationale.
Autre problème, la peur habituellement instillée par ces médias dans le public contre les « classes dangereuses », les « partageux », les « jeunes », les « gauchistes » et – nouveauté – les « écoterroristes » se trouve quand même percutée par une autre peur, celle du manque d’eau, du rationnement, du manque, de l’empoisonnement par les intrants…
Un mélange de générations militantes pour l’efficacité
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le fait de couper cagoulé-es les tuyaux de pompage de la bassine devant les caméras c’est entériner médiatiquement que l’eau des bassines ne vient pas de l’eau de pluie et qu’on peut empêcher la bassine de se remplir
L’ordre ou le chaos ?
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La démocratie reste-t-elle le meilleur système pour le capitalisme ?
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il existe aussi une tentation autoritaire avec le 49.3 systématique, le Conseil de Défense pour gouverner, des moyens en augmentation des forces coercitives… Et il existe une nouveauté dans cette tentation autoritaire. Jusqu’à présent le cœur du bloc capitaliste occidental s’opposait à des blocs non capitalistes (URSS, Chine, Cuba…). Aujourd’hui la Russie comme la Chine fonctionnent à l’économie de marché comme les démocraties occidentales. Les États russe et plus encore chinois proclament à qui veut l’entendre qu’on peut exploiter la plus-value de façon bien plus efficace par la dictature que par la démocratie occidentale.(1)
L’Histoire que l’on souhaite reste à écrire.
PC
(1) Pour s’orienter dans ce débat nous vous recommandons la lecture d’un (très long) article théorique de Razmig Keucheyan sur l’État à partir de la relecture de Poulantzas
Eau potable : risques d'effondrement de la ressource en Limousin
Argentat pourrait n'être que le premier épisode d'une guerre de l'eau en Limousin. ...
Contribution au développement de stratégies préventives face au risque de crues éclair
par Emma Haziza
Thèse de doctorat en Science et Génie des Activités à Risque
Sous la direction de Michel Desbordes et de Sophie Sauvagnargues.
Soutenue en 2007
à Paris, ENMP , en partenariat avec Centre de recherche sur les risques et les crises (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) (laboratoire) .
Le jury était composé de Bernard Chocat, Claude Gilbert, Francis Mene, Philippe Ramon, Franck Guarnieri.
mots clés Risque Décision Sécurité civile Analyse transdisciplinaire Crue éclair Risques climatiques -- Inondations -- Prise de décision -- Protection civile
Résumé Durant les mois de septembre à décembre, le pourtour méditerranéen se trouve particulièrement confronté, de par sa morphologie et ses caractéristiques météorologiques, à un type de risque particulier : la "crue éclair". L'ampleur des dernières grandes crues catastrophiques qu'ait connu cette zone (Nîmes, 1988 ; Vaison la Romaine, 1992 ; Aude, 1999 ; Gard, 2002, 2005, Hérault 2003, 2005) soulignent une vulnérabilité grandissante face à des enjeux qui ne cessent d'évoluer. Cependant, l'analyse de l'existant met en relief des perspectives d'amélioration, notamment en termes de compréhension transdisciplinaire de la dynamique de ces phénomènes extrêmes. Bâti sur une structure d'analyse spatio-temporel, le modèle de données élaboré au sein de cette thèse décompose des événements passés récents tant en termes de déroulement de l'alerte hydro-météorologique que d'un point de vue des impulsions décisionnelles (Préfets, Elus) et des réponses opérationnelles. Rapprochant dans le temps les données observées et mesurées aux prévisions réalisées et aux données "terrain" ainsi relevés, cette méta-analyse fonde ainsi ses objectifs sur des corrélations entre paramètres encore très souvent ignorés, permettant de souligner les facteurs clés de l'alerte et de dégager les paramètres aggravants de chaque crise.
Temps de lecture : 7 min.
De vastes études illustrent l'éventail de séquelles potentielles d'une infection. Si elles doivent être affinées, elles rappellent que la circulation du virus n'est pas sans conséquence sur la santé globale.
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le virus n'a pas cessé d'être dangereux. Il tue toujours 101 personnes par jour en moyenne, pour la plupart vulnérables ou non vaccinées. Une série d'études récentes a en outre levé le voile sur ses effets à long terme : après une infection, le risque d'autres pathologies augmente, même pour ceux qui ne présentent pas de facteur de risque, ne développent pas de forme grave et ne sont pas touchés par le Covid long.
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davantage de troubles respiratoires et souffraient aussi plus de "troubles du système nerveux et neurocognitif, de la santé mentale, du métabolisme, cardiovasculaires, gastro-intestinaux, malaises, fatigue, douleurs musculosquelettiques et anémie" que les personnes au profil similaire n'ayant jamais été testées positives. Même les malades non hospitalisés présentaient ce risque de séquelles.
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"Il faut rester serein", plaide l'infectiologue Olivier Robineau. ... d'autres éléments, comme le tabac et l'alimentation, sont des facteurs de risque qui pèsent bien plus lourd dans le développement de maladies cardiovasculaires, par exemple. ... encourager à consulter s'il y a un souci ... pour Jérôme Larché, ce que l'on sait des séquelles encourage à "activer tous les leviers possibles pour éviter d'être contaminé, du vaccin au port du masque" ...
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Connu / https://twitter.com/RemiSalomon/status/1548622983979302912
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Nils Wilcke a retweeté Rémi Salomon @RemiSalomon · 13h
Je vous conseille la lecture de cet article sur @franceinfo qui résume assez bien la problématique des possibles effets à long terme de l'infection par le Sars-Cov-2. On en parle en fait assez peu.
https://francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-pourquoi-la-maladie-comporte-des-risques-pour-la-sante-a-long-terme-meme-apres-des-formes-legeres_5067787.html#xtor=CS2-765-[twitter]-
via @franceinfo francetvinfo.fr
11 - 86 - 109
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Durée : 2018 – 2021
Un des grands défis dans le domaine de la sécurité et de la sûreté des populations est de progresser dans la compréhension et la capacité à anticiper les comportements humains, individuels et collectifs, face à des menaces et des catastrophes complexes et de toutes origines. La façon de prévoir ou anticiper les réactions humaines dans leur dimension spatio-temporelle détermine la manière dont nous gérons les situations d’urgence (Drury et Reicher, 2011).
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Ces recherches s’inscrivent dans les priorités 1 (comprendre les risques de catastrophe dans toutes leurs dimensions […]) et 3 (investir dans la réduction des risques de catastrophe aux fins de la résilience) du cadre d’action de Sendai des Nations Unies.
... trois volets complémentaires et fondamentaux :
– Production et analyse de données empiriques permettant l’identification, la description et la classification des comportements humains, et ce, quelle que soit l’origine de l’événement ;
– Modélisation mathématique de la dynamique spatio-temporelle des comportements sur la base des expérimentations, des études empiriques et statistiques réalisées ;
– Développement d’une plate-forme web cartographique de simulation des réactions humaines destinée à la communauté scientifique, aux professionnels en charge de la sécurité et sûreté des citoyens et au public dans un cadre de formation et d’amélioration de la culture du risque.
Deux terrains d’étude retenus : un tsunami local sur le littoral azuréen et un accident technologique sur l’agglomération havraise.
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rassemble des chercheurs de plusieurs disciplines : géographes, géophysiciens, géomaticiens, mathématiciens, informaticiens et psychologues issus des UMR Géoazur, UMR ESPACE (Étude des Structures et des Processus d’Adaptation et des Changements de l’Espace), UMR Géographie-Cités, LMAH (Laboratoire de Mathématiques Appliquées du Havre) et LPPL (Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire). Il bénéficie de partenariats avec des structures institutionnelles et opérationnelles en charge d’assurer la sécurité et la sûreté des citoyens et des territoires.
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labellisé par le Safe Cluster https://www.safecluster.com/.
Enquête — Nucléaire - Durée de lecture : 7 minutes
Portés par un puissant lobbying, les pronucléaires tentent de séduire l’opinion publique. « Le nucléaire n’émet pas de gaz carbonique », vraiment ? L’atome n’est ni anodin pour le climat, ni pour les citoyens. Enquête [1/5]
[1/5 — Le nucléaire n’est pas bon pour le climat] Face aux lobbies qui présentent le nucléaire comme LA solution au défi climatique, Reporterre a mené l’enquête. Comment l’atome s’est-il imposé dans le débat public ? Un accident grave est-il possible en France ? La sobriété n’est-elle pas la meilleure solution à l’urgence climatique ?
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analyser comment les solutions proposées répondent à des critères autres que l’émission de gaz à effet de serre, paramètre pour lequel elles sont à égalité. Ces critères vont porter sur la dangerosité éventuelle des solutions, sur leur faisabilité, sur leur coût, sur ce qu’elles impliquent pour la vie quotidienne, sur le type de société qu’elles impliquent.
C’est ce que nous allons explorer dans les parties suivantes de l’enquête de Reporterre :
• L’accident qui ne doit pas arriver
Le propre d’un accident grave est qu’il est toujours imprévu, et que son ampleur dépasse les protections envisagées. Les catastrophes nucléaires sont ainsi rares, mais bouleversantes. Et leurs conséquences sont gigantesques, tant sur le plan humain qu’économique. Elles se font sentir sur des décennies en raison de la contamination radioactive des territoires. Le scénario d’un accident grave en France a été étudié par l’IRSN. Il est tragique.
• Un accident nucléaire peut-il se produire en France ?
Guerres, cyberattaques, dérèglement climatique... Les causes possibles d’accidents graves sont nombreuses. Et en France, les réacteurs vieillissants gérés par une entreprise en difficulté financière soulèvent la crainte qu’un accident majeur puisse se produire. Les responsables de la sûreté nucléaire lancent des avertissements répétés sur la fragilité de la filière.
• Relancer le nucléaire ? Une mauvaise affaire pour le climat
Dans le monde, le nucléaire est en déclin, largement supplanté par les énergies renouvelables. Car celles-ci ont énormément progressé techniquement et économiquement, quand le nucléaire stagnait dans une technologie très datée. Pourtant, la France prévoit de relancer le nucléaire. Le scénario sur lequel se base cette relance repose sur des hypothèses fragiles. Le nucléaire risque fort de nous coûter cher.
• Nucléaire ou sobriété, il faut choisir - en ligne jeudi 14 avril
L’obsession des conservateurs pour le nucléaire permet de repousser le débat sur la sobriété. Celle-ci est pourtant le moyen prioritaire pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Mais la sobriété suppose une réduction forte des inégalités, et donc une vision de la société tout autre que l’imaginaire nucléariste.
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?aJhkmw
Ndlr : "nucléaire ou sobriété" sortira jeudi ACT