La Vérité Derrière les Incroyables Éoliennes Chinoises Surdimensionnées - il y a 8 mois / aTech
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On te parle souvent de la Chine sur cette chaîne pour ses exploits technologiques. Et bien aujourd’hui, c’est de nouveau le cas. Le pays, qui est le plus grand consommateur d'énergie au monde, fait preuve d’innovation pour répondre aux besoins de sa population. Ainsi, après des investissements massifs dans le développement de parcs éoliens, d’incroyables éoliennes surdimensionnées ont récemment attiré l'attention du monde entier. En repoussant les limites de la technologie, ces dernières incarnent …
22 commentaires
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@alainmare8081 il y a 7 mois
La production est basée sur 24/7/365 ce qui n’est naturellement pas le cas en réalité. Une éolienne est par principe sujette au vent qui lui est intermittent. Donc, la production annoncée ne sera jamais atteinte. Ceci étant rien à dire si ces machines ne gênent en rien la population….
- @lapin3657 il y a 7 mois (modifié)
Il faudrait déjà que nos 15 millions de chats français redevenus sauvages pour certains voient leur population un peu mieux régulée. On estime à 75 millions le nombre d’oiseaux tué par les chats. La LPO évalue tous les plans d’implantation d’éoliennes, une éolienne tue de 1 à 8 oiseaux par an toujours selon la LPO. Nous n’avons pas encore 15 millions d’éoliennes en France, il faut savoir raison gardée. De plus les surfaces vitrées (vérandas) de plus en plus grandes et transparentes de nos maisons ainsi que celles des tours de bureaux tuent aussi des centaines de milliers d’oiseaux. - @battle19812 il y a 7 mois
" Général Electric Franco américaine" ? 🤔 🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣 De mieux en mieux sur cette chaîne d'intox et d'infox :)
Je suis aller voir sur wikipédia,histoire ne pas mourir idiot, et devine quoi !?
Général Electric est bien américaine, mais c'est tout mon coco .
Tr.: ... avec un rotor seulement 19% plus grand, on produit 45% d'électricité en plus ...
Ndlr : vérifier ces chiffres et si média fiable / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?HTh87Q ACT
Le gouvernement britannique a soulevé le 7 août les inquiétudes éventuelles pour la sécurité nationale du pays que pourrait créer le rachat par EDF de l'activité de turbine nucléaire de General Electric, demandant aux deux entreprises de répondre à des recommandations sécuritaires.
Avec logo REUTERS - Mis à jour 08 Août 2023 - 1 min. de lecture
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© CHRISTIAN HARTMANN
Le logo EDF. /Photo prise le 17 février 2023/REUTERS/Christian Hartmann
L'offre émise par EDF pour acquérir GE Steam Power auprès du conglomérat américain (comprenant les turbines à vapeur Arabelle qui équipent certaines centrales nucléaires françaises et l'EPR de Taishan) a été approuvée en mai dernier par le régulateur britannique de la concurrence à l'issue d'une enquête préliminaire.
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Le gouvernement britannique a demandé à EDF d'effectuer la transaction via une filiale nommé GEAST UK et au groupe français ainsi qu'à GE de répondre à des normes de sécurité physiques et de protéger les informations sensibles. Il a ajouté qu'un observateur nommé par ses soins devait siéger au conseil d'administration de GEAST UK pour pouvoir assister aux réunions.
Aucun commentaire n'a été obtenu dans l'immédiat auprès d'EDF et de GE.
Avec Reuters (Muvija M, avec Ananta Agarwal à Bangalore; version française Jean Terzian)
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Fondé à l’automne 2022, Neext Engineering ambitionne de décarboner l’industrie en se positionnant sur les petits réacteurs nucléaires modulaires, les fameux SMR. L'entreprise s'associe avec Westinghouse, General Electric et le CNRS pour mener à bien son projet Sparta et le soumettre à l’appel à projets France 2030 sur les réacteurs nucléaires innovants.
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Photo © EDF/Philippe Eranian
La solution de Neext Engineering permettra aux réacteurs de produire, en plus de l'électricité, de l'hydrogène ou de l'énergie à partir d'autres combustibles.
Après avoir affiché en septembre 2022 son ambition de «proposer de nouveaux designs disruptifs de SMR de quatrième génération», la jeune pousse Neext Engineering passe à l'action. Cette start-up, née de l’association de plusieurs experts de l’énergie du Territoire de Belfort, a annoncé mardi 14 mars qu'elle s’associait à Westinghouse Electric Company, General Electric et au laboratoire réactions et génie des procédés du CNRS pour mener à bien son projet Sparta, dont l’objectif est de contribuer à la décarbonation de l’industrie. Concrètement, il s’agit pour la société et ses nouveaux partenaires de proposer «une solution énergétique intégrée disruptive construite autour d’un petit réacteur modulaire basé sur une technologie nucléaire polyvalente et durable Cette solution sera soumise à l’appel à projets France 2030 sur les réacteurs nucléaires innovants.
Dans le détail, le quatuor indique que leur proposition permettra aux SMR de produire, en plus de l'électricité, de l’hydrogène ou de l'énergie à partir d'autres combustibles tels que l’ammoniac, et de dessaler l'eau pour les «réseaux décentralisés» et les «grands clients industriels». Les quatre entreprises expliquent que la technologie de réacteurs à neutrons rapides refroidis au plomb de quatrième génération, autour de laquelle ils travailleront, offre des capacités nouvelles et améliorées.
Le numérique pour configurer la centrale à la demande
En 2021, Nicolas Thiollière, spécialiste de la modélisation de réacteurs et de parcs nucléaires, et enseignant-chercheur à l’IMT Atlantique et au laboratoire Subatech, listait auprès de L’Usine Nouvelle les avantages de cette génération de réacteurs nucléaires. Selon lui, ils améliorent «la durabilité pour économiser les ressources naturelles et minimiser les déchets, la compétitivité économique, la sûreté et la non-prolifération». Mais entre les contraintes techniques et les difficultés réglementaires, cette nouvelle génération ne devrait être déployée à l’échelle industrielle que bien après 2050, jugeait le même expert…
La technologie de réacteur à neutrons rapides vise à réutiliser et à valoriser dans les réacteurs les combustibles usés radioactifs (dont le plutonium et l’uranium appauvris) que produisent les centrales classiques. Un moyen de limiter le volume de déchets radioactifs. Neext Engineering justifie l’emploi du plomb liquide pour refroidir les réacteurs autour desquels elle innovera. Grâce à son point d’ébullition très élevé et sa haute conductivité thermique, ce métal offrirait une évacuation plus efficace de la chaleur produite par le cœur du réacteur. De plus, le plomb représente une barrière naturelle contre les radiations.
Aux côtés de Westinghouse Electric Company, spécialisé dans la production des réacteurs à neutrons rapides refroidis au plomb, de la branche nucléaire de General Electric, en passe d’être rachetée par EDF, et du CNRS, Neext Engineering compte également développer des outils numériques innovants permettant de «configurer la centrale à la demande, rationaliser la préfabrication, optimiser la livraison et enfin faire fonctionner le système». Objectif ultime, selon Jean Maillard, président et cofondateur de la start-up: «Mieux répondre aux besoins nouveaux et émergents de l'industrie et des sociétés».
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ENTREPRISES 23 commentaires
Six ans après avoir cédé à l'américain GE les turbines Arabelle, qui équipent les centrales nucléaires d’EDF, le gouvernement tente de les récupérer. Au nom du maintien de la filière nucléaire, EDF est à nouveau sollicité. Pendant ce temps, un nouveau plan social est lancé à Belfort.
Mots-clés Alstom ; EDF General Electric industrie nucléaire social
Les discussions se déroulent dans la plus grande discrétion. Après avoir accepté d’en céder le contrôle à General Electric en 2014, l’État est à la manœuvre pour tenter de récupérer les turbines Arabelle. Cet acronyme – le « A » réfère à Alstom et « bel » à Belfort, le berceau de la société – désigne la plus fiable des turbines à vapeur pour le nucléaire, sept mètres de diamètre et 4 000 tonnes, qui équipe à la fois un tiers des centrales nucléaires dans le monde, dont celles d’EDF, les sous-marins à propulsion nucléaire et le porte-avions Charles-de-Gaulle.
Conçues par Alstom, elles sont toujours fabriquées à Belfort, désormais par General Electric. Mais aujourd’hui, le conglomérat américain, mis à mal par la pandémie, sous pression de ses actionnaires, veut vendre cette activité, rachetée avec toute la branche énergie d’Alstom.
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garantir la souveraineté nationale ... « L’État français a un droit de regard sur les orientations stratégiques de cette industrie qu’il ne peut abandonner », ajoute Jean-Marie Girier, ancien conseiller de Gérard Collomb à l’intérieur, puis directeur de cabinet de Richard Ferrand à l’Assemblée nationale, devenu préfet du Territoire de Belfort en juillet. Il ne s’est pas plus étendu sur le sujet lors de son point de presse. ... l’unique action dont l’État dispose dans la société Geast, créée par Alstom et General Electric en 2014 pour regrouper les activités nucléaires de l’entreprise avant leur transfert aux Américains. Revenant sur les accords négociés en 2014 par Arnaud Montebourg ... son successeur, Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, avait jugé préférable de se contenter d’une seule action préférentielle ... Autre garde-fou, l’État conserve, à travers une autre société dédiée, une licence sur les droits de propriété intellectuelle des technologies Alstom existantes et à venir, dont, bien sûr, Arabelle ... La vente de la branche énergie d’Alstom, et notamment de ses activités nucléaires, est le dossier industriel qui hante toute la présidence d’Emmanuel Macron. Elle est devenue le symbole d’un bradage, d’une perte de contrôle industriel, de la désindustrialisation française. Nombre de craintes se sont révélées fondées. Juste après la vente, finalisée fin 2015, General Electric a démontré où était le pouvoir désormais. Le groupe américain a exercé une pression gigantesque sur EDF en cessant quelques jours la maintenance des centrales nucléaires en février 2016, afin de lui imposer un contrat plus avantageux, et notamment de réduire sa responsabilité financière en cas d’accident. Un précédent existait. Pour faire payer à la France son opposition à la guerre en Irak en 2003, les États-Unis avait alors cessé plusieurs mois les opérations de maintenance et la fourniture de pièces pour les catapultes mécaniques du porte-avions français. ... Signe que les discussions sont désormais bien engagées, Hugh Bailey, directeur général de General Electric France, a été désigné président du conseil d’administration de Geast il y a quelques semaines. Un interlocuteur que l’État connaît bien. Il était notamment conseiller d’Emmanuel Macron à Bercy quand celui-ci a autorisé le rachat d’Alstom. Il a rejoint ensuite General Electric en 2017, avant de prendre la tête de l’entité France en avril 2019, un mois avant l’annonce par le groupe de la suppression de 1 000 emplois, dont 800 dans l’entité turbines à gaz de Belfort.
Malgré un avis favorable de la commission de déontologie de la fonction publique, qui a validé ce pantouflage à condition qu’il cesse tout contact professionnel avec ses anciens collègues de Bercy, Hugh Bailey est visé en septembre 2019 par une enquête qui suit son cours pour « prise illégale d’intérêts »
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Deux options sont sur la table et seraient toujours en arbitrage. L’une d’elles est portée par Frédéric Pierucci, ancien patron de la branche chaudières d’Alstom, donc nucléaire. Il connaît très bien son dossier et le marché. Il est aussi au cœur du scandale Alstom. Arrêté par le FBI en avril 2013 à New York dans le cadre d’une enquête pour corruption d’Alstom en Indonésie – « une affaire où il n’a jamais touché un centime », a-t-il maintes fois expliqué –, il a passé 25 mois dans les prisons américaines. Dans cette affaire, il estime avoir été un otage économique dans une opération judiciaire permise par l’extraterritorialité du droit américain, visant à affaiblir l’entreprise française pour faciliter la cession de sa branche énergie à General Electric.
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L’Élysée serait plutôt sur une autre piste et, quitte à forcer la main, insisterait pour privilégier un rachat par EDF via sa filiale Framatome, qu’il détient à 75,5 %. Problème : l’électricien, qui doit déjà éponger la faillite d’Areva, n’a aucune envie de reprendre toutes les sociétés en difficulté travaillant dans le nucléaire. L’électricien souligne qu’il est déjà fortement sollicité par son projet Hercule ... Certains soupçonnent même que l’État ne lui donnera pas le choix, n’hésitant pas à lui tordre le bras comme il l’a fait pour le renflouement d’Areva, la construction d’Hinkley Point ou le projet Hercule. ... « EDF attendait un signal fort, ce signal est venu », confie un parlementaire au fait du dossier. Lors de sa visite au Creusot du 8 décembre sur le site de Framatome, qui forge les éléments lourds de l’îlot nucléaire des centrales, Emmanuel Macron a rappelé que « le nucléaire restera la pierre angulaire de notre autonomie énergétique ». Outre l’annonce de la construction d’un nouveau porte-avions à propulsion nucléaire, il a confirmé sa volonté de voir construire six nouveaux EPR en France. Cela est sans doute censé rassurer EDF : cette possible acquisition « forcée » est supposée devenir plus acceptable grâce aux perspectives de marché qu’offre le renouvellement du parc nucléaire à courte échéance. La semaine dernière, la direction d’EDF a présenté au comité social et économique un nouveau calendrier pour le lancement de nouveaux projets de construction d’EPR : il prévoit d’en lancer dès la fin 2022, au lieu de 2023. ... Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté ... plaide aussi, avec d’autres élus locaux, pour que l’État, via Framatome, se porte acquéreur de l’ensemble de la branche énergie de General Electric. Ce qui inclurait donc, outre le nucléaire, les activités hydroélectriques et gaz. Ce qui, en quelque sorte, reviendrait à rétablir la situation qui préexistait avant la vente à General Electric.
Mais cela ne semble pas du tout faire partie des plans de l’État ... nouveau plan social décidé par General Electric. ... se désengager de la construction de centrales à charbon qui n’ont plus d’avenir. L’entité manufacturière de production de la turbine Arabelle et des alternateurs, située à quelques pas, n’est presque pas touchée. ... Mais les compétences charbon sont presque les mêmes que celles nécessaires à la technologie nucléaire, qui produit aussi de l’électricité avec de la vapeur d’eau, font valoir les salariés ... Christian Mougenot, délégué CFDT chez Steam ... on a une réorganisation de service quasiment tous les ans ... Laurent Humbert, CFE-CGC ... proposer une solution globale de cohérence industrielle, de mutualiser des compétences proches et complémentaires et, surtout, de les maintenir, même quand des creux de charge ... Mais pour Laurent Humbert, il ne fait aucun doute que l’État, compte tenu de sa place dans Geast, a déjà validé le plan social entraînant la suppression de 238 postes à Belfort. ... General Electric est pressé. En 2018, en raison d’un retournement du marché, le groupe a déprécié à hauteur de 23 milliards de dollars sa branche énergie achetée 12 milliards d’euros à Alstom en 2015. Sa cotation boursière s’est effondrée. Ses activités aéronautiques sont lourdement frappées par la crise du coronavirus. À la suite d’une enquête de la SEC, gendarme de la bourse américaine, pour une suspicion de fraude comptable, General Electric vient d’accepter de payer une amende de – seulement – 200 millions de dollars.
Aujourd’hui, le conglomérat américain n’a plus guère d’intérêt pour les activités industrielles de l’ex-Alstom en France, après avoir centralisé tous les contrats de maintenance, les brevets, les commandes en Suisse ... ne garder que des gens qui vont vendre des pièces détachées. C’est la stratégie de GE en Europe », constate Laurent Santoire, délégué syndical central au comité européen de General Electric pour la CGT. « Les centrales nucléaires se regardent au siècle. Il faut donc des entreprises qui ont des compétences au siècle, pas au trimestre. Et quand on casse des compétences que l’on a mis un siècle à construire, on n’a plus rien. Quand on demande à quelqu’un de rentrer dans une centrale et qu’il n’a pas les plans de ce qui a été fait il y a 30 ans, il fait quoi ? », s’alarme le syndicaliste.
À Lyon, le massacre social en marche - 11 décembre 2020 - 16H30 / Par Marine Manastireanu | Le Média
Les reportages
En France, 528 plans sociaux ont été initiés depuis le 1er mars 2020, contre 295 pour la même période de 2019. Dans la métropole de Lyon, l’une des agglomérations les plus dynamiques de France, le nombre de bénéficiaires au RSA a augmenté de 9,5% depuis Janvier 2020.
Lundi matin 8h, ce 23 Novembre, les salariés de General Electric du site de Villeurbanne, commune limitrophe de Lyon, ont commencé une grève illimitée.
La direction a annoncé un nouveau plan social concernant plus de 600 postes en France, dont 285 dans l’agglomération lyonnaise, faisant partie d’un vaste plan de restructuration et de délocalisation. Des conséquences désastreuses pour les salariés concernés mais aussi pour l’activité économique du bassin lyonnais. Serge Paolozzi, délégué syndical CGT, estime que plus d’un millier d’emplois seraient menacés, en répercussion aux 285 licenciements chez General Electric.
Pourtant le groupe américain avait fait une promesse de création de plus de 1000 emplois en 2015, lors du rachat du groupe français Alstom. Résultat en 2020 … ce sont 3000 postes supprimés sur le territoire Français.
Une vente controversée autorisée par le ministre de l’économie de l’époque, Emmanuel Macron, sous fonds de soupçons de corruption, détaillés dans cet article de Mediapart : https://www.mediapart.fr/journal/france/200418/les-non-dits-d-emmanuel-macron-dans-l-affaire-alstom
Aujourd’hui, les conséquences ne sont pas juste sociales, c’est tout un fleuron de l’industrie énergétique française démantelée, qui part petit à petit à l’étranger. Constructeur historique de disjoncteurs haute tension, engagé dans la recherche et développement d’énergie renouvelable, le site de Villeurbanne est un symbole du leadership énergétique français. “Ce sont environ 200 millions sur cinq ans de fonds publics, CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l’emploi) et CIR (crédit d’impôt recherche) que le groupe a touchés. De l’argent public qui a financé la recherche sur des produits en énergie renouvelable que le groupe abandonne aujourd’hui, ou délocalise, tout en virant les salariés”, assène Serge Paolozzi au gérant de la restructuration de General Electric, Alexis Martinez.
Des fonds publics qui seraient pourtant bien utiles tant la situation économique est critique. Car aux plans sociaux prévus avant la crise comme celui de General Electric, s’ajoutent les autres. Dans la région lyonnaise, ce sont déjà une quinzaine de plans sociaux qui ont été annoncés. Mathieu Périsse, journaliste à Médiacités, les a répertoriés et documentés sur une carte interactive.
General Electric donc, mais aussi Renault Trucks avec 323 salariés concernés, et plus étonnant, Auchan, qui a pourtant réalisé un bénéfice de 1,2 milliard d’euros au premier semestre 2020. Si ces plans sociaux sont conséquents, ils ne seraient en fait que la partie émergée de l’iceberg : “On assiste à une vague de petits licenciements, individuels ou des licenciements économiques de 9 personnes, qui ne franchit pas la barre des 10 pour éviter la mise en place d’un PSE, plan de sauvegarde de l’emploi, une véritable vague silencieuse mais conséquente”, explique Mathieu. Florent en fait partie. Développeur de logiciels à ESI, un groupe informatique, il a été informé de son licenciement avec 8 autres collègues le 5 Octobre dernier. 9 salariés concernés et pas un de plus. Un plan social sciemment évité d’après Florent : “Une salariée en congés maternité est aussi concernée, c’est complètement illégal, mais ils s’en foutent, ils passent sous les radars de l’administration du travail qui est débordée”. Et pourtant son entreprise a eu accès à des aides, dont des prêts garantis par l’Etat “à hauteur de 13,75 millions d’euros” indique le syndicat Solidaires.
Entre opportunisme de certaines entreprises et réelles difficultés pour d’autres, ce sont les salariés qui récupèrent les pots cassés, mais aussi les petits patrons. Car au-delà des plans sociaux annoncés dans l’agglomération, l Les non-dits d’Emmanuel Macron dans l’affaire Alstom C’était un rapport qui devait rester inconnu du grand public, avant que la commission d’enquête parlementaire sur Alstom ne découvre son existence. Grand Lyon estime à environ 6500 commerces impactés par la crise sanitaire, représentant environ 30 000 emplois. Valentin en fait partie, il a ouvert son bistrot il y a deux ans avec une amie. Au cœur de Villeurbanne, il propose des plats faits à partir de produits locaux et emploie 4 salariés. Il ne cache pas son inquiétude face à une potentielle faillite. “On faisait environ 35 mille euros par mois de chiffre d'affaires, on est tombé à zéro. Aujourd’hui en ouvrant à emporter on fait 12 mille euros par mois, trois fois moins avec autant de salariés qu’avant ..”.
Chômage partiel, prêt garanti par l’Etat et exonération d’un mois de loyer, Valentin a pu bénéficier de quelques aides mais pas assez pour le moment pour sortir la tête de l’eau. Pourtant depuis le début de la crise, ce sont 31 milliards de chômage partiel, 120 milliards de prêt garanti et 76 milliards de report d’impôts et de cotisations qui ont été déboursés par l’Etat. Encore faut-il que ces aides garantissent l’emploi et non les bénéfices de certaines entreprises.
General Electric. C’est un peu une saga où à chaque épisode, la direction de GE effectue des plans de licenciements pour délocaliser l’activité à l’étranger. Et dilapide notre industrie et un savoir-faire de plus de cent ans dans le domaine de l’énergie. Un domaine ô combien important et stratégique pour notre souveraineté et pour engager la bifurcation écologique.
Après les turbines hydrauliques de Grenoble en 2017, des turbines à gaz de Belfort, c’est aujourd’hui les disjoncteurs et tout le réseau à haute tension de Villeurbanne qu’on délocalise en Chine. 285 licenciements sur 400 emplois pour le seul site de Villeurbanne et une cinquantaine sur une centaines pour le site de Saint-Priest, soit 350 emplois sur les deux sites de la métropole Lyonnaise.
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Tant qu’ils ne seront pas entendus et que la direction refusera de revoir sa copie, les salariés poursuivront la grève et le blocage de l’usine. Ils mènent une lutte d’intérêt général pour la sauvegarde de notre industrie et de notre savoir-faire. On ne lâche rien, et à la fin c’est nous qu’on va gagner !
Vous pouvez soutenir les GE en donnant à la caisse de grève : https://www.leetchi.com/c/caisse-de-greve-generalelectric-villeurbanne-stpriest
En signant la pétition : https://www.change.org/p/general-electric-la-situation-est-grave
En les suivant sur leur chaine YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=b5DJMZnTrYU
En les suivant sur twitter : https://twitter.com/cgt_ge?s=09
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Les salariés de General Electric étaient aux côtés des élus de Villeurbanne ce mardi 13 octobre devant la mairie de Villeurbanne. Ils se sont réunis ...
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General Electric Belfort : ce que l'on sait du possible rachat de l...
Le groupe américain GE, en difficulté financière, pourrait céder ses parts de GEAST, filière nucléaire, à un acheteur français. A Belfort, pour les 1400 employés concernés, passer dans les mains d’un actionnaire Français...
France Bleu
Défense de l'emploi chez General Electric : entre 900 et 1.000 mani...
Une manifestation de soutien aux salariés de General Electric a attiré entre 900 et 1 000 personnes ce samedi après-midi dans les rues de Belfort. La menace de nouveaux plans sociaux n'a pas mobilisé autant que les syndicats l'espéraient.
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 27/10/20 à 15:44 de Angela (livret énergie de LFI)
encore sur le nuke/scandale alstom : France 3 Bourgogne-Franche-Comté
General Electric Belfort : ce que l'on sait du possible rachat de l...
Le groupe américain GE, en difficulté financière, pourrait céder ses parts de GEAST, filière nucléaire, à un acheteur français. A Belfort, pour les 1400 employés concernés, passer dans les mains d’un actionnaire Français...
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msg du 21/10/20 à 14:42 de Sean du Cambraisis (livret énergie de LFI)
Les images des rassemblements « Justice pour Adama Traoré » ce mardi sont impressionnantes de calme et de détermination tranquille. La colère est froide. Elle est maitrisée d’une façon spectaculaire. Les provocateurs de l’extrême droite et de la préfecture de police en sont pour leur honte. La foule a aussi crié « Liberté Égalité Fraternité » et chanté la Marseillaise. Les fachos restent collés à leur réalité : des haineux hostiles au destin commun que le peuple veut se donner malgré les racistes.
...
Renault. Déroute écologique et sociale totale
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Chronique enthousiaste : Gilet-jaunisation aux USA
... tout ce qui advient aux USA arrive ensuite chez nous dans la décennie qui suit. Parfois plus vite.
...
Aucune alerte, aucune mise en garde n’aura jamais rien produit dans notre pays à part des heures de prêchi-prêcha haineux contre toute forme d’opposition et de dénigrement personnalisé contre les fortes têtes pourchassées sans répit les Jérôme Rodriguez, Taha Bouhafs, Drouet, Dufresne, Wamen et ainsi de suite et pour finir avec Camélia Jordana. Je ne sais comment dire combien cela me désole. Car la suite est écrite. Et ceux qui me lisent savent la lire.
Aux USA, le fil des révolutions citoyennes est resté net : fermentation politique longue depuis Occupy et les Anonymous, évènement fortuit (la mort de Georges Floyd), union sans parti ni représentant, revendication égalitaire (« la vie des Noirs compte »), mobilisation universaliste, non communautaire pour la première fois depuis longtemps, mot d’ordre polysémique fédérateur (« je ne peux plus respirer »). Oui mais voilà : il s’agit des USA et de la première saison de l’après Covid-19. Elle ouvre la crise sociale monstrueuse qui va déferler. Les USA déjà désemparés, inondés de dollars de planche à billets, sans projet collectif, labourés par les socs contraires du petit peuple social et du petit peuple facho. Les USA paralysés par la gélatine du parti démocrate qui a eu la peau de Sanders pour ce néant qu’est Joe Biden. Les USA où les latinos seront dans une poignée d’années la plus importante minorité devant les afro-américains et les beaux blancs protestants. Les USA où le catholicisme sera bientôt la première religion chrétienne du pays modifiant ainsi la matrice spirituelle d’un pays où la religion est sur chaque billet de banque avec la formule « in God we trust ». Les USA et leur dollar bidon, leur État fédéral bringuebalant. Bref, les USA chancelant vont faire vaciller le monde. Trump voudrait interdire les anti-Fas, pendant que des miliciens d’extrême-droite en armes défilent dans les rues. Ils contrôlent ici ou là et les passants, comme nos identitaires dans le métro de Lyon et dans des bus à Lille pendant que les castors pyromanes pérorent loin de toute réalité « faire barrage ! faire barrage ! ».
Les événements nord-américains sont décisifs. Ils nous obligent à faire un point réaliste. Si l’extrême droite « suprémaciste » l’emporte aux USA, ce sera bien autre chose que ce qu’elle a déjà fait en Pologne, Hongrie, Autriche, au Brésil, en Inde ou aux Philippines. Si les nôtres se donnent une expression politique capable d’être majoritaire, tout devient possible dans la civilisation humaine. Ayez grand soin de vous monsieur Bernie Sanders ! L’Histoire ne ferme jamais boutique.
Trahison : le dépeçage industriel continue
Pour certains, le monde d’après c’est pire qu’avant et ça commence tout de suite. Ainsi, en pleine crise sanitaire, l’entreprise américaine General Electric se prépare à trahir une nouvelle fois ses engagements pris devant ses salariés français et le gouvernement de notre pays. Elle a débuté ces dernières semaines des opérations de délocalisations qui annoncent son intention de fermer le site de Belfort. La construction de pièces aéronautiques sont transférées en Hongrie. Les activités de réparation de retors, pour lesquelles l’usine de Belfort est la meilleure du monde, sont délocalisées en Arabie saoudite. Et d’après les syndicats et les élus locaux, la multinationale prépare aussi le transfert de l’assemblage des turbines aux États-Unis. Il s’agit bien un dépeçage en règle du site industriel de Belfort à peine six mois après avoir signé un accord, le 21 octobre 2019, où elle s’engageait à la pérennité de cette usine.
Comble du cynisme, General Electric prend prétexte des conséquences de la pandémie de coronavirus. Selon ses dirigeants, c’est l’absentéisme des ouvriers et la diminution temporaire de l’activité qui les pousseraient à ces décisions. On peine à la croire. Le Territoire de Belfort est l’un des départements les plus touché par l’épidémie, rapporté au nombre d’habitants. Si les ouvriers sont moins allés travailler, c’est avant tout pour respecter des consignes de santé publique, ou parce qu’ils étaient malades eux-mêmes. Mais depuis leurs bureaux aux États-Unis, les chefs de GE préfère les faire passer pour des feignants.
En fait, c’est l’occasion pour la multinationale de finir le travail qu’elle avait commencé l’an dernier. En 2019, elle avait prévu un grand plan social dont l’application serait revenue à condamner la production industrielle à Belfort. Ce plan était déjà la violation de ses engagements de 2015. General Electric avait alors racheté l’entreprise française, Alstom. Le ministre de l’économie de cette époque, Emmanuel Macron, avait donné sa bénédiction. Les deux avaient alors promis la création de 1000 emplois en France en 3 ans, et l’installation du centre européen des turbines à gaz à Belfort. Mais quatre ans plus tard, le plan de GE comprenait prêt de 800 suppressions de postes et le centre européen avait été installé en Suisse.
Les salariés s’étaient mis en grève pour refuser cette condamnation à mort. Deux grandes manifestations auxquelles j’ai participé à Belfort les 22 juin et 19 octobre 2019 ont montré la mobilisation, non seulement des ouvriers mais de la ville et du département tout entier. Des élus de toutes tendances se trouvaient dans les cortèges. Face à ce front uni, General Electric avait fini par faire quelques maigres concessions, sous le patronage du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. L’entreprise américaine s’engageait à réduire à 307 le nombre de départs dans son plan social. Ce qui permettait, selon les syndicats, de conserver une usine viable.
Désormais, la mise à mort de l’Alstom de Belfort est sur la table. General Electric est en train de pratiquer une stratégie de la terre brûlée. La crise économique déclenchée par le krach sanitaire lui a donné le prétexte pour imposer à tous ses sous-traitants de Franche-Comté et Bourgogne une baisse de prix de 20%. Le but est de tuer le tissu industriel de cette région afin d’empêcher un éventuel concurrent de le mobiliser lorsqu’elle sera partie. Il s’agit quand même d’un réseau de 270 entreprises, chacune avec leurs ouvriers qualifiés, leurs savoirs techniques accumulés. Comme le dit le responsable local de la confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) : « personne ne sait de toutes les façons faire avec 20 points de marge en moins. Cela ressemble à de l’abattage pur et dur ».
Le choc déclenché par la pandémie a fait réaliser, parait-il, à Emmanuel Macron l’intérêt de la souveraineté industrielle. La main sur le cœur, il a promis : « le jour d’après ne ressemblera pas au monde d’avant. Nous devrons rebâtir notre souveraineté ». C’est le moment de joindre les actes à la parole. General Electric nous a menti. Encore une fois. Nous ne pouvons pas laisser une multinationale, pour des raisons financières, détruire le tissu industriel de toute une région. Nous avons besoin de l’Alstom pour produire les turbines qui nous aiderons à réaliser la transition énergétique. Nous en avons besoin pour notre indépendance puisque cette entreprise produit aussi certains composants dans notre porte-avion. J’adjure Emmanuel Macron et Bruno Le Maire de ne pas laisser General Electric nous dépecer encore une fois.
Unité : appels à la pelle
... Elles espèrent aussi l’apparition d’un « leadership naturel » comme dit Éric Piolle, le maire de Grenoble qui a déclaré assumer ce rôle. ... « Sauf-LFI » ayant fait déjà à deux reprises des offres de « front populaire » puis de « fédération populaire », comment expliquer que les divers groupes d’unitaires pourtant divisés s’accordent à ne jamais en mentionner l’existence ni donner un avis sur le sujet ? Toute la comédie de l’unité est dans cette amnésie de commande.
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En résumé : pour nous, la clarté mobilise davantage qu’elle ne clive. Or la méthode de bien des « unitaires » est à l’inverse
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l’appel des 18 de « Plus jamais ça » ... une liste de dix points d’initiatives concrètes pour cela pour commencer la discussion https://lafranceinsoumise.fr/2020/05/20/appel-plus-jamais-ca-la-france-insoumise-propose-10-mesures-concretes/ -> le comité « Plus jamais ça » a publié un plan de sortie de crise https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports/article/plus-jamais-ca-34-mesures-pour-un-plan-de-sortie-de-crise. Nous l’approuvons. Nous ne le faisons pas pour de raisons diplomatiques. Ni par culte du rassemblement. Nous le faisons parce que nous sommes d’accord avec le contenu. Nous sommes d’accord parce que nous y retrouvons les points que nous avons défendus dans « L’Avenir en commun », dans notre travail parlementaire et dans nos dix propositions. Ça c’est le bon chemin droit et stable sur lequel on peut avancer sans avoir à recompter ses doigts après une poignée de main.
D'après nos informations, cinq associés de chez Rothschild figurent parmi les premiers donateurs d'En marche. - AFP
Économie
Info Marianne
Des sociétés ont empoché plus de 100 millions d'euros dans la vente d'Alstom Energie à General Electric en 2015. La plainte d'Olivier Marleix évoquant un possible "pacte de corruption" pour avoir remarqué des similitudes dans la liste de dîners de levée de fonds d'En marche et des personnes intéressés dans la vente a été saisie par le PNF.
Cet article est à retrouver dans le magazine numéro 1176,
"Alstom : la nouvelle trahison" , disponible en ligne pour 3,49 euros.
La scène se déroule à l'Assemblée nationale, fin 2017, loin des caméras. Arnaud Montebourg livre aux députés de la commission d'enquête sur la vente d'Alstom, réunis à huis clos, son sentiment sur le deal entre le fleuron français et le géant américain General Electric. « Tout Paris avait été loué », lâche l'ancien ministre de l’Économie. Si cette opération a déstabilisé l'entreprise leader de la vente de turbines à gaz, au point qu'un plan menace aujourd'hui de supprimer près de 800 emplois à Belfort, une poignée d'intermédiaires ont bel et bien profité de cette vente pour décrocher le gros lot. Il découle de documents exclusifs auxquels Marianne a eu accès qu'une quinzaine de grandes entreprises, conseillères d'Alstom, se sont partagé la bagatelle… de 105 millions d'euros.
Les chiffres ne concernent pas GE, mais Patrick Kron, l'ex-PDG d'Alstom, n'envisage pas qu'ils soient inférieurs. « Étant donné le nombre d'avocats que nous avions face à nous, sauf à avoir très bien négocié avec eux, ils ont payé encore plus cher », a-t-il déclaré devant la commission d'enquête, en avril 2018. Ces sommes-là ont, en tout cas, permis de s'attirer la bienveillance et la diligence d'une partie des réseaux de pouvoir parisiens.
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Cette conférence s'est déroulée lors des AMFiS 2019 avec :
- Émilie Marche (conseillère régionale LFI)
- Alexis Sesmat (Sud Belfort)
- Grégory Vauclin (CFE-CgC grenoble)
- Jérémie younes (journaliste Là-bas si j’y suis)
Catégorie Actualités et politique 12 commentaires
Marina Barraud il y a 1 jour (modifié)
Peut on avoir le lien du documentaire 'guerre fantôme" SVP ? Je n'ai trouvé que des extraits. Cette conférence est vraiment très instructive ! Merci
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Michel Guenot il y a 16 heures
Le plan social de GE Hydro à Grenoble recalé par l'administration : https://www.youtube.com/watch?v=F0rt0nem848
Michel Guenot il y a 17 heures
Alstom : une affaire d'État ? : https://www.dailymotion.com/video/x68yqm9
Transcription : ... corruption généralisée en France, dont Technip
Reportage – Vidéo 50’00
Une enquête de Jérémie Younes et Kévin Accart
L’association de lutte anti-corruption Anticor a déposé une plainte le 17 juillet auprès du parquet de Paris pour « corruption » et « détournement de fonds publics » dans l’affaire de la vente d’Alstom énergie à General Electric [1]. L’association se demande notamment pourquoi l’ancien PDG d’Alstom Patrick Kron n’a pas été poursuivi en France, alors qu’il a plaidé coupable pour corruption aux États-Unis. Pour la peine, et à la demande générale des abonnés, nous passons en LIBRE ACCÈS une semaine cette enquête de Jérémie Younes et Kévin Accart qui vous permettra de comprendre les ressorts de cette incroyable affaire d’État. En accès libre jusqu’au dimanche 28 juillet. Profitez-en pour vous abonner et pour abonner votre banquier, c’est le moment !
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Olivier Marleix, député Les Républicains de l’Eure, a soulevé l’année dernière de très lourds soupçons : outre le chantage exercé par la justice américaine, le président de la commission d’enquête soupçonne que cette vente d’Alstom énergie a joué un rôle dans le financement de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron en 2017 [6]. En effet, c’est Emmanuel Macron qui, en novembre 2014, alors qu’il est ministre de l’Économie, autorise la vente d’Alstom. Pour une telle transaction à plusieurs milliards de dollars, des bataillons de banquiers, d’avocats d’affaires et de communicants sont engagés par les deux entreprises. Et il est très curieux, selon Olivier Marleix, « de retrouver dans la liste des donateurs d’En Marche des personnes qui étaient intéressés, directement ou indirectement, à la vente d’Alstom énergie », justement en tant que banquiers, avocats d’affaires ou actionnaires. Cela pourrait s’interpréter selon lui comme « un pacte de corruption » [7].
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Transcription :
... pantouflage, conflits d'intérêts, rétention d'informations, accord non respecté...
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Ce samedi 22 juin à 14h a lieu à Belfort (RDV à la Maison du Peuple) une marche de soutien aux salariés de l'usine de General Electric (ex Alstom) menacée d'un plan social qui supprimerait 800 emplois sur le site. Dans cette vidéo, Jean-Luc Mélenchon appelle à participer à cette manifestation à laquelle il se rendra aux côtés de la députée européenne Anne-Sophie Pelletier, de la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann et de la conseillère régionale Émilie Marche. Il dresse aussi ici le bilan de l'abandon de ce fleuron industriel par l'État, notamment sous l'action d'Emmanuel Macron.
➡️ Retrouvez le dossier «Alstom : neuf ans d’avertissements et de luttes» : https://melenchon.fr/2014/12/19/alstom-plus-de-quatre-ans-davertissements-et-de-luttes/
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calendula lys il y a 7 heures
Quel bonheur de nous appeler à la mobilisation cher JLM hâte de revoir nos idées en mouvements hé oui aimer son pays c'est se battre pour que son industrie ne soit pas dépecée ENTRE AUTRE .... remontons en selle notre gloire n'est pas de ne jamais TOMBER mais de TJR NOUS RELEVER #FI
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DE 18.35 À 19.50 - C POLITIQUE
Invité fil rouge : Robin RIVATON, essayiste et entrepreneur, auteur de La ville pour tous (éditions de l’Observatoire). Libéral iconoclaste, Robin Rivaton nous expliquera pourquoi la crise du logement est la source principale des dysfonctionnements de notre société.
La semaine politique de Félix Suffert-Lopez
En Coulisses - General Electric : nouvelle bombe sociale pour le gouvernement ?
Nous vous emmènerons à Belfort où les salariés de General Electric hésitent entre la colère, l’incompréhension et la résignation. 1044 postes vont y être supprimés par le géant de l’énergie pour être rapatriés sur le sol américain. Nous avons passé plusieurs jours à Belfort côté salariés mais aussi côté gouvernement dans les pas du ministre Bruno Le Maire. Reportage en coulisses.
Sur le Terrain - Nous allons aussi parler de l’ubérisation de la société, de l'augmentation du statut précaire et d'absence de protection de celles et ceux qui travaillent pour cette nouvelle économie. Les députés se penchent cette semaine sur la question et il y a urgence : en Europe, ces 15 derniers jours, 3 livreurs à vélo sont morts suite à des accidents et d’autres ont été grièvement blessés. Parmi eux, un Français, que Maxime Darquier a rencontré sur le terrain. On en discute avec Jérôme Pimot, coursier à vélo, ex-Deliveroo et fondateur du CLAP, le Collectif des Livreurs Autonomes de Paris.
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