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Qu'est-ce que le souverainisme ?
doctrine politique qui prône la primauté de la nation et de son peuple. Les souverainistes défendent l'idée que chaque nation a le droit de se gouverner elle-même, sans ingérence extérieure.
Pourquoi un media souverainiste ?
Dans un monde de plus en plus globalisé, où les décisions se prennent souvent à des niveaux supranationaux, les souverainistes estiment que la voix des peuples est de moins en moins entendue. Notre magazine Front Populaire donne une voix à ceux qui se sentent délaissés par les élites et qui aspirent à retrouver le contrôle de leur destin.
Quelle forme prend notre média ?
Front Populaire est un media “3 en 1” qui propose une revue trimestrielle + un site internet actualisé chaque jour + des vidéos exclusives réalisées par la rédaction.
Ce que vous trouverez sur le site Front Populaire :
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- Des reportages sur les mouvements sociaux et les luttes populaires
- Des tribunes libres et des débats d'idées
Quel rôle joue Michel Onfray ?
co-fondateur et sa figure de proue. Inspirateur intellectuel, il contribue à alimenter idéologiquement la ligne éditoriale en partenariat avec les équipes rédactionnelles internes.
Pourquoi avoir choisi ce nom de Front Populaire ?
Clin d’œil historique au rassemblement des forces de « gauche » dans les années 1930, le nom “Front Populaire” a été choisi car il représente un moment historique et fédérateur du peuple français. Cet héritage populaire est un beau symbole pour fédérer à nouveau le peuple autour de l’amour de la France, et de la cause du souverainisme national.
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Date de création : mars 2020
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ENTREPRISES 23 commentaires
Six ans après avoir cédé à l'américain GE les turbines Arabelle, qui équipent les centrales nucléaires d’EDF, le gouvernement tente de les récupérer. Au nom du maintien de la filière nucléaire, EDF est à nouveau sollicité. Pendant ce temps, un nouveau plan social est lancé à Belfort.
Mots-clés Alstom ; EDF General Electric industrie nucléaire social
Les discussions se déroulent dans la plus grande discrétion. Après avoir accepté d’en céder le contrôle à General Electric en 2014, l’État est à la manœuvre pour tenter de récupérer les turbines Arabelle. Cet acronyme – le « A » réfère à Alstom et « bel » à Belfort, le berceau de la société – désigne la plus fiable des turbines à vapeur pour le nucléaire, sept mètres de diamètre et 4 000 tonnes, qui équipe à la fois un tiers des centrales nucléaires dans le monde, dont celles d’EDF, les sous-marins à propulsion nucléaire et le porte-avions Charles-de-Gaulle.
Conçues par Alstom, elles sont toujours fabriquées à Belfort, désormais par General Electric. Mais aujourd’hui, le conglomérat américain, mis à mal par la pandémie, sous pression de ses actionnaires, veut vendre cette activité, rachetée avec toute la branche énergie d’Alstom.
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garantir la souveraineté nationale ... « L’État français a un droit de regard sur les orientations stratégiques de cette industrie qu’il ne peut abandonner », ajoute Jean-Marie Girier, ancien conseiller de Gérard Collomb à l’intérieur, puis directeur de cabinet de Richard Ferrand à l’Assemblée nationale, devenu préfet du Territoire de Belfort en juillet. Il ne s’est pas plus étendu sur le sujet lors de son point de presse. ... l’unique action dont l’État dispose dans la société Geast, créée par Alstom et General Electric en 2014 pour regrouper les activités nucléaires de l’entreprise avant leur transfert aux Américains. Revenant sur les accords négociés en 2014 par Arnaud Montebourg ... son successeur, Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, avait jugé préférable de se contenter d’une seule action préférentielle ... Autre garde-fou, l’État conserve, à travers une autre société dédiée, une licence sur les droits de propriété intellectuelle des technologies Alstom existantes et à venir, dont, bien sûr, Arabelle ... La vente de la branche énergie d’Alstom, et notamment de ses activités nucléaires, est le dossier industriel qui hante toute la présidence d’Emmanuel Macron. Elle est devenue le symbole d’un bradage, d’une perte de contrôle industriel, de la désindustrialisation française. Nombre de craintes se sont révélées fondées. Juste après la vente, finalisée fin 2015, General Electric a démontré où était le pouvoir désormais. Le groupe américain a exercé une pression gigantesque sur EDF en cessant quelques jours la maintenance des centrales nucléaires en février 2016, afin de lui imposer un contrat plus avantageux, et notamment de réduire sa responsabilité financière en cas d’accident. Un précédent existait. Pour faire payer à la France son opposition à la guerre en Irak en 2003, les États-Unis avait alors cessé plusieurs mois les opérations de maintenance et la fourniture de pièces pour les catapultes mécaniques du porte-avions français. ... Signe que les discussions sont désormais bien engagées, Hugh Bailey, directeur général de General Electric France, a été désigné président du conseil d’administration de Geast il y a quelques semaines. Un interlocuteur que l’État connaît bien. Il était notamment conseiller d’Emmanuel Macron à Bercy quand celui-ci a autorisé le rachat d’Alstom. Il a rejoint ensuite General Electric en 2017, avant de prendre la tête de l’entité France en avril 2019, un mois avant l’annonce par le groupe de la suppression de 1 000 emplois, dont 800 dans l’entité turbines à gaz de Belfort.
Malgré un avis favorable de la commission de déontologie de la fonction publique, qui a validé ce pantouflage à condition qu’il cesse tout contact professionnel avec ses anciens collègues de Bercy, Hugh Bailey est visé en septembre 2019 par une enquête qui suit son cours pour « prise illégale d’intérêts »
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Deux options sont sur la table et seraient toujours en arbitrage. L’une d’elles est portée par Frédéric Pierucci, ancien patron de la branche chaudières d’Alstom, donc nucléaire. Il connaît très bien son dossier et le marché. Il est aussi au cœur du scandale Alstom. Arrêté par le FBI en avril 2013 à New York dans le cadre d’une enquête pour corruption d’Alstom en Indonésie – « une affaire où il n’a jamais touché un centime », a-t-il maintes fois expliqué –, il a passé 25 mois dans les prisons américaines. Dans cette affaire, il estime avoir été un otage économique dans une opération judiciaire permise par l’extraterritorialité du droit américain, visant à affaiblir l’entreprise française pour faciliter la cession de sa branche énergie à General Electric.
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L’Élysée serait plutôt sur une autre piste et, quitte à forcer la main, insisterait pour privilégier un rachat par EDF via sa filiale Framatome, qu’il détient à 75,5 %. Problème : l’électricien, qui doit déjà éponger la faillite d’Areva, n’a aucune envie de reprendre toutes les sociétés en difficulté travaillant dans le nucléaire. L’électricien souligne qu’il est déjà fortement sollicité par son projet Hercule ... Certains soupçonnent même que l’État ne lui donnera pas le choix, n’hésitant pas à lui tordre le bras comme il l’a fait pour le renflouement d’Areva, la construction d’Hinkley Point ou le projet Hercule. ... « EDF attendait un signal fort, ce signal est venu », confie un parlementaire au fait du dossier. Lors de sa visite au Creusot du 8 décembre sur le site de Framatome, qui forge les éléments lourds de l’îlot nucléaire des centrales, Emmanuel Macron a rappelé que « le nucléaire restera la pierre angulaire de notre autonomie énergétique ». Outre l’annonce de la construction d’un nouveau porte-avions à propulsion nucléaire, il a confirmé sa volonté de voir construire six nouveaux EPR en France. Cela est sans doute censé rassurer EDF : cette possible acquisition « forcée » est supposée devenir plus acceptable grâce aux perspectives de marché qu’offre le renouvellement du parc nucléaire à courte échéance. La semaine dernière, la direction d’EDF a présenté au comité social et économique un nouveau calendrier pour le lancement de nouveaux projets de construction d’EPR : il prévoit d’en lancer dès la fin 2022, au lieu de 2023. ... Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté ... plaide aussi, avec d’autres élus locaux, pour que l’État, via Framatome, se porte acquéreur de l’ensemble de la branche énergie de General Electric. Ce qui inclurait donc, outre le nucléaire, les activités hydroélectriques et gaz. Ce qui, en quelque sorte, reviendrait à rétablir la situation qui préexistait avant la vente à General Electric.
Mais cela ne semble pas du tout faire partie des plans de l’État ... nouveau plan social décidé par General Electric. ... se désengager de la construction de centrales à charbon qui n’ont plus d’avenir. L’entité manufacturière de production de la turbine Arabelle et des alternateurs, située à quelques pas, n’est presque pas touchée. ... Mais les compétences charbon sont presque les mêmes que celles nécessaires à la technologie nucléaire, qui produit aussi de l’électricité avec de la vapeur d’eau, font valoir les salariés ... Christian Mougenot, délégué CFDT chez Steam ... on a une réorganisation de service quasiment tous les ans ... Laurent Humbert, CFE-CGC ... proposer une solution globale de cohérence industrielle, de mutualiser des compétences proches et complémentaires et, surtout, de les maintenir, même quand des creux de charge ... Mais pour Laurent Humbert, il ne fait aucun doute que l’État, compte tenu de sa place dans Geast, a déjà validé le plan social entraînant la suppression de 238 postes à Belfort. ... General Electric est pressé. En 2018, en raison d’un retournement du marché, le groupe a déprécié à hauteur de 23 milliards de dollars sa branche énergie achetée 12 milliards d’euros à Alstom en 2015. Sa cotation boursière s’est effondrée. Ses activités aéronautiques sont lourdement frappées par la crise du coronavirus. À la suite d’une enquête de la SEC, gendarme de la bourse américaine, pour une suspicion de fraude comptable, General Electric vient d’accepter de payer une amende de – seulement – 200 millions de dollars.
Aujourd’hui, le conglomérat américain n’a plus guère d’intérêt pour les activités industrielles de l’ex-Alstom en France, après avoir centralisé tous les contrats de maintenance, les brevets, les commandes en Suisse ... ne garder que des gens qui vont vendre des pièces détachées. C’est la stratégie de GE en Europe », constate Laurent Santoire, délégué syndical central au comité européen de General Electric pour la CGT. « Les centrales nucléaires se regardent au siècle. Il faut donc des entreprises qui ont des compétences au siècle, pas au trimestre. Et quand on casse des compétences que l’on a mis un siècle à construire, on n’a plus rien. Quand on demande à quelqu’un de rentrer dans une centrale et qu’il n’a pas les plans de ce qui a été fait il y a 30 ans, il fait quoi ? », s’alarme le syndicaliste.
Collection Ruptures À la mémoire de Régis Roquetanière, ami de luttes.
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Mondialisation -> productivisme, libre-échange et concurrence, pouvoir aux multinationales, colonialisme
Échec des forces progressistes
Capitulation de la social-démocratie - L’altermondialisme au secours de la gauche - L’alternative sud-américaine - Des Indignés à Syriza
Démondialiser
De la self-reliance à la démondialisation - Détournement politique - Une nouvelle étape dans la lutte des classes - Affronter les multinationales
Refuser la croissance
L’impasse de l’« autre croissance » - La nébuleuse décroissante - Politiques de la décroissance
Sortir de l’ère néo-coloniale
Un « nouvel ordre économique international » avorté - Changer au Nord pour permettre le changement au Sud - Autonomie, coopération et décroissance - Avec les États ou avec les peuples
Transformer les relations marchandes
Intérêt et limites de la Charte de La Havane - De nouvelles logiques commerciales - De nouvelles logiques d’investissement - La monnaie et le troc
Développer la coopération non marchande
Faire de la coopération Nord-Sud une priorité d’État - Dégager des moyens - Développer des coopérations Nord-Nord - Traiter la question migratoire - Achever la décolonisation française
On entend souvent dire que la chute du mur de Berlin, le 16 novembre 1989, a sonné la victoire totale du libéralisme. Avec du recul, on peut penser que ce n’est pas le cas. S’il fallait célébrer le véritable triomphe du capitalisme néolibéral, la date à retenir serait le 13 juillet 2015. Ce jour-là, le gouvernement grec de gauche radicale, démocratiquement élu, renonçait à mettre en œuvre son programme et se pliait aux injonctions de l’Union européenne et des marchés financiers. Alors que la coalition Syriza avait remporté, en janvier 2015,
les élections législatives en promettant de combattre et de vaincre l’austérité, l’ordre néolibéral faisait plier la Grèce et rayait d’un trait de plume le résultat des urnes, semblant donner raison à titre posthume à l’ancienne Premier ministre britannique, Margaret Thatcher : il n’y aurait plus d’alternative au règne du marché.
Bien sûr, la démocratie en Europe avait déjà été violée plusieurs années auparavant, lorsque le Traité de Lisbonne fut imposé aux peuples français et néerlandais qui avaient voté Non en 2005.
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Sociaux.
La fable de l’Europe sociale fonctionnera un temps.
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La conception de la démondialisation portée par Arnaud Montebourg pose un sérieux problème : très éloignée de la vision de Bernard Cassen et Walden Bello, elle s’inscrit dans une logique à la fois européiste et productiviste. L’objectif du dirigeant socialiste n’est pas de remettre en cause la concurrence internationale, mais bien de redresser la compétitivité de la France et de l’Europe : il faut « constituer des champions industriels ayant la taille critique du marché mondial ». Pour lui, « La démondialisation c’est d’abord la modération de la mondialisation. C’est-à-dire que l’on doit arriver à une régionalisation de l’économie mondiale où les grands ensembles continentaux vont continuer de commercer, mais vont le faire de façon plus raisonnable 1. »
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Là où Jacques Sapir, Bernard Cassen et Walden Bello plaident pour des mesures nationales, Arnaud Montebourg s’aligne sur le fantasme de la réforme « de l’intérieur » de l’Union européenne en vogue au Parti socialiste. Cette « démondialisation », c’est le conte pour enfants de « l’Europe sociale », auquel on ajouterait du protectionnisme « aux frontières de l’Union européenne ». Protectionnisme qui est d’ailleurs la seule audace que s’autorise Arnaud Montebourg,
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Seule la restauration de la souveraineté nationale permet d’enclencher le train de mesures nécessaires pour briser la domination des multinationales et gouverner en faveur des classes populaires. Annuler la plus grande partie de la dette publique, creusée année après année
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La reconquête de la souveraineté monétaire doit conduire à dévaluer la monnaie nationale par rapport à certaines monnaies de pays structurellement exportateurs (la devise allemande, le yuan chinois) et à la réévaluer par rapport à des monnaies de pays structurellement importateurs
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Charte de la Havane, OIC Organisation internationale du commerce
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P151 Conclusion
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Il est totalement faux, et je pense l’avoir démontré dans ce livre, de croire que la rupture nationale est incompatible avec l’internationalisme. Le sentiment d’appartenance à une nation n’empêche en rien de se sentir appartenir en même temps à l’Humanité et à une classe sociale. Mais le cadre national est le seul qui permette, aujourd’hui encore, une prise de pouvoir démocratique.
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exige une radicalité sans faille : elle impose de sortir de la domination des firmes multinationales et de l’Union européenne, de créer de nouvelles alliances internationales, d’apporter des réponses aux problèmes environnementaux. Sans rien céder sur ses fondamentaux, la gauche doit actualiser à la fois son projet de société et la stratégie pour le mettre en œuvre.
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le patriotisme. Pas un patriotisme chauvin et excluant. Certainement pas un patriotisme de compétition. Mais l’idée que la France puisse reprendre une place centrale dans l’Histoire en mettant fin, avec d’autres, à la domination du capitalisme, peut être un puissant moteur de changement, comme l’a été le patriotisme des mouvements de décolonisation en Afrique et en Asie au xxe siècle.
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de compétition, qui interdiraient de repenser un nouvel ordre mondial progressiste. Il existe de façon évidente des intérêts de classe, par définition divergents, et le combat contre les forces libérales sera rude. Mais je crois que, dans leur majorité, les peuples adhéreront à un projet de sortie du capitalisme qui donnera comme perspective la paix, le bien-être et la coopération, et qui sera crédible. Je n’en ai bien sûr pas la preuve, mais personne ne détient non plus la preuve du contraire. Ce que nous savons, par contre, c’est que nous sommes condamnés au pire si nous n’essayons pas.
Juillet 2016
Aurélien Bernier • est essayiste et conférencier. Il collabore régulièrement au Monde Diplomatique.
Pour contacter l’auteur : http://abernier.vefblog.net
Ndlr :* Sortie de l'Euro ? VÉRIFIER ACT
Il n'est pas évoqué la notion de MNC, dommage, cela faciliterait grandement me semble-t-il
Entreprise et management
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Alors que la crise sanitaire met en lumière les besoins massifs et pressants des pouvoirs publics pour lutter contre le Covid-19, un nombre considérable d’entreprises ont sans hésiter mis leur outil de production à disposition des acteurs engagés en première ligne contre la pandémie.
Les industriels aux avant-postes
C’était l’une des premières marques de solidarité, et incontestablement l’une des plus emblématiques. Le 15 mars dernier, LVMH, le géant du luxe, annonçait que trois de ses usines ordinairement dédiées aux parfums et cosmétiques produiraient « le temps nécessaire » d’importantes quantités de gel hydroalcoolique pour faire face à la pénurie. ... Tereos, troisième producteur mondial de sucre et numéro 2 européen de la production d’éthanol, a dès le 18 mars, réorienté cinq de ses usines françaises ... Sanofi et le fonds d’investissement Tikehau Capital ... production de matériel sanitaire destiné aux personnes en première ligne dans la lutte contre l’épidémie.
Même engagement du côté des entreprises du textile. 490 000 masques alternatifs doivent bientôt sortir quotidiennement des usines françaises, grâce à une réorientation de la production d’entreprises aussi diverses que Le Slip Français (sous-vêtements) ou 1083 (jeans). Une ombre au tableau subsiste toutefois : seulement quatre entreprises françaises fabriquent des masques FFP2 et chirurgicaux, avec une capacité de production en augmentation mais ne pouvant répondre à la demande actuelle. ... respirateurs artificiels ... À l’occasion d’un déplacement le 31 mars à l’entreprise Kolmi-Hopen, spécialisée dans la fabrication de matériel médical et chirurgical, le président Macron a annoncé la mise en place d’un consortium de quatre entreprises qui fabriqueront 10 000 respirateurs d’ici mi-mai. Mené par Air Liquide, ce consortium regroupe Schneider Electric, Valéo et PSA Peugeot-Citroën, qui réorientent pour la bonne cause une partie de leur outil industriel.
La French Tech sous tension mais solidaire
... start-up nation ... les entreprises du numérique se mobilisent et assurent le support indispensable au désengorgement des services d’urgence.
La « licorne » Doctolib a ainsi mis en place la gratuité des téléconsultations, après qu’un décret du 10 mars a assoupli les conditions requises pour réaliser des actes de télémédecine. ... le gouvernement a annoncé des mesures fortes ... risque de faillites en série ... souveraineté numérique
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Alors que les initiatives de communication des entreprises font souvent l’objet d’accusation de « green washing » ou « social washing » selon l’enjeu, la situation actuelle montre que leur mobilisation s’inscrit en-dehors d’une campagne de relations publiques classique. ... dons de matériel de protection
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L’élan solidaire des entreprises françaises est tout à la fois rassurant et révélateur de perspectives inquiétantes. Avec près de la moitié de l’humanité confinée et des chaînes d’approvisionnement au bord de la rupture, la compétition internationale pour l’accès aux produits de lutte contre la pandémie rend la perspective de pénuries de moins en moins hypothétique.
La désindustrialisation progressive de la France, accompagnée d’un déclassement socio-économique des territoires, rend le pays dépendant d’une fourniture extérieure dans nombre de domaines essentiels. Après les tensions sur la production de masques, gel hydroalcoolique et ventilateurs, ce sont maintenant les médicaments qui pourraient faire défaut dans les semaines à venir. Le spectre d’une rupture d’approvisionnement alimentaire a pour l’instant été écarté.
Mais si inédite qu’elle puisse paraître, la crise sanitaire actuelle peut se reproduire, et il est impossible de raviver dans l’urgence une industrie et des compétences abandonnées.
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Les multiples actions concrètes de ces jours-ci montrent qu’elles ont répondu aux appels à la solidarité de manière exemplaire. Aux pouvoirs publics, maintenant, de penser l’après-crise. Et de traduire dans les faits, au bénéfice des entreprises françaises et de toute la société, la « souveraineté nationale et européenne » prônée par Emmanuel Macron.
Ndlr : le libéral reconnait la situation (besoin de planification même si le mot n'est pas prononcé, solidarité générée par la peur) même s'il élude les blouses et autres tenues sanitaire, mais pas un mot sur les causes : l'idéologie libérale n'aurait-elle aucune responsabilité dans cette situation ?! Tuer l'état en période de "beau temps", mais l'appeler au secours sous la tempête tout en reconnaissant que c'est trop tard ! déni et schizophrénie ?!
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Le 19 mars 2020, Jean-Luc Mélenchon intervenait sur le projet de loi de Finances rectificatif lié au coronavirus. Il a dénoncé le fait qu'un certain nombre d'amendements des insoumis permettant de suivre les recommandations de l'OMS aient été jugés irrecevables. Il a appelé à sécuriser les moyens des ménages et de l'État, notamment en mettant à contribution les plus riches par le rétablissement de l'ISF et la suppression des niches fiscales permettant l'évasion d'un certain nombre de ressources. Jean-Luc Mélenchon a enfin expliqué qu'il fallait utiliser le moment pour donner la priorité à l'humain et à la souveraineté pour relocaliser notre production, mais aussi à ce que les salariés puissent se réunir pour définir les règles dans lesquelles ils estimaient pouvoir continuer le travail.
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Dans ce 108e numéro de la Revue de la Semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur le César de la meilleure réalisation et la polémique provoquée, la bataille des retraites à l’Assemblée nationale et explique comment les macronistes, après avoir utilisé le 49-3 se sont retrouvés tous seuls dans l'hémicycle. Il parle ensuite du coronavirus et des leçons politiques qu'il faut en tirer, notamment la nécessité de la création d'un pôle public du médicament pour éviter les pénuries.
SOMMAIRE
00:28 : Les Césars et Polanski
04:21 : Retraites : après le 49-3, on se lève et on se barre
20:55 : les leçons politiques du Coronavirus
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Transcription :
... refus dedébattre, mépris, au bout d'un moment et tour à tour, tous les députés quittent l'hémicycle et les LREM se retrouvent seuls! ... le virus met en évidence :
- l'interdépendance sur la planète.
- l'importance de la souveraineté
=> 1 pôle public de médicament (4 mois de stock en europe)
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"Si l’avenir du monde c’est que les 7 vieilles puissances décident de l’ordre écologique et l'imposent au reste de la planète, c’est une catastrophe. Ce n’est pas aux riches d’expliquer ce qu’ils doivent faire aux pauvres. Ça c’était bien dans les années 50, c’était Tintin au Congo."
.#Amazonie #Brésil #Bolsonaro #Macron
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Pursang T il y a 1 jour
Les puissants veulent s'accaparer les richesses du bois des minerais du pétrole au Brésil. Ils en ont rien à faire du poumon ya qu'à voir la population indienne comme ils l'ont traité. Chacun chez soi et Dieu pour tous. Jusqu'à quand on va laisser ces meurtriers agir contre le bien de l'humanité. C'est ça la vraie question !
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https://twitter.com/JulienDelalande/status/1170667657634279424
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Julien Delalande @JulienDelalande · 13m
Théophile Kouamouo @LeMediaTV
/ #Souveraineté des #États si l'on veut prendre en compte un #Commun comme la #Forêt #Amazonie ou #AfriqueÉquatoriale sans retomber dans #Colonialisme/#Impérialisme
.#SouverainetéPopulaire #BiensCommuns #Communs #Économie sous l'#Anthropocène #PLPDLA
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