C’est un critère de plus en plus scruté lors des vagues de chaleur : la température humide, qui mesure la température de l’air ambiant combinée au taux d’humidité. A partir de certains seuils, le corps humain lâche. Ces températures humides extrêmes sont de plus en plus fréquentes.
Et il est parfois nécessaire et même inévitable de lutter... contre la chaleur. Nos petits corps sont mis à rude épreuve quand le thermomètre s’affole, et à ceux qui seraient passés à côté je vous signale qu’une partie de l’Asie souffre en ce moment d’une vague de chaleur inédite, les Philippines, la Thaïlande, le Vietnam, le Cambodge, le Bengladesh, la Birmanie, l’Inde, il y a plus de 45° par endroits, une habitante disait dans les journaux « il fait chaud à en mourir » et c’est vrai. Savez-vous par exemple que si vous êtes exposé à une température de 35° dans une zone très humide, 100% d’humidité, pendant 6h, vous y passez ?
C’est ce qu’on appelle la « température humide », le « wet bulb » en anglais, dont on retrouve les origines dans l’US Navy, en 1956 précisément, comme me l’a expliqué la physicienne de l’atmosphère au CNRS Sarah Saffiedine : « Le terme « wet bulb temperature » a commencé à être vraiment utilisé par l’armée aux États Unis suite à plusieurs décès et maladies qui ont touché l’armée navale américaine dont la côte Est proche de l’Équateur. C’est là où on trouve les premiers essais d’utiliser la température humide comme un indice de confort thermique qui peut prédire les coups de chaleur e, activité en extérieur »
... quand l’air est sec, on peut transpirer et donc refroidir notre température interne, puisqu’on évacue la chaleur, alors que quand il fait humide, ben ça ne ventile pas. Donc on peut tomber en hyperthermie, c’est-à-dire que la t° de notre corps dépasse la normale, comme quand on a de la fièvre. Et la barre des 35°/100 d’humidité 6h, ou – variante – 38° 80% d’humidité, ou encore 41° 60% d’humidité, elle pourrait non seulement en fait être + basse, certaines études commencent à parler d’un danger mortel à 31° et 60% d’humidité, mais surtout, elle est plus fréquente, ces événements de t° humide extrême ont été multipliés par 2 depuis 40 ans. Et ça ne va évidemment pas aller en s’arrangeant avec le réchauffement climatique. Cathy Clerbaux est elle aussi physicienne de l’atmosphère au CNRS :
« Comme la température augmente, des zones du globe vont être de plus en plus chaude et comme la température augmente la vapeur d’eau il y a plus d’évaporation aussi. Des endroits combinent à la fois des températures élevées et une concentration en vapeur d’eau qui est assez élevée et humide. On pense qu’en 2050, si on fait des projections de la température, dans certaines régions du globe comme l’Asie du Sud, le golfe persique, tout ce qui est autour de la mer rouge, il va y avoir plusieurs jours par an où justement ces températures vont être difficiles à supporter parce qu’elles combineront à la fois température élevée et niveau d’humidité élevé aussi »
Voilà des zones à risque clairement identifiées, avec un critère un peu contre-intuitif, c’est qu’il pourrait être plus difficile à vivre en bord de mer, où il y a plus de vapeur d’eau et donc d’humidité, que dans les terres, les chercheuses citent l’Arabie Saoudite par exemple. Sarah Saffiedine prévient également que ce n’est que le début :
« Aujourd’hui on voit qu’il y a de temps en temps des extrêmes mais ces extrêmes seront la norme dans le futur. Dans cette norme du futur il y aura aussi des extrêmes. On ne sait pas encore vraiment. Chaque année il y a une canicule qui est plus extrême que celle de l’année d’avant. Il y aura peut-être des événements très extrêmes de chaleur, ça pourrait avoir des effets catastrophiques »
Des régions inhabitables, et même si l’Europe par exemple est moins concernée puisque le climat est tempéré et non tropical, elle est aussi surveillée. L’enjeu est d’anticiper, partout :
« La finalité est de regarder comment le corps humain supporte les variations de différents paramètres avec l’idée que si les températures autour du globe augmentent, comment les personnes qui vivent dans des pays qui combinent à la fois chaleur et humidité vont pouvoir supporter ça ? »
Et là c’est un travail à mener aussi avec la médecine bien sûr, les recherches en fait sont encore assez nouvelles, mais l’enjeu est grand, avec comme toujours dans ce monde qui change, la nécessité de s’adapter, et donc de penser aussi les choses politiquement, à une échelle locale, nationale, globale. En attendant, donc, les corps et les gens n’arrêteront pas de lutter, pour simplement pouvoir continuer à vivre.
L'équipe Camille Crosnier Production Suzanne Pacaud Stagiaire
191 k abonnés - 8,2k+ - 89 677 vues - 757 commentaires FRANCE #InfoGraphique06 #Élucid #Travail
▶ InfoGraphique – Chronique d’Olivier Berruyer #06
Surfant sur le fait que le taux de chômage est à son niveau de 1982, « le plus bas depuis 40 ans», le gouvernement a lancé une opération de propagande pour tenter de convaincre les Français que le « plein-emploi » serait à portée de main. La situation est en fait bien moins rose que ce que montre une lecture trop rapide des chiffres. La hausse de l’emploi est réelle, mais cette dynamique n'est pas ce qu'elle semble être, et les causes devraient plutôt nous alerter...
👉 NOTRE ARTICLE COMPLET AVEC TOUTES LES SOURCES DE LA VIDÉOS ET PLUS ENCORE : https://elucid.media/economie/les-reformes-antisociales-de-macron-ont-detruit-notre-productivite/
SOMMAIRE :
00:00 - 01:02 : introduction
PARTIE I - LE CHÔMAGE BAISSE DANS UNE CONJECTURE ÉCONOMIQUE DÉFAVORABLE ?
01:02 - 02:06 : I) Le chômage baisse
02:06 - 11:50 : II) Les magouilles statistiques
11:50 - 14:51 : III) Les raisons mécaniques de la baisse
14:51 - 15:47 : IV) La durée du chômage : un bilan peu glorieux
15:47 - 16:48 : V) Le retour à la réalité arrive...
PARTIE II - LES RÉFORMES DE MACRON ONT DÉTRUIT NOTRE PRODUCTIVITÉ
16:48 - 18:15 : I) Une baisse historique de la productivité
18:15 - 23:39 : II) Les raisons de la baisse de productivité
CONCLUSION :
23:39 : On récapitule
Connue / https://mastodon.top/@elucid@bird.makeup/110718218459898592
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Jean Gautier a partagé il y a 1 j
elucid@bird.makeup Neoresistant@mamot.fr ÉLUCID @elucid@bird.makeup
🟢 NOUVELLE VIDÉO !
Le chômage serait « au plus bas depuis 40 ans » !
Le gouvernement a donc lancé toute une opération de propagande pour nous expliquer que le plein-emploi serait pour demain. Vous ne le voyez pas ? C'est normal. On démasque l'arnaque👇
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voiture électrique ©Getty
Quels sont les avantages et les inconvénients de la voiture électrique ? Si la voiture électrique est la meilleure technologie pour décarboner le parc automobile, la voiture demeure le pire des modes de transport en termes d'impacts environnementaux.
En France, l’objectif de fin de vente des voitures thermiques est fixé à l’horizon 2040. La voiture est le mode de transport le plus utilisé en France, représentant de l’ordre des deux tiers de nos mobilités, en nombre de trajets, en temps de transport ou en kilomètres parcourus.
D’un point de vue technologique, la voiture électrique est la meilleure technologie pour décarboner le parc automobile. En revanche, la voiture demeure le pire des modes de transport en termes d’impacts, donc le véhicule électrique répond imparfaitement aux différents impacts et défis de transition dans les transports.
La voiture électrique permet, en France et dès aujourd’hui, de diviser par trois les émissions de gaz à effet de serre, en comparaison avec une voiture thermique.
La voiture électrique, est-elle la solution optimale à la transition énergétique des transports, comme elle l’est si souvent présentée ?
Aujourd’hui, les voitures électriques ont cinq places, permettent d’aller à plus de 130km/h, pèsent 1,5 tonne, et permettent des déplacements de plusieurs centaines de kilomètres. Comparé aux usages réels du quotidien dont les distances sont de seulement quelques kilomètres, la voiture électrique est surdimensionnée constate le chercheur Aurélien Bigo.
Afin que la voiture électrique soit optimale d'un point de vue environnemental, il faudrait que les modèles soient sobres, moins lourds avec des batteries à autonomie modérée.
Pour une voiture électrique les émissions sont nulles à l’usage, mais concentrées sur la production du véhicule et de l’énergie : la production d’une batterie de voiture électrique demande des ressources minérales dont l’extraction a un impact environnemental indéniable, et leur raffinage comme la production de batteries consomme également de l’énergie. Il n'existe pas de véhicule propre. La voiture devra être réservée à des usages pour lesquels on ne pourra pas faire autrement.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, la demande en lithium du secteur énergétique va être multipliée par plus de 40 d’ici à 2040. La Banque mondiale estime que la production de graphite, lithium et cobalt devrait augmenter de près de 500 % d’ici à 2050 pour atteindre les objectifs climatiques.
Un véhicule thermique c’est 20kg de cuivre, un hybride 40kg et une voiture électrique 80kg… soit quatre fois plus de cuivre, mais ce n’est pas pour autant qu'il ne faut pas électrifier. Il s'agirait néanmoins de définir comment assurer nos approvisionnements en matériaux explique l'économiste Emmanuel Hache.
L'enjeu serait également de revoir la place et les usages de la voiture dans la mobilité, en agissant sur les cinq leviers de la décarbonation des mobilités : plus de proximité pour réduire les longs trajets, favoriser la marche, le vélo, le train, les bus, améliorer le remplissage des véhicules (covoiturage), réduire la vitesse sur les routes et électrifier pour les véhicules les plus légers. Et enfin, développer des véhicules intermédiaires entre vélo et voiture : vélos pliants, vélos cargos, speed-pedelex (valéos assistés j’à 45km/h), vélomobiles.
On en parle avec
- Aurélien Bigo, chercheur sur la transition énergétique des transports (associé à la Chaire Énergie et Prospérité)
- Emmanuel Hache, économiste à l’IFP Energies nouvelles, directeur de recherche à l'IRIS
Ressources :
- La voiture électrique passée au crible de la soutenabilité https://www.polytechnique-insights.com/tribunes/planete/la-voiture-electrique-passee-au-crible-de-la-soutenabilite/
- Les métaux dans la transition énergétique https://www.ifpenergiesnouvelles.fr/enjeux-et-prospective/decryptages/climat-environnement-et-economie-circulaire/les-metaux-transition-energetique
Clés : Sciences et savoirs Sciences
Elle est calculée sur le prix de vente hors taxes de tous les biens et services. Son taux varie d'un produit à l'autre. Explications. Les différents taux de la TVA en France métropolitaine Taux normal de TVA à 20 %, il s'applique à la plupart des ventes de biens et des prestations de services.
Les Décodeurs Nucléaire - Temps de Lecture 5 min.
DERRIÈRE LE CHIFFRE. Présentée comme un outil indispensable à l’indépendance énergétique, la filière nucléaire française importe l’intégralité de son uranium.
Doter la France d’un parc nucléaire pour réduire sa dépendance aux importations de pétrole, après la crise pétrolière de 1973, tel était l’objectif du président Valéry Giscard d’Estaing quand il a lancé, en 1974, un programme qui allait aboutir à la construction de 45 centrales de production d’électricité d’origine nucléaire.
Les centrales nucléaires exploitées par EDF produisent alors de l’électricité grâce à la chaleur émise par la fission des atomes d’uranium ; une matière extraite, importée, enrichie puis transformée en combustible par plusieurs entreprises qui seront fusionnées plus tard sous le nom d’Areva. L’indépendance énergétique est élevée, même si elle n’est pas totale. La production française d’uranium naturel se porte au mieux, passant de 1 250 tonnes en 1970 à 2 634 tonnes en 1980.
Lire aussi Comment le nucléaire s’impose dans la campagne présidentielle de 2022
...
Le ministère de la transition écologique affirme que l’indépendance énergétique de la France s’élève à 55,3 % en 2020 et 53,4 % à l’été 2021, selon des données provisoires. Cela signifie que plus de la moitié de l’énergie consommée en France est produite sur le sol français. Mais alors comment arrive-t-on à ce taux, alors que le nucléaire représente 70 % de l’électricité produite, et que 100 % du combustible est importé ?
La réponse tient dans une « convention statistique » issue du manuel de statistiques coédité par l’Agence internationale de l’énergie et par Eurostat, qui recommande de « compter » en tant qu’énergie primaire la chaleur émise par le réacteur plutôt que le combustible utilisé pour le faire fonctionner. Cette convention est ancienne et remonte « à l’époque où l’uranium était produit en France », explique Bernard Laponche, physicien nucléaire et président de l’association Global Chance. « On a depuis cessé d’en produire et les mines françaises ont été fermées. » La convention statistique, elle, demeure.
D’ailleurs, dans le « Bilan énergétique de la France », le mot « uranium » ne revient que deux fois en 189 pages, dans des notes explicatives et sur la manière de produire de la chaleur dans une centrale. Dans ce bilan, « on a le détail sur le prix du charbon, sa provenance ou son pouvoir calorifique, alors qu’on en consomme très peu, déplore M. Laponche, mais on n’a rien sur l’uranium, qui sert pourtant à créer la chaleur avec laquelle on produit de l’électricité ». Comme cette chaleur est produite sur le sol hexagonal, l’uranium se trouve ainsi naturalisé français.
Sans cette convention statistique, la France ne pourrait atteindre que 10 à 12 % de taux d’indépendance énergétique, comme le concède d’ailleurs le ministère de la transition écologique dans son « Bilan énergétique »
...
pour faire fonctionner ses 56 réacteurs nucléaires, répartis sur 18 centrales, EDF a besoin de 8 000 à 10 000 tonnes d’uranium naturel en moyenne chaque année. Puisqu’il n’y a plus d’extraction française du minerai, la politique de fourniture d’uranium d’EDF peut se résumer à « ne pas mettre tous les œufs dans le même panier », en cherchant à multiplier les sources d’approvisionnement.
138 230 tonnes importées en 16 ans
...
Connu / tg 25/1/22 à 11h26
Tweet de Santé-COVID
Claude-Alexandre GUSTAVE @C_A_Gustave · 4h
1/5
Depuis des semaines, on s'interroge sur le rôle de SARS-CoV-2 dans l'épidémie actuelle de "bronchiolites" (définition uniquement clinique et pas virologique).
Santé Publique France, avant de se raviser, demandait qu'on ait des données chez les bébés :
Citer le Tweet
Ecole et Familles Oubliées 🐝 @Ecole_Oubliee · 1 déc. @SantePubliqueFr pourquoi, après avoir passé 6 semaines à demander d'évaluer la contribution de #SARSCoV2 dans les bronchiolites, alors que les prélèvements augmentent et le % de VRS diminue, vous avez changé de mention (celle-ci semble écrite par C. Gras Le Guen)
41 - 3 - 63
2/5 Quand on demande des données, on n'en trouve pas mais on entend toujours le même story telling : "arrêtez d'agiter les peurs, tous les bébés sont testés et ce n'est pas la COVID".
Les données de SPF montrent qu'on ne teste PAS les bébés pour SARS-CoV-2...
11:44 PM · 4 déc. 2021·8 Retweets 35 J'aime
3/5 Regardez le BEH ARA du 25/11 :
il indique une forte progression locale des cas de "bronchiolites" (définis cliniquement, sans identification de l'étiologie)...
https://santepubliquefrance.fr/regions/auvergne-rhone-alpes/documents/bulletin-regional/2021/surveillance-sanitaire-en-region-auvergne-rhone-alpes.-point-au-25-novembre-2021
4/5 Mais regardez à quel point le taux de dépistage est faible chez les 0-2 ans (classe d'âge concernée par les "bronchiolites" sévères) !
Et regardez le taux de positivité dans cette classe d'âge...
5/5 Au lieu de documenter la circulation de SARS-CoV-2 chez les bébés (ce qui est indispensable pour recalibrer les services de pédiatries pour les années à venir ; limiter les clusters hospitaliers...), on ne fait que mettre la poussière sous le tapis.
Pitoyable.
6/5 Pour compléter et illustrer encore le problème : en région ARA, on note une poussée récente des "bronchiolites" mais, dans le même temps, une inflexion des cas associés au VRS 🤷♂️
Or nous sommes en pleine vague Delta.
Que faut-il de plus ?
7/5 Et sur le dernier bulletin en date, tjs même problème :
très forte progression CLINIQUE des bronchiolites, mais VRS en faible ↗️ (118 cas VS 96 la semaine précédente), 5,6% de positivité...
Et SARS-CoV-2 tjs 6 à 10x moins recherché chez les 0-2 ans ! 🤷♂️
Michel Husson est décédé. Economiste et statisticien, il savait décortiquer comme personne les modèles néoclassiques pour en pointer les incohérences, voire les absurdités, notamment dans ses nombreuses chroniques pour Alternatives Economiques. L’économiste Jean-Marie Harribey lui rend hommage.
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formés à la rigueur scientifique tout en possédant une culture d’économie politique critique fondée à la meilleure source : Marx. Il compte parmi les quelques rares analystes ayant consacré leur travail à analyser l’évolution du capitalisme contemporain mondialisé et financiarisé en utilisant les concepts de suraccumulation du capital et de taux de profit dont l’évolution rythme les transformations du capitalisme. Des transformations dont les conséquences sur le travail, la répartition des revenus, la protection sociale ont été au centre de ses préoccupations pendant toute la période néolibérale.
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l’un les plus ardents défenseurs de la réduction du temps de travail et ses travaux récents montraient encore l’enjeu qu’elle représentait même au temps de la crise sanitaire. Et le moindre de ses mérites n’est pas de s’être dégagé d’une culture productiviste, trop longtemps véhiculé par les mouvements progressistes, pour prendre en compte la crise écologique et associer sa résolution à celle de la crise sociale.
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son site « hussonet » http://hussonet.free.fr/
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à l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires)
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engagé dans la bataille sociale : Attac, la Fondation Copernic, les Economistes atterrés, sans parler de ses engagements syndicaux et politiques. On ne compte plus ses contributions à des œuvres collectives sur la crise du capitalisme, les retraites ou la dette publique, notamment sa participation à l’Audit de la dette publique grecque en 2015 à Athènes.
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sa contribution à la démystification de la prétendue épistémologie de l’économie néoclassique, car, pour lui, ce qui importait sans doute le plus, c’était de replacer l’économie dans le cadre des rapports sociaux d’exploitation ... l’analyse en termes de classes
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Le rapport de l’Institut s’intéresse au temps de retour énergétique (en anglais : Energy payback time, ou EPBT), qu’on peut définir comme la période de temps nécessaire à un système de production d’énergie pour générer la quantité d’énergie utile consommée pour sa fabrication – autrement dit, en combien de temps le système rembourse-t-il son coût énergétique. Sachant ensuite combien de temps le système est censé durer, une simple règle de trois permet de calculer l’EROEI sur le cycle de vie de l’équipement.
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si un panneau se rembourse en 1,07 année en Sicile, il produira 18,7 fois son coût énergétique en 20 ans soit un EROEI de 18,7 pour 1. Et si on utilise des panneaux européens de meilleure qualité que le matériel chinois, l’EPBT passe à 0,97 année, soit un EROEI de 20,6 pour 1.
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Avec des panneaux européens ou nord-américains, l’EROEI serait de 5 à 10 % plus élevé, atteignant le niveau fantastique de 50 pour 1 en Inde.
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Au final, ce rapport comptant 50 fiches est une mine d’informations récentes dans un format facile à consulter.
Source :
Fraunhofer Institute for Solar Energy Systems, ISE with support of PSE Projects GmbH, Photovoltaics Report, 16 septembre 2020.
https://www.ise.fraunhofer.de/content/dam/ise/de/documents/publications/studies/Photovoltaics-Report.pdf
601 ont signé
François RUFFIN a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.)
Elles sont près de 400 000 dans notre pays, touchent en majorité moins d’un SMIC par mois, pour des amplitudes horaires de 7h à 20h. A 99%, ce sont des femmes. Ce sont les assistantes maternelles. Celles qui gardent ce que nous avons de plus cher, nos enfants.
Pour Auroré Bergé, pour Jean-Michel Aphatie, Joseph Mace-Scaron, Bruno Questel, Robert Namias, Olivier Biffaud, et les autres satellites de la Macronie, la découverte qu'une assistante maternelle puisse être payée 4 euros de l'heure fut une horreur : l'exploitation !, là, dans la sixième puissance mondiale ! Et pourtant, 4 euros, pour beaucoup d’entre elles, c'est déjà une chimère : le taux minimum légal est à 2,85 euros par heure et par enfant.
Vous êtes nombreuses, nombreux, professionnelles, parents, militants, membres de la société civile, responsables politiques, et j'en suis, à vous indigner de cette situation et depuis longtemps. Alors à ceux-là, et aux autres qui ont découvert hier, par tweet, la réalité de ce métier, je propose un geste simple : demandons ensemble une augmentation du taux minimum légal des assistantes maternelles pour demain. Et la prime Covid tout de suite !
Nous comptons, elles comptent, sur votre soutien, ici, dans l'hémicycle, dans les médias.
Quel est le vrai taux de mortalité du Covid-19 ? - 18 juin 2020 / Smriti Mallapaty | Pour la Science
Cette donnée est cruciale pour déterminer la réaction à adopter face à l’épidémie, mais elle est loin d’être simple à estimer.
Smriti Mallapaty est journaliste scientifique basée à Sidney, elle couvre l’actualité en science, agriculture et technologie en Asie.
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Après des mois de collecte de données, les chercheurs se rapprochent enfin d’une réponse fiable.
Les chercheurs parlent de taux de mortalité due à l’infection (infection fatality rate, ou IFR) pour caractériser la létalité d’une nouvelle maladie. Il s’agit de la proportion de personnes infectées qui en mourront, y compris celles qui ne sont pas dépistées ou qui ne présentent pas de symptômes.
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Fondée sur les données de séroprévalence à Genève, cette étude estime le taux de mortalité à 0,6 % pour la population totale, et à 5,6 % pour les personnes âgées de 65 ans et plus
...
Clés : Covid-19 Mortalité Taux de mortalité Sérologie Dépistage
Connu / https://twitter.com/PourlaScience/status/1273913423148060675
17 avril 2015
De l’énergie est nécessaire pour réduire le taux de récession économique. Problème : elle ne peut venir des fossiles … et pas assez des renouvelables, selon Thierry Caminel, dans cette présentation glaçante sur le cannibalisme énergétique de notre civilisation. Si le taux de décroissance est trop fort, c’est la stabilité des sociétés qui est en jeu. Il faut donc réduire ce taux d’une manière ou d’une autre…
Lire la présentation de Thierry Caminel https://docs.google.com/presentation/d/1Ot_V5G_UM7NKMwkhNJpWq-hsdzLM1aAMZah2Pq1szxo/edit#slide=id.ga60605352_021
Auteur: ThierryCaminel https://www.institutmomentum.org/author/thierrycaminel/
Ndlr : analyse intéressante mais est-elle complète ? partialité ? Questionner ACT quid de la médiation, des peuples premiers, etc ?
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Que cache l’obsession qu’a le personnel politique français pour le chômage ? Depuis des décennies, le taux de chômage semble être devenu l’indicateur le plus important du débat public alors même qu’on pourrait avoir l’œil rivé sur le niveau des salaires, le taux de pauvreté ou même le PIB.
Pourquoi maintenir la focale sur ce chiffre-là plutôt que sur tous les autres ? Y a-t-il de quoi se réjouir lorsque les chômeurs sont moins nombreux et est-ce vraiment un signe de vitalité ? Dans cet épisode, l’équipe d’Ouvrez les guillemets prend au sérieux cette phrase de Coluche : « À la télé ils disent tous les jours : “Y a trois millions de personnes qui veulent du travail.” C’est pas vrai : de l’argent leur suffirait. »
Catégorie Actualités et politique 624 commentaires
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Les taux de crédit immobilier ont atteint au mois de mai leur plus bas niveau historique, avec un taux moyen de 1,29%, battant ainsi le record établi en novembre 2016 (1,33%), selon les chiffres de l’observatoire Crédit logement/CSA. Et les taux pourraient encore baisser dans les prochains mois, les conditions étant réunies avec notamment la décision de la Banque centrale européenne de ne pas toucher à ses taux directeurs avant juin 2020 afin de lutter contre des perspectives de croissance en baisse.
Ces taux bas sont donc une très bonne nouvelle pour le marché immobilier, incitant ainsi les potentiels acheteurs à sauter le pas pour l’appartement ou la maison dont ils rêvent. Mais malheureusement pour eux, ces taux d’intérêts au plus bas entraînent une explosion des prix dans les grandes villes et agglomérations. Paris va ainsi bientôt passer la barre des 10.000 euros le m2 en moyenne… Mais toutes les zones ne sont pas concernées par cette hausse des prix, et une ville comme Mulhouse a par exemple vu les prix s’effondrer de 20% en dix ans.
Face à ces prix de l’immobilier qui flambent et qui pourraient pousser les investisseurs à répercuter la hausse des prix à l’achat sur le niveau des loyers, l’encadrement des loyers devrait revenir sur le devant de la scène dans les prochaines semaines. Instauré par la loi Alur, l’encadrement des loyers avait été effectif à Paris et à Lille entre 2015 et 2017, avant d’être annulé par le tribunal administratif.
Le gouvernement avait d’ores et déjà prévu de le réinstaurer via la loi Elan à la fin de l’année 2018. Les loyers devraient donc être à nouveau encadrés dès le 1er juillet à Paris. Les propriétaires qui ne respecteraient pas les critères de l’encadrement s’exposent à des sanctions financières comprises entre 5.000 et 15.000 euros.
Comment expliquer une telle chute des taux de crédit immobilier ? Quelles en sont les conséquences économiques ? Est-ce que les prix de l’immobilier peuvent baisser également ? Faut-il craindre une nouvelle bulle immobilière ?
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
Catégorie Divertissement