Pour un « communisme de décroissance »…
Et si on prenait davantage le temps de vivre ? Le mouvement "slow" est né en Italie dans les années 1980, avec la slow-food en opposition aux fast-food. Depuis, l'éloge de la lenteur est prôné dans tous les domaines, par des hommes et des femmes engagés qui revendiquent que rien ne sert de courir.
Chaque été au Caylar, sur le plateau du Larzac, le festival Roc Castel est consacré au voyage lent. ©Radio France - Cécile Bidault / France Inter
Vivre moins vite. Stopper cette course effrénée après le temps, le temps qui passe et nous avale dans nos vies toujours plus pressées, plus pressantes, toujours plus débordantes, essayer de ne plus être toujours aussi débordés : on est nombreux à en rêver. Selon une étude de l’Observatoire Société et Consommation parue cette année, plus de la moitié des Français aspirent à calmer le rythme de leur vie quotidienne, et les deux tiers ont le sentiment que le monde change beaucoup trop vite.
Dans notre société moderne, on entend souvent que rapidité rime avec efficacité, mais est-ce vraiment le cas ? Ne perdons-nous pas notre temps à essayer d’en gagner, parfois jusqu’à l’épuisement ? Dans ce reportage, on a décidé de prendre le temps de vous emmener à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont choisi de changer de rythme, pour des raisons personnelles ou écologiques, parfois radicalement.
“On est dans un monde où il faudrait toujours accélérer mais cette accélération permanente, à un moment, c’est invivable. On voit bien qu'il y a une espèce d'impasse. Plus on approche de cette impasse, plus il y en a qui accélèrent et plus il y en a qui s'interrogent.” Vincent Berthelot fait partie de ceux qui se sont questionnés, en urgence, et il a décidé de ralentir, dans sa vie. Il a créé l'agence des facteurs humains, qui délivre des lettres en mains propres, des messages "importants mais pas urgents".
La tendance du "slow"
Autre adepte du slow, Laure Dodier cette mère de famille de la région bordelaise a créé Ma slow boîte, qui accompagne les entrepreneurs et les entrepreneuses dans leur volonté de changer de rythme. "Je travaillais entre soixante et soixante-dix heures par semaine. Comme j'avais déjà fait un burn-out, j'ai mis le stop après une troisième ou quatrième crise de nerfs. Aujourd'hui, je suis à 25 heures par semaine, et finalement ça marche. Les entreprises passées à la semaine de quatre jours, il y en a beaucoup qui augmentent leurs performances".
Dans le magazine Interception, on démarre aujourd’hui à toute petite vitesse. Dans le village du Caylar, sur le plateau du Larzac, où se tient chaque été le festival Roc Castel, “Eloge du voyage lent”. En chemin, on a rencontré Gaylord, 38 ans, jadis manager dans la restauration rapide. Il a construit une roulotte qu’il tracte à vélo sans assistance électrique, en prenant tout son temps.
“La France qui ralentit”, reportage signé Cécile Bidault.
Clés : Société Transports Mobilité Burn-out
Les deux scientifiques affirment, dans une tribune au « Monde », que les coûts de santé publique engendrés par les pollutions agricoles et industrielles dépassent de beaucoup les gains de pouvoir d’achat par lesquels on les justifie. Ils en appellent à en finir avec la procrastination, qui « sauve l’existant en sacrifiant l’avenir ».
Publié hier à 17h00, modifié à 07h53 Temps de Lecture 3 min. - Article réservé aux abonnés
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Vies mutilées, coûts sanitaires : notre gestion de l’environnement nous punit. Notre santé a des fondements écologiques : comment croire que les atteintes répétées à notre environnement ne génèrent pas de désordres dans notre santé et notre bonheur ? Médecins et vétérinaires commencent à penser le concept de « santé unique », qui relie la santé humaine à celles des animaux, des plantes, des sols, de l’air… bref aux écosystèmes dont nous dépendons totalement. Un collectif de médecins a dénoncé, en mars, la suspension du plan national Ecophyto limitant l’usage des pesticides.
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Connu / https://x.com/GabrielMalek9/status/1826499988811047055
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Gabriel Malek @GabrielMalek9
🌍 « Finissons-en avec l’écologie punitive, celle qui tue et coûte. Développons une écologie préventive »
Deux biologistes affirment que les coûts de santé publique engendrés par les pollutions industrielles dépassent largement les gains de pouvoir d’achat sensés les justifier.
En toute logique, ils appellent à cesser la procrastination, qui « sauve l’existant en sacrifiant l’avenir », et à promouvoir une manière de produire plus écologique.
🤔Pourquoi d’ailleurs n’appliquons nous pas ce modèle préventif depuis des décennies ?
Attention ça risque d’être un choc mais en fait notre modèle économique privilégie la rentabilité financière à la préservation de notre santé et de la vie sur Terre. Ça parait tout à fait insensé mais c’est ainsi.
Si on favorisait l’agro-ecologie, les circuits courts et la prévention, on risquerait d’avoir moins de points de PIB. Quel scandale !
Dieu nous en préserve 🙏👉 Une tribune de Gilles Boeuf et Marc-André Selosse à découvrir dans Le Monde
Illustration - Nausicaa de la Vallée du Vent (1984)
#décroissance #prevention #bonheur
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8:01 AM · 22 août 2024 · 5 309 vues
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89,5 k abonnés - 3,5k - 168 625 vues - 1 010 commentaires #jancovici #bardella #écologie
Soutenir Green Letter Club https://fr.tipeee.com/greenletter-club
Soutenir Thinkerview https://fr.tipeee.com/thinkerview
Pour changer le système :
Réclamer le RIC constituant : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-2082
Changer de banque: https://www.lanef.com/ https://change-de-banque.org/particulier/
Passer à l'action militante: https://extinctionrebellion.fr/ https://derniererenovation.fr/
Changer de travail : https://jobs.makesense.org/fr
Source
05/09/2023 Janco Thinkerview • Sobriété, déconsommateurs : cache-misère
01/12/2022 Janco Agefi • Jean-Marc Jancovici : «Il n’y a pas d...
27/09/2022 Parrique • #78 - Croissance verte : un mythe dan...
Musique • improvisation no23
00:21 Progrès et amélioration énergétique
02:02 Captation du CO2
06:21 Hydrogène
Réponses au quiz de fin :
/!\ Description à ne pas lire avant d'avoir vu la vidéo entièrement
/!\
Quels sont les deux processus de captation du carbone ?
Direct air capture, capture aux évacuations des usines.
Combien de temps faut-il pour que l'effet rebond compense les gains énergétiques en France ?
24 mois.
Pourquoi utiliser l'hydrogène pour les transports est une mauvaise idée ?
Mauvais rendement par rapport à l'utilisation qu'on peut en avoir pour les hauts fourneaux.
#bardella #jancovici #parrique #écologie #décroissance #solution #hydrogène #captation #directaircapture #thinkerview #greenletterclub #interview #extrait #ilnousfautunplan #ethiqueettac
Timothée Parrique : pour une économie de la décroissance : épisode • 5/8 du podcast « Je rêvais d’un autre monde » - Jeudi 15 septembre 2022 / La terre au carré
Pour une économie de la décroissance ©Getty - Christian Adams
Série « « Je rêvais d’un autre monde » »
Entre produire plus, et polluer moins, il va falloir choisir. Derrière le concept de croissance, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer.
Dans Ralentir ou périr, essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance.
Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer de l’emploi, financer les services publics, ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l’accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l’effondrement écologique.
Mais bonne nouvelle, Timothée Parrique montre qu’une économie peut tout à fait prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation.
Quel serait le chemin de transition vers une économie de la post-croissance ? C'est un nouveau projet de société...
Timothée Parrique est chercheur en économie écologique à l’Université de Lund, en Suède.
Extraits de l'entretien
Ralentir ou périr livre est le titre du livre très punchy qui devrait marquer cette rentrée. Dedans, Timothée Parrique explique pourquoi un modèle économique de décroissance nous permettrait de respecter l'accord de Paris et de faire baisser les inégalités.
Crise Vs tabassage
Timothée Parrique commence par dresser un constat. Nous sommes au-delà de la crise : "Le mot crise n'est plus assez fort. "Crise" est ce moment où on vient de voir qu'il y a un problème et on comprend qu'il va falloir prendre une décision. En plus, il donne l'impression que nous sommes tous dans le même bateau. C'est le même problème avec le terme anthropocène : nous, l'humanité, réalisons maintenant que nous avons fait quelque chose de mal, et qu'il va falloir le résoudre.
Or, ce n'est pas cela. L'écologie politique nous montre que cela fait des décennies que l'enrichissement des pays riches se fait à travers des mécanismes d'appropriation et d'exportation des coûts environnementaux dans les pays du Sud. Plutôt qu'anthropocène, je préfère parler de capitalocène, certaines parlent de PIBocène, ou d'éconocène. Des termes qui mettent le doigt sur les problèmes de nos sociétés.
Le premier problème, c'est le capitalisme. Ensuite, c'est l'économicisme, la supériorité du mode de pensée économique. Et un troisième problème, c'est la croissance comme idéologie. On produit des voitures de plus en plus grosses, alors qu'on devrait rediriger nos efforts d'innovation pour avoir des voitures plus petites ou des absences de voiture, de la mobilité active et s'organiser culturellement pour pouvoir continuer à aller là où on veut aller, mais de manière de plus en plus efficace en terme d'environnement. J'ouvre le livre en disant quelque chose peut être un peu bête, mais une économie, ça sert à économiser des choses, à commencer par le temps de travail, l'énergie et la matière…"
L'économie de croissance aujourd'hui, une arme de destruction massive
À écouter : Timothée Parrique : "L'économie de croissance aujourd'hui, c'est une arme de destruction massive" Sciences et Ecologie 32 min
Il poursuit : "Quand on nous dit : il faut faire une transition écologique, et sortir des énergies fossiles, et pour cela faut faire des changements. Mais il y a toujours un économiste un peu malin qui va sortir un tableau Excel d'on ne sait où et qui va nous sortir un chiffre au doigt mouillé un chiffre et évoquer traité de Maastricht, ou un risque d'inflation. Donc on voit que l'économie, est devenue non seulement comme système, mais aussi comme mode de pensée, un obstacle à l'action. Plus on l'attend, plus ce sera dur. Moi, mon doigt mouillé, c'est le GIEC : des milliers de scientifiques, de biologistes, de climatologues, des gens qui essayent d'aller vraiment comprendre la réalité physique et biologique et qui nous disent : "voici est l'état des choses"."
Le PIB ne prend pas en compte le bien-être, la nature…
Timothée Parrique souhaite la disparition de cet indicateur : "Depuis les années 1970, des gens essayent de développer de meilleurs façons d'évaluer un pays. Le PIB est que c'est une calculatrice géante qui permet de calculer tout ce qui a des valeurs monétaires. Mais qui ne prend pas en compte à la fois ce que les économistes féministes appellent la sphère reproductive (ce qui se passe dans le milieu associatif, à la maison, les tâches ménagères) et l'économie de la nature. Donc cet indicateur ne prend pas en compte les services écosystémiques.
Et puis, prenez quelque chose de très simple : vous avez un arbre en ville, il refroidit, et joue le rôle de climatiseur naturel, mais il vaut zéro dans le PIB. Vous le coupez, vous en faites une table, vous vous êtes enrichis au sens de la comptabilité nationale ! Vient ensuite la canicule, et vous vous rendez compte que vous avez cinq degrés en plus en ville comparé à si vous aviez conservé l'arbre. Là, on se rend compte que cet enrichissement monétaire s'est fait au détriment d'un appauvrissement écologique formidable."
Décroissance vs emploi
Selon Timothée Parrique, la décroissance suppose une remise à plat : "On peut voir la décroissance comme un régime biophysique. On va essayer de mettre l'économie au régime pour revenir sous les limites planétaires. Quand les économistes parlent de chômage, ils ne parlent que de quantité. Or il faut voir l'emploi comme une qualité. Et s'interroger : "De quel emploi avons-nous besoin aujourd'hui ? Avec une question encore plus profonde derrière : de quoi avons-nous vraiment besoin ? Que devons-nous produire et comment ? Certains de ces emplois ne vont pas être monétaires. Il y aura une redirection écologique des emplois."
Les mesures proposées
- Arrêter de calculer le PIB
- Se débarrasser la voiture en intégrant le poids des véhicules dans le système bonus malus et on pourrait interdire la publicité pour les SUV
- Interdire la publicité aussi pour les vols en avion. On pourrait avoir une taxe progressive sur la consommation des vols commerciaux, vu que de toute manière, la majorité des émissions de l'aviation commerciale, ce sont ceux qui volent beaucoup. Donc ceux qui sont les ménages les plus fortunés. Donc rendre le voyage en avion extrêmement cher qui ne serait qu'une réflexion de son véritable coût écologique. Et d'un autre côté, il faudrait investir dans la mobilité active, toutes ces alternatives qui nous permettent de satisfaire nos besoins.
- Création de sanctuaires écosystémique,
- Moratoire sur les forages marins,
- Annulation de dettes,
- Nationaliser les entreprises qui manient les énergies fossiles,
- Interdiction des pesticides,
- Réduction du temps de travail,
- Taxe sur les transports routiers,
- Plafonnement des salaires à quatre fois le revenu minimum garanti...
Chroniques Camille passe au vert Que vaut le "Tournant" environnemental de Radio France ? C'est l'une des annonces de la rentrée à Radio France : un "Tournant" environnemental, à travers 10 engagements qui vont du contenu éditorial à la formation des salariés en passant par l'interdiction de certaines publicités climaticides. Blabla, ou actes efficaces à venir ? 6 min
Clés : Économie Environnement Consommation Climat Changement climatique Écologie politique Croissance économique Énergies fossiles
Développement durable ou croissance verte : depuis des décennies les économistes libéraux prétendent que l’on peut produire davantage tout en réduisant notre impact sur la planète.
Le média Greenletter Club en parle avec Timothée Parrique, économiste spécialiste de la décroissance et auteur de "Ralentir ou périr".
🌱 (https://reseauactionclimat.org/lait-porc-et-volaille-revelations-sur-les-consequences-sociales-et-environnementales-des-exportations-francaises/) Podcast : 49 minutes
Connu / TG 8/10/22 à 11:07
Ndlr : Navigateur non compatible ? vérifier ACT
Écologie, progrès et décroissance : Arthur Keller et Aurélien Barrau - 8 juin 2022 / aurelien barrau
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Conférence à La Grande Tribune (Polytechnique, CentraleSupélec, ESSEC, HEC...)
Tr.: ...
A Keller : - pb mal posé - le grave pb, mégamachine de notre civilisation qui transforme en déchets, flux linéaire qui dégrade la nature en déchets
le climat es un grave pb parmi d'autres. 6/9 limites dépassées. Le climat n'est qu'un symptôme. La survie est en jeu. Temps-mort mondial, thérapie de choc pour survivre, habitabilité pour la planète terre. Conjonction de pb interconnectés, approche systémique. Ex ENR : accentuent l'effet Millet? On déplace le pb. Efforts de cohérences systémiques.
Enjeux vertigineux. On est dans le déni. Le pb, dépassement des limites de la planète. Ya plusieurs systémiques enchassées. La cause des causes : ralentir FORMEMENT. Organiser une descente énergétique/matérielle => faire évoluer notre rapport à la nature.
Économie mondiale, modèles sociaux, sociétaux remis en question. Addiciton à croissance économique. Réduire la taille de l'économie.
Le découplage, voeu pieu. 1 seule atmosphère. On s'en éloigne. La croissance verte, vaste supercherie. Si nous n'organisons pas cette descente, nous la subirons. Piloter cette descente. Tourner la page.
La physique prévaut sur l'économie. La décroissance, projet de société. Unique chance qui nous reste. Organiser la descente.
C'est tendu
Il manque au GIEC (atténuer, adapter) et si on n'y arrivait pas ? c'est quoi le plan B?
échec éclatant. Des arrêts vitaux vont advenir. Les exponentielles sont partout.
Nouvelle façon de vivre. Collectivement, en tant que citoyens. Prendre le pouvoir, bâtir une alternative sociétale. Délitement probable de notre société => résilience des gens dans les territoires à s'auto-organiser, se mettre en récit.
Accorder de l'importance aux mots et aux concepts
dystopie orwellienne. Mots trahis. Ex. progrès. dépend du projet.
Choisir un cap, une vision, coconstruire, génie humain, intelligence.collective s'organise.
Valeurs : liberté, égalité, fraternité. Société libre, équilibre qui garantie les libertés pour tous.
Condition d'une société libre. Les gagnants, ...
Responsabilité
se réinventer, orga en écosystèmes, organisateurs, facilitateurs. Manque de stratégie.
Le choix nous appartient. Réveillons les citoyens !
A.Barrau :
situation intenable. rétroaction positive, instabilité. Pire, pas souhaitable => révolution dans notre manière de faire monde.
Ne pas confondre le durable avec le souhaitable. éthique, esthétique, épistémie.
La décroissance n'est pas une lubie, c'est physique. L'économie n'y peut rien.
Opportunité / redéfinir. humilité, désapprendre. La compétence est un frein à déconstruire. pb pas technique. La base, la vie périclite sur terre. Les 2/3 des populations sauvages perdues. Idem pour les arbres en quelques millénaires. L'ONU, 1 milliard de réfugiés climatiques, évidence géopolitique. Désastre annoncé, constat factuel.
Le temps d'épuration du co2, 10000 ans. Le climat est une conséquence. 6ème extinction massive même sans le réchauff. climatique.
Ex. fusion nucléaire : pire catastrophe car le pb est ce qu'on fait de l'énergie pas sa prod.
Le pb : catastrophe axiologique. Interroger les non-faits. Prédation suicidaire. Reprendre entièrement l'architecture sémiotique, symbolique et ontologique qui nervure ce désastre.
La disparition de la vie devrait être un pb en tant que tel.
Efforts considérables en terme de diminution de la pollution, de la prédation, etc.
Comprendre notre niveau d'aliénation, questionner les implicites. Le monde est sale, triste et fade. Un réel où nous remplaçons les étoiles par des satellites n'est plus un progrès. Monde éphémère, génocidaire, insipide. Formatés pour continuer à bétonner et twitteriser le monde, si possible avec moins de dégâts car gens sympas. Ça va pas suffir.
Le réel qui va venir ne sera plus habitable pour nous non plus, bonne raison de le récuser.
... La difficulté de changer nos conventions est négligeable devant tout le resteacc. Les lois de la nature plus dure que les dirigeants chinois. L'échec d'une civilisation dominante par sa violence. Besoin d'étrangeté. Ubu est empereur. Aimer la vie. Définir ce qui fait sens.
Vous êtes l'élite. Votre formation inadaptée. La parole des poêtes, déconstruire sont les gens sérieux. renier votre héritage. Accueillir toute idée. Amour révolutionnaire. Noam Shomscky? : crime de masse néocolonial. Nous sommes ceux qui auront tout détruit. L'avion obère notre liberté. Oxymore intelligence artificielle. On ne s'interroge pas sur la finalité. Seuls coupables d'une extinction massive.
Lueur d'espoir. Devoir d'injonction à la solanellité. Conseil concret : sortir de l'obsession du faire. Découvrir la philo. Brono Latour ... Pablo Neruda, élu pour lire ses poêmes. Reconstruire la sémantique. Continuer à l'identique ou se contenter d'ajustements est la seule option qui ne soit pas sur la table. On sait où ne pas aller. Applaudissements.
Ndlr : Sont cités comme mots-clés de la médiation : accueil, facilitation. Chercher à contacter AK et AB pour les informer sur la culture de la médiation ACT
Enquête — Politique - Durée de lecture : 10 minutes - Politique Culture et idées
La planification écologique s’est imposée dans le paysage politique jusqu’à Emmanuel Macron, qui se l’est appropriée dans l’entre-deux-tours de la présidentielle. Retour sur un concept clé qui pousse aussi l’écologie politique à réinterroger son rapport à l’État.
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nommer sous peu son ou sa Première ministre. D’après l’Élysée, il ou elle se verra « chargée de la planification écologique » : une formule soustraite à son adversaire de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui en a fait un étendard depuis plus d’une décennie. Même si les contours de la planification souhaitée par le président de la République restent flous, elle pourrait entraîner un bouleversement en profondeur de l’appareil d’État. Investi officiellement samedi 7 mai, Emmanuel Macron a de nouveau insisté sur sa volonté de « planifier » en faisant « le serment à la jeunesse de léguer une planète plus vivable ».
« C’est une victoire idéologique pour la France insoumise, clame Martine Billard. Emmanuel Macron est rattrapé par la réalité. Face à la gravité du réchauffement climatique, il n’a plus d’autre choix »
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Dès 2009, cette historique du parti de gauche avait déposé une proposition de loi sur le sujet alors qu’elle était encore députée Les Verts à l’Assemblée nationale. Cosignée par Noël Mamère et Yves Cochet, ce texte voulait « instaurer le plan écologique de la Nation », créer « un commissariat à la Planification écologique » et « organiser des conférences de participation populaire » pour construire démocratiquement le projet.
La planification est plus qu’une méthode : il s’agit d’éclairer l’avenir, de se donner des objectifs chiffrés à tenir et d’organiser avec les territoires la transition écologique dans tous les secteurs : énergie, finance, aménagement du territoire, agriculture, etc.
En 2008, alors qu’il était encore au Parti socialiste (PS), Jean-Luc Mélenchon portait déjà lui aussi cette idée. « Le programme socialiste doit être celui du retour de l’État redistributeur, stratège, protecteur, organisateur du temps long », plaidait-il dans le cadre d’une motion. En parallèle, les intellectuels proches de l’écosocialisme comme Michael Löwy participaient à la diffusion de ce concept dans le milieu universitaire.
« Un mot “obus” pour produire de la conflictualité »
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Corinne Morel Darleux, l’une de ses plus proches camarades de l’époque. ... Chez les écolos, on se déchirait : « On me traitait d’étatiste », se souvient Martine Billard. « Nous sommes plutôt issus d’une tradition libertaire et régionaliste, héritière de Mai 68, confirme Noël Mamère. Une partie des pionniers de l’écologie politique, comme Ivan Illich, Jacques Ellul ou Murray Bookchin se sont construits contre l’État, son dirigisme et son centralisme. » « Historiquement, les plans, ce n’est pas trop notre truc », concède, aussi, Alain Coulombel, actuel porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts.
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Jean-Luc Mélenchon (à droite) avec l’ingénieur spécialiste des éoliennes marines, Bertrand Alessandrini, le 14 janvier 2022, au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). © Stéphane Burlot/Reporterre
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le chercheur Dominique Plihon dans une note d’Attac ... sociologue Razmig Keucheyan, la planification écologique est le seul moyen pour imposer un contrôle public du crédit et de l’investissement, arrêter le financement des industries polluantes et organiser leur fermeture, tout en accompagnant massivement les investissements dans la transition écologique. « Jusqu’ici, la planification a été productiviste. La planification écologique, elle, doit organiser la décroissance de l’utilisation des ressources naturelles », écrit-il dans le Monde diplomatique.
... Naomi Klein ... réapprendre à planifier nos économies en fonction de nos priorités collectives et non plus des critères de rentabilité ... Cyrille Cormier, l’auteur du livre Climat, la démission permanente (Utopia, 2020)
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Martine Billard ... la planification n’est pas simplement une refonte de l’architecture gouvernementale, c’est une nouvelle vision, un imaginaire révolutionnaire de l’action politique ... décalage entre cette proposition et l’urgence d’actions immédiates ... construction de nouveaux EPR ... plans des années 1970 et 1980, décrétés par le haut et de manière autoritaire. L’inverse de ce que préconisaient les fondateurs de la planification écologique, qui voyaient dans cet outil un moyen de stimuler la démocratie locale, d’établir les besoins et les objectifs à l’échelle des territoires.
Ndlr : en cela la médiation est centrale dans ce processus de co-création où l'horizontalité fertilise deux articulations :
- entre les verticalités ascendantes et descendantes.
- Et entre conflits et projets.
... VALORISER ACT
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Penser les vulnérabilités à l’heure de la dérive climatique et de la raréfaction des ressources - Cercle Vulnérabilités et Société avec Jean-Marc Jancovici.
A noter : Les courbes à 29'12 sont nouvelles.
Partie Questions/réponses à 01:06:55
Diaporama : https://fr.slideshare.net/JoelleLeconte/panser-plus-de-plaies-avec-moins-de-moyens-09092021-vulnerabilite-et-societes
Audio : https://soundcloud.com/effondrement-imminent/jancovici-panser-plus-de-plaies-avec-moins-de-moyens-09092021-cercle-vulnerabilites
Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=iuUk1yu-A0o&t=0s
Tr.: PIB = NRJ = CO2 pas de respect des accords de Paris sans récession !
l'économie postule que les ressources naturelles sont gratuites et pourtant indispensable. ... le dév du tertiaire (des emplois de services) est dû à une société énergivore ... un ges absorbe les infrarouges terrestres, le co2 est un oxyde stable, épuration par photosynthèse ... l'altération du climat est pour partie irréversible (10% à 10000 ans !) limiter mais pas l'arrêter. Se méfier des moy car les extrèmes vont être destructeurs malgré les moy comme aux usa en ce moment ... des surprises ... construire des systèmes résilients, fin des ressources comme le pétrole ... équation de Kaya [sur les ENR, (on en sort), il n'est pas crédible :-( ] la croissance verte ne fonctionne pas. Solidarité. Décroissance cite Delphine Batho. Parle de piloter la réduction des émissions de gaz à effet de serre / accords de Paris.
Q.
Dominique ? éthique sinon monde sauvage, croit à l'entraide, cf pablo servigne, la q du partage, du sens,
Thibaut : secteurs du lien,
Annie Chapelier : changer de modes de vie, sébastien bolher??, accuse l'ignorance, demande du temps, démocratie système lent,
/carte carbone individuelle : la taxe a besoin de temps trop tard, rationner le consommateur nécessite acceptabilité donc demande du temps, rationner sectoriellement par le règlement ex pompes à chaleur avec accompagnement c'est le plus rapide et facile++
Dominique Bourgine /photovoltaïque c'est purement financier, zéro bénéfice envi, augm les importations
/nucl au niveau planétaire = parachute ventral, pilotable pour garder la société d'aujourd'hui où élec à la demande, accepter qu'on ait moins d'énergie, on ne se passera pas du serrage de ceinture,
Auréliane Roux?? constr. yaura des surprises, ehpad ?? notre rapport à la mort, la démographie, avoir le courage de ces débats, la mort devenue non normale !
/entreprise pérenne : passer du temps à réfléchir, 10% de son temps, désinvestir, investir,
Corinne Devin ?? /débat intergénérationnel /centre de vaccination appel aux jeunes, la covid a renforcé les liens, au niveau mondial, émissions importées ont augmenté, -5% de baisse mondiale des ém de ges,
/précarité énergétique : la traiter en incluant l'effet rebond, rempl fuel par pac++ ne pas dégrader la situation, concilier
/limites apprendre à renoncer, les fragiles en sont des experts, générer l'enthousiasme, les pauvres parfaits écolos, sobriété = pauvreté consentie, ascète et pas pauvre, le bonheur est ailleurs que matériel, des valeurs positives, ...
Ndlr : comme d'habitude, d'accord en tous points sauf sur le mix-énergétique (nucléaire/enr) : il voit le nucléaire comme un amortisseur, je le vois comme un piège qui empêche d'agir car sa vision des enr est PARTIALE. Se fixer l'objectif de sortir du nucléaire pour cesser de produire des déchets radioactifs au plus vite OBLIGE À SE POSER LES BONNES QUESTIONS plutôt que de se donner l'illusion d'un amortisseur car il y a la question des ressources et de la biodiversité à concilier en même temps. L'approche holistique par la coopération pour construire des modes de vie adaptés à l'anthropocène permet d'envisager des changements radicaux à la hauteur des enjeux dans les délais impartis. C'est de la coconstruction/cocréation donc de la médiation de projet sous contraintes, donc avec des conflits, il faut donc articuler médiation de projet avec médiation de conflit. Cela passe par la promotion de la culture de la médiation, cad d'un tiers impartial, empathique, bienveillant, indépendant, qui maître la question du neutre et garantie la confidentialité, en lien avec ses pairs pour coller à la dimension holistique et holomidale de ce chantier par la construction d'un vecteur ou d'une matrice systémique.
C'est le premier pas qui coûte, une fois en mouvement, la direction compte pour converger au plus vite vers l'objectif zéro émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Cela valide l'idée de BIFURCATION ÉCOLOGIQUE prônée par LFI ainsi que la coopération plutôt que la compétition. Et tout changement demande un effort qui n'est pas proportionnel à l'amplitude du changement (en d'autres termes, quitte à changer, autant changer tout de suite de la quantité nécessaire...)
Valoriser ACT
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Tout sauf la décroissance martèlent nos contemporains. Pourtant, la recherche de la croissance a un coût environnemental et social majeur. Et pas sûr que la croissance verte puisse nous sauver. Si nous devions y renoncer, la décroissance serait-elle une véritable alternative ?
Décroissance : solution ou contrainte ? © Getty / Dougal Waters
Depuis 50 ans nous avons atteint dans les pays riches, un niveau de confort inédit dans l’histoire de l’humanité.
Notre monde est en croissance depuis la révolution industrielle, mais tout s’accélère surtout depuis l’après-guerre. Imaginer un avenir souhaitable sans croissance est impensable pour beaucoup d’entre nous...
Mais nos besoins de croissance et de consommation dépassent aujourd’hui les limites que peut supporter la biosphère….
Pourquoi la décroissance fait-elle si peur ? Faut-il vraiment décroitre?
Dans Décroissance, publié chez Tana Editions, le chercheur Vincent Liegey démêle le vrai du faux pour permettre à chacun de se saisir de ce sujet clivant et d’en débattre, dans toute sa complexité.
Pour Valérie Guillard qui travaille sur les pratiques de consommation et autrice d'un ouvrage sur la sobriété chez De Boeck, il faut accepter que cela prenne du temps. Acheter uniquement pour répondre à un besoin est un apprentissage: cela implique que le consommateur se questionne sur ce qu’exprime véritablement son besoin.
La décroissance serait donc un cheminement, qui passe par une étape de prise de conscience des vrais enjeux, du poids des menaces qui pèsent sur nos sociétés...
Et il faut encore travailler pour créer un imaginaire culturel partagé et porteur autour de ces notions de décroissance et de sobriété…
[14h29 Camille passe au vert Plongée dans les souterrains du Larzac Par Camille Crosnier]
Les invités
- Vincent Liegey, ingénieur, chercheur interdisciplinaire, essayiste, spécialiste de la décroissance
- Valérie Guillard, Professeur en marketing à l'Université Paris-Dauphine
Les références
- Décroissance écrit par Vincent Liegey (Tana éditions, collection Fake or not ? )
- Comment consommer avec sobriété écrit par Valérie Guillard (De Boeck)
L'équipe Thierry Dupin Programmateur musical Valérie Ayestaray Réalisatrice
Chantal Le Montagner Chargée de programmes Lucie Sarfaty Chargée de programmes Anna Massardier Attachée de production Camille Crosnier Journaliste et chroniqueuse
Tr.: ... Vincent Ligier a expérimenté un lieu d'expérimentation à Budapest (fabrication de cargos-vélos, potager, etc), il parle de réorienter les métiers de la pub dans la facilitation ... relocaliser ...
Ndlr : VL me semble plus proche de moi, il a notamment évoqué la nécessité de facilitation. Mais, sauf erreur de ma part, ils n'ont pas intégré les conséquences économiques de l'anthropocène, centrée sur les communs et donc, c'est quoi une économie des communs ? Et comment la construire avec radicalité en prévenant les risques ? Les questionner et contacter VL ACT
- Jean Gadrey : « La croissance est la plus forte des croyances économiques » Par Antoine Dumini, François Ruffin 08/04/2014
« Là, tous les travaux, les bulldozers, c’est pour le grand stade du grand foot lillois. » Jean Gadrey nous accueille à la sortie du métro Cité scientifique, à Villeneuve-d’Ascq, dans le Nord. Et d’emblée, il embraie : « Pour ce grand projet, ils vont installer des parkings (...) - Merci Patron ! L’avis de Jean Gadrey Par L’équipe de Fakir 24/02/2016
Jean Gadrey est économiste, collaborateur à Alternative économique. L’auteur de Adieu la croissance a vu notre film. Il s’est même proposé pour animer quelques débats suite aux projections. En attendant ça on peut déjà lire ses première réactions. Ce film sort officiellement le 24 février, mais des avant-premières sont prévues en janvier, dont l’une le 25 janvier à Lille. Ne loupez ce film sous aucun prétexte. Le style est-il inspiré par Michael Moore, version « pieds nickelés picards » ? Est-ce très drôle (...) - Vive le plan (populaire) ! Par François Ruffin 13/07/2016
Avec Fabrice Lallement, délégué CGT et écolo, on interroge Jean Gadrey, économiste et objecteur de croissance. Et on découvre la solution pour sauver la planète (rien de moins) : l’inverse du marché court-termiste, la planification démocratique. Maintenant qu’on a trouvé, il ne reste plus qu’à l’appliquer… Fakir : Fabrice, tu pourrais peut-être présenter ton cas… Fabrice Lallement : Je suis ingénieur, j’ai fait ma thèse à STMicroelectronics, mais en même temps j’ai adhéré à Greenpeace. J’ai adhéré parce (...) - « Contre les gourous de la croissance » Par L’équipe de Fakir 22/02/2016
Entretien avec Jean Gadrey, Fakir éditions, 69 pages, 4 euros (+2€ de frais de port) À commander dans toutes les bonnes libraires, directement sur notre boutique ou en nous retournant un bon de commande ! « Croissance croissance croissance... » II y a quelque chose de pathétique et de comique à la fois, chez ces dirigeants qui guettent le ciel financier comme des météorologues, dans l’espoir d’un coin de ciel bleu. Qui ouvrent les entrailles de la relance (...) - Rouge - Vert : Putsch écolo chez les métallos (4) Par François Ruffin 12/10/2016
C’est la troisième mi-temps, à la Bourse du Travail de Grenoble, l’heure de l’apéro chez les prolos. Entre l’armoire à pastis et la bibliothèque, comment il est né, ce débat sur la croissance ? Qui ils sont, les Fabrice, Marie-Laure, Yohann, Patrick, qui l’ont proposé et imposé ? Comment, avec eux, le mener plus loin ? « Mais alors, comment ça vous est venu, l’idée de ce débat ? » Au cinquième étage de la Bourse du Travail, à Grenoble, sur les tables en formica et dans des assiettes en plastique, on se (...)
Connu / https://twitter.com/RaveaudGilles/status/1415946733679517696
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corinne morel darleux a retweeté Gilles Raveaud @RaveaudGilles
L'économiste Jean Gadrey vient d'annoncer sa retraite. Il n'écrira plus. Je suis triste. Mais ce qui est encore plus triste, c'est que la plupart de vous ne le connaissez pas, alors qu'il s'est battu toute sa vie pour vous.
UN FIL HOMMAGE À JEAN GADREY 1/16
10:09 AM · 16 juil. 2021·- 320 Retweets 15 Tweets cités 803 J'aime
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La députée écologiste Delphine Batho et le docteur en économie Timothée Parrique discuteront avec vous, en direct, de la décroissance.
Fournaise au Canada, rapport du Haut conseil sur le climat, chute de la biodiversité… l’actualité ne cesse de nous rappeler que la catastrophe écologique est en cours.
Pourtant, l’économie continue à tourner comme si rien ne devait changer, comme si le système de production n’était pas la cause des dégâts écologiques.
Mais il y a moyen de faire autrement, il faut le poser clairement sur la table : Et si on changeait l’économie, et si on essayait la décroissance ?
Reporterre ouvre le débat.
➡️ En direct, mercredi 7 juillet à 20h sur nos réseaux sociaux discutez en direct avec Delphine Batho et Timothée Parrique de la décroissance.
➡️ Le direct sera à retrouver aussi sur Facebook, Twitch et Youtube https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?RhUqcA
Tr.: début à 4mn ... définition de la décroissance "Réduction planifiée et démocratique de la production et de la consommation dans les pays riches pour réduire les pressions environnementales et les inégalités tout en améliorant la qualité de vie"++ puis "système alternatif au capitalisme" ... rupture avec l'ultraconsumérisme, on ne fait pas la 5G. Des indicateurs de bien-être en Nouvelle-Zélande, la Finlande, à la place du PIB. Il n'y a jamais eu un dialogue social sur ce point. Est contre le productivisme.
TB : se défaire du productivisme, du consumérisme et du ?? simplicité volontaire, sobriété heureuse, lineflat en chine. Se centrer sur la qualité de vie et non pas le matérialisme.
DB : Ex.: Le bon coin, vide-grenier, plutôt que du neuf. Vélorution, circuits courts alimentaires, changements culturels profonds. Besoin de machine à laver, de lave-vaisselle. Le capitalisme vit sur la frustration. Plus d'intelligence pour optimiser. Certaines entreprises industrielles rompent avec les volumes comme l'industrie automobile (Renault, etc).
TB : vont continuer à maximiser leurs profits. Donc satisfaction des besoins, donc économie stationnaire. Réencastrer l'économie dans le reste de la société.
Q DES INTERNAUTES:
Comment on fait ? Pour tout le monde ?
DB : ça implique une réduction des inégalités. Tous gagants à rester vivants, que la planète reste habitable.
TB : livre "comment les riches détruisent la planète". C'est aux riches à faire des efforts.
/aspect frustrant voire imposé. des quotas ?
DB : choix collectifs sur l'utile et les enjeux ex quotas carbone sur l'avion. Plus efficace que les taxes. Égalité. Prop de loi avec Fr.Ruffin.
TB : ya que 8% de l'humanité qui a déjà pris l'avion. Les émissions sont concentrées. Justice écologique.
/cape? and share : une carte carbone individuelle, revenu universel, pas urss !
DB : critère écologique /entreprise. CHangement culturel, plaisir, reprise en main de sa vie. Ex. la viande fr bio vertueuse, chgts en cours, les pousser, les accompagner, mvt démocratique.
/Natalité:
DB : 10% des pers à l'origine de 50% de la pollution. Maîtrise de la population mondiale par l'émancipation des femmes ++ écoféminisme, rupture avec le patriarca.
TB : la démographie n'a que peu d'importance. Levier lent. Pas opérant. Allerchercher les émissions là où elles sont aujourdh'ui.
Faire de la place pour maximiser le partage.
/pro-natalisme /relance économique !! mépris.
/croissance désirable
DB : /sens du travail, réparation, réemploi, etc.
TB : un Paris sans voitures. En suède, partage mach à laver, convivialité. /réd tps de trav : réd du temps passé dans un emploi capitaliste. Réduire le temps donné à l'économie pour passer du temps en famille, théâtre, etc. /agri sans pétrole plus de marketing, monnaie locale, etc. Jean Gadret "adieu la croissance".
DB : meilleur équilibre mais garder la valeur travail. Chantier de transfo ex l'agriculture.
André Gorz "la fin du travail"
/Aéronautique qu'en faire ?
TB : /ampleur du chômage partiel ça a été possible.
DB : la fr 2e ind du monde. Savoirs-faire de haut niveau. Énorme vulnérabilité. Le collectif sup aéro décarbo, cf Le Shift Project aussi.
/agriculture quel modèle ?
DB : 100% bio, proximité, /irrigation s'adapter au changement climatique transfo des pratiques agricoles. Élevage extensif à l'herbe. interdev défend ça. 60% de viande importée dans les cantines scol.
TB : 50% des ém de GES est l'élevage. Réduire conso viande.
/décr. fait peur
TB : l'économie du bien commun n'est pas assez confrontatif.
DB : /rapports scientif il faut décroitre, on ne peut plus tricher. Arrêter d'intérioriser. L'assumer. Rompre avec mythologie de la croissance.
/
DB : partir des impacts actuels, les leviers comme les transports. /café suivra. Les changement à portée de main. Choisir la décroissance plutôt que la subir /effondrement, chute. Éloi Laurent : l'inverse de la croissance est la récession. Pas la croissance. /controverse réveiller le débat donc utile.
TB : ne pas se concentrer sur la conso. Une prod si besoin. L'effondrement est déjà en cours. Besoin d'économie régénérative. Ne pas s'attacher aux symboles, dialoguer.
Durée de lecture : 17 minutes - Entretien — Loi Climat - Politique
Face à un gouvernement qui vire « conservateur assumé » et à une loi Climat « dépourvue d’ambition », la députée Delphine Batho insiste : il faut rompre avec le mythe de la croissance économique, destructrice des écosystèmes et des humains.
Delphine Batho, ancienne ministre de l’Écologie de François Hollande, est députée (non-inscrite) des Deux-Sèvres et membre du collectif Écologie, Démocratie, Solidarité (EDS). Elle est aussi l’autrice d’Écologie intégrale — Le manifeste, aux éditions du Rocher (2019) https://www.editionsdurocher.fr/livre/fiche/ecologie-integrale-9782268101316.
...
texte de faux semblants https://reporterre.net/Loi-Climat-a-l-Assemblee-L-obstacle-c-est-le-capitalisme ... la Convention citoyenne pour le climat https://reporterre.net/Convention-pour-le-climat-seules-10-des-propositions-ont-ete-reprises-par-le-gouvernement avait proposé qu’on interdise les échantillons dans le cadre de la lutte contre le gaspillage. La majorité a décidé de les réintroduire dans les publications de presse. Même sur des mesures cosmétiques, La République en marche (LREM) tergiverse.
Le recul le plus significatif concerne la rénovation énergétique https://reporterre.net/Renovation-energetique-ca-avance-mal-L-enquete-de-Reporterre ... Sur l’artificialisation des sols https://reporterre.net/Loi-Climat-trop-de-derogations-affaiblissent-la-lutte-contre-l-artificialisation-des-sols, les objectifs sont reportés de dix ans. Les dispositions sur la réduction du trafic aérien ou l’extension des aéroports sont accompagnées de tellement de dérogations qu’elles sont totalement vidées de leur sens. ... Nous n’avons pas d’autre choix que d’organiser une décroissance de la consommation d’énergie et de matières ... sur Notre-Dame-des-Landes ... En tant que ministre de l’Écologie, j’ai fait mon boulot en montrant qu’il n’y avait pas de compensation écologique possible si on détruisait la zone humide ... j’ai mis plusieurs années à rompre avec la social-démocratie ... Je suis pour la sortie du nucléaire à terme ... Je suis radicalement contre le nouveau programme de nouveaux EPR [3]. C’est une folie, tant sur le plan énergétique que sur le plan économique ... « Intégrale » signifie que l’écologie n’est plus une dimension parmi d’autres. Elle doit être au fondement de toutes les décisions dans tous les domaines. C’est l’affirmation de la primauté de l’écologie sur l’économie. Toutes les politiques publiques, même la politique étrangère et les enjeux régaliens, doivent être abordées sous cet angle. ... Chez les réactionnaires, l’écologie sert de paravent pour faire avancer leurs idées de toujours, à savoir la fermeture des frontières, le refus du métissage ou l’interdiction de l’avortement. Il y a une bataille à mener dans le domaine des idées. Nos adversaires tentent de se réapproprier nos concepts pour mieux les dévoyer
...
Pour 2022, la solution réside d’abord dans la dynamique propre des écologistes ... créer une dynamique écologiste et démocratique puissante en rupture avec la Ve République et le présidentialisme ... d’abord une équipe écologiste, un programme de gouvernement écologiste construit avec les forces citoyennes. Je suis opposée à la confusion qui s’installe autour du retour de l’union de la gauche ... Génération écologie https://reporterre.net/Delphine-Batho-quitte-le-PS-pour-Generation-ecologie-L-ecologie-politique-doit est favorable à la création d’un grand parti de l’écologie politique qui dépasserait les organisations actuelles ... Je ne partage pas, notamment, le rapport au chef et à la présidentielle de la France insoumise. Je plaide pour une transformation écoféministe de l’exercice du pouvoir. 2022 doit être un moment de rupture avec le présidentialisme. Il n’y aura pas de transformation écologique sans ce changement institutionnel ... L’écologie ne parviendra pas au pouvoir par un arrangement entre partis, mais d’abord avec un programme, une manière de gouverner et une capacité à exercer les responsabilités. ... un mode de désignation novateur avec le scrutin préférentiel : il permet de désigner d’abord la personne que vous préférez puis la seconde, puis la troisième etc. Cela évite que l’on vote contre les uns ou contre les autres. Et de fait, cela définit une équipe qui joue collectivement.
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Commentaires
JLuc 6 avril 2021 à 22:09
Merci pour cet article qui fait mieux comprendre la position de Delphine Batho. Par contre, je ressens une contradiction par rapport à Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise. En effet, au fond elle formule la même critique du présidentialisme et de la verticalité induite par notre cinquième république. De même sur le nucléaire et sur bien des sujets. Je ressens plus des différences en terme de nuances, du même ordre qu’avec EELV.
Conclusion : une articulation me semble possible et surtout, indispensable, pour faire gagner l’écologie et la démocratie
chris44 2 avril 2021 à 19:14
Moins de croissance et moins de consommation. Si on ne choisi pas de le faire, la nature nous l’imposera ...
Alainduez 2 avril 2021 à 17:39
Décroissance n’est pas le bon terme parce qu’il renvoi aux pouvoirs. Or, la déconsommation, c’est nous et c’est quand nous le déciderons
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Ndlr : commentaires pertinents sur le mot intégral, décroissance, et sur LFI.
Article abonné - Entretien
Antoine Buéno est essayiste, auteur de "Futur, notre avenir de A à Z" (Flammarion). Pour lui, le Covid nous place dans une situation inédite d’arbitrage entre les deux piliers de notre civilisation, progrès et humanisme.
Marianne : L’hypothèse selon laquelle la crise sanitaire s’inscrirait dans la durée vous semble-t-elle crédible ?
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Connu / https://twitter.com/bonpoteofficiel/status/1351477234335428608
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Bon Pote @bonpoteofficiel · 17h
[Nouvel article] Mémo
Je passe en revue les pires préjugés sur la décroissance, en apportant une réponse argumentée à chacun d'entre eux.
J'appelle ainsi à recentrer les débats : la décroissance et notre avenir méritent mieux que des caricatures.
La décroissance est une réduction planifiée de l'utilisation de l'énergie et des ressources visant à rétablir l'équilibre entre l'économie et ... - 18 - 57 - 133
"
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Il serait quand même temps de passer aux choses sérieuses, de débattre effectivement de réponses à apporter à notre crise systémique au lieu de les appeler de nos vœux de façon incantatoire. Mais dans notre pays, il suffit de lire les journaux pour s'en apercevoir, on préfère les analyses savantes de ce qui ne va pas à l'aventure de propositions vraiment nouvelles, toujours discutables bien sûr. Eh bien, discutons en. Et prenons nos dirigeants au mot. Refondation? réinvention? de l'économie, de la gouvernance: chiche Monsieur le Président, chiche Monsieur le Premier Ministre, chiche Mesdames et Messieurs les députés. On organise un débat de fond, on confronte les solutions.
C'est le sens de la tribune ci-dessous qu'avec quelques autres j'ai publié dans l'édition du Monde du 12 aout.
La croissance écologique : nouvel oxymore ou refondation de l’économie ?
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signataires de la tribune: Pierre Calame (ingénieur, auteur de Petit traité d’oeconomie), Dominique Méda (sociologue, auteure de La Mystique de la croissance), Michèle Rivasi, députée européenne, Mathilde Szuba (politiste, co-auteur de Gouverner la décroissance), Christian Mouchet, président de la FPH, Armel Prieur (Président de l’association « Emploi zéro carbone ») et un collectif de personnes militant pour le compte carbone.
Cette tribune a fait quelques remous. L'idée en particulier que des fourmis frugales puissent vendre à des cigales dispendieuses une partie de leur quota choque certains.
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D'autres doutent de la faisabilité d'une traçabilité de l'empreinte carbone pour l'ensemble des acteurs. Je pense avoir répondu dans la plaquette publiée en janvier sur le compte carbone (ci-jointe). Mais l'essentiel n'est pas que j'aie raison ou tort. L'essentiel est qu'on puisse en débattre sérieusement en partant de notre obligation de résultat de réduire de 6 à 7%par an l'empreinte carbone totale des Français. Ce débat aurait pu avoir lieu à l'occasion de la Convention citoyenne sur le climat. J'ai expliqué dans un précédent billet blog pourquoi cette occasion a été manquée. Eh bien, créons en d'autres. Un vaste débat public organisé conjointement par le Parlement, quelques universités et think tanks, et de grands media comme le Monde? Pourquoi pas?
Quant au rôle des territoires dans la conception et la conduite de la transition, il pose les questions fondamentales de la gouvernance à multi-niveaux et de la capacité de l'Etat à sortir de ses postures descendantes.
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Passer d'une démarche descendante à l'idée d'apprentissage mutuel, de communauté apprenante. Construire ensemble la stratégie territoriale de transition. Inviter l'Etat, pour une fois, à accompagner ce développement en lui en donnant les moyens, car il continue à gérer la grande majorité de la masse fiscale, de l'argent des citoyens. On pourrait là commencer à parler de refondation de la gouvernance.
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Annexes
- quotas carbone_brochure .pdf http://blog.pierre-calame.fr/public/quotas_carbone_brochure_.pdf
- Charte d'alliance de la Fabrique des transitions.odt http://blog.pierre-calame.fr/public/Charte_d_alliance_de_la_Fabrique_des_transitions.odt
Fil des commentaires de ce billet http://blog.pierre-calame.fr/feed/atom/comments/310
4 septembre 2020 dans Actualités, AMFiS 2020, Vidéos
Retrouvez la conférence des AMFiS 2020 « Peut-on conjuguer sobriété énergétique et Green New Deal ? » avec :
- François Briens (chercheur en prospective et transition énergétique),
- Zeynep Kahraman-Clause (The Shift Project),
- Angela Bovo (groupe énergie LFI)
Notre invitée Zeynep Kahraman-Clause a eu un empêchement de dernière minute lié à une contrainte familiale, d'où son remplacement par Thierry Caminel de l'Institut Momentum
Aussi en ligne à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?nll3kA
Transcription :
...
scénario négawatt, équation de kaya PIB/efficacité énergétique (PIB doit baisser de 2%/an),
si on mise sur le progrès technologique pour provoquer ces changements le plus rapidement possible, ça va prendre tout de même un certain temps, à moins de mettre à la poubelle des tas d'actifs qui vont ??? et ont quand même des coûts économiques assez importants. Donc ya cette question d'inertie. Ya la question également de ce que le progrès technique peut faire. On parle par ex de voiture électrique pour résoudre les pb de la mobilité, à l'heure actuelle, les analyses de cycle de vie montrent qu'on peut gagner à peu près 1/4, 1/3 des émissions de GES. En remplaçant le parc automobile diesel et essence par des véhicules électriques. Ce n'est pas suffisant. En 2050, si on veut respecter les objectifs climatiques pour réduire l'élévation de la température à 1,5°C, on devrait viser plutôt -90% de GES. Donc l'ampleur de ce que permet le progrès technique à l'heure actuelle est clairement en deça des objectifs climatiques. Ya aussi avec le progrès technologique (les anglo-saxons appellent ça reping the ??? - en gros, on cueille les fruits les plus accessibles. Donc les solutions technologiques les plus abordables, les plus faciles, les moins coûteuses, son déjà mises en pratique dans la plupart des cas. Il reste finalement à mettre en pratique les solutions les plus coûteuses, les plus complexes, celles dont le gain marginal qu'on peut espérer de par ces innovations va être de plus en plus faible. Donc ya un rendement marginal décroissant de l'innovation technologique. Donc on peut en espérer de moins en moins dans le temps. Autre chose aussi, les solutions technologiques transforment le problème en un autre problème. C'est-à-dire par exemple, pour ce qui est des émissions de GES, on peu penser au nucléaire, On transforme un pb climatique en un pb de gestion de déchets radioactifs, de centralisation de l'énergie, etc. Tout un tas d'autres question pour la biomasse, on peu penser à tout ce qui est biodiversité, particules fines également. Enfin voilà, on va avoir tendance par les solutions technologiques à faire muter les pb en d'autres formes de pb, finalement à diversifier l'aventail des nuisances face auxquelles on a de plus en plus de mal à arbitrer puisque chaque jour on se rapproche davantage de notre limite planétaire. Donc les pb technologiques transforment les pb en autres pb plutôt que leur résolution. Et puis ya aussi des pb d'effet rebond en matière d'efficacité énergétique. C'est un phénomène qui correspond à l'augmentation de l'usage d'une technologie du fait de l'amélioration de l'efficacité énergétique. Par exemple, pour les automobiles, plus elles sont devenues faciles à utiliser, plus le carburant baisse de prix, on peut les conduire de plus en plus longtemps. Ça c'est les effets d'ordre direct. Mais ya aussi des effets indirects : l'économie réalisée peut très bien être réinvestie dans des billets d'avion pour partir en vacances aux Maldives. Et puis des effets de 3ème ordre, des effets dits macro-économiques où en gros, l'automobile s'est développée de telle façon qu'elle est devenue finalement une sorte de monopole technologique sur la façon de se déplacer des gens. Elle a remplacé les modes de déplacement - la marche, le vélo, le cheval, etc - au point de devenir le mode dominant. Et du coup, on a organisé l'espace et aménagé l'espace public en fonction de l'existence de l'automobile. Et donc, l'automobile qui était une option, est devenue un moyen obligé pour les gens de se déplacer. Et à partir de là, puisqu'on a organisé l'espace en tenant compte de la possibilité d'utiliser la voiture et que ça a créé cette obligation, on a créé un autre effet rebon d'ordre macro-économique qui est que on a créé des distances de déplacement que seule la voiture peut franchir au final. Donc on a généré une hyper mobilité par l'amélioration technologique mise au profit de l'automobile.
C'est un exemple parmi d'autres. On peut trouver des exemples sur le chauffage des logements, tendance à relaxer les normes de confort, à chauffer davantage. Donc les gains espérés dans l'isolation des logements ne sont pas aussi importants que ce que théoriquement on estime. C'est donc à prendre en compte. Pas facilement quantifiable surtout à l'échelle macro-économique mais qui existe et qui a des effets vraiment considérables.
Le progrès technique a d'autres facettes aussi. Il peut être utilisé pour améliorer l'efficacité énergétique. Mais pendant qu'on utilise des technologies qui réduisent les consommations d'énergie, le progrès technologique va aussi diffuser d'autres technologies qui elle, vont permettre de consommer davantage d'énergie. La r&d crée autant d'obsolescence et donc de mises au rebut d'appareils qu'elle crée des appareils plus performants.
La question des énergies renouvelables est un exemple qui est assez parlant. La plus grosse centrale solaire thermodynamique au monde actuellement est utilisée pour faire de l'extraction améliorée de pétrole. Donc on utilise de l'ENR pour améliorer l'extraction du pétrole ! Donc tant que la société ne se met pas dans le paradigme de réduction de consommation de l'énergie, tout gain d'efficacité énergétique est susceptible d'être mis à profit pour produire davantage et non pas pour polluer moins. Voilà. Ya un ensemble de raisons pour lesquelles on est en droit de se poser la question "est-ce que l'efficacité énergétique pourra faire la différence ?" vraissemblablement, sans sobriété, sans une réduction de la demande à la base de la consommation énergétique, ça va être difficile. On ne pourra pas résoudre la crise écologique comme ça.
AB : Je voulais ajouter un mot pour dire que du coup, on est dans un raisonnement général et abstrait. Mais en fait, on peut le reproduire secteur par secteur et on obtiendra les mêmes résultats. Ainsi par ex, ya un rapport qui est sorti récemment sur la question du transport aérien. Ils ont étudié pour ce domaine ce qui était faisable ou non, les possibilités de gains énergétiques en travaillant sur l'aérodynamique des nouveaux modèles, les nouvelles motorisations. Ensuite ils ont travaillé sur les perspectives de décarbonation de l'énergie. Faire voler des avions à hydrogène, à batteries ou à carburants de synthèse. Et les réponses étaient que en prenant en compte les gains qu'on pouvait espérer, compte tenu de la trajectoire historique et le fait que les technologies de décarbonation, même si elles arrivent, elles arriveront sans doute trop tard par rapport au pb climatique que nous avons devant nous. Le constat est le même : ça ne va pas suffire. Donc on va être obligés de diminuer notre usage du transport aérien. C'était pour illustrer que ce raisonnement général se retranscrit en raisonnement sectoriel. Et du coup, je propose maintenant à François ou à Thierry, de nous expliquer ce qu'est l'équation de Kaya. Et commencer à faire un premier lien entre ces gains possibles d'efficacité qu'on attend et le PIB pour nous expliquer, si on intègre la contrainte climatique, quelles conclusions en découlent.
Mr ???
... isoler les principaux facteurs qui déterminent les émissions de GES. On décompose ...
/PIB en changer par un indicateur de mieux vivre. L'énergie est notre pouvoir de changer le monde, c'est pourquoi il est corrélé complètement au PIB. Le PIB de prend pas en compte l'ensemble de l'économie domestique. De toute façon, le PIB DOIT BAISSER.
Q / crise de 2008 : date du pic de prod du pétrole conventionnel. Effet de déclenchement /augm prix pétrole, subprimes, logement plus remboursé, etc. Cela va se reproduire de plus en plus dans l'avenir.
/découplage relatif énergie/pib ou absolu faire augm le pib
réduire les externalités ? /progrès technologique non
rapport ??? depuis les années 2000 l'écon de plus en plus intensive en matériaux. En suisse, on a tenu compte des externalités des importations. Il n'y a pas d'ex. de découplage pour l'instant. Donc pari risqué pour la survie de l'humanité.
Sur les politiques de décroissance, réintroduire plus d'énergie humaine ? ndlr : dualité travail intellectuel / travail physique ?
est-ce que l'état providence survit à la récession ?
Les pb de changement sont monstrueux. Ça fait 48 ans qu'on le sait mais on reste dans le déni. Difficile d'imaginer moins de pouvoir d'achat, etc.
Q / baisse des salaires faisable politiquement NON mais ça va arriver
par l'éducation, semer les idées pour éviter le pire. Imaginaire du moindre mal (personnel).
Pouvoir d'achat défini / prix ex immobilier qui a doublé depuis 50 ans. Que soumettre au marché ? ya les communs / autogestion, communautés, am qual de vie, lien social,
/ densité énergétique
/ ferm parc nucl augm ges ??
Q d'une femme : tout dit avec côté négatif. Sortir d'un discours scientifique. Faire des choix pour vivre avec sérénité. /confinement, pause. Avoir un discours plus poétique, littéraire.
besoin de l'art, ciné, littérature, pour décrire la sobriété.
Q /green new deal : plan de relance écologique : nouvel avatar de la croissance verte se nourrit de roosevelt mais ça ne peut pas marcher.
Ex. 100 milliards / importer du gaz russe.
Le mot pétrole n'apparaît pas. Au lieu de ça, on parle d'hydrogène.
Q De quoi parler ?
garder les gens au travail, reflet d'une société qui ne veut pas... penser le temps libre.
Remplacer la relance par la résilience.
Prêts à prendre moins la bagnole, l'avion.
Ne voit pas ça comme pessimiste.
3 >> syst utopiques : /54% c'est l'utopie écologique donc pas pessimiste
Q /femme : /sobriété nationale /monde guerre se faire écraser, impasse.
Oui. Mais si on se scratch moins fort on vivra plus
Q / progrès réd tps trav besoin de plus d'én humaine donc cul entre 2 chaises /externalités écon du loisir tourisme très carbonée ?
/hypothèse passer au nucléaire peut amener de l'adhésion
la réd tps trav condi de la démocratie
un anthropo age d'or les chass cueill trav 5 h /j
/ automobile illitch calculait la vitesse généralisée de l'auto dépend du revenu ~12 km/h
Q /crise énergétique paysan, l'agri était neutre au niv énerg maintenant 10/1 !!! :élevage cesse l'emploi de machines et de pétrole, ça demande tout une organisation.
Q /vocabulaire /état providence à supprimer /pouvoir d'achat inventons un nouveau langage = POUVOIR DE VIVRE
Q / gaz russe / fin du nucl
/quotas carbone nouvelle monnaie
des expérime au RU
plus de manuel, de trav humain, déformater le vocabulaire
/gaz /gest intermittence conséquence du non découplage il faut choisir 2 / 3
Q /intro du temps à =scénario /corrélation pib énergie mais intro du temps faire baisser les conso ex le bâtiment dans un 2e temps se satisfaire d'une baisse de salaire ça ne veut pas dire une perte de qualité now économie de l'énergie au sens économiser,
/ temps faire plus vite pas nécessaire /temps trav d'éduc ex smartphone, obsolescence programmée peut se faire rapidement
/accélér du temps arthur troza ??? q utilitariste
/temps on est en urgence absolue baisser de 5% /an on n'a donc plus le temps !
la sobriété est récessive ex le covoiturage moins de voit d'essence etc.
c'est ainsi, faire avec.
Mme ?? /réalité énerg ex voiture, syst indust. ex laminoire marseille /1 personne !
/population /malthus oublie la quantité de ressources ex modes de vie usa allucinante => marxisme
/ressources /renouvelable un code /temps de renouvellement /sensibiliser les gens remettre en cause la sonso à tout prix, philo profonde APPLAUDIE
A quatennens s'exprime
/indicateurs comprendre la chaine de prod -> perception de ce que ça implique vraiment
/tmps de renouvellement est psychanalitique conscience de notre propre finitude moins de prétentions à laisser des traces
???
/nucléaire : issue des déchets narration d'enfants gâtés, ce chgt de comport mais les gros, non. /chauffage aberration /shift proj : créer de l'emploi dans un monde à -5%/an du pib ensuite, un socle énerg sinon descente énerg trop forte et ça ne marche pas, c'est plutôt par défaut. trajectoire de moindre mal. éviter l'effondrement. et accepter les risques. risuqe à 1 milliards de morts ou déplacés / degrés en plus
Q /découplage /historien NON chaque fois que nouvelle én augmentation!
et
/énergies globales rempl /én renouvelables
l'hydro et la biomasse, l'intermittence,
/avant révol indus pas de croissance donc pas de découplage
l'én nucl <10% de l'én. demand response ex effacement
/step où mettre le curseur, débat avec le maxi d'infos
quelle population avec quel mode de vie ?
Q /modèle cubain arrêt appro gaz russe : baisse de 2 ans à -20% ! exode massif mais dû à quoi ? mais indicateurs de qual de vie restent élevés
/club de rome déclic mvt des obj de croissance, asso délocalisons ???
expliquer autour de soi ce qu'on a compris; Chaque discours a son pubic
Q /asso de covoit /cuba covoit obligatoire /mesure autoritaire on réduit de 20% ém de carbone !! en chine idem.
L'autre curseur, individuel
Q /démocratie ex usa /fin partis à qui bénéficie le crime comment vous, les gens de droite, comment leur parler ?
être factuels, ex / pétrole pas de doutes chiffres comme *5%/ans, rapport meedows, biais cognitifs
démocratie directe ex conv cit climat la solution /démocratie directe => info raisonnée, l'information de l'opinion, la croyance, la convertion
laisser les ressources dispo sous terre
nbreux angles d'attaques
ensemble de courants qui convergent vers la décroissance
thèse de tymoty paris ???
/statu quo impossible
Fin
9 commentaires
... Timothée Parrique, docteur en économie et spécialiste de la décroissance, y propose un nouveau projet de société. Il y analyse non seulement les limites de notre modèle actuel, mais fait ce qu’il y a de plus difficile à faire : proposer.
...
Un % de chance qu’on vive une décroissance choisie, plutôt qu’une décroissance subie, dans les 10 ans ?
Ah ! Les économistes et les prédictions… Soyons modestes : personne ne sait. Dans un beau texte de 1930 (Economic Possibilities for our Grandchilden), l’économiste britannique John Maynard Keynes nous dit que d’ici 2030, les sociétés humaines auront résolu leur « problèmes économique fondamental, » celui de la rareté. Keynes se retournerait dans sa tombe s’il voyait à quel point nous en sommes loin. Certes les niveaux de vie ont explosé en un siècle, du moins ici en France, mais l’amour de l’argent (que Keynes considérait comme une « morbidité répugnante ») est plus fort que jamais. C’est ce que j’appelle l’idéologie de la croissance.
...
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Jean-Marc Jancovici était invité aux rencontres d'Aix le 3 juillet 2020 avec Xavier Ragot président de l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) et Chloé Morin de la fondation Jean Jaures.
Cette vidéo comporte des extraits : intervention de Jean-Marc Jancovici et partie questions/réponses.
Vidéo de l'émission complète : https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?zBAZ4A
Avec Xavier Ragot président de l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) et Chloé Morin de la fondation Jean Jaures.
Partie questions/réponses à 08:40
Audio : https://soundcloud.com/effondrement-i...
Site de Jancovici : https://jancovici.com
Page Facebook : https://www.facebook.com/jeanmarc.jan...
Les podcasts : https://soundcloud.com/effondrement-i...
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Transcription : ... la gestion des ressources rares : défauts de capital humain mais aussi de ressources naturelles. L'énergie est le premier facteur limitant de la production donc décroissance ... enjeu de redéfinir la croissance en économie, c'est la valeur des choses. Accélérer la croissance pour le bien-être ... se battre pour une redéfinition de la croissance ...
Chloé Morin : croissance = progrès -> panique => mieux poser les débats dans le débat public clivage croissance verte pro business ou punitif
JMJ : donner un autre contenu normatif à la croissance ... la base fiscale se contracte. aucune capacité à enthousiasmer les foules ... déficit de pj politique, vendre en défi concret, découvrir le pb à traiter fait changer ex conv citoyen pour le climat.
XR : /prix du carbone avec une taxe carbone : marchandiser la nature est dangereux ou assumer sa valeur écon. /Davos révol que évol /tech
CM : /bien-être pb démocratique et politique ex le nucléaire retrouver le débat
/BNB du Bouthan ; pb du pessimisme fr
JMJ : PIB ok /monde infini ; en fini arbitrer, faire des choix, les éclairer, ccc ya eu biais de dépistage vu que venus que ceux qui voulaient
XR : le débat pour les indicateurs, prendre à minima le PIN (net)
Ndlr : visionner la vidéo compléte ACT