Connu / TG le 19/10/23 à 14:39
76 097 signatures
En Ouganda, les autorités répriment les personnes qui critiquent les projets pétroliers. Neuf étudiants ont été arrêtés fin 2022 lors d’une manifestation contre l’oléoduc EACOP. Aujourd’hui libérés sous caution, ils attendent leur procès, accusés de trouble à l’ordre public. Montrons-leur notre solidarité.
Appel
À Mme Jane Frances Abodo, Directrice des poursuites publiques (ODPP). Copie au Parlement européen et à la représentation de l'UE en Ouganda.
“Stop aux intimidations contre les contestataires d’EACOP et d’autres projets pétroliers ! Abandonnez les poursuites à l’encontre des neuf étudiants.”
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Le 24 juillet 2023 - Total a commencé les forages pétroliers dans le parc national des Murchison Falls en Ouganda, annonçant ...
Connu / TG le 27/07/23 à 22:25
Connue / TG 143/01/23 à 11:06
Connu / TG le 24/10/22 à 17:19
Uganda has secured funding for the East Africa crude oil pipeline. The East African nation says that it received nearly $300M from the Africa Export-Import Bank and the Islamic Development Bank.
Par Les Amis de la Terre France, Observatoire des Multinationales (Association Alter-médias), association Survie (21 ter rue Voltaire 75011 Paris +33 9 53 14 49 74 - contact@survie.org - survie.org)
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?7kDgaQ
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Extraits :
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Comment Total parvient à avoir toutes les pièces en main
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Mais son arme secrète, celle qui fait tourner sans accrocs les rouages de cette machine bien huilée, ce sont sans doute les portes tournantes, ou pantouflage, autrement dit la manière dont Total parvient à débaucher temporairement ou définitivement des hauts fonctionnaires ou des élus, ou l’inverse, à placer certains de ses anciens cadres au cœur de l’appareil d’État.
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Dernier exemple en date : le directeur juridique du groupe Total, Aurélien Hamelle, a rejoint en septembre 2021 la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF)32 . Un comble, alors que Total fait l’objet d’un signalement des associations Sherpa et Notre Affaire à Tous auprès de cette
même autorité pour avoir délibérément sous-estimé auprès des investisseurs les risques climatiques liés à ses activités33.
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Ahlem Gharbi, très récemment nommée directrice générale de l’Institut français d’Algérie, après deux ans à l’Agence française de développement, a été
conseillère Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Emmanuel Macron à l’Élysée entre 2017 et 2019. Juste auparavant, elle a passé 18 mois chez Total en tant
que vice-présidente adjointe aux Affaires internationales – après avoir travaillé au ministère des Affaires étrangères.
Julien Pouget, aujourd’hui Senior Vice President chez Total en charge des énergies renouvelables, était conseiller à l’industrie à l’Élysée entre 2014 et 2016 sous le mandat de François Hollande, à l’époque où Emmanuel Macron était ministre de l’Économie. Il travaillait auparavant au sein de la branche nucléaire d’Alstom (revendue à General Electric), et avant cela à l’Agence des participations de l’État, agence dépendant du ministère des Finances qui représente l’État actionnaire dans les entreprises dont il détient une part du capital40 . ■
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Jean-Claude Mallet, conseiller spécial de Jean-Yves Le Drian au ministère de la Défense puis au ministère des Affaires étrangères entre 2012 et 2019, qui a rejoint à cette date Total comme directeur des Affaires publiques41. Après avoir passé l’essentiel de sa carrière au sein du ministère de la Défense, il est désormais chargé de conseiller le PDG de Total dans ses relations avec les pouvoirs publics en France et à l’étranger.
... Majdi Abed ... Hélène Dantoine ... Romaric Roignan ... Tristan-Aurel Mouline ...
*« Total, c’est un peu la France »*
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Conclusion*
Le soutien apporté à Total par toutes les branches de l’État français – depuis le
palais de l’Élysée à Paris jusqu’à l’ambassade et à l’Alliance française à Kampala –
est en contradiction flagrante avec les engagements et les valeurs que la France
prétend défendre.
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Idées Tribune Collectif
A l’occasion du sommet Afrique-France qui s’ouvre le 8 octobre à Montpellier, des philosophes, des économistes, des responsables d’institutions et d’ONG, dont la présidente du CCFD-Terre solidaire Sylvie Bukhari-de Pontual, l’avocat Guy Aurenche et le député européen Pierre Larrouturou dénoncent le soutien de la France aux projets du géant pétrolier en Ouganda et au Mozambique.
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... l’urgence de réduire drastiquement l’extraction des énergies fossiles se fait chaque jour plus pressante, il est temps que la France cesse d’encourager les projets climaticides que TotalEnergies veut lancer en Afrique.
Le président de la République Emmanuel Macron annonçait sur Twitter à propos de la dernière évaluation des Nations unies : « +2,7 °C à l’horizon de 2100. Ce scénario est dramatique. » Il n’y a pas de fatalité, ce scénario dépend avant tout des décisions qui seront prises dans les semaines et les mois à venir. Or, la France s’apprête à entériner de nouvelles extractions fossiles qui, elles, vont s’avérer réellement dramatiques.
En effet, en Ouganda et au Mozambique, TotalEnergies est en passe de faire exploser deux « bombes climatiques » avec le soutien actif de nos institutions et de notre appareil diplomatique.
Quatre cents puits de pétrole
En Ouganda, ce sont quatre cents puits de pétrole et un oléoduc de 1 443 km de long que TotalEnergies souhaite construire jusqu’à la côte tanzanienne, afin d’exploiter des réserves pétrolières (générant 34 millions de tonnes de CO2) au sein d’un parc naturel protégé et sur les rives du lac Albert, à la source du Nil. Au Mozambique, la mise en exploitation des 9es plus grandes réserves gazières du monde émettra autant que sept années d’émissions de gaz à effet de serre de la France.
Alors que l’Agence internationale de l’énergie nous enjoint désormais de cesser tout nouveau projet d’extraction d’énergie fossile pour espérer maintenir le réchauffement sous la barre des 1,5 °C décidée par l’accord de Paris, l’envergure de ces nouveaux projets dépasse l’entendement : plus de 11 milliards de dollars (environ 9,53 milliards d’euros) d’investissement en Ouganda et en Tanzanie, 24 milliards de dollars au Mozambique.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Total tente de résister aux hyperactivistes du climat
Malgré ses déclarations vertueuses, l’Elysée a envoyé, en mai, une lettre au président ougandais pour lui affirmer son soutien au projet pétrolier de TotalEnergies, alors même qu’un recours en justice avait été déposé par six ONG françaises et ougandaises au titre de la loi sur le devoir de vigilance en raison des multiples violations des droits humains et des dommages environnementaux qu’implique ce projet.
Selon un rapport de l’ONG Les Amis de la Terre, le gouvernement français a également accentué ses efforts diplomatiques et économiques au Mozambique pour y défendre les intérêts de TotalEnergies (visites diplomatiques, financements publics, missions d’affaires, coopération militaire…), engageant de facto la France, et l’ensemble de nos concitoyens, dans cette aventure climaticide.
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Connu / https://twitter.com/86Greenpeace/status/1446552820434493440
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Greenpeace Poitiers @86Greenpeace · 14 min
#Poitiers : avec #Greenpeace
Venez découvrir "l'emprise Total" en jouant avec nous ce samedi au marché Notre Dame
#TotalEnergies Projets #Climaticide(s #Total #ÉmissionsDeGazÀeffetDeSerre #GreenpeacePoitiers - 0 - 0 - 1
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Climat Enquête
Sans jamais en parler publiquement, le chef de l’État a écrit au président ougandais pour soutenir les projets de forages pétroliers et de méga-oléoducs de la multinationale. À Kampala, l’ambassade de France sert sans réserve le lobbying de Total.
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TotalEnergies – le nouveau nom du groupe pétrolier – voudrait démarrer la production d’hydrocarbures d’ici à trois ans et demi ... possède 56,6 % des champs pétrolifères de « Tilenga »
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186 910 signatures
Total et deux autres groupes pétroliers veulent exploiter les importants gisements de l’Ouganda dans la région des Grands Lacs en Afrique. Le méga-projet Tilenga pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour la nature et la population, notamment dans le Parc national Murchison Falls. Signez pour demander son abandon.
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Signer la pétition
Total s’apprête à forer plus de 400 puits de pétrole en plein coeur d’un parc naturel en Ouganda. Grâce à la loi sur le devoir de vigilance promulguée en 2017, nous avons une opportunité d’empêcher ce projet destructeur pour le climat, l’environnement et les populations.
Le rapport : https://www.totalautribunal.org/wp-content/uploads/2019/12/Rapport_Total-rendez-vous-en-Ouganda_2019.pdf
Grandes oreilles
Selon le "Wall Street Journal", le géant chinois des télécommunications Huawei aurait aidé les gouvernements de la Zambie et de l'Ouganda à espionner leurs opposants politiques. Les deux pays et la firme démentent.
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vaste enquête sur les aigssements de la firme chinoise Huawei en Afrique. Le géant des télécommunications y est le principal fournisseur de réseaux internet mobiles et de systèmes de surveillance nationaux. D’après le journal américain, Huawei a vendu du matériel de surveillance ainsi que des logiciels de reconnaissance faciale à 24 des 52 pays du continent. Parmi ceux-ci, la Tunisie, le Rwanda, l'Égypte, le Ghana, le Nigeria, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, l'Ouganda, le Kenya, la Zambie, le Mozambique, Madagascar et l'Afrique du Sud. Au-delà de la vente d’outils de vidéosurveillance, des techniciens de Huawei auraient entraîné les autorités de Zambie et d’Ouganda à l’espionnage de leurs opposants politiques.
En Zambie, de hauts responsables de la sécurité confient au Wall Street Journal que des techniciens de Huawei ont aidé le gouvernement à accéder aux téléphones et aux pages du réseau social Facebook d'une équipe de blogueurs de l'opposition, à plusieurs reprises critiques à l'égard du président Edgar Lungu. En Ouganda, la firme est accusée par le journal d’avoir aidé les autorités locales à intercepter les communications de l’opposant Robert Kyangulanyi, plus connu sous son nom de scène Bobi Wine, sur des applications cryptées comme Skype ou encore WhatsApp.